« Non, vous n'avez pas perdu la main. Loin de là. Et quelque chose me dit que même si c'était le cas, vous resteriez meilleure que la plupart des membres des forces hébridiennes. » fit remarqué l'instructeur.
Il était toujours impressionné par les connaissances sur les armes et il se demandait s'où elle les tenait. Quant à sa maîtrise, elle était bien supérieure à celles des Hébridiens. Mais cela n'avait rien de surprenant étant donnée qu'elle était soldat de métier, ce qui n'existait pas vraiment ici.
« Mes félicitations ! Si jamais vous décidiez de venir habiter ici, contactez-moi, je suis sûr que je pourrais vous trouver un travail ici. Et oui, cela va certainement aider. Mais il faudra que je vérifie. Il y a d'autres restrictions, alors je ne peux rien vous promettre. Nous pouvons faire la demande et voir si elle est approuvée ou non. Le maximum autorisée est de deux fusils et deux armes de poings, mais vous pourriez ne recevoir l'autorisation que pour partir avec une de chaque, plus les munitions. Nous ne le saurons qu'avec la réponse. »
Il allait poser une question concernant son mari, quand il vit la mention "décédé" apparaître, aussi se retint-il. Théoriquement, les permis de celui-ci auraient dû être annulés et un officiel aurait dû aller récupérer les armes que celui-ci possédait quand elle était arrivée, ou elle aurait dû les ramener ici, mais aucune des deux formalités ne semblait avoir été accomplie. Il allait devoir se renseigner discrètement sur les raisons de cet oubli, d'autant que les autorités extrêmement pointilleuse sur le sujet habituellement, l'étaient encore plus depuis peu.
« Que voulez-vous que je commande exactement ? » finit-il par demander.
*****
Mei était effrayée par la puissance de feu pour le moins dévastatrice. Elle se recula et alla s'asseoir dans un coin. Ce n'était pas une arme qu'elle souhaitait avoir entre les mains un jour un jour. Mais comme le lui avait dit Nadja, ce n'était pas son travail de manipuler quelque chose comme ça. Elle, elle evait besoin d'une arme pour se défendre et protéger les blessés, qui généralement n'étaient pas en première ligne. Si jamais l'ennemi arrivait jusqu'à elle, elle savait qu'elle était mal partie.
Quelque chose d'autre la perturbait. Sa mémoire la titillait depuis leur discussion dans le bar. Alors qu'elles marchaient dans la rue vers la maison, elle s'arrêta soudain lorsque le souvenir finit par ressurgir. Elle se retrouva soudain sur le JPS, lors de sa discussion avec Tonatiuth, et un détail lui revint. Elle ne savait pas si elle en avait parlé lors des multiples interrogatoires qu'elle avait subis depuis son retour et même si elle l'avait fait, elle doutait que cela ait été pris au sérieux ou qu'on l'ait cru.
« Tonatiuth a voyagé dans le temps lui aussi... Il me l'a dit. Juste après m'avoir capturée. Il avait un étrange objet dans la main. Ça ressemblait un peu à ton armure. Il disait qu'il allait en finir avec toi grâce à ça. » murmura-t-elle.
Ce devait être la première qu'elle abordait le sujet avec Nadja. Il fallait dire que son amie lui avait donné pas mal de sujet d'inquiétude depuis son retour et qu'Isaac la tenait également bien occupée le reste du temps.
Il était toujours impressionné par les connaissances sur les armes et il se demandait s'où elle les tenait. Quant à sa maîtrise, elle était bien supérieure à celles des Hébridiens. Mais cela n'avait rien de surprenant étant donnée qu'elle était soldat de métier, ce qui n'existait pas vraiment ici.
« Mes félicitations ! Si jamais vous décidiez de venir habiter ici, contactez-moi, je suis sûr que je pourrais vous trouver un travail ici. Et oui, cela va certainement aider. Mais il faudra que je vérifie. Il y a d'autres restrictions, alors je ne peux rien vous promettre. Nous pouvons faire la demande et voir si elle est approuvée ou non. Le maximum autorisée est de deux fusils et deux armes de poings, mais vous pourriez ne recevoir l'autorisation que pour partir avec une de chaque, plus les munitions. Nous ne le saurons qu'avec la réponse. »
Il allait poser une question concernant son mari, quand il vit la mention "décédé" apparaître, aussi se retint-il. Théoriquement, les permis de celui-ci auraient dû être annulés et un officiel aurait dû aller récupérer les armes que celui-ci possédait quand elle était arrivée, ou elle aurait dû les ramener ici, mais aucune des deux formalités ne semblait avoir été accomplie. Il allait devoir se renseigner discrètement sur les raisons de cet oubli, d'autant que les autorités extrêmement pointilleuse sur le sujet habituellement, l'étaient encore plus depuis peu.
« Que voulez-vous que je commande exactement ? » finit-il par demander.
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Mei était effrayée par la puissance de feu pour le moins dévastatrice. Elle se recula et alla s'asseoir dans un coin. Ce n'était pas une arme qu'elle souhaitait avoir entre les mains un jour un jour. Mais comme le lui avait dit Nadja, ce n'était pas son travail de manipuler quelque chose comme ça. Elle, elle evait besoin d'une arme pour se défendre et protéger les blessés, qui généralement n'étaient pas en première ligne. Si jamais l'ennemi arrivait jusqu'à elle, elle savait qu'elle était mal partie.
Quelque chose d'autre la perturbait. Sa mémoire la titillait depuis leur discussion dans le bar. Alors qu'elles marchaient dans la rue vers la maison, elle s'arrêta soudain lorsque le souvenir finit par ressurgir. Elle se retrouva soudain sur le JPS, lors de sa discussion avec Tonatiuth, et un détail lui revint. Elle ne savait pas si elle en avait parlé lors des multiples interrogatoires qu'elle avait subis depuis son retour et même si elle l'avait fait, elle doutait que cela ait été pris au sérieux ou qu'on l'ait cru.
« Tonatiuth a voyagé dans le temps lui aussi... Il me l'a dit. Juste après m'avoir capturée. Il avait un étrange objet dans la main. Ça ressemblait un peu à ton armure. Il disait qu'il allait en finir avec toi grâce à ça. » murmura-t-elle.
Ce devait être la première qu'elle abordait le sujet avec Nadja. Il fallait dire que son amie lui avait donné pas mal de sujet d'inquiétude depuis son retour et qu'Isaac la tenait également bien occupée le reste du temps.