Prius rit doucement à la rémunération demandée par Nadja pour plaider leur cause auprès du chef d'Atlantis.
« Je suis sûr que ça peut s'arranger… Des paiements récurrents, j'imagine ? » demanda-t-il avec un large sourire.
« Az se contentera d'un seul combat contre Trixie, si le cœur vous en dit. Organiser des combats n'est pas vraiment son domaine de prédilection, mais il a l’œil pour repérer ceux qui pourraient être rémunérateur et valoir le spectacle. Quand à vous embaucher, je pense que c'est plus en tant que chasseuse de primes qu'autre chose. Ça, c'est sa spécialité. C'est même un intermédiaire de choix. » expliqua le prêtre.
Mei ne put s'empêcher de rire à l'anecdote de Nadja.
« J'imagine la confusion. Je ne suis pas une experte en la matière, mais je croyais que les strip-teaseurs, c'était regarder, mais pas toucher. Peut-être que les choses ont changé au fil du temps. Dois-je comprendre que tu en pinçais déjà pour Zander à ce moment-là ou c'était juste par pur sens du devoir que tu t'es sacrifiée ? » fit-elle en sirotant son café relevé.
Prius sourit.
« J'ai une raison pour votre amie. Le charme irrésistible de Zander. Apparemment, il était intemporel. Ça pourrait expliquer la fascination de votre amie pour Zander. Par les arbres, qu'est-ce qu'il pouvait détester cette attention-là et faisait tout pour ne pas se faire remarquer, mais il obtenait l'effet contraire à chaque fois. Il savait en jouer si c'était nécessaire, mais il n'aimait vraiment pas. Il m'a raconté plusieurs histoires où son charme lui a attiré pas mal d'ennuis… Il pouvait même déclenchée des émeutes. Ce n'est pas une blague. »
Il prit le temps de réfléchir un peu.
« Nous étions tous les deux dans un bar sur une station quelconque dont je ne me souviens plus du nom pour un ravitaillement. Nous testions les alcools locaux, comme souvent dans ces cas-là. Il y avait une espèce de fête dans un coin avec de nombreuses jeunes femmes qui avaient visiblement plusieurs verres au comptoir. Le groupe était très festif, joyeux et animé. L'une des participantes avait repéré Zander et tentait d'attirer son attention, mais lui l'ignorait totalement, comme il le faisait toujours dans ces cas-là. Mais la demoiselle était bien décidé à avoir gain de cause. Elle est donc passée à la phase suivante et l'a abordé tout en lui offrant un verre et s'est mis à la draguer, ouvertement et sans complexe. Il a joué le jeu et a poliment décliné l'offre. L'autre est repartie avec le sourire, bonne joueuse. »
Il s'interrompit et but une gorgée de café, riant doucement tout seul à se souvenir.
« Mais les choses ne se sont pas arrêtées là, bien au contraire. Voyant la déconfiture de leur copine, une autre s'est lancée puis une troisième, avec le même résultat. C'était toujours bon enfant, notez bien, comme une sorte de jeu entre tout ce petit monde. Il avait ses limites malgré tout, alors nous avons bien tenté une sortie à ce moment-là, sauf que la situation s'est corsée. Elles nous ont interceptées à trois. J'ai bien essayé de mettre un terme à la situation et j'ai carrément embrassé Zander pour leur faire croire que nous étions en couple, d'où son désintérêt. Ça ne les a pas découragées. Au contraire, ça a pimenté les choses… Certaines se sont intéressés à moi et à notre "couple" et se sont mis à nous proposer des plans, hum, coquins et particulièrement osés. » fit-il en secouant la tête, mais il était franchement amusé.
Il n'était pas contre un peu d'aventure dans ce domaine, mais ce n'était clairement pas du goût du pilote dont la vie amoureuse à cette époque était digne de celle d'un moine reclus.
« Et d'un seul coup, toutes les filles présentes qui en avaient après ses beaux yeux de se sont rassemblées et tâchaient de décider qui ferait quoi avec lui. Soudain, ça a viré au crêpage de chignons général. Nous avons dû quitter les lieux escortés par la sécurité de la station qui était tout aussi sidéré que les clients, à moitié hilares. Zander été complètement mortifié de voir à quel point la situation avait dégénérée simplement pour gagner ses faveurs et ne savait plus où se mettre. Il n'a plus remis les pieds sur la station pendant tout le reste de notre séjour sur place. » termina Prius, tout sourire.
« Je suis sûr que ça peut s'arranger… Des paiements récurrents, j'imagine ? » demanda-t-il avec un large sourire.
« Az se contentera d'un seul combat contre Trixie, si le cœur vous en dit. Organiser des combats n'est pas vraiment son domaine de prédilection, mais il a l’œil pour repérer ceux qui pourraient être rémunérateur et valoir le spectacle. Quand à vous embaucher, je pense que c'est plus en tant que chasseuse de primes qu'autre chose. Ça, c'est sa spécialité. C'est même un intermédiaire de choix. » expliqua le prêtre.
Mei ne put s'empêcher de rire à l'anecdote de Nadja.
« J'imagine la confusion. Je ne suis pas une experte en la matière, mais je croyais que les strip-teaseurs, c'était regarder, mais pas toucher. Peut-être que les choses ont changé au fil du temps. Dois-je comprendre que tu en pinçais déjà pour Zander à ce moment-là ou c'était juste par pur sens du devoir que tu t'es sacrifiée ? » fit-elle en sirotant son café relevé.
Prius sourit.
« J'ai une raison pour votre amie. Le charme irrésistible de Zander. Apparemment, il était intemporel. Ça pourrait expliquer la fascination de votre amie pour Zander. Par les arbres, qu'est-ce qu'il pouvait détester cette attention-là et faisait tout pour ne pas se faire remarquer, mais il obtenait l'effet contraire à chaque fois. Il savait en jouer si c'était nécessaire, mais il n'aimait vraiment pas. Il m'a raconté plusieurs histoires où son charme lui a attiré pas mal d'ennuis… Il pouvait même déclenchée des émeutes. Ce n'est pas une blague. »
Il prit le temps de réfléchir un peu.
« Nous étions tous les deux dans un bar sur une station quelconque dont je ne me souviens plus du nom pour un ravitaillement. Nous testions les alcools locaux, comme souvent dans ces cas-là. Il y avait une espèce de fête dans un coin avec de nombreuses jeunes femmes qui avaient visiblement plusieurs verres au comptoir. Le groupe était très festif, joyeux et animé. L'une des participantes avait repéré Zander et tentait d'attirer son attention, mais lui l'ignorait totalement, comme il le faisait toujours dans ces cas-là. Mais la demoiselle était bien décidé à avoir gain de cause. Elle est donc passée à la phase suivante et l'a abordé tout en lui offrant un verre et s'est mis à la draguer, ouvertement et sans complexe. Il a joué le jeu et a poliment décliné l'offre. L'autre est repartie avec le sourire, bonne joueuse. »
Il s'interrompit et but une gorgée de café, riant doucement tout seul à se souvenir.
« Mais les choses ne se sont pas arrêtées là, bien au contraire. Voyant la déconfiture de leur copine, une autre s'est lancée puis une troisième, avec le même résultat. C'était toujours bon enfant, notez bien, comme une sorte de jeu entre tout ce petit monde. Il avait ses limites malgré tout, alors nous avons bien tenté une sortie à ce moment-là, sauf que la situation s'est corsée. Elles nous ont interceptées à trois. J'ai bien essayé de mettre un terme à la situation et j'ai carrément embrassé Zander pour leur faire croire que nous étions en couple, d'où son désintérêt. Ça ne les a pas découragées. Au contraire, ça a pimenté les choses… Certaines se sont intéressés à moi et à notre "couple" et se sont mis à nous proposer des plans, hum, coquins et particulièrement osés. » fit-il en secouant la tête, mais il était franchement amusé.
Il n'était pas contre un peu d'aventure dans ce domaine, mais ce n'était clairement pas du goût du pilote dont la vie amoureuse à cette époque était digne de celle d'un moine reclus.
« Et d'un seul coup, toutes les filles présentes qui en avaient après ses beaux yeux de se sont rassemblées et tâchaient de décider qui ferait quoi avec lui. Soudain, ça a viré au crêpage de chignons général. Nous avons dû quitter les lieux escortés par la sécurité de la station qui était tout aussi sidéré que les clients, à moitié hilares. Zander été complètement mortifié de voir à quel point la situation avait dégénérée simplement pour gagner ses faveurs et ne savait plus où se mettre. Il n'a plus remis les pieds sur la station pendant tout le reste de notre séjour sur place. » termina Prius, tout sourire.