Envol de l'aigle - Achilles - Hangar à vaisseaux

En quelques secondes, la bataille était arrivée à son terme, quasiment. L’obsidienne avait subi des dégâts catastrophiques très rapidement mais pas assez rapidement pour l’empêcher de ramener toutes les forces en présence au statut de briques volantes. L’Achilles avait perdu quasiment tous ses systèmes et dérivait sur le dernier cap programmé par son pilote. Devant eux, ce qui restait du vaisseau amiral de Tonatiuh s’apprêtait une dernières fois, dans leur direction.

« - Barry, lancez l’alerte d’évacuation. Mei, je te laisse gérer ça. J’ai un boulot à finir ici. »

Elle regarda le personnel de la passerelle sortir avec un pincement au cœur. Son premier commandement. Pouvait-il finir autrement ?

Elle passa rapidement derrière la console d’opération pour faire un état des lieux des systèmes disponible. Comme elle le supposait, il ne restait pas grand-chose de disponible sinon les systèmes de survie primaire, la gravité artificielle et quelques compensateurs inertiels. Largement suffisant pour ce qu’elle avait en tête. En quelques manipulation elle transféra l’énergie restante vers les propulseurs de manœuvre et orienta le croiseur vers ce qu’il restait de l’Obsidienne. La vélocité actuelle était correcte mais elle pouvait faire mieux. Une fois sure de sa visée, elle renvoya ce qui restait vers les moteurs pour une poussée constante d’un peu plus d’un G. L’évacuation toujours en cours restait ainsi possible et elle n’avait plus qu’a garder un œil sur sa cible pour gérer correctement sa trajectoire.

« - Mei, dit-elle avec son communicateur interne. Je… »

Trop de choses à dire, trop peu de temps. Et sans doute inutile de toute façon.

« - Dis à Zander que je l’aime ! »

Elle coupa la communication avant d’avoir des regrets et observa sa cible qui grossissait à toute vitesse maintenant. Sereine, un sourire carnassier se dessina sur son visage, fière de remplir, enfin, sa mission.

Mei suivait les combats et faisait ce qu'elle pouvait pour assister Nadja. De manière très surprenante, le combat tournait en faveur des rebelles, mais à quel prix. L'Achilles était désormais en piètre état, comme son adversaire. Seuls quelques systèmes critiques étaient toujours opérationnels et lorsque l'ex-marine lança l'ordre d'évacuation, cela ne la surprit pas.

« Ici le capitaine Teoh, à tout l'équipage, abandonnez le vaisseau, je répète abandonnez le vaisseau. » fit-elle à la radio générale pour confirmer que l'alarme n'était pas une erreur.

Elle avait compris instinctivement que Nadja ne viendrait pas et qu'elle avait une idée en tête impliquant son sacrifice, ce qui n'était là aussi guère surprenant.

« Tu comptes entrer en collision avec pour l'achever, pas vrai ? Pas d'autres options disponibles ? » lui demanda-t-elle.

Elle doutait pouvoir faire ou dire quelque chose qui la dissuaderait. Elle savait que son amie préférait mourir au combat et sa manœuvre pouvait être vue comme un véritable baroud d'honneur. Elle contempla pourtant un instant l'idée de rester avec elle pour lui forcer la main, mais elle devait d'abord et avant tout superviser l'évacuation du reste de l'équipage. Elle n'avait cependant pas l'intention de lâcher l'affaire comme ça.

« Bonne chance, mais ne crois surtout pas que je vais te laisser y passer si ça peut être évité ! » lança-t-elle avant de sortir une fois que tout le reste du personnel de la passerelle eut vidé les lieux.

Si Nadja avait pensé qu'elle accepterait sans broncher, c'était bien mal la connaître. Elle se dirigea vers l'infirmerie pour voir s'ils avaient besoin d'aide pour l'évacuation des blessés graves. Ils étaient toujours sous sa responsabilité, malgré sa promotion temporaire

« Teoh à Atlantis, nous devons évacuer l'Achilles. Nous avons besoin d'être récupérés dans les plus brefs délais, à commencer par les patients de l'infirmerie. Téléportez le commandant Cook qui se trouve toujours sur la passerelle à la dernière minute avant que le vaisseau n'éperonne l'Obsidienne ou s'il devient évident que cela ne fonctionnera pas. Terminé. »

La médecin n'allait pas empêcher Nadja de faire son devoir et ce qu'il fallait pour vaincre l'ennemi. Elle avait parfaitement conscience de la nécessité de cette action et savait que d'autres auraient pris la même décision. Cependant, elle ne la laisserait pas se sacrifier, ou quiconque, s'il y avait la moindre chance de pouvoir la sauver, même si son amie risquait de ne pas apprécier du tout. Mais elle s'occuperait de ça en temps voulu.

« Hector, si tu en es toujours capable, assure-toi que le commandant soit évacué en lieu sûr avant qu'il soit trop tard. »

Elle ne savait pas si l'IA était toujours opérationnelle, mais cela ne lui coûtait rien de tenter le coup. Elle allait se remettre en marche quand elle entendit Nadja sur sa radio.

« Promis. Mais... » commença-t-elle à répondre avant de réaliser que la communication était coupée.

Elle entra dans l'infirmerie pour faire le point, le cœur lourd, hésitant à retourner sur la passerelle pour engager une discussion houleuse de dernière seconde, mais pas avant d'en avoir fini ici et que tout le reste de l'équipage soit en lieu sûr...

Fin de partie

Déferlante Bagration tenait, les quatre occupants étaient dans leurs poste avec leurs scaphandres fermés. Le choc et la perte d'un de leurs propulseurs n’empêchaient pas le cargo de participer bien qu'amoindrie à la fin de la bataille.

Les Pilotes devaient être à deux pour pouvoir toujours diriger le vaisseau, mais avec des difficultés à virer, les Canons Électromagnétiques, et la plus parts des Capteurs de Guerre électromagnétique étaient toujours opétationels.

Si il avait fallut combattre, le C-101 n'aurait pas tenue longtemps. Mais maintenant l’ennemie commençait à ce rendre, la nature du combat était devenue totalement différent, surtout quand sur l’échiquier de la partie, la pièce maîtresse de l'Empereur, s'était fait complètement pulvériser par le BC-305 Achille.

Avec les Flottilles de F-311, ils concentraient les chasseurs ennemies, toujours chargés avec leurs armes de guerre. Mais quoi faire d'eux, leurs bases spatial n’étaient plus opérationnel.

Ils devaient rejoindre la terre rapidement, dans un lieu ou l’ennemie avaient des chance de ne pas être présent, surtout que des appareils amis ou ennemies avaient besoins d’être secourue rapidement, car ils étaient en mauvais états.

Si il n'avait pas d'ordre rapidement, il lancerait dans les ondes la position de la base d'Edwards en Californie dans le désert des Morjaves, car il y avait une multitudes de pistes d’atterrissages, mais qui les attendraient là bas? Amis ou ennemies?

" - Ici le Sergent Chef Vladimir Illich Kousnesov de JP-2 nous commençons à avoir des prisonniers et leurs vaisseaux de guerres, ou devons nous les emmener. Il y a aussi des appareils amis mal en point! Que devons nous faire? Roger."

Sur la bonne trajectoire, l’Achille fonçait vers son dernier (et bref) voyage. Depuis la passerelle, Nadja n’avait pas besoin d’instruments pour viser la cible gigantesque en face d’elle.

« - Des années d’entraînement au tir pour shooter une montagne, s’amusa-t-elle. Tu parles d’un gâchis ! »

Une fois un peu d’énergie revenue dans les boosters, un semblant de gravité revint dans le vaisseau et elle déboucla sa ceinture. Estimer un temps avant impact était quasi impossible sans repères mais il ne devait pas lui rester bien longtemps. Déjà l’entièreté du champ visuel était occupé par ce qui restait de l’Obsdienne, principalement son canon principal.

« - Pas de remarques anatomiques, Nadja, c’est pour la postérité. Emy, activation, j’arrive. »

L’armure, le bras brisée par Tonatiuh lors de la conquête de la Terre était longtemps resté inactive à bord de Stella. Ce n’est qu’avec l’arrivée des Asgard et le projet relancé, malheureusement trop tard, de fabrications en masse qu’elle avait pu la faire réparer. Vielle habitude plus qu’intuition, elle l’avait emmenée à bord juste avant de partir.

Avant de quitter la passerelle, elle observa un instant les fauteuils vides avec un pincement au cœur. Son premier commandement, le dernier sans doute. Une secousse fit soudain trembler le vaisseau. Il devait rester des défenses de proximité à l’Obsidienne. Un peu tard pour eux malheureusement.

Il ne fallait pas traîner. Elle sortit en courant et s’élança vers la cale ou était entreposé l’armure Goliath. Pas sur qu’elle arrive à temps mais autant tenter le coup !

Aeryn faisait de son mieux pour naviguer entre les débris de vaisseaux et s'éloigner le plus rapidement de l'Obsidienne qui partait en miette. Elle assistait avec horreur aux tirs ultimes du mastodonte ennemi qui anéantissait la flotte alliée. Rapidement, il fut évident qu'il comptait tirer toute la puissance qu'il lui restait sur l'Achilles et Atlantis. La clone dû dont revoir ses plans en serrant les mâchoires.

"On ne peut pas aller sur Atlantis, ni sur l'Achilles. Tonatiuh leur tire dessus. On n'y sera jamais à temps !"

Sans parler de la possibilité non négligeable que les boucliers, déjà sans doute amoindris par la bataille, ne tiennent pas le choc. S'enfuir d'un bâtiment en perdition pour se rendre dans un autre était absurde. Heureusement pour eux, le teltac emprunté était muni d'un E2PZ qui le boostait sur tous les points. Aeryn modifia la trajectoire du vaisseau pour s'éloigner de la ligne de mire de l'Obsidienne. C'est alors qu'elle capta deux signatures étranges.

"Qu'est-ce que c'est que ça ?"

Ses collègues l'aidèrent à identifier deux scaphandres qui semblaient totalement dépassé et à la dérive dans les environs de la station éventrée. Lorsqu'elle s'approcha, il devint évident que les combinaisons étaient habitées.

"On les récupère. Préparez-vous !"

La jeune femme utilisa les anneaux de transports, exploitant les conseils avisés de ses collègues pour se placer au mieux au dessus des deux inconscients. Une fois à bord, elle laissa ses passagers s'occuper des rescapés et lança un appel radio à large fréquence.

[Achilles, Atlantis, ici Aeryn à bord d'un teltac. J'ai avec moi les anciens prisonniers de Tonatiuh et nous venons de récupérer Archibald et mon alter égo à la dérive dans l'espace. Vos boucliers tiendront ?]

La jeune femme croisait les doigts en espérant une réponse positive. Dans tous les cas, d'une façon ou d'une autre, elle aurait très vite sa réponse.

Fin de parcour

Mortimer se reposait, toujours assit dans un coin. Il était toujours fatigué. Le pansement compressif avait fait son effet et le saignement s’était arrête. Il pouvait attendre un peut avant de passer dans les mains des médecins. Ils n’étaient jamais là quand on avait besoin deux ceux là.

Aeryn était à son poste quand elle remarqua une signature etrange sur un écran. D’où il était l’Écossais, ne savait pas ce qu'elle avait repérer, mais en levant la tête, il avait une vue sur improbable sur la vitre du tableau de bord. Un vaisseau de type Lorion avait percuter le vaisseau qu'ils venaient de quitter.

Il ne réussit qu'a dire......." - Par Jupiter, et toute ces sortent de chose."

Il s'en été fallut de peu, s'il ils étaient resté un peu plus longtemps pour visiter l'Obsidienne........

Mais il se passait autre chose, on activait les anneaux de transports. Et ceux ci ramenèrent bientôt deux scaphandres garnies.

Quand le premier retira son casque, Mortimer crut voir double, il contenait une tête Aeryn, une autre tête Aeryn fallait il dire. Ce ne pouvait pas être son petit flacon d'alcool de menthe qui pu avoir cet effet. Ils avaient du pêcher l'autre, l'original!

Quand à l'autre personne, Dunaïm ouvrit des grand yeux! Car ce n'était autre que le big boss d'Atlantis, le Professeur Archibal Delamare. Son ancien patron!

Archibald avait perdu connaissance après l'explosion et l'éjection du F-311.
La première sensation qu'il eut fut la chaleur, le froid de l'espace avait été remplacé par une agréable chaleur.
Il y avait des gens autour de lui qui l'aidèrent à retirer sa combinaison, il porta la main à sa tête, elle était en sang, il avait une commotion.
Puis une autre douleur au niveau du torse il devait avoir quelques côtes cassées.
Lorsqu'il tenta de se relever il sentait une forte douleur qui faillit lui faire perdre de nouveau connaissance, il avait la jambe gauche cassée.

L'accident avait été grave contrairement à ce qu'il pensait mais ils étaient vivants.
Il remarquait Aeryn non loin sortir aussi de sa combinaison.

"Aeryn ça va ?"

Il remarqua la clone d'Aeryn aussi et d'autres.

"Aidez-là."

Ils parlaient de victoire et il vit la partie avant d'une énorme vaisseau exploser au loin.

"On a gagné ?"

On lui confirma la nouvelle avec un air toutefois triste, il devait y avoir de lourdes pertes.
La douleur revenait de plus en plus alors que son corps se réchauffait elle devint insoutenable et la perte de sang n'arrangeait rien, il perdit de nouveau connaissance.

Alors qu'ils assistaient plutôt impuissants à ce qui se passait dans l'espace, Aeryn signala la présence de formes de vie dans l'espace.

Nathan s'avança et analysa les résultats des scans.

"Deux formes de vie."

Il s'installa près d'Aeryn pour faire les calculs nécessaires pour positionner le Tel'tac correctement avec l'aide de Jacob Smith et il entra le code sur le panneau de contrôle des anneaux quand Aeryn confirma sa position.

Deux corps étaient là en combinaison de protection.

Nathan s'avança vers eux avec précaution derrière les autres puis s'avança un peu plus quand il remarqua le visage d'Aeryn, l'originale cette fois.
Il se baissa et l'aida à retirer son casque et essaya d'avoir son attention.

"Docteur Sincet, vous m'entendez ? Vous allez bien ?"

Il essayait de voir si elle était blessée tandis que Jacob aidait l'autre personne que Nathan n'avait jamais vu mais qui semblait en plutôt mauvais état.
Il entendit le message du clone d'Aeryn et précisa.

"Si on a un médecin dans le coin on en aurait besoin rapidement ici."

Il continuait d'aider l'Aeryn originale en espérant qu'elle ne soit pas aussi blessée que l'autre.

Jimmy accompagnait les vaisseaux qui récupéraient les survivants quand il vit l'Achilles changer de cap et foncer vers l'Obsidienne.

"Nadja non !"

L'Achilles explosa contre l'Obsidienne pour lui donner le coup de grâce et dévier le rayon mortel qui frôla la cité causant sûrement quand même pas mal de dégâts.
Le pilote fut stoppé dans ses gestes, tandis qu'il regardait l'Achilles pulvérisé par l'Obsidienne qui explosait à son tour.
Il venait de perdre son vaisseau, sa maison, le lieu où il avait vécu tant de choses pendant près d'une décennie.
Il fut perdu quelques minutes tandis que Houston, Kouznetskov et d'autres demandaient les ordres.
Il restait bouche-bée, il aurait pu être sur ce vaisseau.
Il aurait dû peut-être ...

Les appels incessants des chasseurs et cargos alliés le firent finalement sortir de sa torpeur.

"Quoi ?"

Il tenta tant bien que mal de remettre ses idées en place et analyser la situation.
L'Obsidienne est détruit, l'Achilles aussi, le Lorion est mal en point, Atlantis tenait encore, il ne restait plus que quelques vaisseaux alliés et l'ex-JPS tombait dans l'atmosphère.
Il se souvint d'une communication radio vers le JPS de Sarah juste avant la destruction de l'Achilles.

"Kouznetskov, allez près de la station et cherchez une balise alliée, il y a peut-être des gens à nous dans la station. Une fois récupérés, vous rejoindrez Jemson à la surface pour l'aider avec les réfugiés."

Puis il lança une communication pour les autres vaisseaux.

"A tous les vaisseaux des escadres, rendez-vous au point de rendez-vous que je vous envoie, gardez les réfugiés à l'œil certains sont peut-être encore au service des Goa'uld."

Il programma les coordonnées qu'il avait en tête, celles de l'ancienne zone 51 au moins dans le désert ils seraient tranquilles.

"Jemson, vous coordonnerez la mise en sécurité des réfugiés et vous organiserez la recherche d'un lieu pour les garder en sécurité et leur transport."

Une fois les ordres donnés, il accompagna le C-101 de Kouzetskov pour lui assurer une protection, ils iraient ensuite ensemble au point de rassemblement pour gérer cette quantité de réfugiés qu'ils avaient sur les bras.

Dans l'habitacle du C-101 tout le monde écoutait le message radio provenant du Capitaine! Vladimir Illich ouvrit une liaison!

" - Compris mon Capitaine, Roger!"

" - Je ne sais pas ce qu'on peut faire, Товарищ*, mais on va donc ce diriger vers la station....." Alors doucement le Déferlante Bagration ce dirigea vers ce qui restait de la station.
Ils avaient des ordres et une mission. Essayer de ramener des gens. Il fallait s'assurer et réparer les fuites du à la perte du propulseur. Heureusement les réparations étaient légères,et se réduisaient à deux troues, qui furent rapidement colmaté, par le Copilote et et le Canonnier.

Pendant que le Spécialiste de la guerre électronique, surveillait l'espace locale et la route du F-311 qui les accompagnait, le Russe Pilotait le C-101, tout en calculant toutes les réserves d’oxygènes, pour connaître le nombre de personne qu'ils pouvaient recueillir, et ramener sur Terre. Il savait leur point de chute, la Zone 51.

Quand Martin lui annonça que l’étanchéité du cargo était sur, le Russe mit une pression atmosphérique à 0.8 bar, dans la partie habitable du cargo.

Les deux vaisseaux s'approchaient de la station maintenant, et ils cherchaient les traces de vies, la moindre balise alliés opérationnelles, tous leurs capteurs en recherche.

*Camarades

Impossible de prendre l’ascenseur, il faudrait se contenter des escaliers. Une nouvelle secousse fit trembler le croiseur et l’envoya bouler contre un mur

« - Aie ! Vas-y, Nadja, démolie-toi, c’est le moment. »

Elle massa son épaule endolorie et se redressa… avant de retomber. Une douleur aiguë dans sa poitrine et un goût de sang la renvoyèrent quelques mois en arrière.

« - Pas maintenant, bordel, tien encore un peu ! »

Elle se releva en poussant un hurlement de défi qui résonna dans les coursive. Courir était maintenant quasi impossible mais au moins pouvait-elle marcher et le hangar plus très bien.

« - Nadja, j’ai une alerte critique sur ton moniteur de santé.
- Sans blague !
- Je ne devrais pas t’autoriser a monter.
- Emy, ce vaisseau sera détruit dans quelques secondes et tu es ma seule porte de sortie. Alors que te disent tes protocoles logiques dans une telle situation ?
- Qu’il n’y a aucune alternative en effet mais que tu n’a que vingt deux pour cent de chance d’arriver jusqu’à moi.
- J’emmerde les probabilité !»

A plusieurs reprises, il lui sembla entendre des pas derrière elle mais c’était sans doute son corps qui lui jouait des tours. En débouchant dans le hangar, son champ de vision s’était réduit à une mince fente et elle tituba vers la zone de stockage des scaphandre ou se trouvait l’armure Goliath. Encore un pas, un second un autre, ouvrir la porte…

Elle s’effondra à deux mètres à peine de son objectif, essayant désespérément de respirer.

Alors que Mei remontait le hangar à petites foulées pour rejoindre le couloir, elle vit de loin entrer Nadja. Elle ne savait pas pourquoi elle se trouvait là, mais elle pouvait dire rien qu'à sa façon de se déplacer qu'elle n'allait pas bien du tout.

« Nadja ! » lança-t-elle, mais celle-ci ne sembla pas l'entendre. Elle réitéra son appel plusieurs fois, sans obtenir plus de réponse. Elle se mit à courir pour la rattraper.

Son amie se dirigeait tant bien que mal vers la salle des scaphandres. Que comptait-elle faire au juste ? En enfiler un pour tenter de s'enfuir et survivre ? Voilà qui était pour le moins… inattendu si c'était le cas.

Elle la rejoint au moment où elle s'effondrait et s'arrêta en reconnaissant Emy. Elle ignorait totalement que l'armure se trouvait à bord, mais elle n'ignorait cependant pas qu'elle avait été réparée, ce qui expliquait pourquoi son commandant était là.

Elle sortit l'aérosol de sa trousse tout en vérifiant les constantes de Nadja. Elle n'allait pas fort du tout, mais elle gardait confiance. Elle avait déjoué la mort plus d'une fois et elle s'en sortirait encore une fois. Probablement.

« Tiens, respire un grand coup, ça devrait t'aider. Et surtout ne dis rien, conserve ton souffle et ton énergie. Et tu aurais pu m'avertir que tu avais embarqué Emy, ça m'aurait évité de me faire autant de souci et d'avoir à envisager des solutions pas très reluisantes pour te sauver malgré toi… Et oui, je suis là, tu n'hallucines pas. Le pourquoi du comment n'a strictement aucune importance pour le moment. Si tu veux vraiment t'en sortir, compte sur moi pour t'y aider. Allez, debout ! » fit-elle en l'aidant à se relever et à faire les derniers mètres.

Elle ne se souciait pas vraiment de comment elle s'en sortirait pour sa part, mais ce n'était pas crucial pour l'instant. Peut-être aurait-elle le temps d'enfiler l'un des scaphandres ou pas, mais peu lui importait.

« Emy, je compte sur toi pour la maintenir en vie et la sortir de là. » dit-elle à l'armure.

« - T’es vraiment mon ange gardien, hein ?» 

Elle l’aurait embrassée si elle avait eu du souffle. L’injection directe d’oxygène dans ses poumons malades eut un effet quasi immédiat. Les pensées de l’ex marines s’éclaircirent tendis que al force revenait dans ses muscles.

« - Faut pas traîner. Il nous reste pas longtemps. Met un scaphandre, championne. Ton entraînement va payer. »

Mei était douée pour les activité en 0G comme l’avait montré un passage récent sur Hebrida. Ça tombait bien, la suite allait être mouvementée.

Une fois à l’intérieur de l’armure, ce fut comme si elle enfilait un vieux gant confortable qui lui allait parfaitement.

« - Eh ben ça faisait un bout.
- J’aurai préférée que tu sois en meilleure forme.
- Gnagnagna. Profites plutôt que râler. »

L’immense armure s’ébranla pour se rapprocher du médecin en train de s’équiper. Une vérification plus tard, elles étaient toutes les deux prêtes pour une sortie. L’IA établie une communication avecle scaphandre automatiquement.

« - Ça va secouer salement, on doit être dans la zone gravitationnelle de l’obsidienne. Accroche-toi bien à moi tant que mes boosters seront actifs. Emy, une fois dehors, il nous faudra une compte à rebours avant l’impact.
- Compris »

A l’instant ou elles se retrouvèrent dehors, l’enfer se déchaîna. Les canons de défenses rapprochés de l’Obsidienne se se déchaînait sur l’Achilles, labourant sa surface d’impacts. Heureusement, les deux femmes étaient sorties par l’arrière et se trouvait donc plus ou moins protégés de la zone d’impact.

« - Si on est touchée, on aura pas le temps de s’en apercevoir. Rassurant non ?»

C’était rassurant.

« - J’ai activé la balise de détresse mais il y a trop d’influences gravifiques. Je en pense pas qu’une téléportation soit possible sans risque.
- On va s’éloigner alors. Temps d’impact ?
- Vingt huit seconde. »

Autant dire rien ! Nadja enferma le scaphandre fragile dans ses bras et activa les boosters à pleine puissance. La soudaine poussée la fit gémir tandis que de nouveaux avertisseur d’alertes tintaient sur son avertisseur. A ce rythme, son corps de tiendrait pas longtemps. Peut être pourrait-elle encore sauver son amie ?

« - Impact dans dix, neuf, huit…
- Serre les dents, doc, ca va être très juste
- … deux, un... »

Un formidable coup de pied aux fesses les catapulta un peu plus loin bientôt rattrapé par une langues de gaz surchauffé en expansion. Depuis le vaisseau narisien, l’officier de téléportation suivait le trajet de cette balise de détresse depuis son apparition. Il n’avait qu’une signature partielle pour ciblage et espérait donc que l’éloignement de la zone d’impact permettrait d’affiner ses calculs. Il n’avait plus le choix à présent et enfonça le bouton, un instant avant que les deux femmes ne soient vaporisé.

Anxieux, il regarda la plateforme d’arrivée… et rien. S’il avait loupé son coup, il resterait des traces de matière vivantes, même à l’état microscopique. La il n’y avait strictement rien, rien qu’une concentration de tachyon un peu au dessus de la normale.

Ou pouvaient-elles bien être passées ?

Aeryn se figea en entendant la voix sur la radio et, surtout, son message. Thomas était là, à bord d'Atlantis alors que l'Obsidienne ne tarderait pas à décharger sa fureur sur la Cité. Le clone se précipitait sur les commandes de la radio lorsque le rayon frappa. Elle se figea, les larmes aux yeux. Mais, lorsque la lumière s'estompa autour de l'impact et révéla une Cité toujours debout, la jeune femme fut prise d'espoir.

[Thomas ? La Cité à tenu ? Dis-moi qu'elle a tenu !]

La jeune femme était suspendue à la radio. Avoir attendu si longtemps pour se perdre à la dernière minute serait trop bête. Cruel. Au fond d'elle, une petite voix lui disait qu'elle se berçait d'illusion. Elle n'était après tout qu'une copie. Thomas choisirait l'originale. Elle n'avait aucune chance. Pourtant, avoir entendu la vois de l'archéologue l'avait soulagée d'un poids qu'elle ignorait porter.

Soudain, son attention fut attirée ailleurs. Son double et Archibald se réveillaient et semblaient mal en point.



Aeryn émergea difficilement d'un état comateux douloureux. Elle avait mal partout mais c'était sa tête qui l'élançait le plus. Ca, et sa cage thoracique. La pression et la température extérieure, couplées à l'onde de choc et aux possible radiation qui devaient se disputer le terrain là-dehors, avaient laissé des traces. Elle ôta son casque avec l'aide de Blesswood.

"Est-ce qu'on a réussi ?"

La jeune femme avait du mal à parler. A côté d'elle, Archibald ne se portait pas mieux et avait le regard vitreux.

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?"

L'irlandaise fut prise d'une quinte de toux douloureuse qui dura plusieurs longues secondes. Elle vit son double s'approcher depuis le cockpit.

"Thomas est en vie. Il est là, tout près, sur Atlantis." dit la clone en s'agenouillant lentement devant la blessée. Celle-ci sourit et ferma les yeux quelques instants. Elle eut un mal fou à les ouvrir de nouveau.

"Qu'est-ce que vous faisiez en scaphandre là-dehors ?"

"Un virus, … sur Terre, … dévastateur. Activation venait de là, … JPS. Archibald, … il a eut une idée de génie. On a fait, …explosé un hyperdrive, … IEM. Ca a marché ?"

Une nouvelle quinte de toux la secoua violemment mais, cette fois-ci, elle constata avec horreur qu'elle crachait du sang.

"Ne parle pas. On va regagner la Cité en vitesse. Il y a des médecins là bas !"

La clone fit mine de se relever mais fut stoppée par la main de son double qui se referma mollement sur son avant-bras.

"Tu prendras soin de lui, … Adam, …"

"On a le temps de rejoindre la Cité. Je peux t'y amener ! Je sais que je peux !"

"J'ai confiance en toi, …Dis-lui que je l'aime, …"

"Non, …"

Aeryn, celle qui n'était qu'un clone, avait pourtant les joues humides devant le spectacle aussi improbable qu'effroyable qui se déroulait devant elle. Elle se voyait mourir. Qui pouvait supporter une telle chose.

"Dis à Thomas, …" Aeryn se mit de nouveau à tousser de façon incontrôlée. "Dis-lui, …"

L'irlandaise n'eut jamais le loisir de terminer sa phrase. La vie la quitta sans préambule. Les dégâts internes étaient trop importants mais elle avait au moins eu le loisir de partir en paix, en sachant que son mari et son fils allaient bien et que plus rien ne les menaçait, du moins, dans l'immédiat. Ils ne seraient pas seuls non plus. Le clone resta immobile de longues secondes, refusant de croire à la dure réalité. Puis, la vérité la frappa de plein fouet et elle se mit à pleurer sans retenue.

"Je voulais pas ! J'ai jamais voulu ça ! J'ai jamais, …"

Quelques minutes plus tôt, elle se morfondait de n'être que le second choix. Maintenant, la question ne se posait plus et la culpabilité la cloua au sol.

[Teltak]
Kouznetski était resté abasourdi par les événements, leur fuite organisée par leur ravisseur et plus grand ennemi, l'ultime combat de Tonatiuh couteux chant du cygne à l'image du règne du goa'uld couteux en tout et surtout en vie.

La mort apparente du Tonatiuh le plongeait dans un profond désarroi, depuis sa première "déprogrammation " il n'avait eu de cesse d'espérer tantôt tuer le goa'uld de ses mains tantôt l'interroger afin de comprendre pourquoi son obsession pour lui et comment l'avait il piégé et avec quelle complicité ? La mort de l'empereur le privait de ses réponses et de sa vengeance, plus grave Kouznetski pensait au docteur Morton, il revoyait ses obsèques dans le Loiret, cercueil vide après l'incident du Belize, il repensait à sa famille. Stukof ne pensait pas être si mélancolique après ses presque trente ans de service, affronter la perte d'un homme était une situation courante dans son métier, mais la c'était différent. * Tu deviens trop vieux pour tout ça* pensa t'il.

Heureusement pour lui, les évènements le tirèrent de son état pensif, Aeryn repèra des formes de vies flottant dans l'espace et les récupéra. Très vite leurs compagnons s'en occupèrent et Kouznetski découvrit l'original d'Aeryn et le docteur Delamare. Malheureusement les deux rescapés étaient blessés et l'irlandaise décéda peu de temps après sa récupération dans une discution poignante avec son clone.

Le russe prit le pouls qu'il ne trouva pas, il réfléchit un instant à commencer un massage cardiaque mais il n'avait que trop côtoyé la mort pour savoir quand elle avait fait son œuvre. Amer il se contenta de fermer les yeux de la défunte et de la couvrir de sa veste de treillis faute d'un linceul plus digne. Se relevant il se retourna vers Aeryn et posa ses mains sur ses épaules et amena son front contre celui de la jeune femme.

"Bien sur que non, personne n'en doute et personne ici ne souhaitait ça. Elle a choisi de le faire en connaissant les risques, par altruisme, comme vous dans cette cellule"

Définitivement Kouznetski se jugea trop vieux pour son métier.

"Ces hommes croient en vous, et de ce que j'ai pu voir l'Humanité aura besoin de personnes comme vous peu importe d'où vous venez, asseyez vous un instant ça va aller."

Bon baissé des Étoiles

Mortimer vit que la nouvelle, ou l'ancienne, Aeryn Sincet, était en train de passer l'arme à gauche. Ce n'est pas qu'il était insensible, mais il y avait pour le moment d'autre chose à faire, prioritaire. Il y avait les vivants, enfin plus ou moins, dans son cas! Il avait vu tellement de mort, jusque là, mais il fallait avancer!

Ils pouvaient peut être encore secourir des gens, et ils leurs faillaient aussi revenir, sans conter que des chasseurs amis ou ennemie pouvaient les prendre pour cible, après tout ils étaient dans un appareil ennemie.

Notre homme était toujours couché, releva son buste! Et il se mit a parler, de façon à ce que tous le monde puisse l'entendre.

" - Par Jupiter, et toutes ces sortes de chose, je dis, qu'il est temps de dire à le radio qu'on est ici! Savoir ce que l'on doit faire, il y a peut être encore d'autre personne à récupérer, dans le région, et aussi il faut revenir sur le Terre, et c'est pas gagné, il est!."

Ayant dit ce ceci, Dunaïm était épuisé. Il s'effondra! Il risquait aussi une bonne septicémie. Mais bon, ils avaient pleins de raisons de mourir d'autre chose, avant que cette infection, ne deviennent prioritaire.

Le C-101 et le F-311 se rapprochait de la masse de la station, en faisant attention aux débris qui les environnent.

La navigation n'était pas trop difficile pour le moment, car la circulations des épaves étaient prévisible, seules lorsque deux éléments se percutaient cela provoquait des changement de direction.

Merci à Kepler et à ses lois!

Les Pilotes était obligés constamment de contrôler visuellement leurs environnement proche, pendant que l'Analyse de guerre électronique surveillait les écrans de tout ses capteurs.
Pour le moment que ce soit à l'interieur ou à l’extérieur de la station , le Lieutenant Louis Johnson ne rencontrait aucun signe de vie positif. Mais il mettait en route les un après les autre tout ses instuments

Les minutes se passaient, longue et angoissante, dans l'habitacle du petit cargo, quand soudain après avoir couplé les senseurs infra rouge avec le capteur courte porté des anciens apparaissaient sur un moniteur des parasites vert!

Parasites ou autre chose?

Le Lieutenant cherchait à déterminer par triangulation, l'endroit ou ce situait ce phénomène. Les signaux étaient persistant et ce trouvaient dans l’immense structure.

" - Vladimir Illich, je pense qu'il y a quelques choses de vivant à l’intérieure..."

" - Ami, ennemie, et combien!" Demanda le Russe.

" - A toutes c'est question..... Je ne sais pas....." Répondit l'Américain!

" - Takata, sort les P-90, et les serflex, on va tenter de les ramener avec le Transporteur Asgard courte portée, à l'interieur. On les menotte au fur et à mesure de leurs arrivé, on fera le trie, plus tard."

Louis lança ce dernier instrument, et il ramena plusieurs corps plus ou moins vivant, à l'interieur du C-101.

Aeryn regarda, interdite, Stukof s'approcher et fermer les yeux de son double. Les larmes coulaient le long de ses joues et de violents sanglots la secouaient sans relâche. Elle ne bougea pas lorsqu'il s'approche d'elle et posa ses mains sur ses épaules mais, lorsqu'il approcha son visage du sien, l'irlandaise se recula violemment jusqu'à se retrouver adossée à une cloison.

"Ne me touchez pas !"

L'homme qu'elle avait rencontré il y avait de cela des années, ou plutôt, que l'Aeryn originale avait rencontrée, avait disparu depuis bien trop longtemps. Elle comprenait que son geste était sans doute mu par de bonnes intentions mais elle le connaissait bien trop peu pour le laisser l'approcher de la sorte. Assise à même le sol, les genoux repliés contre la poitrine, la jeune femme pleurait toujours. A côté d'elle, l'écossais se mettait à râler, affirmant qu'il fallait établir un contact radio et se poser sur Terre. N'avait-il pas de coeur ? Au fond, Aeryn savait qu'il avait raison lui aussi. Ils étaient en plein milieu d'un champ de guerre. Mais ce n'était pas si facile. Elle avait autre chose en tête pour l'instant que de penser à une stupide radio.

La radio !

Soudain, la jeune femme releva la tête. Le visage toujours baigné de larmes, elle retrouva un semblant d'énergie.

"Thomas !"

Se relevant maladroitement, le clone se dirigea vers la console de pilotage. Elle évita soigneusement de regarder le corps, désormais recouvert de la veste du russe. Lorsqu'elle parvint à destination, elle actionna la radio et décida de ne passer qu'un message très court.

[On arrive.]

Il ne fallait pas que Thomas s'inquiète en percevant les sanglots dans sa voix. Pas encore. Il aurait bien tout le temps de souffrir dans quelques minutes. La jeune femme espérait simplement qu'il ne la détesterait pas.

Aeryn se concentra alors sur son objectif, refoulant son émotion comme elle le pouvait. Souvent en vain, Jusqu'à atteindre Atlantis et poser le vaisseau.

Mei sourit en voyant son amie reprendre des couleurs et du poil de la bête sous l'effet du médicament. Aussi minimes que soient leurs chances de survie, elles allaient la prendre.

« Faut croire... Le destin ne doit pas en avoir encore fini avec toi et il veut s'assurer que tu t'en sortes. » répondit-elle.

Enfin, c'était vrai à court terme. Sur le long terme, elle ne se faisait pas trop d'illusions, sans pour autant abandonner tout espoir. Peut-être qu'ils trouveraient quelque chose pour la soigner à temps.

« Tu sais quoi ? Là, tout de suite, j'échangerais volontiers la situation actuelle contre un entraînement commando dont tu as le secret. » fit-elle.

Enfiler le scaphandre lui prit moins d'une minute, fruit de l'entraînement intensif avec les commandos qui devaient être capable de s'équiper le plus rapidement possible. Elle fit les vérifications d'usage rapidement avant de rejoindre Nadja et Emy. L'armure était toujours impressionnante et elle se demandait ce que cela faisait d'en piloter une, plus par curiosité qu'autre chose. Elle devait certainement perdre en liberté de mouvement et en réactivité.

Quand Nadja lui annonça que ça allait secouer et qu'elle devrait bien s'accrocher, elle accrocha sa ligne de vie à Emy.

« Par mesure de précaution pour éviter d'être séparées si on venait à se lâcher pour une raison ou une autre. » fit-elle.

Elle espérait seulement que la sangle et le mousqueton seraient suffisamment résistants en cas de besoin. Se retrouver à flotter et dériver seule dans l'espace ne la tentait pas vraiment.

« Autrement dit, si on meurt, on ne s'apercevra de rien ? C'est… rassurant en effet. Ce qui le serait encore plus, ce serait d'être certaines que quelqu'un capte la balise de détresse et pourra nous récupérer à temps. » observa-t-elle.

La suite fut effectivement très mouvementée. Elle s'accrochait à Nadja, sans pour autant être particulièrement inquiète ou tendue, ce qui aurait été pourtant été totalement justifié. Elle n'était que rarement sortie dans l'espace et certainement pas dans ces conditions-là. En tant normal, elle aurait probablement apprécié une telle opportunité et aurait même trouvé cela grisant… jusqu'à ce que l'onde de choc les frappe, suivi d'une intense chaleur. Si quelqu'un était en mesure de les sauver, c'était maintenant ou jamais...