On a tous besoin de héros [Ouvert à tous]

La bouteille état vide et le plat de petit four était presque finie, alors il fallait faire le plein, elle ne faisait pas longtemps qu'il était revenue du buffet, car tout ses copains venait le voir et il était bien obligé de refaire le plein, la soiré ne faisait que commencer.

Mortimer était bien contant d'avoir un fauteuil, car cela lui permettait d'approcher du lieu du....

" - Hé,toi fait attention.."

Silver le furet de Plume passa entre les roues en piquant le dernier canapé. Il du freiner à mort pour ne pas le percuter, et l’Écossais regarda le petit animal continuer sa course, avec un petit sourire.

Ce n'était pas tout cela! Il avait aperçut dans la foule, le Conseillé Stukof Kouznetski. Le Capo..? Le Sergent aimerait, bien lui parler. Surtout il l'avait rencontrer tout à la fin de cette étrange histoire. Il aimerait bien savoir comment il avait fait pour se trouver dans cette affaire, un peut comme le Cook, le Thaïn Cook. Comment être du coté impérial, en une leçon.

Notre homme se retrouvait devant le buffet et le garçon commençait à le connaître, et d'office, discrètement il lui passait une bouteille de vodka. Il repartit bientôt avec des toasts aux saumons, en navigant au milieu de la foule.

Noa sourit à sa nouvelle collègue lorsque celle-ci s'inquiéta qu'il n'ai pas encore reçu son dossier.

" Disons que ce choix ne me revenait pas. J'avais pour seule information qu'un ou une agent du FBI serait affectée dans nos rangs. Entre le SDT et le FBI, je ne sais pas qui a la palme du culte du secret. " ajouta t-il en riant. " Mais je leur fais confiance, je suis sûr qu'il nous ont transféré leur meilleur élément."

Lorsque ses yeux tombèrent sur Sarah en tête à tête avec Ted, il s'étouffa dans son whisky et ne pu retenir sa surprise. il eut beau accuser le whisky, Bouchra n'était certainement pas dupe. Elle lui tendit une serviette et il se sentit immensément ridicule alors qu'il s'épongeait la barbe imbibée d'alcool.

" Ahah, désolé, c'est cette cérémonie, ça parait un peu... irréel, après ce qu'on a tous vécu." tenta t-il de se justifier.

L'agent du FBI se sauva aussitôt en direction du bar, ce qui ne fit qu'augmenter le malaise de Noa. Depuis quand était-il devenu si nul en société ? Il tourna son regard vers Sarah et Ted qui s'étaient éloignés. Il ressentit un mélange de surprise, de joie intense et de profonde appréhension. De quoi pouvaient-ils bien parlés ?

* A ton avis ducon * aurait certainement dit Xinan.
Noa ne pu s'empêcher un sourire en coin. Il donnerait cher pour écouter ce qu'il se disait. Mais surtout, il donnerait encore plus cher pour les voir se sourire, ou se serrer la main, ou n'importe quoi d'autre qui marquerait une trêve entre eux... un accord ? Un regain d'espoir le gagna et il se sentit bien fébrile, comme un ado à son premier rencard, laissant flotter son imagination quant aux futurs possibles.

* Pourvu qu'ils ne s'entretuent pas... * pensa t-il en posant un coude sur le mange-debout sans les quitter des yeux avec un sourire niais.
* Bon allez creepy guy, tourne la tête, tu vas finir pas attirer leur attention sur toi * se raisonna t-il.

Il soupira et se tourna pour regagner le bar, presque à contrecœur. Au loin, il vit Zander s'éloigner à pas rapides, il le suivit un instant des yeux. C'est alors qu'il vit Aeryn en proie avec une journaliste un peu trop invasive. La jeune femme était clairement agacée et le ton commençait à monter. Noa fronça les sourcils et s'approcha d'un pas rapide.
Alors qu'il arriva à deux pas de Aeryn, son visage se détendit.

" Docteur Sincet, justement, je vous cherchais !" dit-il d'un air enjoué.
Il l'attrapa par le coude et se retourna vers la journaliste.

" J'imagine que vous avez terminé ? Je vous l'emprunte." dit-il en s'éloignant déjà avec Aeryn.
Il la guida au milieu de la foule entassée autour du buffet. Il n'y avait rien de mieux comme protection.

Noa lui lâcha le coude et la regarda à la dérobée.
" Ca va ? "

À peine les discours finit, tout le monde se rua sur le buffet, comme si c'était la seule véritable raison de leur venue... ce qui n'était pas faux pour Aynira et Plume. Elles s'étaient mise d'accord pour ne pas trop s'éterniser dans les parages, Plume n'étant pas vraiment à l'aise dans une foule et encore moins dans une foule où elle est l'une des principaux sujets de discussion, comme avec presque toutes les personnes ayant reçues une médaille.

Toutefois, Silver décida de se mêler à la fête et commença à s'approcher du buffet pour se goinfrer, volant le dernier hors d’œuvre avant de partir sitôt son méfait accompli. La Narisienne en profita pour s'approcher d'une des tables en prenant quelques petits canapés et une flûte de champagne. Plume n'aimait pas trop le champagne, ni même l'alcool en général. Pour répondre à ça, elle prit aussi un grand verre remplit d'un cocktail de jus de fruits garanti sans éthanol dedans.

Elle alla retrouver Plume quand  elle retrouva Vlad... enfin plutôt le contraire. Il était un peu étrange, mais pas méchant et elle était contente de le revoir. Il ne tarda pas à lui parler de l'équipe narisienne qui avait prit contact avec Atlantis avec cette fameuse mission sur le prototype de Ha'tak :

"Privet, tovarishch Kouznetsov. Je suis aussi contente de vous revoir. Je n'ai pas parlée personnellement à Sieur Aliratore, mais il est vrai que j'étais en contact plutôt régulier avec la flottille envoyée ici. D'ailleurs, la prochaine fois que vous venez à la rescousse, soyez sympa de prévenir avant, histoire qu'on vous pique un peu de vedette !"

C'est vrai que l'action de la Résistance sur Terre était plutôt minimisée face à l'assaut massif d'une flotte coalisée, mais c'était compréhensible. Après tout les résistants étaient considérés comme des terroristes de la pire espèce jusqu'à il n'y a même pas une semaine. Il faudra un peu de temps avant que les effets de la propagande ne s'estompent pour que ces actes soient regardés sous un nouvel œil, plus conciliant, voir même admirateur.

Elle s'excusa auprès de son compagnon d'arme et revint vers Plume qui était parvenue à récupérer Silver et s'approcher des tables. Elle était tendue, mais il faut dire que la nourriture offrait une diversion efficace pour calmer le stress :

"Désolé, j'ai été interceptée par un Russe apprivoisé. Enfin partiellement... on ne sait jamais avec ces bêtes là !"

Le furet confortablement sur son épaule à être nourrie sans faire le moindre effort, Plume avait l'air de s'attendre qu'un groupe d'assassins ninjas débarquent d'un moment à l'autre, fixant la foule du regard, les muscles prêts à agir :

"Oui et je suis fière de toi !

La Narisienne répondit en souriant et mangeant le petit four proposé par sa compagne avant de lui faire un bisou :

"Tu sais... On pourrait aller à l'écart. Atlantis est grande, une promenade autour, une pause ça et là et personne pour nous agresser les oreilles... Ca serait bien non ?"

Dernière édition par Aynira Leyva le Ven 5 Mar 2021 - 18:41, édité 1 fois

Sarah semblait dégoûtée par l'idée d'une statue à son effigie.

"C'est vrai ? Moi ça m'aurais plutôt plu après mûre réflexion ..."

Lorsqu'elle posa la question sur le super bowl, Paul ne savait pas trop quoi répondre.

"Ce genre d'évènements ne m'intéresse pas, je n'y connais rien."

Lorsque Sarah assura qu'elle l'aiderait à trouver des financements, les yeux du scientifique s'illuminèrent, Sarah était devenue un personne importante sur Terre et son appui serait décisif dans le lancement de l'ICL.
Lorsque Sarah passa sa commande il lui fit un clin d'œil.

"Sans problème je t'envoie le package complet."

Il se dirigea lui aussi vers le bar pour se resservir un verre et revint vers Stukof.

"Tu as pu renouer contact avec des anciens du programme ? J'aurais des postes pour eux à l'ICL."

Il donna sa carte de visite.
En plus des financements il avait besoin de ressources humaines de préférence connaissant déjà les technologies liées à la porte des étoiles pour inventer, tester, négocier pour les futures productions de l'ICL.
Il devrait en parler d'ailleurs à Gilles Machin, son ex-garde du corps, devenu le responsable de la sécurité à l'ICL.

Nathan avalait son verre tout en mangeant des petits fours.
Il regardait les personnes du programme discuter avec d'autres, les mondanités n'étaient pas vraiment sa tasse de thé.
Il s'avança pour remplir à nouveau son verre quand il bouscula Aaron Baker.

"Désolé, j'allais juste remplir mon verre."

Il prit une nouvelle coupe et regardait autour de lui, il y avait le docteur Sincet, enfin la clone, celle qu'il avait côtoyé entre les griffes de Tonatiuh.
Il se faufila un peu entre les personnes et entendit que la jeune femme à qui le docteur Sincet parlait était une journaliste, c'était évident qu'elle risquait d'être le centre d'attention.
Noa Pakeha la sauva de la journaliste et Nathan calcula son angle et trébucha, renversant son verre sur la journaliste.

"Oups, désolé, il y a trop de monde ici. Allez par ici, je crois qu'ils auront de quoi vous aider."

Il se retourna vers le docteur et Noa avec un sourire satisfait.

"Monsieur Pakeha si mes souvenirs sont bon ? Bonjour."

Puis il se tourna vers Aeryn.

"Docteur Sincet content de vous revoir, vous avez des nouvelles de Diane ? Enfin de madame Saint-Clair ? J'ai croisé Stukof Kouznetski un peu plus loin et aperçu Dunaïm."

Il s'inquiétait de ne pas la revoir avec tous ces interrogatoires, ils s'étaient éloignés et n'avaient plus vraiment eu l'occasion de se revoir.

Mortimer trouva un groupe de Soldats d'Atlantis, des copains qui se sont retrouvé sur le BC-305 Achilles, qu'il avait connue il n'y a pas si longtemps dans la galaxie de Pégase. Heureusement il n'était pas le seule à avoir taxé une bouteille au buffet, et bientôt il y eu plusieurs toastes aux disparues,et aussi aux nouvelles promotions. Chacun raconta son histoire.

Dunaïm, lui, raconta son histoire de Londres, à Colorado Springs, puis ses transfères de la station Impérial, en passant par Mars, et enfin son arrivé sur l’Obsidienne.

Il parla à qui veut l’écouter qu'avec certain Soldat de Tonatiuh, on pouvait discuter comme c'était le cas avec Fes'Tin. Il avait donné le nom et une description au services qui l'avaient interrogés. Celui ci pouvait être vivant, prisonnier et alors retourné, il pourrait donner plein d'information. Il fit rire tout le monde, quand il racontât qu'il avait essayé de maîtriser l’Empereur, mais cela avait raté.

Il vit à ce moment là le petit Nathan Blesswood, et lui fit un petit signe. Cet homme si il était un peureux, il était aussi un grand Scientifique qui les avait sauvé, en mettant au point un vaccin, avec Jacob Smith, il est passé ou celui là?

Sarah rendit son salut à Ted.

" Repos Sergent, il me semble que les félicitations sont également de rigueur pour vous. "

Elle plissa les yeux face à sa réponse mystérieuse concernant les propriétés de l'eau. Y avait-il une signification ou une blague cachée qu'elle ne saisissait pas ? Elle décida de mettre de côté sa réflexion et de garder le sujet pour plus tard.

Elle l'invita à s'éloigner de la réception principale pour crever mener une conversation longuement repoussée entre eux deux.
Passé l'incompréhension générée par ses choix de mots et la nécessité d'éclaircir le fond de sa pensée Ted voulut se faire confirmer qu'elle souhaitait vraiment échanger maintenant. Le choix du moment et la cérémonie était certes incongrue, mais elle sentait la nécessité d'échanger.
Elle l'invita à la suivre dans une coursive proche, une volée de marches plus tard ils trouvèrent une pièce isolée. Sarah nota d'un air amusé la gestuelle de Ted.
Comme Noa il avait enfoncé ses mains dans ses poches avant de la suivre. La pièce n'était meublée que par quelques meubles identiques à ceux de la salle de réception et des caisses. Elle donnait sur la salle par le biais d'une petite lucarne. L'américaine s'y dirigea et observa un instant le flot de personnes en contrebas. Elle reconnut certains visages. La plupart semblait vouloir s'échapper comme elle. Un jeu de chat et de la souris avait lieu entre les journalistes et les principaux protagonistes de la libération. Décidément, le show auquel ils avaient participé n'avait été monté que pour le publique.
Ted ouvrit le dialogue sur Emy. Sarah n'avait pratiquement pas revue la petite depuis la fin de la guerre. Son bracelet ne l'avait cependant pas quitté. L'américaine acquiesça en adoptant une moue coupable.

" Emy me manque aussi. L'effort de reconstruction ne me laisse pas un instant. Je n'ai même pas déballé la paire de cartons d'affaires qu'il me reste dans le nouveau logement qu'on nous a attribué. Je passe malheureusement plus de temps en réunion que je ne le souhaiterais. "

Elle poussa un soupir et posa à son tour son verre sur une caisse à proximité.

" Ils m'ont donné un nouveau communicateur Bell. J'essaierais de trouver du temps pour l'appeler. Et elle pourra me joindre dessus quand elle souhaitera également. "

Elle jeta un nouveau coup d’œil par la fenêtre et trouva Noa en conversation avec un groupe d'anciens du SDT. Ils semblaient tous mener la vie dur à une journaliste. Le cirque auquel ils se livraient lui fit naître un sourire aux lèvres. Ce dernier mourut quand elle fut ramener au moment présent et à la discussion qu'elle devait avoir. L'échange qu'elle avait eu avec Noa lors de leur retour de mission diplomatique auprès des Asgards lui pesait encore.

" Il vous a parlé de son projet de ménage à trois ? "

La nouvelle brune se retourna en secouant la tête. Ses pensées tournées pendant un instant vers le stand de tir.

" Le petit plan parfait de Noa où il peut concilier son ancienne relation avec sa nouvelle. Celle où il n'a pas à faire de choix parce que nous vivrions tous une utopie moderne. "

Sarah se passa une main dans les cheveux et leva les yeux au ciel.

" La vérité c'est que même si nous avons eu des sentiments forts Noa n'a jamais cessé de vous aimer. Et quoique nous ayons eu, quels que soient les espoirs que je puisse avoir nourrit... " Elle s'arrêta et avala difficilement sa salive. " Noa et moi n'avons jamais été aussi forts que ce que vous deux vous avez.

Sarah baissa la tête un instant en se balançant d'un pied sur l'autre. Elle cherchait à rester maître de ses émotions.

" Je ne sais pas s'il vous l'a raconté mais...il y a quelques années de cela Noa a été infecté par un organisme qui lui a fait vivre la vie qu'il aurait eu si vous n'aviez pas disparut. Quand il a été libéré du parasite la réalité a été trop dure à supporter pour lui. Il a passé des mois au fond du gouffre. L'alcool, la drogue, la dépression, ça a été une bataille de chaque instant pour qu'il remonte la pente. Il...Il ne voulait plus vivre une vie où il était séparé de vous. "

L'américaine se tu pendant un instant. Les souvenirs douloureux de cet épisode avaient laissé des cicatrices sur son esprit. Elle lutta intérieurement en empêchant le voile humide qui couvrait ses yeux de couler.

" Et puis...et puis vous êtes revenu. Vous avez renoué, ce qui normal au vu de votre passif. Mais après votre second retour..." Elle laissa échapper un sourire nerveux" Et bien après celui-là il s'est éloigné de moi. Il avait sa famille, sa vraie famille au complet. Et pendant des semaines il m'a évité. J'étais devenue encombrante dans l'équation. "

Sara renifla et d'un geste habile du doigt vint cueillir une paire de larmes aux coins de ses yeux avant qu'elles ne maltraitent son maquillage.

" C'est après notre visite chez les Asgards et après l'avoir coincé à bord du vaisseau qu'il m'a parlé de cette idée de ménage à trois. Et...honnêtement, je n'arrivais pas à me faire à cette idée et je n'arrive toujours pas à m'y faire. Je...suis sans doute trop conservatrice pour ça. "

Son regard revint se poser sur Ted. Le visage de la trentenaire affichait une certaine douleur mais aucune haine à son égard.

" Je voulais vous haïr, je voulais me battre, reprendre ce que j'estimais être à moi. Mais..." Elle fit un geste de dépit en levant les bras et en les laissant retomber." Ce foyer n'a jamais été le mien. Et notre histoire n'avait une chance de durer que parce que vous n'étiez pas là. "

Lawrence retourna son regard vers la lucarne et la salle.

" Je suis fatiguée de me battre. Et je n'ai pas envie de m'imposer ni de me sentir de trop. J'ai encore des sentiments pour lui, et je le crois quand il dit qu'il en a encore. Mais je crois aussi que nous devons faire face à nos responsabilités et accepter nos places. "

Elle prit une inspiration et fut sur le point de parler. Son visage se crispa, elle fut de nouveau prise par le conflit entre ses émotions et le besoin pour elle de maintenir les apparences jusqu'à ce qu'elle quitte au moins la réception. Il s'écoula quelques secondes avant qu'elle ne renifle et ne parvienne à contenir le flot de ses sentiments et de sa douleur derrière un barrage solennel. Sarah se redressa et leva la tête :

" Je ne peux pas me faire à ce ménage à trois. Et je sais aussi que c'est à moi de me retirer. Je crois que vous avez un foyer à reconstruire, du temps à rattraper et que tous les deux, autant qu'Emy vous avez besoin de stabilité. Et moi, moi je n'apporterais rien de tout ça si la situation continue ainsi. "

Heureusement pour Bouchra, sa peau café l’empêchait de rougir. A dire vrai, elle s’était porté volontaire pour cette nouvelle affectation. Si le FBI, après la police, lui avait offert une belle évolution de carrière, elle avait senti le moment venir d’un nouveau changement. Mais depuis quand était-elle devenue carriériste ?

« - Le meilleur ou celui dont il voulait se débarrasser, répondit-elle avec un sourire en coin. Quand au culte du secret… je n’ai bien sur pas le droit d’en parler. »

Elle le regarda s’essuyer la barbe en souriant. Difficile de se faire un avis sur ce gars mais il semblait franc et sympathique ce qui constituait déjà un meilleur début qu’avec certains de ses anciens patrons.

« - Irréel… un peu. Étrange en tout cas. J’ai l’impression qu’hier encore, j’allais devoir passer par des contrôles à n’en plus finir et rendre des comptes a un natif d’une autre planète. Évidemment, à bien y réfléchir, ce dernier point pourrait bien continuer un peu. »

L’interruption par l’étrange scène ne dura qu’un instant mais cela suffit pour que, lorsqu’elle se retourna, elle se retrouve seule.

* Ah ok… va falloir bosser si tu veux t’intégrer. *

Ce qui était sommes toute logique vu tout ce qu’ils avaient vécu ensemble.

Aeryn tenta de cacher son soulagement devant l'intervention de Noa. Elle ne dit rien et suivit l'informaticien qui l'éloigna de la journaliste. Une manoeuvre bienvenue. L'irlandaise se détendit légèrement lorsqu'ils arrivèrent près d'une foule entassée près de la nourriture. Personne ne semblait faire attention à elle et c'était tant mieux.

"Merci Noa. Je vous en doit une."

La jeune femme avait toujours pu compter sur le néo-zéllandais, même s'ils s'étaient perdus de vu durant l'occupation. Il était bon de savoir que certaines choses ne changeaient pas.

"Ca ira."

Ce n'était sans doute pas la réponse qu'il espérait mais se retrouver ici après les conséquences de la guerre n'était pas des plus agréables. Malheureusement, elle n'avait pas eu le choix. Le fait que Thomas ait catégoriquement refusé de venir était sans doute aussi pour quelque chose dans son humeur sombre.

Pour se changer les idées, elle commanda un jus de fruits et saisit une assiette de petit-fours qu'elle proposa à son sauveur.

"Et vous ? Vous arrivez à vous faire à, … ceci."

D'un geste vague, elle désigna la pièce et, par extension, la cérémonie entière. Les visages qu'elle avait pu voir jusque là étaient soient ceux de jeunes recrues fières de leur action dans la résistance, soit ceux des anciens du programme qui comprenait bien mieux l'enjeu de tout ceci et n'y prenaient, pour la plupart, aucun plaisir. D'ailleurs, la majorité d'entre eux étaient isolés sur les balcons ou avaient déjà quittés la réception. Que n'aurait-elle pas donné pour en faire autant ?

La discussion s’entama sur le sujet Emy. La jeune fille était attachée à Sarah et, si une partie de Ted était jaloux de l’ancienne blonde, une autre lui était infiniment reconnaissant. Elle avait été présente pour sa fille à un moment où lui n’avait pas pu l’être.

"Ca lui ferait plaisir."

Sarah entra alors dans le vif du sujet, d’une façon pour le moins directe. Ted grimaça.

"Il l’a évoqué, oui, …"

Est-ce que c’était ce que Lawrence allait lui proposer aussi ? Serait-il donc le seul à trouver l’idée totalement irréelle ?

*Veto ! Mon avis compte, pas vrai ? Laisse les donc tous les deux ! T’as pas besoin d’eux ! Tu m’as moi !*

*Ferme-la au lieu de dire des bêtises !*

Ted ne s’attendait pas à ce qui suivit. Sarah lui révéla une partie de la vie de Noa dont il n’avait eu aucune idée. Comment avait-il pu passer à côté de ça ? La gorge du militaire se serra en comprenant ce que disait sa supérieure. Noa avait été mal. Très mal. Au point de faire bêtises sur bêtises et de risquer sa vie. Peut-être même à dessein. Dans les poches du militaire, ses poings se resserrèrent alors qu’il tâcher de garder une apparence de convenance.

"Non, j’ignorais tout ça."

Noa lui avait parlé de ses passages à vide mais jamais à ce point-là. Ou alors Ted avait refusé de l’entendre ou de le comprendre à l’époque. Il inspira profondément, ne sachant pas quoi dire, mais, déjà, Lawrence reprenait la parole. De toute évidence, tout cela était aussi difficile pour elle. Ted la laissa parler et l’écouta attentivement. Elle l’avait amené ici pour lui dire qu’elle renonçait. Pour lui dire qu’il avait gagné. Mais gagné quoi ? Le malheur de Noa ?

Le militaire soupira légèrement. Tout ça était aussi difficile que ridicule. Toute cette situation l’était et il savait bien que c’était de sa faute à lui.

*Tu as ce que tu voulais non ? C’est quoi le problème ?*

*Il sera malheureux, …*

*Alors quoi ?*

*Je ne sais pas, …*

Les bruits de la réception se faisaient entendre. Des conversations plus ou moins discrètes, des rires. Ted n’avait pas le coeur à rire.

"Je ne vous ai jamais remercié."

Il ne regardait pas Sarah. Il ne le pouvait pas. La voir aussi vulnérable et montrer son propre malêtre était au-dessus de ses forces.

"J’aurai dû. Vous avez pris soin de lui. Vous avez pris soin d’Emy. Jamais je ne pourrais vous remercier assez pour ça."

Mais ce n’était pas suffisant. Puisqu’ils en étaient à se parler franchement, autant faire les choses bien. Quelque chose lui disait qu’il n’en aurait plus jamais l’occasion.

"J’ai aussi voulu vous détester. J’étais jaloux. Pour être tout à fait honnête, je le suis encore. Et je crois bien que je le serai toujours. Mais comment vous blâmer ? Emy et Noa sont tellement faciles à aimer. Et vous avez toujours agit de façon admirable."

Ce qui n’avait pas été le cas de Ted.  

"Je me suis souvent dit que c’était à moi de m’effacer. Je suis bien plus vieux et je n’ai plus rien à lui apporter. Vous pourriez avoir une vie. Une famille."

Oui, le militaire s’était souvent convaincu que c’était la meilleure chose à faire.

"Mais il faut croire que je n’ai pas votre courage. Ou que je suis suis trop égoïste. Je n’arrive tout simplement pas à m’éloigner. Pas encore. Les années loin d’eux ont été les pires de ma vie."

Il se réveillait encore souvent la nuit et devait se convaincre qu’il n’avait pas rêvé les derniers mois. Qu’ils étaient bien là. Ensemble. Tous les trois.

"Mais j’ai aussi beaucoup de mal à imaginer cette relation multiple qu’il espère. J’aimerai vous dire qu’il y a forcément une solution, mais je ne vois que des impasses. Il ne choisira pas. Et quoi qu’il arrive, il sera malheureux."

Et il ne serait fatalement pas le seul.

"Je n’ai jamais voulu ça. Je suis désolé."

Aynira proposa une échappée dans la Cité et Plume devait avouer qu'elle trouvait l'idée très tentante.

"On n'est pas sensée faire acte de présence ?"

C'était la raison principale de leur venue d'ailleurs. Plume mangea un autre canapé avant de sentir Silver descendre le long de son bras pour attraper son prochain repas. Elle le laissa faire sans bouger. La jeune femme était habituée aux mouvements du furet depuis longtemps. Elle jeta un regard autour d'elle et sourit légèrement à Noa qui était en pleine discussion avec Aeryn lorsqu'elle croisa son regard. L'irlandaise avait l'air aussi à l'aise qu'elle-même.

"Tu n'a pas envie de parler à d'autres gens et t'amuser ?"

Plume ne voulait pas empêcher la narisienne de profiter de la réception parce qu'elle-même était incapable de se détendre dans ce genre d'endroit. Elle pouvait aller s'isoler dans une pièce adjacente le temps qu'Aynira soit prête à quitter l'endroit. Mais ce n'était pas dans les intention de la narisienne et les deux femmes ne tardèrent pas à se diriger discrètement vers une porte latérale.

Une fois dans le couloir, avec les bruits assourdis et plus personne à l'horizon, Plume se détendit légèrement. Elle glissa sa main dans celle d'Aynira et laissa Silver sauter au sol pour fureter dans les couloirs. Lui avait passé du temps ici, il connaissait les lieux bien mieux qu'elles deux.

"Tu crois qu'il veut nous montrer quelque chose ?"

Dubois avait été l'un des représentant des Bérets Verts, des Commandos Marine Français, durant la cérémonie. Il était apparu dans son costume de cérémonie, toute une plaquette de médailles à sa poitrine, obtenues durant ses loyaux services pour la France, mais qui signifiaient rien au SDT, et qui ne signifiaient plus rien pour lui non plus...
Ce jour là, au lieu de ressentir de la fierté, il ressentait de la honte, une honte profonde de s'être fait capturé, pire encore, de s'être fait endoctriné par ces injections maudites ! C'était ça l'esprit des Commandos ?! Se faire capturer et servir l'ennemi ?! Ah ! Que diraient ses anciens camarades ?! Que devaient penser ses camarades actuels ?! Était-il toujours digne de servir le SDT, lui qui avait commis trahison, lui qui avait cédé face à l'ennemi et son venin puissant injecté dans ses veines ?!

Durant toute la cérémonie, le grand gaillard se tenait droit, le regard vide, l'air pâle. Il avait reçu un interrogatoire, comme tous les traîtres et avait miraculeusement été réhabilité. Bien que la cérémonie fut longue, il ne la vit pas passer tant il était perdu dans ses pensées à se morfondre de sa propre faiblesse. Le Sergent avait regardé sans vraiment prêter attention les diverses têtes récompensées, les vrais héros. Après il y eut un brunch, tout le monde se retrouvait et discutait, lui sirota un Whisky sans glace, assis au bar, la bouteille posée à côté de lui, remuant mollement son verre en regardant le liquide se mouvoir. Il pensa à son vieil ami et supérieur dans les Commandos, Thomas Périn... qu'est-ce qu'il dirait de lui aujourd'hui... Il ne savait même pas s'il s'en était sorti, avec la guerre et la maladie. Il savait que sa famille portait le deuil de son frère, pompier, mais n'avait aucune info sur ses amis.

*Des temps difficiles pour un guerrier perdu...* pensa-t-il en prenant une gorgée du puissant breuvage

Mortimer à la sueur de son front, parvenait à revenir du buffet avec des petits canapés aux saumons et une bouteille d'aquavit, avec difficulté . Il aimait beaucoup le saumon, même si il savait que le saumon de grand qualité, était aussi rare qu'une augmentation. Le gouvernement Norvégien avait du faire des excuses pour la médiocrité de ses élevages.

Il parvint encore une fois à éviter le furet masqué qui disparut avec un de ses petit sandwich, dans la foule.

Le sergent, chercha un endroit tranquille pour déguster ses proies, quand il reconnut soudain parmi les gents, un personnage de haute carrure à la Robocop. Le sergent Maxence Dubois. Ils s'étaient croisés plusieurs à plusieurs occasions! Mais la dernière fois, c’était sur la station Impérial, ou ils étaient prisonniers des Goa'olds. Lui partait pour Mars comme cuisinier, quand au Sergent il restait sur l'ancien JPS. Il n'avait plus de nouvelle de lui, depuis la fin des combats, mais Dunaïm avait donné le nom de Dubois aux enquêteurs, pour le signaler comme prisonnier membre de la résistance.

Alors le Sergent tel un brise glace, fondit dans la foule,avec son fauteuil roulant.

Notre homme était curieux de connaître les aventures du Français.

" - Bonjour, secouons nous les mains, par Jupiter. Contant de vous revoir Sergent, et toutes ces sortent de choses."

Dubois se resservait une dose de whisky quand il fut interpelé par un visage familier : Mortimer Dunaïm, en fauteuil roulant ? Le bougre avait lui aussi été fait prisonnier mais ils furent séparés à un moment donné et le Français n'avait plus eu de nouvelles. Il avait tourné mollement la tête vers son comparse lorsque celui-ci l'avait salué mais eut alors un air étonné :

"Dunaïm ?!"

Il fit une poignée de main à l'Écossais puis demanda :

"Qu'est ce qu'il vous est arrivé ?!"

Cela l'avait étonné que ce vieux débrouillard se soit fait prendre par l'ennemi, mais en y réfléchissant, lui-même avait été capturé ce qui étonnerait n'importe quel civil s'il leur disait qu'il était Commando. Personne n'était immortel et invincible, même pas ces fameux dieux-serpents haha ! Il se tourna vers l'assemblée, appuyé sur le comptoir et soupira :

"Vous savez ce que ça signifie tout ce cirque ? La fin de la guerre et le début de la politique. C'est l'heure pour tout le monde de se crêper le chignon sur quoi faire après, alors que je donne moins d'un an pour qu'on entende à nouveau parler d'un Goa'Uld monté au pouvoir. Le bon côté c'est qu'on a plus à se cacher au moins, même si je sais pas si c'est une bonne chose avec tout le cinéma qu'on nous a fait pour ne rien révéler, soit disant que ça déclencherait la panique."

Il but une gorgée puis conclut :

"Finalement, tout le monde s'occupe de ses problèmes de tous les jours, cette foutue épidémie par exemple..."

" - Ce qui c'est passé après mon départ vers Mars? Par Jupiter! C'est une histoire longue, et l’Aquavit bouteille n'y suffira pas!."

Mortimer raconta, raconta!

Il y avait le  séjour sur Mars, avec le clone d'Aeryne, Jacob et Nathan, puis leur transfère sur le navire Amiral de Thonatruc, l’Obsidienne, ou ils rencontraient Stukof Kouznetski et Thaïn Cook. L’Écossais décrivit en finissant la bouteille, leur fuite pendant la dernière bataille sur un Tel'tac survitaminé à l'EPPZ, et en commençant une bouteille de gin, il rapporta la capture de scaphandres qui contenaient la véritable Aeryne en train de mourir et  Archibald Delamard. Ils avaient alors rejoins Atlantis.

Après, retour sur Terre, son évacuation dans un hôpital, avec interrogation des services secrets, pour connaître son parcours., etc, etc......

" - Je dis, le roulante chaise? Je ne sais pas, on me l'a donner en entrant dans le bâtiment! Pratique pour atteindre le buffet, par Jupiter, et faire du stock!"

Notre homme montre qu'elles bouteilles plus ou moins bien cachés, dans le fauteuil.

" - Sinon mon blessure au bras, il est guérie, charment vieux garçon !"

La voix du Sergent baissa, en disant.

" - Je n'ai pour le moment aucune affectation, et n'importe le quelle, irait du moment ou ce n'est pas, une mise à le retraite d'office!"

Dernière édition par Mortimer Dunaïm le Lun 8 Mar 2021 - 17:46, édité 1 fois

Dunaïm raconta toutes ses aventures -et mésaventures- à son camarade de bouteille. Il parla de Mars, d'un clone, de Jacob et Nathan... Jacob Smith ? Si c'était le cas, ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu non plus celui-là ! Il se demandait ce qu'il devenait et s'il s'en était sorti, il ne l'avait pas vu pendant la réception. Bon, il fallait dire qu'il y avait tant de monde ici qu'il serait difficile de trouver qui que ce soit sans un coup de bol ! Quant à Nathan... cela lui disait quelque chose également, il avait du le croiser ou voir son nom dans un rapport. Dubois leva les sourcils d'étonnement, sans quand même y mettre beaucoup d'énergie, quand l'Écossais évoqua le vaisseau du serpent. Il pensait que se retrouver comme cela dans l'Antre de la Bête et s'en sortir relevait soit du miracle, soit de compétences hors normes, ce qui au final n'était pas si étonnant que cela, après tout le SDT était censé rassembler les meilleurs de la Terre !

L'Histoire fut longue, Dunaïm finit son alcool, de même que Dubois eut le temps de terminer son whisky. Il en prit une seconde et son cœur se serra en étant rappelé de la mort d'Aeryn, une femme pour laquelle il avait le plus grand respect. Elle qui avait su guider les troupes au mieux malgré tout, même elle n'était pas immortelle... Il pensa alors à Thomas Sincet et à son enfant, les deux devaient être dévastés ! Ils furent au final sauvés par Atlantis...

"J'ai l'impression que cette... ville, sera toujours là pour nous sortir du pétrin ! Elle vaut largement tout ce que les légendes terriennes disaient d'elle !" s'exclama-t-il sur un ton un peu léger

Dunaïm réussit finalement à faire décrocher un sourire au Commando en lui montrant les bouteilles qu'il planquait, il commençait à sentir les effets de l'alcool :

"Hey ! Vous avez à peine de quoi faire un apéro avec ça !"

Il évoqua alors une possible mise à la retraite à cause de sa blessure, ce à quoi Dubois répondit :

"Franchement, rien que le parcours que vous avez eu pour revenir sur Terre vaudrait largement une montée en grade et si ben... vous pouvez plus marcher, un poste confortable dans un bureau jusqu'à la retraite !"

Il leva son verre pour trinquer :

"Par Jupiter !" ajouta-t-il

" - Si, si, je dis, je peux marcher, mais en arrivant dans ce bâtiment, on m'a donné la roulante chaise, il est. Quand à me retrouver dans un bureau, pour faire quoi? Des cocottes en papiers? Non, il me faut de l'action, de l'exotisme, ou à la rigueur, me retrouver dans Atlantis, pour réparer les dégâts que pour une fois je n’ai pas fait, par Jupiter, ou bien aller dans le cinquante et une zone...... Bien que je ne serais pas contre, une mission diplomatique, ou je pourrais faire un typique repas Terrien comme cuisinier, enfin c'est une question de jour pour savoir comment on sera manger, et toute ces sortes de chose!"

Notre homme allait prendre le dernier canapé au saumon, quand il remarque, le petit animal de Plume, cherchant une proie à grignoter. Dunaïm le lui laissa! Mais il n'avais plus rien à manger. Il faudra qu'il fasse bientôt une razzia au buffet! Surtout qu'ils sortaient les petits chaud!

" - Et vous Sergent, que voudriez vous faire, Allez découvrir des nouvelles planètes, de nouveaux peuples, de nouvelles saveur, de nouveaux alcool? Ou bien vous faut t'il de le brute actions, des combats, du sang et de la fureure? Vieux garçon"

Dubois leva un sourcil circonspect, on aurait donné un fauteuil roulant à Dunaïm alors qu'il "pouvait marcher" ? Il se dit que le vieux soldat faisait sûrement le dur à cuire. Il déclara également son dégoût à l'idée de se retrouver dans un bureau :

"Hey je respecte ça, j'espère juste que vos blessures n'auront pas de séquelles. Parce qu'à moins de monter une Gatling sur le fauteuil et des pneus tout-terrain sur les roues, un soldat qui ne peut plus marcher finit sa carrière dans un bureau !" s'exclama-t-il en plaisantant

La gnôle et la bonne compagnie avait rendu le sourire au Sergent, si bien qu'il eut la présence d'esprit de ralentir la consommation, il espérait pouvoir quitter les lieux sans trop tituber plus tard. Il se râcla la gorge après une autre gorgée de whisky et répondit :

"Moi... j'en ai assez des affect' sur Terre ! Je veux reprendre l'exploration de planètes et combattre les Goa'Uld ! J'ai perdu mon frère à cause de ces salopards ! Si Tonatiuh est mort, alors un autre prendra sa place ! Celui-là j'en fait le serment c'est mon fusil, mes mains ou mon couteau qui mettront fin à ses jours !"

Il n'y avait plus grand chose à dire. La situation était sans issue et ils le savaient tous les deux. Mais cette discussion avait au moins eut le mérite de mettre les choses à plat. Même si cela n'arrangerait rien pour Noa, l'incertitude entre les deux militaires était finalement levée. Alors, lorsque Sarah ouvrit la porte pour regagner la réception, Ted inspira profondément et lui emboîta le pas.

Arrivé près du bar, Ted hésita un moment et finit par demander une bière.

*Non ! De l'eau !*

*C'est bon, lâche-moi un peu. Y a de l'eau dans la bière.*

*C'est pas pareil !*

*Tu feras comme si !*

Le racunien n'insista pas et Ted laissa son regard parcourir la pièce. Il avisa Noa de l'autre côté du bar, discutant avec Aeryn. Des convives discutaient par-ci par-là et des journalistes tentaient d'obtenir des interviews avec plus ou moins de succès.

"Je me demande bien ce qu'ils espèrent obtenir de ce genre de mascarade, …"

Au fond, Morgan savait que tout cela n'était que politique. Redorer le blason du SDT. Montrer l'organisation sur son plus beau jour pour regagner la confiance du public. Une brochette de héros, voilà ce qu'ils devraient montrer aujourd'hui. Mais Ted ne se sentit pas du tout l'âme d'un héros lorsque ses yeux se posèrent sur Noa.

Finalement, il n'était pas si mal ici. C'était toujours mieux que de quitter les projecteur pour devoir expliquer la situation à l'informaticien et lui briser le coeur. Ted ferma les yeux un instant et vida son verre.