SGZ est un forum RPG, c'est-à-dire que vous incarnez un personnage avec une vie, un passé, des émotions, des envies, des manies, etc ...
Vous le faites vivre, parler et tout ça par écrit.
Avec Stargate Zone bienvenue aux portes de l'imaginaire !
Stargate Zone
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Blumberg vit Thaïn se décider enfin à commencer l'exercice, le démontage, montage était acceptable. Puis vint le moment des tirs, la recrue visa la tête. Hans jeta un coup d’œil à l'écran de contrôle qui montrait la cible en plus gros plan. Les trois tirs furent tirés. Le premier toucha dans le mille, mais les suivants étaient de moins en moins précis dû à l'excès de confiance de Thaïn. Hans s'avança ensuite en regardant son chronomètre, il nota les performances sur une fiche.
"Soldat, au gymnase et au pas de course, et quand vous tirez, restez concentré, l'ennemi ne vous laissera pas échouer, chaque échec vous tuera."
Sur ces mots Hans rangea les armes puis alla au gymnase pour la suite de l'entraînement des recrues. Cette partie n'avait pas eu l'occasion d'être effectuée avec les recrues précédentes, c'était pourtant la pratique de prédilection de Blumberg.
"Quand faut y aller."
Hans se mit à courir histoire de se mettre en condition pour rejoindre le gymnase.
Thaïn n'en revenait pas, il avait tout vu, tout fait, tout passé sans encombre, et pourtant... A part le premier tir, il ne pouvait accepter la médiocrité de ses deux tirs suivants.
*Ridicule, comment est-ce possible?*
Thaïn ne savait quelle force mystérieuse l'avait empêché de bien tirer. Il était complétement bouleversé, il savait qu'il aurait du mal à s'en remettre mais il lui fallait pourtant passer à autre chose, et vite, une deuxième épreuve l'attendait déjà.
Il reprit ses esprits et ne dit aucun mot à Blumberg. Celui-ci leur ordonnait désormais de se rendre au gymnase. Il fallait faire ses preuves, un deuxième échec serait catastrophique.
Il passa au vestiaire pour se changer, mis sa tenue de sport et il se rendit au petit trot vers le gymnase.
Sur le chemin, il ruminait encore l'épreuve du stand...
La jeune recrue suivait pas à pas l'adjudant. Ils se dirigeaient vers le stand de tir. Malgré qu'elle montre un visage extrêmement déterminé et confiant, le doutait s'installait dans son esprit. Cela faisait quelque années qu'elle n'avait pas tirer avec un fusil. Elle avait toujours une arme sur elle durant le service, mais elle n'en n'avait jamais eu besoin. Quand elle était confronté à la menace, elle était à l'intérieur du poste de commande du navire à contrôlé des canons et missiles pour faire face à l'ennemi ! Mais elle savait qu'elle devrait combler cette lacune au tir, car elle ne savait encore rien de son affectation future dans le programme. Il y avait très peu de chance qu'elle retrouve un poste confortable comme le sien dans la marine britannique. Enfin ce n'était pas pour cela qu'elle avait rejoint le programme, c'était pour la nouveauté, l'excitation de la découverte, de l'espace... Et pour cela il fallait passer et réussir l'étape "Blumberg" !
A l'intérieur du stand de tir, elle vit multitude d'armes de toute provenance, des armes belges, françaises, américaines... Elle devrait sans doute en choisir une pour s'exercer, alors elle les regarda attentivement. De ce qu'elle voyait son choix se porterait sans doute sur les plus légères, sans doute les plus maniables pour une femme. Elle prit plusieurs armes de poing pour les peser, visiblement il n'y avait pas grande différence entre eux, c'était plutôt entre les fusils d'assauts que le poids variait beaucoup... Le P-90 serait son choix, car c'était le fusil le plus léger, le plus maniable. Katelan attendait à présent les consignes de l'adjudant !
Blumberg, accompagné de ses deux nouvelles recrues arriva dans le stand de tir. Il leur montra deux box de tir pour qu'ils se mettent en place, il leur montra ensuite des P-90. Et se contenta tout simplement de leur dire.
"Démonter, remontez tirez, trois tirs en mode coup par coup."
Blumberg toisa de son regard froid les recrues puis alla vers sa cabine de surveillance, y attrapa son chrono. Visiblement, les hurluberlus de la salle des mystères avaient finalement réussi à résoudre son énigme d'une simplicité infantile. Le temps qu'ils avaient mit pour résoudre ce problème était une preuve de leur incompétence, mais bon, c'était maintenant le problème des membres de la station spatiale James Parker. Il s'installa donc dans sa cabine et relança son chronomètre pour voir le temps qu'ils allaient passer pour effectuer l'exercice basique qu'il venait de leur demander. S'il y arrivaient sans trop de problèmes, il seraient envoyés sur la station James Parker. Le personnel militaire de la station augmentait ce qui rassurait Blumberg, malgré leur qualité médiocre ils feraient de la chair à canon en attendant l'arrivée de militaires plus compétents. Comme pour chaque entraînement, une infirmière était non loin pour l'injection des balises de téléportation pour leur transfert sur la station. Après une bonne sieste il était en pleine forme et aurait aimé se battre, mais ces recrues ne prêtaient pas à ce genre d'entraînement, il risquerait de les casser comme de simples brindilles.
Jean regardait autour, ne sachant toujours pas où il est, on aurait dit un camp de base, un camp d'entraînement. Pourquoi l'envoyer dans un camps d'entrainement, comment il s'est rendu là d'ailleurs? "On m'a drogué peut-être, c'est quoi ce bordel?" Se dit-il pour lui même, quoi qu'il a parlé assez fort pour qu'on le comprenne un peu. Il ne comprenait rien à tout cela, il dévisageait l'homme qui lui a ordonné de s'occuper du p-90. Il est capitaine, même s'il se sert plus souvent qu'autrement d'une C-7 (arme de base de l'armée canadienne), toutes les armes sont fait de la même façon.
Il regarde l'homme et prend l'arme en main. Il commencer par enlever la cartouche de balle, puis enlève la balle dans la chambre, sans oublier d'enclancher le cran de sécurité. Puis démonte le fusil à un bon rythme finissant par la culasse. Refait les gestes à l'envers, un peu plus lent cette fois-ci ne connaissant pas l'arme qu'il manipule. Il replace la balle dans la chambre, enlève le cran de sureté, met l'arme en mode coup par coup et la pointe vers la cible en regardant l'homme tirant les trois coups mais ne touchant aucunement la cible. Remet le cran de sécurité et pose le fusil à sa place et s'approche.
"Maintenant répondez à mes questions, je suis où? Comment j'ai attérit ici, vous m'avez drogué? Au fait... Vous êtes qui?"
Jean le regardait, il n'était pas très grand mais persuasif. Il se bombe un peu le torse dans son bel habit, montre bien ses grades et le regarde dans les yeux.
"Et puis d'abord pourquoi ce genre de test, j'ai fait l'Afghanistan et en plus je suis officier, vous croyez que j'ai besoin d'un cours de base à la con?"
Jean était diplomate mais une chose qu'il détestait, c'est qu'on le désordonne. On l'a kidnappé, du moins, il le croit. Il n'aime pas qu'on le prenne pour un enfant et encore moins qu'on lui répond pas alors qu'il se pense en droit de savoir.
Lorsque vous effectuez une action : Recherche d'info sur un ordinateur, tir sur un ennemi, lancer d'objet ou de grenade, soin sur un patient, vous devez aller en dessous de la fenêtre où vous écrivez votre message dans la section lancer de dés, choisir la résolution qui correspond au niveau de compétence de votre personnage dans le domaine, choisir le nombre de lancers et poster votre message, à la suite de votre message vous aurez un message superviseur donnant le résultat de votre action :
Vous pourrez ensuite prendre en compte cette résolution dans vos messages suivants.
Par exemple, je tire une fois sur un ennemi, j'ai 10 points en précision de tir, je choisis donc la résolution 0-10 avec un lancer (un tir) et je poste mon message, je reçoit la résolution Excellente réussite, mon tir a touché sa cible.
Le superviseur viendra ensuite donner les conséquences de vos actions (par exemple la balle touche l'ennemi, mais se dernier a activé un champ de force qui l'a protégé.
Ou le tir a raté, mais a touché une bonbonne de gaz qui a explosé.
Pour le nombre de lancés :
Si tu tire un balle = 1 dé
Si tu tire deux balles = 2 dés
Si tu fais une recherche = 1 dé
Si tu fais deux recherches = 2 dés
Vous pouvez donc avancer dans le jeu sans la présence permanente du superviseur !
Blumberg observa Jean Leblanc qui démonta et remonta son arme correctement. Jusque là tout allait bien. Mais la séance de tir arriva et le côté je m'en foutiste du diplomate. Le militaire bondit de sa cabine. Il n'en revenait pas, c'était la première fois qu'on lui faisait une scène en plein entraînement. Il s'avança d'un pas décidé et vraiment très menaçant vers la nouvelle recrue, jetant son chronomètre qui s'écrasa au sol.
"Mais je ne vous permet pas soldat !"
Il s'avança vers le militaire et arracha son grade.
"Vous êtes maintenant au SDT, Service de Défense de la Terre, vous allez vivre des situations inconnues pour la majorité de l'humanité. Vous n'êtes pas compétent pour ça. Vous êtes maintenant un vulgaire soldat de seconde classe face aux autres militaires qui ont l'expérience du terrain alien."
Il l'attrapa par le col et le souleva de quelques centimètres.
"Si vous osez encore une fois me tenir tête, je vous écrase et vous ne pourrez plus espérer rien dans l'armée. Vous n'êtes qu'un diplomate, c'est inutile en cas de crise, vous êtes militaire alors montrez moi ce dont vous êtes capable et au pas de course mon vieux !"
Le militaire relâcha le diplomate, l'infirmière arriva et passa une seringue à Blumberg qui planta l'aiguille dans son cou sans précaution.
"Voilà votre transpondeur sous-cutané, retournez dans votre box et dégommez-moi cette cible !"
Il allait retourner à sa place et se retourna vers le diplomate.
"Ne me sous estimez pas ..."
Le regard du soldat allemand était dévorant, il donnait l'impression de vouloir tuer Jean.
Jean le regardait dans les yeux. Il en a connu des costauds, il ne lui fait pas peur, il le soutient du regard. Il se fout des grades, ça lui importe mieux mais ses années dans le militaire lui a appris quelque chose. La meilleure façon d'avoir une réponse à des questions d'un militaire muet qui se prend pour un dieu est de le provoquer dans ce qu'il est, chose qu'il vient de faire. Pour Jean c'est une façon de faire parler un conservateur, de faire parler un chef, de le prendre par les sentiments. Là, en plus d'avoir nier les règles de sécurité tout en le regardant dans les yeux, il s'est complètement foutu de son entrainement mais du coup, il a répondu en parti à ses questions. Il se retient d'un sourire amusé tenu par le col, il veut plus de réponses. Maintenant qu'il a toute son attention, il ne voulait tout de même pas trop le provoquer, il semblait avoir une importance en ce lieu et corps à corps il aurait probablement toute la misère du monde, il devait continuer la manipulation pour avoir réponse à ses questions.
"hééé c'est quoi ce... "
Grimace à la piqure fronçant les sourcils.
"Vous m'avez injecté un... Transpondeur? C'est quoi ça? C'est quoi le SDT, la défense terrienne? Contre quoi? Des extraterrestres?"
Il éclate de rire à ses mots, du vrai cinéma et surtout du n'importe quoi...
"C'est un programme d'essaie, le genre, si on se fait attaquer par une vie externe à la Terre on fait quoi?"
Rit de plus belle et continu.
"Qui est ce rêveur qui a financé ce programme? Raël?"
Comment peut-il en arriver là, quel est le rôle du colonel pour l'avoir envoyer ici? Puis une question, un phénomène et le regarde...
"À moins que ce soit un programme de conquête, on veut nous envoyer sur mars pour établir une base? Ça servirait à quoi..."
Il essaie d'emmettre des hypothèses, il s'attendait à du bizarre mais là, c'est carrément de la folie...
Hans en avait marre de cette recrue récalcitrante. Il se jouait du militaire.
"Vous savez quoi ?"
Il prit sa radio et envoya un message, décidément il en avait tellement marre de cette recrue qu'il demanda son transfert sur la station spatiale James Parker immédiatement. Malgré l'échec de l'entraînement il poussa son intégration au programme en espérant qu'à la première attaque il se fasse tuer. Ceci lui donnerait une bonne leçon et le ferait enfin taire. La recrue se moquait ouvertement du programme ce qui irritait le vieux militaire.
"Allez vous faire tuer, ça vous apprendra."
A ce moment, Jean fût enveloppé dans un rayon de lumière blanche et disparût, téléporté sur le pont 4 de la station dans ses quartiers de la base de vie.
"Bon débarras."
Puis il s'avança vers l'autre recrue pour voir où elle en était.
"Alors ça avance ?"
Elle avait été obnubilée par la prise de bec entre Hans et Jean et n'avait même pas commencé son travail.
*Décidément, ils prennent n'importe qui ici ...*
Il se demandait s'il n'était pas finalement trop vieux pour ce genre de choses. C'était peut être le moment pour le vieux militaire de prendre du recul voire de démissionner et prendre finalement sa retraite. D'ici les prochains jours il allait sérieusement réfléchir à la question.
Hans rédigeait sa lettre de démission pour son départ en retraite lorsqu'un des gratte papier du camp de base fit irruption dans son bureau. Une nouvelle recrue venait d'arriver, encore une. Ils allaient finalement être à l'étroit dans cette station, mais le vieil allemand s'en fichait royalement et rangea sa feuille dans un tiroir avant d'aller vers l'accueil du camp d'entraînement. Un militaire l'attendait, c'était un bon point.
"Soldat Wallas je suppose, suivez-moi."
Pour quelqu'un qui connaissait Hans, cette débauche de paroles aurait surpris de sa part, lui qui est d'habitude d'un naturel si froid et peu loquace. Il se dirigea toujours d'un pas traînant au sol vers le stand de tir du camp d'entraînement pour effectuer le test réglementaire. Il croisa l'infirmière en charge des transpondeurs dans le couloir et lui fit signe.
"Bonjour Victoria, vous préparerez un transpondeur pour cette recrue et nous retrouverez au stand de tir comme d'habitude. Merci."
Vraiment, il était bien changé par sa mélancolie de sa jeunesse passée. Les deux militaires arrivèrent finalement au stand de tir. Blumberg lui montra un box et un P-90.
"Très bien, nous allons tester vos capacités en tir pour voir si vous avez ... "
Il rigola, ces recrues n'avaient jamais eu le moindre niveau, il l'avait bien vu, d'où son manque d'entrain.
"Bref démontez, remontez, visez, tirez, trois balles sur la cible, je chronomètre."
Il prit un chronomètre tout neuf, le précédent étant cassé et regarda le temps que mettait la recrue.
[HRP] Stargate Zone possède un système de résolution d'action automatique (pour tes tirs par exemple), le mode d'emploi de ce système est disponible ici : https://sgz-rpg.forumactif.org/t575-le-wiki-stargate-zone#6921 Dans la section lancer de dés.
Walter entra dans le bureau et instinctivement se mit au garde à vous. En voyant l’instructeur agassé par la paperasse derrière son bureau le lieutenant ne pu que comprendre, lui qui était plus homme d’action que de bureau…
« Mes respects instructeur, Lieutenant Wallas à vos ordres ! »
Walter emboîta le pas à l’instructeur et parcouru les couloirs en tachant d’enregistrer le chemin qu’ils empruntaient. Il fut surpris par le rythme de déplacement de l’homme qu’il suivait. Mais c’est calmement que la recrue suivait. En croisant l’infirmière Walter la salua brièvement, à l’heure actuelle il avait l’esprit concentré sur les tests qui devaient l’attendre. Il en avait l’habitude, mais il savait aussi ne jamais être à l’abri dans ce genre de moment. Quand Walter entra dans le stand de tire étrangement il se sentit rassuré, l’odeur de la poudre était une odeur plus que familière mais réconfortante pour lui. Quand l’instructeur lui montra l’arme, Walter se mit à réfléchir le plus vite qu’il pouvait, il n’avait plus l’habitude de ce genre d’arme.
« A vos ordres Monsieur ! »
Répondit-il aux instructions. Quand il mit les mains sur l’arme il fit alors de son mieux pour la démonter au plus vite, les choses étaient plus facile qu’il ne le pensait, tout se passait instinctivement comme si il n’avait connu que cette arme depuis toujours. Il se mit alors en position et rapidement tira trois coups sur la cible.
Hans s'était positionné pour bien observer le travail de la recrue mais sans aucune conviction. Étrangement cette recrue ne se débrouillait pas si mal du côté du démontage et du remontage de l'arme. Les tirs seraient les prochains tests de l'entraînement.
*Voyons voir ...*
Les tir étaient passables, le premier fût mortel pour la cible. Mais les suivants étaient moins bons.
*On pouvait espérer ...*
Mais ces résultats suffisaient au vieux militaire comparé aux précédentes recrues. Victoria arriva dans la salle et il hocha la tête. La jeune femme s'avança vers Walter avec une seringue et lui injecta un transpondeur dans le cou.
"Maintenant bonne chance, vous allez rejoindre vos quartiers sur le James Parker Spaceport. Et au fait, votre grade est maintenant Soldat de Seconde Classe. Vous devrez ensuite vous présenter au centre de contrôle de la station auprès de Jacob Smith le second de la chef de base."
Hans signala que le transfert pouvait être effectué et un halo lumineux blanc entoura Walter et le téléporta dans ses quartiers sur le JPS. Une fois la recrue envoyée vers sa nouvelle affectation Hans démonta, nettoya et remonta le P-90 pour le remettre ensuite en place. Il changea ensuite la cible et retourna vers son bureau pour terminer sa lettre de démission en espérant ne pas voir d'autres recrues d'ici là.
Sans s'en rendre compte Katelan était restait pendant de longs instants à regarder les armes du camp. Elle semblait écouté l'adjudant mais tout ce qui rentrait par une oreille sortait par l'autre, la jeune femme réfléchissait de trop... Deux autres hommes étaient arrivé entre temps, le premier n'était pas rester longtemps, il avait passé son temps à se prendre la tête avec Blumberg, l'irlandaise étant totalement omnibulée par cette "discussion"... Le second ne resta pas longtemps non plus d'ailleurs, visiblement il avait de l'expérience à revendre !
Elle avait totalement oublié les consignes qui lui avait été donné, elle se contenta de reproduire ce qu'on put faire les deux hommes. C'est à dire démonter et remonter un P-90 puis tirer sur une cible. Chose simple pour un militaire non ? Mais pour Katelan ce ne l'était plus, elle était davantage habituée à appuyé sur un bouton pour envoyer un missile, ou contrôler des canons depuis un écran. Cependant pour intégrer le JPS elle n'avait pas le choix et se devait de se plier aux ordres. Elle commença à effectuer cette tâche.
*Allons-y étape par étape, de façon méthodique comme tu l'as vue à tes débuts dans l'armée...*
Ses mains tremblaient mais elle semblait agir avec une certaine logique... Une fois l'arme remontée elle se dirigea vers un box de tir et visa le buste de la cible. Elle allait tirer quand elle se souvint qu'en général il fallait mieux enlever la sécurité du fusil.
*Pourvu que j'en finisse vite, je ne me sens pas à l'aise du tout ici, vite que je retrouve un poste de contrôle...*
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Vous pourrez ensuite prendre en compte cette résolution dans vos messages suivants.
Par exemple, je tire une fois sur un ennemi, j'ai 10 points en précision de tir, je choisis donc la résolution 0-10 avec un lancer (un tir) et je poste mon message, je reçoit la résolution Excellente réussite, mon tir a touché sa cible.
Le superviseur viendra ensuite donner les conséquences de vos actions (par exemple la balle touche l'ennemi, mais se dernier a activé un champ de force qui l'a protégé.
Ou le tir a raté, mais a touché une bonbonne de gaz qui a explosé.
Pour le nombre de lancés :
Si tu tire un balle = 1 dé
Si tu tire deux balles = 2 dés
Si tu fais une recherche = 1 dé
Si tu fais deux recherches = 2 dés
Vous pouvez donc avancer dans le jeu sans la présence permanente du superviseur !
Blumberg avait contacté Archibald, lui faisant part de sa décision, le scientifique dont la base est non loin d'ici arriva pour prendre le relais. Le vieil allemand se retira avec les honneurs, il restait tout de même encore quelques jours au camp pour ranger ses affaires. Archibald connaissait quelque peu cette base et surtout était là pour parler à la scientifique. Le premier tir de la jeune femme toucha la cible parfaitement, le second le rata royalement et le dernier acheva l'ennemi virtuel. Le scientifique s'avança vers la jeune femme.
"Pas mal pour un début, je me présente, Archibald Delamare, Ingénieur et chef de la zone 51. La fabrique à vaisseaux du SDT comme on l’appelle dans le milieu. Nous avons un chasseur intercepteur que nous venons juste de terminer, le F-311. Un premier prototype est en chemin pour le JPS, vous êtes affecté à l'équipe qui le testera et effectuera les correctifs nécessaires."
Victoria n'était pas loin et injecta un transpondeur à Katelan.
"Prête ? C'est parti !"
Il passa un message radio et ils furent entourés d'un flôt de lumière blanche qui les téléporta au centre de contrôle du JPS. Archibald mourrait d'envie de voir son bébé arriver sur la station sans encombres, enfin il espérait. Rien n'était sûr dans leur métier.
Il avait été tenté par une épreuve d'endurance. Ou d'escalade. Pourquoi ne pas leur ordonner de grimper à la corde lisse ? Mais il était trop las pour apprécier pleinement de constater l'étendu de l'incapacité de Cross à remplir sa fonction. Le passé l'avait prouvé mais ils devaient souffrir d'Alzeimer en haut lieu pour rappeler le pied-bot encore et encore dans le service actif. Sur le terrain de combat le plus important qui plus est ! S'ils voulaient se mettre eux-mêmes des bâtons dans les roues, libre à eux. Hans, lui, ne supporterait pas la présence de cet incapable plus longtemps que nécessaire.
C'est donc d'un pas bien plus soutenu que d'ordinaire qu'il traversa le camp pour se rendre dans la salle de tir. Lassé de se répéter continuellement il avait fait installer un panneau sur lequel on pouvait lire :
Démontez, montez, tirez ! Top chrono !
A peine entré dans la salle, il prit place derrière la vitre de protection et saisit son chronomètre, prêt à chronométrer la vitesse d'exécution de ces deux perturbateurs.
Blumberg resterait toujours le grand conn*** qu'il était, celui-là on le changerait pas de sitôt. Marc le trouvait ouvertement misanthrope ou alors cela cachait quelque chose de plus personnel ? Allez savoir. Pour lui cela ne faisait plus de différence. Il ignora les piques qu'il lui lançait pour mieux se concentrer sur la tâche qu'il lui confia. Mais tout d'abord il pressa le pas ne lâchant pas le major d'une semelle jusqu'au stand de tir. Ce fut moins dur qu'il ne le pensait au début. Quand il fut sur place l'instructeur lui indiqua un panneau. Ce bougre de Blumberg en était réduit à ça. Marc ne pu s'empêcher de sourire quand il vit le panneau.
*On dirait que la place ne vaut pas son pesant d'or ici.*
C'était pour le Britannique une consolation de voir ça et d'en déduire que la situation de son instructeur ne valait pas grand chose. Il voyait cela comme une bonne raison pour continuer à faire ce qu'il faisait malgré tout. Travailler et se dépassé chaque jour, peut importe l'adversité et les épreuves. Enfin presque toujours. Marc se saisit d'une arme, un sig sauer, il enleva méthodiquement le chargeur, la balle se trouvant dans le canon en armant le chien de façon répété par précaution. Suite à quoi il ôta la partie mobile du canon qu'il démonta pièce par pièce et qu'il exposa sur la table. Mentalement il examina rapidement l'engin désossé puis le remonta. Une fois le chargeur remit en place il mit en joue la cible se trouvant plus loin et tira cinq balles.
Re: Stand de tirLun 10 Fév 2014 - 23:40
