Cette fois, Zander ne put se retenir de rire doucement. Si seulement le comte savait… Nadja pourrait effectivement le débarrasser discrètement de ces fameuses vieilles pies, mais il n'allait certainement pas le lui dire et cela n'arriverait pas. Enfin, il l'espérait.
« Mon épouse ne ferait pas une chose pareille. Mais disons que si des divergences venaient à apparaître entre ces dames, elle pourrait exprimer son point de vue de manière… énergétique, un peu plus que la bienséance ne le recommande, en tout cas. Mais c'est justement ce qui rend les choses intéressantes. » répondit-il.
Il avait conscience qu'il marchait sur des œufs dès qu'il s'agissait de répondre à des questions portant sur ses soi-disant activités sur le continent et qu'il devait être un minimum convaincant.
« De la soie, notamment. Des épices, éventuellement. Tout sera fonction de la demande et des tendances. Je suis justement ici pour le découvrir et voir ce qui serait le plus rentable à importer dans un premier temps avant de me diversifier. » dit-il.
Il sourit et suivit son hôte. Il salua respectueusement chacun des membres du petit groupe en espérant ne commettre aucun impair qui le trahirait. Mais cela allait finir par s'avérer compliqué. Il n'empêchait qu'il allait essayer de faire ce qu'il faisait de mieux et charmer ses interlocuteurs.
Évidemment, il fallait que ce soit le fils qui mette les pieds dans le plat concernant Nadja. Il fit un sourire indulgent au comte. Vu sa situation, il devait être habitué à ce genre de remarque et il n'allait donc pas sauter à la gorge de tous ceux qui les faisait, verbalement ou physiquement.
« J'étais à Sharbat Gula et j'ai suivi la piste du nord avant d'aller me perdre dans l'arrière-pays. Et j'ai passé beaucoup de temps avec ces "sauvageons", comme vous dites. J'ai vécu avec une tribu pacifique et accueillante pendant des mois. C'est d'ailleurs parmi eux que j'ai rencontré mon épouse. Vous les considérez comme des sauvages juste parce qu'ils vivent de manière différente et qu'ils ne sont pas aussi avancés que nous. Je sais bien que certains sont hostiles, notamment le long du chemin de fer, mais ils ne le sont pas tous et certains sont même curieux et désireux d'apprendre pour s'intégrer. » expliqua-t-il poliment.
Il ne s'avançait pas trop en disant cela et il savait que c'était vrai. Certaines tribus collaboraient effectivement tandis que d'autres recourraient à la violence pour protéger leurs terres. Cela n'avait rien de nouveau et s'était produit sur d'autres planètes.
Il sentait le regard de l'historien sur lui et cela le mettait mal à l'aise, même s'il n'en montrait rien. Il pourrait sans doute emberlificoter les militaires, mais quelque chose lui disait que ça allait être une autre paire de manches avec celui-là, surtout s'il était celui que Prius soupçonnait d'être à la tête du trafic d’objets. Il était le plus susceptible de le percer à jour. Mais si c'était le cas, qu'allait-il faire au juste ?
« Mon épouse ne ferait pas une chose pareille. Mais disons que si des divergences venaient à apparaître entre ces dames, elle pourrait exprimer son point de vue de manière… énergétique, un peu plus que la bienséance ne le recommande, en tout cas. Mais c'est justement ce qui rend les choses intéressantes. » répondit-il.
Il avait conscience qu'il marchait sur des œufs dès qu'il s'agissait de répondre à des questions portant sur ses soi-disant activités sur le continent et qu'il devait être un minimum convaincant.
« De la soie, notamment. Des épices, éventuellement. Tout sera fonction de la demande et des tendances. Je suis justement ici pour le découvrir et voir ce qui serait le plus rentable à importer dans un premier temps avant de me diversifier. » dit-il.
Il sourit et suivit son hôte. Il salua respectueusement chacun des membres du petit groupe en espérant ne commettre aucun impair qui le trahirait. Mais cela allait finir par s'avérer compliqué. Il n'empêchait qu'il allait essayer de faire ce qu'il faisait de mieux et charmer ses interlocuteurs.
Évidemment, il fallait que ce soit le fils qui mette les pieds dans le plat concernant Nadja. Il fit un sourire indulgent au comte. Vu sa situation, il devait être habitué à ce genre de remarque et il n'allait donc pas sauter à la gorge de tous ceux qui les faisait, verbalement ou physiquement.
« J'étais à Sharbat Gula et j'ai suivi la piste du nord avant d'aller me perdre dans l'arrière-pays. Et j'ai passé beaucoup de temps avec ces "sauvageons", comme vous dites. J'ai vécu avec une tribu pacifique et accueillante pendant des mois. C'est d'ailleurs parmi eux que j'ai rencontré mon épouse. Vous les considérez comme des sauvages juste parce qu'ils vivent de manière différente et qu'ils ne sont pas aussi avancés que nous. Je sais bien que certains sont hostiles, notamment le long du chemin de fer, mais ils ne le sont pas tous et certains sont même curieux et désireux d'apprendre pour s'intégrer. » expliqua-t-il poliment.
Il ne s'avançait pas trop en disant cela et il savait que c'était vrai. Certaines tribus collaboraient effectivement tandis que d'autres recourraient à la violence pour protéger leurs terres. Cela n'avait rien de nouveau et s'était produit sur d'autres planètes.
Il sentait le regard de l'historien sur lui et cela le mettait mal à l'aise, même s'il n'en montrait rien. Il pourrait sans doute emberlificoter les militaires, mais quelque chose lui disait que ça allait être une autre paire de manches avec celui-là, surtout s'il était celui que Prius soupçonnait d'être à la tête du trafic d’objets. Il était le plus susceptible de le percer à jour. Mais si c'était le cas, qu'allait-il faire au juste ?