" Mesdames et messieurs, ce soir c’est le grand soir ! Nous sommes en direct depuis la Cité légendaire d’Atlantis pour un show inédit de 3 heures en compagnie des “ Héros de la Libération”. Je suis Ned Leeds et voici la délicieuse April O’Neil ! "
" Salut New York, salut la Terre ! "
" Avec nous ce soir, sur CBS, vous allez assister à la célébration tant attendue : La remise des médailles, dans un décorum à couper le souffle. "
" A couper le souffle, tu l’as dit Ned ! Mais regardez-bien derrière moi. Regardez ces centaines de Héros. Souvenez-vous de ces visages, de ces noms à qui vous devez la vie et votre liberté. Ils sont là ce soir sur CBS pour que nous puissions leur exprimer toute notre gratitude ! "
Les deux journalistes s’agitaient devant la caméra aux côtés de tant d’autres similaires. Positionnés sur un balcon, ils surplombaient la salle de cérémonie d’Atlantis : immense espace sous une coupole de verre. Elle était située dans une aile de la Cité relativement épargnée. Située dans une zone non utilisée jusqu’alors, elle avait tout de suite semblé parfaite aux instances dirigeantes pour l’organisation de pareil événement. Il fallait marquer le coup, marquer les esprits. Il fallait apporter un peu de sourire à la population dans ces temps si difficiles. Les hautes instances du SDT et de l’ONU s’étaient crêpées le chignon pendant des jours entre les “pour” et les “contre”. Finalement, l’idée avait été adoptée : on avait tous besoin de Héros.
Pour cet événement d’envergure, la sécurité n’avait pas été négligée. Snipers, hélicoptères, patrouilles armées jusqu’aux dents, barrages filtrants avec scanner et vérification d’identité à l’entrée,... Aucun public mais une horde de journalistes accrédités avec soin qui couvrait la cérémonie pour une diffusion en live à l’échelle planétaire.
Assis en rangs sur des chaises minutieusement alignées, les centaines de “Héros” écoutaient les discours interminables et larmoyants des pontes hissés sur une estrade surplombant la salle. Après les discours, on diffusa une vidéo où les images épiques et le commentaire de la voix-off posée sur des violons tonitruants, retraçaient les événements de la dernière bataille de libération de la Terre. Quand la lumière se ralluma dans la salle, il y eut un tonnerre d'applaudissements.
Puis vint le moment tant attendu, qui constituait le cœur de cet évènement majeur : la remise de médailles. Les “Héros” furent invités à se lever et Genevra Hildelson, haute représentante du SDT, prit la parole sur l’estrade. Elle récita chaque nom et y associa la montée de grade et un remerciement personnalisé. Dans les rangs, une horde de gradés s'approchait de chaque personne nommée pour lui remettre la médaille.
Ce fut long et un poil barbant, mais enfin, lorsque la dernière personne fut nommée, un orchestre se mit à jouer “Imagine” de John Lennon. Puis tout le monde fut invité à se rendre au cocktail. Un immense buffet les attendait dans la partie ouest de la salle de cérémonie. L’orchestre continuait à jouer doucement. C’était le moment de se détendre… en essayant d’oublier les journalistes et les politiques.
" Salut New York, salut la Terre ! "
" Avec nous ce soir, sur CBS, vous allez assister à la célébration tant attendue : La remise des médailles, dans un décorum à couper le souffle. "
" A couper le souffle, tu l’as dit Ned ! Mais regardez-bien derrière moi. Regardez ces centaines de Héros. Souvenez-vous de ces visages, de ces noms à qui vous devez la vie et votre liberté. Ils sont là ce soir sur CBS pour que nous puissions leur exprimer toute notre gratitude ! "
Les deux journalistes s’agitaient devant la caméra aux côtés de tant d’autres similaires. Positionnés sur un balcon, ils surplombaient la salle de cérémonie d’Atlantis : immense espace sous une coupole de verre. Elle était située dans une aile de la Cité relativement épargnée. Située dans une zone non utilisée jusqu’alors, elle avait tout de suite semblé parfaite aux instances dirigeantes pour l’organisation de pareil événement. Il fallait marquer le coup, marquer les esprits. Il fallait apporter un peu de sourire à la population dans ces temps si difficiles. Les hautes instances du SDT et de l’ONU s’étaient crêpées le chignon pendant des jours entre les “pour” et les “contre”. Finalement, l’idée avait été adoptée : on avait tous besoin de Héros.
Pour cet événement d’envergure, la sécurité n’avait pas été négligée. Snipers, hélicoptères, patrouilles armées jusqu’aux dents, barrages filtrants avec scanner et vérification d’identité à l’entrée,... Aucun public mais une horde de journalistes accrédités avec soin qui couvrait la cérémonie pour une diffusion en live à l’échelle planétaire.
Assis en rangs sur des chaises minutieusement alignées, les centaines de “Héros” écoutaient les discours interminables et larmoyants des pontes hissés sur une estrade surplombant la salle. Après les discours, on diffusa une vidéo où les images épiques et le commentaire de la voix-off posée sur des violons tonitruants, retraçaient les événements de la dernière bataille de libération de la Terre. Quand la lumière se ralluma dans la salle, il y eut un tonnerre d'applaudissements.
Puis vint le moment tant attendu, qui constituait le cœur de cet évènement majeur : la remise de médailles. Les “Héros” furent invités à se lever et Genevra Hildelson, haute représentante du SDT, prit la parole sur l’estrade. Elle récita chaque nom et y associa la montée de grade et un remerciement personnalisé. Dans les rangs, une horde de gradés s'approchait de chaque personne nommée pour lui remettre la médaille.
Ce fut long et un poil barbant, mais enfin, lorsque la dernière personne fut nommée, un orchestre se mit à jouer “Imagine” de John Lennon. Puis tout le monde fut invité à se rendre au cocktail. Un immense buffet les attendait dans la partie ouest de la salle de cérémonie. L’orchestre continuait à jouer doucement. C’était le moment de se détendre… en essayant d’oublier les journalistes et les politiques.