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Désolation

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Aynira Leyva
Plume
Mortimer Dunaïm
Superviseur (auto)
8 participants

descriptionDésolation - Page 3 EmptyRe: Désolation

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Tout le monde grimpa dans le camion, la Narisienne déposant délicatement Plume à côté d'Archibald comme elle l'avait demandée avant de s'installer à côté d'elle. Le véhicule démarra et... emprunta la route. Franchement, qu'est-ce qu'ils n'ont pas compris dans le concept de "il y a des ennemis plus loin sur la route ?". C'est à croire qu'ils faisaient exprès de foncer droit vers le danger.

La radio annonça quelques informations supplémentaires : La 3ème Guerre Mondiale était officiellement finit, ou du moins mit en pause, pour contrer la menace commune. La réponse : l'emploi de l'arsenal nucléaire terrien. Plus de 16 000 têtes atomiques prêtes à tout moment pour changer le monde en désert post-apocalyptique où seuls les punk et les adeptes de voitures armées jusqu'aux jantes survivent... et cela six fois de suite. Malheureusement, les vaisseaux de Tonatiuh interceptèrent les missiles vague par vague alors que les ha'taks détruisaient les silos et leur stocks encore non lancés. Ils restaient bien les sous-marins et les bombardiers, mais ils n'allaient pas faire grand chose de plus.

Ironiquement, Tonatiuh venait de faire plaisir aux pacifiques en dénucléarisant la planète. Pas sûr qu'ils soient content de la nouvelle en ce moment cela dit...

Il y avait aussi quelques mention subtile à un projet baptisé sobrement "rouge-gorge". On se croirait presque revenu du temps de la Seconde Guerre Mondiale et des message codés de la BBC à destination de la Résistance française. La Narisienne savait de quoi il s'agissait. Elle en avait entendue parler lors de sa prise de poste en tant que commandante en second du JPS :


"Je sais ce que c'est ! Ils veulent utiliser les appareils mit au rebut. Des F-302. Des centaines qui dorment patiemment dans un gros hangar près de la Zone 51, attendant d'être mit en pièces détachés. Je sais que certains modèles étaient furtifs et d'autres avait même un hyperpropulseur ! On pourrait peut-être en trouver là bas et s'en servir pour quitter la planète et prévenir nos alliés !"

S'en servir pour le combat n'allait pas servir à grand chose. C'était des véhicules qui prenaient la poussière depuis des années. Ce serait déjà bien qu'on en trouve une poignée capable de voler, sans parler de se battre. Et même s'ils étaient tous opérationnels, il faudrait tout autant de pilotes et de missiles pour les envoyer en combat contre des ennemis qui ont déjà montrer leur savoir faire et leur supériorité face aux descendants plus avancées et plus mortelles de ces engins. Le coup de la vétusté qui sert de défense face à des trucs high-tech, on n'en voit que dans les séries et encore que dans celles où les méchants sont des robots. En réalité ça serait comme un soldat de la Guerre des Tranchées, avec son uniforme criard et son fusil, certes mortelle, mais à la cadence de tir faible et au projectile lent face à un soldat moderne en tenue commando et son fusil d'assaut sur-équipé. Le temps de survie n'allait pas excédé quelques secondes...

"Je pense qu'il serait sage d'aller là-bas une fois nos courses en ville terminées !"

Parce que le voyage allait durer un moment et qu'ils n'étaient nettement pas prêt pour le faire. Il fallait des armes, de la nourriture, de l'eau et de quoi se défendre : la Zone 51 étant toute proche et le principal chantier spatial de la Terre, elle devait être logiquement une des cibles prioritaires de Tonatiuh, si elle n'avait pas déjà été détruite ou aux mains de l'envahisseur.

Restant à côté de Plume, la Narisienne entendit des tirs d'armes et des décharges énergétiques fusaient dans tous les sens alors que le camion faisait des embardées pour éviter les tirs. Tout le monde dans la benne était secoué. Ayni tint fermement Plume dans ses bras pour ne pas qu'elle se fasse bringuebalée dans tous les sens, utilisant même ses jambes pour caler celle blessée de sa compagne et ainsi lui éviter une bonne partie des secousses. Le camion quitta la route pour faire du hors-piste, s'éloignant des soldats qui ne pouvaient rien faire d'autres que courir après un véhicule bien plus rapide qu'eux.

Pour l'instant ils étaient toujours hors de danger... pour l'instant.

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Kaylee s'accrocha comme elle pouvait. Elle s'inquiétait de l'effet des secousses du camion non seulement sur la blessure d'Archibald, mais aussi sur la fracture de Plume. Sauf qu'elle avait parfaitement conscience qu'elle ne pouvait rien y faire à part espérer que cela n'aggraverait pas trop les choses et qu'ils retrouveraient vite des routes décentes.

Elle écouta les informations diffusées à la radio. Au moins les nations avaient arrêtées de se taper dessus temporairement pour s'allier contre un ennemi commun qui menaçait la planète dans son ensemble. Mais la contre-attaque avait été un échec et les gens allaient devoir lutter contre l'envahisseur.

Elle fronça les sourcils à la mention de l'opération rouge-gorge. Elle ne faisait pas partie des gens dans le secret, mais vu où elle était affectée pour le moment et son affectation précédente, cela n'avait rien d'étonnant. Les plans de défense de la Terre n'était tout simplement pas de son ressort. Elle allait demander si quelqu'un savait de quoi il retournait lorsqu'Aynira les informa sur le sujet.


« Encore faudrait-il que la zone 51 existe toujours et qu'elle ne soit pas sous le contrôle de l'ennemi. Parce que s'ils sont ici, il y a fort à parier que les installations ont été rasées et qu'ils occupent aussi les lieux. Cela ne va pas être facile d'accéder à ces appareils. D'abord comment aller jusqu'à Groom Lake ? Je crois que la voie des airs est compromise, car ils ont le contrôle du ciel. Ce qui laisse la route... Si je ne m'abuse, c'est à près de 1500 kilomètres d'ici, soit une douzaine d'heures de conduite si on se relaie. Et mieux vaudrait changer de véhicule pour quelque chose de plus... discret. Il faudrait aussi essayer de contacter la hiérarchie pour savoir quelles sont nos forces sur place et comment communiquer avec elles. Nous aurons besoin de personnes qui connaissent les lieux pour nous guider là-bas en toute discrétion. Personnellement, je n'y ai jamais mis les pieds. C'est le cas de l'un d'entre vous ? » dit-elle.

Mais au moins, cela leur donnait un objectif et quelque chose à faire, au lieu de battre en retraite. Elle entendit des coups frappés le camion, signe que l'ennemi les avait repérés et tentaient de les arrêter. Avant d'envisager quoi que ce soit, ils allaient d'abord devoir réussir à quitter Cheyenne Mountain et à échapper aux Goa'ulds. Ensuite, ils pourraient réfléchir à leur prochain mouvement.

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Une fois installée à l'arrière du camion, Plume vit la médecin s'approchait. Voilà qu'elle choisissait ce moment précis pour la remercier, … avant de lui demander de remettre ça. La jeune femme ne répondit pas. Elle n'avait pas demander à Aynira de la poser près d'Archibald par hasard. Faisant de son mieux pour ne pas exprimer vocalement la douleur qui irradiait son système nerveux, elle tendit le bras vers le blessé, … et perdit l'équilibre. Le camion venait de se mettre en route et la route n'était pas vraiment lisse. Plume dut utilisé son bras appareillé pour se rattraper mais le plus gros du travail fut effectué par la narisienne qui la soutenait. Elle lui sourit faiblement pour la remercier et, alors que le véhicule était en accélération, Plume fit de son mieux pour prendre en compte les oscillations du camion et reprendre son travail.

Un bras tendu, l'appareil de soin enfilé sur la main, la jeune femme ferma les yeux et serra les dents. Elle se concentra pour activer l'engin et soulager le scientifique.

[Résolution technologie goa'uld]

Une fois de plus, Plume sentit la chaleur caractéristique de l'appareil. Cela aurait pu lui faire du bien si cette douce sensation n'avait pas été remplacé bien trop vite par le froid que provoquait le transfert d'énergie. La jeune femme sentait presque la blessure d'Archibald se résorber et se fermer sous son action mais, bien que Kaylee lui ait demandé d'y aller doucement, Plume ne s'arrêta pas avant d'être sûre d'avoir complètement guérit le scientifique. Plusieurs fois, elle faillit perdre le fil à cause des secousses du véhicule mais la poigne ferme d'Aynira lui permit de rester concentrée et de mettre de côté sa propre douleur.

Les goa'ulds étaient sur Terre. L'invasion avait commencée et la jeune femme n'avait pas les moyens de se défendre. Elle finirait bientôt six pieds sous terre. C'était toujours mieux que prisonnière des parasites. Alors autant donner sa chance à quelqu'un d'autre.

Finalement, elle ne sut pas si ses efforts avaient eu l'effet escompté. L'inconscience fit ce que sa volonté refusait. Elle lâcha prise et son bras retomba mollement dans le vide. L'appareil glissa au sol dans un bruit sourd alors que des traces écarlates striaient sa lèvre supérieure, se frayant doucement un chemin vers son menton. Les yeux fermés et la tête entraînée vers l'arrière par le poids de la gravité, au moins Plume ne ressentait plus la douleur de sa jambe blessée et l'angoisse de son passé.

Dernière édition par Plume le Lun 15 Juil 2019 - 9:41, édité 1 fois

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Le membre 'Plume' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Résolution (100)' :
Désolation - Page 3 Exreussite-4f65543

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Ayant échappé de peu à la volée de tirs de la part des hommes de l'espace, Grischa s’était retrouvé contraint de lancer le camion à travers une étendue d'herbe sans avoir eut le temps de ralentir un peu avant. Il ne pouvait que s'imaginer l'effet des secousses occasionnées sur les pauvres passagers dans la benne, ça devait faire l'effet sèche linge étant donné le camion très peu chargé et la prairie tapissé de trous.

Arrivant finalement sur la nationale dans un crissement de pneu pour rapidement mettre le véhicule dans la sens de la marche et éviter de se faire rentrer dedans, le ranger joue habillement avec l'embrayage pour sauter de vitesses courtes à vitesses longues sans devoir s’arrêter et, prenant de la vitesse dans la direction indiquée par son copilote écossais, il a le temps de souffler un peu et de doucement réaliser l'ampleur des revelations dont il a été témoin durant les vingt dernières minutes.

Gardant les yeux sur la route mais s’adressant à Mortimer, son ton n'est pas agressif mais plutôt confus. Comme celui d'un élève de primaire en face d'un livre de physique quantique.

- Et donc les gars qui nous ont allumés, ce sont les extraterrestres? Ils ressemblent à quoi? Et ils viennent d’où?

Arrivant au pont et prenant la bretelle à droite, il lance à nouveau le camion sur la 25 puis successivement la 24, suivant les instructions au fort accent.

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Grischa conduisait du mieux qu'il pouvait, le camion était chahuté compte tenu de la route emprunté et du chaos en dehors.

Pour les passagers à l'arrière, les secousses se faisaient sentir et pour les blessés elles étaient très douloureuses.

Une fois sur la voie rapide, les secousses cessèrent et ils filèrent droit devant, au loin ils remarquèrent le haut d'une autre Al'kesh posé non loin de la position de la cache d'arme, il allait falloir la jouer fine pour passer discrètement jusqu'à la cache.

Plume se concentrait et son appareil se mit à soigner Archibald qui était aux portes de la mort, ses blessures disparaissaient à vue d’œil et sa blessure principale ne devint plus qu'un gros hématome bénin.
Mais le scientifique restait très faible et n'avait plus beaucoup de forces.
Il était tout de même sorti d'affaire.

Plume s'effondra, très faible.

L'infirmier s'avança vers Kaylee.

"Docteur, il faut s'occuper de sa jambe en urgence maintenant que Delamare est soigné !"


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Pyramide


Le camion fonce maintenant sur la double voie 115.

" - Ho charmant vieux garçon, je ne connais mal cet ennemie, parce que vois tu, je viens de le Pégase Galaxie, et ce qui se passe sur notre vielle bonne Terre, est plutôt inconnue ide moi. Par Jupiter! Ce sont des Goa'olds, je crois avec pleins de vers dans le ventre. Il sont là pour faire de nous des esclaves."

Ils passent sous le pont de la 25 et Mortimer demande de tourner à droite sur E.Fontain Blvd. Cette avenue est pleine de maisons en bois de plein pied, avec dans des maigres jardins, quelques arbres. Il n'y a pas beaucoup de circulation dans cette endroit. Le véhicule fonce maintenant vers la cache. C'est à ce moment que les deux occupants de la cabine remarque au dessus des maison une architecture en forme de pyramide.

L’Écossais fait coulisser le portillons pour que occupant de la plate forme puisse entendre ce qu'ils voient :

" - Par le Porte Jarretelle de notre Majesté Gracieuse! Ils sont devant nous et on posée leur engin sur Memorial park à deux cinquante mètres de l'endroit ou ce trouve indiqué sur le plan. Nous pouvons encore avancer en camion, mais devrons le quitter d'ici, pour rejoindre le cache à pied."

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Bien évidemment, l'idée d'aller au Nevada en rebuta certains. "Blahblah c'est loin. Blahblah c'est dangereux". Non c'est vrai qu'une invasion c'était une situation facile à régler depuis son canapé :

"Ce n'est pas SUR la Zone 51, mais à côté. Et oui il va falloir faire de la route dans des engins moins voyants que notre camion. Mais si vous avez une meilleure idée, soyez pas timide et lâchez vous...

Pendant ce temps. Plume s'occupa comme elle pouvait de soigner Archibald et y donna toute ses forces avant de s'effondrer, le nez ensanglanté. La Narisienne stoppa toute discussion pour s'occuper d'elle, soufflant de soulagement en constatant qu'elle était "juste" évanouie. Elle nettoya le sang doucement avant de la blottir contre elle. Au moins le voyage allait lui semblait moins long et surtout moins douloureux.

Mais avant ça, il fallait rejoindre la cache d'arme en ville. Et comme si ce n'était pas suffisant, les forces de Tonatiuh était présente en train de patrouiller dans cette zone précise :

"Attendez une seconde... Est-ce que c'est moi ou est-ce que le SDT a pris aucune précautions suite au parasitage d'un de ses plus hauts dirigeants par un Goa'uld ? Comme par exemple, changer l'emplacement de ce genre de cache ? Ils ont pas pensés que ça arrivera un jour ? Je ne sais pas si c'est de la stupidité, de l'arrogance ou de la collaboration à ce niveau là !"

Oui elle en avait marre et oui cette situation commençait à lui courir sur le système. C'était soit un coup de bol, soit Tonatiuh avait accès à ces informations depuis peu. Soit le SDT n'avait effectivement rien changer malgré le fait que l'ennemi connaissait l'emplacement de toutes les installations à la surface... Et bien entendue, celui qui parlait bizarrement voulait continuer vers la cache dans une zone bourrée d'ennemis :

"Pas question de fureter dans le coin avec des blessés et autant d'hostiles dans les parages... Autant se tirer une balle dans la tête tout de suite, ça ira plus vite. Pourquoi est-ce qu'on n'irait pas maintenant au Nevada ? Plus vite on y sera, plus vite on pourra agir et plus le trajet sera "sûr". Au pire, si vous voulez vraiment des armes pour vous sentir en sécurité, on est aux Etats-Unis. Ici c'est pas les armureries qui manquent. Si on se magne on peut trouver quelques trucs avant que les pilleurs ne ratisse tout. Faudra aussi faire le plein de nourriture, eau, médicament et changer de voiture."

Il y avait plus d'une dizaine d'armureries en ville, sans compter les prêteurs sur gage et les boutiques de chasse. Trouver une arme, même de catégorie militaire, n'était pas si dur que ça. Pour les vivres et les médicaments, pareil. Et pour les voitures... ils n'avaient que l'embarras du choix...

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Archibald encore très faible, ouvrit lentement les yeux, il ne sentait plus de douleur, juste une gène au niveau de l'emplacement de la blessure.
Il regardait autour de lui, il était visiblement dans un camion, entouré de beaucoup de gens et vit Plume pas très loin de lui, inconsciente.
Il se tourna vers Kaylee.

"De l'eau ..."

Il avait en effet la gorge très sèche.

"Qu'est-ce qui s'est passé ? On est où ?"

Il passa la main sur l'emplacement de sa blessure et sentait sa peau.

"Qu'est-ce qui m'est arrivé, je n'étais pas blessé ?"

Il ne se souvenait que de son séjour sous les gravats avec un tuyau qu'il l'avait traversé, il était persuadé qu'il allait mourir.
Pour le moment c'était l'incompréhension qui l'emplissait.
Il décida de ne pas trop bouger, se sentant encore très faible.
Il avait froid, très froid mais attendait d'avoir plus d'informations.
C'était l'occasion pour lui de prendre encore un peu de repos.
La situation semblait s'être améliorée à première vue sauf Plume qui était blessée.
Il remarqua le dispositif de soin Goa'uld à sa main et commença à comprendre ce qui avait dû se passer.

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Kaylee retira le tuyau pendant que Plume soigna Archibald et dut se pousser au-delà de ses limites, car elle perdit connaissance. Ses constantes étaient faibles, mais stables. Puis elle regarda l'infirmier. La patiente avait refusé les antidouleurs et elle avait fait tout ce qu'elle pouvait dans les conditions actuelles.

« Et vous voulez que je fasse quoi au juste ? Je ne peux pas remettre son os en place en aveugle et le ressouder magiquement pour qu'elle puisse à nouveau se déplacer. Je n'ai pas sa faculté de pouvoir soigner avec un appareil extraterrestre. Il me faut un bloc opératoire et du matériel, surtout pour une blessure de ce genre. Ou quelqu'un capable d'utiliser cet objet ou un semblable. Auquel cas, je pourrais envisager de remettre l'os en place et laisser quelqu'un d'autre finir de la soigner, comme elle l'a fait pour le Dr Delamare. » lui expliqua-t-elle.

Puis ils arrivèrent au quartier réservé au personnel du SDT. Elle y avait à peine séjourner quelques jours, le temps que son sort soit décidé, mais elle n'avait pas été au courant de la présence de la cache d'arme. Les lieux grouillaient désormais d'ennemis et il allait être être impossible de récupérer le matériel convoité. Elle ne savait pas à quoi Aynira faisait allusion, mais elle n'était au courant d'aucune des procédures en vigueur et n'y avait pas accès.


« Aucune idée. Peut-être que l'ennemi a simplement des espions infiltrés sur la planète et dans nos rangs qui ont récupéré l'information ? » suggéra-t-elle.

Quand Mortimer suggéra d'aller à la cache d'armes malgré la présence massive d'ennemis sur place, elle ne put pas dire qu'elle était surprise. C'était vraiment un danger publique pour les autres qui ne se souciait pas le moins du monde de leur sécurité et de leur survie. Même sans être une combattante experte, elle se rendait compte que leurs chances de succès étaient nulles.


« Je suis d'accord. Il est hors de question de s'approcher de la cache, sauf à vouloir mourir ou pire, être fait prisonnier. Nous n'avons aucune chance. Il va falloir nous équiper autrement. »

Elle écouta le plan et secoua la tête. Cela reprenait une bonne partie de ce qu'elle avait dit, mais certains points n'étaient pas envisageables.

« Nous ne pouvons pas emmener les blessés. Le Dr Delamare est trop faible et votre amie a besoin d'aller à l'hôpital pour que sa jambe soit réparée au plus vite. Et elle est actuellement exposée à des risques d'infection majeur qui pourraient avoir de fâcheuses conséquences à court terme. En revanche, il faudrait la garder consciente. Je peux lui faire une injection de stimulants, ce qui devrait l'aider un peu. »

C'est à ce moment-là qu'Archibald reprit ses esprit. C'était plutôt bon signe. L'infirmier lui tendit une bouteille d'eau sortie d'elle ne savait où qu'elle lui donna.

« Bois doucement. Oui, tu étais grièvement blessé. Tu y serai restée si elle ne t'avais pas soigné. » lui expliqua-t-elle rapidement en désignant Plume avant de lui faire un topo de la situation.

« Les troupes de Tonatiuth sont en train de débarquer sur Terre. Nous sommes à côté du lotissement du SDT. Nous voulions récupérer des armes, mais nous allons devoir faire une croix dessus, car ils occupent les lieux. Du coup, nous allons nous rendre près de la zone 51 à cause du projet Rouge-Gorge. Ça te dit quelque chose ? »

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L'équipe se dirigeait vers la cache mais ils ne purent s'en approcher suffisamment et rebroussèrent chemin.

Il croisèrent des gens qui leur firent signe en tenu du SDT.
Mortimer informa Grischa qui s'arrêta.

Trois militaires se présentèrent à l'arrière et reconnurent certains têtes.

"Docteur Beckett, Caporal Banks, Lieutenant Gervans et Sergent Lens, content de vous voir !"

C'était en effet trois anciens militaires de l'expédition Atlantis.

"Nous sommes passés à la cache de justesse, on n'a prit tout ce qu'on pouvait et cherché des renforts, on était en permission. Il y a des groupes du SDT qui se forment pour faire face aux forces de Tonatiuh mais ils sont puissants."

Ils virent Plume blessée et hissèrent des sacs contenant des armes de poing et quelques P-90 avec munition ainsi que quelques radios ainsi qu'un autre kit médical.

"L'Hôpital du SDT est encore en zone libre au sud de la ville, en espérant que les forces de Tonatiuh ne le détruisent pas avant."

Kaylee avait déjà eu l'occasion d'y aller et savait où il se trouvait.
Au coin de la rue ils virent un groupe d'habitants composé d'adultes et d'enfants être menacés par cinq soldats de Tonatiuh en armure high-tech.

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Foncer dans le tas?


Ils ne peuvent aller plus loin avec le camion, car ils vont passer dans la partie de la route à découvert. Il faut continuer à pieds, ou contourner sur plusieurs kilomètres le secteur pour atteindre la cache.

Soudain trois hommes du STD apparaissent, Dunaïm les reconnaît, ce sont d'anciens d'Atlantis. Notre homme demande au Civil d'’arrêter le camion, peut être vont ils donner des informations. Ils se présentent devant le haillon arrière.

Mortimer fait coulisser le guichet pour qu'ils puissent voir et entendre ce qui se passe de l'autre coté de la cabine.

Ils viennent de la cache! Donc plus besoin d'y aller.

Ils annoncent, en voyant Plume que l’hôpital du SDT,  n'est pas encore occuper par les force d'occupation. Ils pourraient s'y rendre pour soigner les blesser.

Ils donnent des armes et Mortimer récupère un P-90 et deux chargeurs, qu'il arme aussitôt. L' Écossai demande si ils ont aussi des grenades ou du C-4, mais non! ils n'ont que des armes de poing. Notre homme donne son Glock 17 au Civil.

" - Par Jupiter, je demande votre pardon, il faut quelqu’un devant, avec nous, pour nous indiquer le chemin de l' hôpital, ce bâtiment n'est pas indiqué sur le plan!"

Alors que le camion est toujours à l’arrêt, devant eux un groupe de femmes, d'enfants, et d'hommes, entouré par cinq hostiles en tenue de combat, super armés. Les méchants, ne les ont pas encore remarqué, tout à la joie de leur prise.

Si Mortimer avait été seule, il n'aurait pas hésité une seconde. Il aurait foncé dans le tas, avec le 4 x 4, en faisant hurler les pneu du véhicule, et en tirant comme un fou, rien que pour faire diversion, laissant une chance  aux humains encercler,  de pouvoir s'échapper.

Mais il n'est pas seule, et il regarde les autres, pour savoir ce qu'il convient de faire.....

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Forcément, ils allèrent vers la cache et forcément, ils s'en sont rendus compte que c'était à peu près aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois. L'ennemi avait déjà massivement investi les lieux, ne leur permettant pas d'autres choix que de faire demi-tour. Le Nevada devenait la seule optique viable, mais la médecin avait raison. Plume et Archibald était trop faible pour faire un tel voyage, sans parler de la blessure de sa compagne qui allait empirer si on ne la traitait pas en urgence.

Il fallait donc rejoindre un hôpital... ou plus précisément un hôpital qui ne soit pas encore occupé par l'ennemi. Autant directement se rendre si on décidait d'aller aux urgences. Il y avait sans doute quelques cliniques privés, même des cliniques vétérinaires peut-être. Après tout, une fracture reste une fracture, que ce soit celle d'une personne ou d'un animal.

En chemin, ils rencontrèrent des soldats du SDT qui les informèrent être passer à la cache de justesse, emportant quelques armes et une trousse de soin avec eux... Dix minutes à la supérette du coin aurait fait la même chose, mais passons. Ils informèrent également que l'hôpital du SDT était encore libre, mais que ça n'allait sans doute pas durer :


"Dans ce cas, chaque minutes comptent ! On y va !"

Et c'est à ce moment là que les premières images concrètent de l'occupation ennemie apparurent avec des soldats menaçant des civils :

"Je sais que c'est tentant, mais on ne peut rien faire pour eux. Si on intervient, tout leurs copains seront qu'on est là et bye bye l'hôpital et tout le reste. En plus avec leurs armures on ne sait même pas si on est assez armés pour les affronter"

Et logiquement, elles doivent être résistantes. Pourquoi équiper une armée d'armure qui ne serait pas capable de la protéger contre les armes de l'ennemi sur leur monde, qui plus est avec 600 ans d'avance technologique en prime ? C'est malheureusement la chose la plus terrible dans une guerre : On ne peut pas sauver tout le monde. Même les Narisiens le savait.

N'empêche que c'est pas facile de ne rien faire non plus...

Qu'est-ce qu'elle donnerait pour avoir l'armure de combat de Nadja en ce moment...

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Plume ne ressentait plus la douleur physique. Inconsciente, les décharges subies par son système nerveux avaient cessé d'atteindre son cerveau, bloquant le stimuli douloureux. Mais elle n'était pas en paix pour autant. L'inconscient avait une manière bien cruelle d'exploiter la situation actuelle. Loin de nager dans une obscurité silencieuse et uniforme, Plume voyait défiler dans son esprit des illustrations de l'occupation mélangées à ses propres souvenirs, créant ainsi un patchwork où il lui était difficile de distinguer le réel de l'imaginaire.

Lorsqu'elle émergea finalement, après une poignée de minutes à remuer et à gémir contre la narisienne, ce fut dans un sursaut. Le souffle court et le front chaud, elle tourna son regard en tout sens, s'attendant à devoir se défendre dans la seconde. La douleur revint aussi rapidement qu'elle était partie et la jeune femme sentit une pellicule de sueur recouvrir son front.

La présence d'Aynira ne suffit pas à la calmer pleinement, même si elle lui accorda un certain réconfort.

"Où on est ?"

Le plus difficile était de n'avoir aucun contrôle sur rien. De ne pas savoir ce qu'il se passait réellement tout en sachant que, même avec ces connaissances, elle ne serait pas en mesure de faire grand chose. Le regard de Plume finit par se poser sur sa jambe. Le sang continuait de perler à travers le bandage et elle ne savait pas si la chaleur qu'elle ressentait était vraiment une bonne chose, …

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Le camion rebroussa chemin et s'éloigna du quartier et de la cache d'armes, mais n'alla pas très loin. Il fut intercepté par des membres du SDT qui se révélèrent d'anciens membres de l'expédition d'Atlantis.

« Ravis de vous revoir également. »

Elle prit une arme de poing et une radio, préférant laisser les P-90 aux autres militaires. Elle avait besoin d'avoir les mains libres pour s'occuper des blessés. Elle fut soulagée d'apprendre que l'hôpital du SDT était toujours en activité et accessible, mais pour combien de temps ?

« Alors, nous allons nous rendre là-bas sur-le-champ. J'ai une patiente à faire opérer de toute urgence. On vous emmène ? » demanda-t-elle à leurs anciens collègues.

Elle savait où se trouvait l'hôpital et en connaissait l'adresse, mais elle serait bien incapable d'y guider qui que ce soit. Elle n'avait jamais vraiment fait attention au trajet, quand elle n'y était tout simplement pas téléportée.


« Je peux vous donner l'adresse, mais pas vous indiquer la route. Et de toute façon, je dois rester avec les patients. » répondit-elle.

Quand ils virent un groupe de civils aux mains de l'ennemi, les choses se compliquèrent. Que faire ? Intervenir pour les secourir ? Passer leur chemin ? Le médecin lui disait qu'ils devaient faire quelque chose pour les aider, mais la militaire savait que c'était aussi risqué que plus tôt. Elle approuva les propos d'Aynira. C'était encore une de ces décisions difficiles qu'il fallait prendre, même si cela la faisait hurler intérieurement.


« J'aimerais bien les aider, mais notre priorité consiste à mettre les civils que nous transportons à l'abri et emmener les blessés à l'hôpital. Nous n'avons pas plus de chances de réussir ici qu'à la cache vu le nombre d'ennemis qui grouillent dans la zone. Même si nous réussissons, nous n'avons aucune garantie de ne pas nous faire prendre cinq minutes plus tard. Mieux vaut continuer et rallier les troupes du SDT qui s'organisent pour riposter. »

Mais un autre détail la travaillait depuis leur rencontre avec les anciens membres d'Atlantis.

« Est-ce bien judicieux de se rendre dans des installations du SDT si ce sont les premières cibles que cherchent à neutraliser l'ennemi ? Ne devrions-nous pas au contraire nous faire discret et nous fondre dans la population civile ? N'existe-t-il pas des protocoles pour ce genre de situations ? À moins que la Terre n'ait effectivement pris aucune précaution et se soit cru à l'abri d'une invasion... »

Si de tels protocoles existaient, personne n'avait cru bon de la prévenir. Elle entendit Plume demander où ils étaient.

« Dans Colorado Springs, pas loin des quartiers réservés au personnel du SDT. Il est aussi sous contrôle de l'ennemi. Nous essayons maintenant de rejoindre l'hôpital. Merci d'avoir sauvé Archibald. Comment vous sentez-vous ? » répondit-elle.

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Archibald reprenait un peu de couleurs.
Il avala l'eau donnée par Kaylee et fit un léger sourire.

"Merci."

Puis elle enchaîna avec un résumé condensé de la situation.
Archibald n'était pas sûr d'avoir tout compris.

"Rouge-gorge ... rouge-gorge ... les F-302 ? Pour quoi faire ?"

Il entendit ensuite des voix familières, il ne pensait pourtant pas être de retour sur la cité d'Atlantis.
Bien que soigné, il avait encore un peu l'esprit brumeux.
Il entendit parler de l'hôpital du SDT, de protocole en cas d'invasion.
Il se souvint d'un dossier qu'il avait réalisé au début du programme.

"Secteur 6, deuxième sous-sol, allée douze, vous allez au bout, un sas ..."

Il prit encore un peu d'eau.

"C'est le bunker d'urgence, il n'est accessible que par cette salle des archives. Il n'est pas répertorié sur les cartes du bâtiment et possède ses propres évacuations, il contient quelques salles pour les patients et un bloc. Si l'hôpital est prit ou bombardé, ce secteur restera."

Il essayait d'aider comme il pouvait, il aurait aimé pouvoir faire plus.
Mais c'était compliqué dans son état il ferma donc un peu les yeux pour reprendre plus de forces.

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Grosse colère.

Mortimer, en a assez des ordres et des contrordres de tous ces gents, qui disent tout et son contraire. Il a bien envie de les quitter là, et de participer au dernier baroud d'honneur, les armes à la main! Si il connaissait la région, il pourrait improviser quelque chose, mais le Colorado, il ne sait pas à mille kilomètres prête ou le situé sur le continent nord américain!

L’Écossais demande encore une fois au civils d’arrêter le camion, et il d'une voix forte de façon à ce que tous les occupants du Berlier entende.

" - Par Jupiter, vous avez fini de regarder votre nombril, comme si cela était le centre de l'univers! Nous sommes en guerres, oui ou non! Par le Porte Jarretelle de son Majestée gracieuse, que devons nous faire?
Nous battre car c'est tout ce qui nous reste à faire?
Prendre des F302, en traversante les colonies anciennes à moitié, alors qu'il n'y a pas de Pilote parmi nous?
ou bien écouté le Delamare Professeur qui nous indique qu'il faut aller à l'hôpital du SDT. N'a t'il pas dit : Secteur 6, deuxième sous-sol, allée douze, vous allez au bout, un sas ?
Nous sommes foutu à quatre dix neufs cent pour cent, alors autant que cela serve à quelque chose.
Alors on nous donnes l'adresse de cet Hôpital, ou il faut que je demande aux ennemies ou il est, et toutes ces sortent de choses?"

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Sur les genoux, les mains levés an l'air, David tremblait de tout son corps. C'était un cauchemar, un foutu cauchemar ! Même la plus forte des dopes ne l'avait jamais foutu dans un état pareil ! C'était la fin du monde ! Ils allaient tous mourir !

Lorsque la télévision dans le bar où il travaillait en tant que serveur s'était soudain brouillée, coupant le march de football américain qui y était transmis, il y eu un concert de protestations. David avait attrapé la télécommande, mais plus rien ne répondait. C'est alors que le visage d'une femme d'une cinquantaine d'année était apparu sur l'écran. Elle avait l'air grave, et était assise derrière un grand bureau, devant plusieurs drapeaux. Son discours fut accueilli par un silence de plomb, puis, il y eu quelques rires nerveux, certains se demandant de qui était ce foutu canular. Ce n'est seulement qu'à cet instant, que le silence leur permit d'entendre le brouhaha extérieur. David sortit devant le bar, comme bon nombre de clients, et là, il les vit. Des dizaines de vaisseaux énormes qui s'approchaient dans le ciel, des tirs, des explosions au loin, et le cri des gens qui courraient en tout sens dans les rues.
«  On ferme » déclara calmement Eddy, le patron du bar qui était debout derrière David, les yeux levés au ciel.  « J'ai un grand sous-sol blindé, viens t'y réfugier avec ma femme, mes enfants et moi ! » dit-il au jeune serveur.

David, un regard ahuri tourné vers le ciel, ouvrit et ferma la bouche longuement comme s'il cherchait la bonne réponse.
«  Non, je … je dois aller retrouver quelqu'un ! » dit-il avant de chercher ses affaires et d'enfourcher sa moto.

Alors qu'il fonçait à tout allure le long de l'avenue, il sentit la panique commencer à le saisir. Qu'est ce qu'il se passait ? Des explosions survenaient un peu partout dans le ciel. Dès qu'il avait vu le premier vaisseau, il avait su qu'il devait retrouver Noa. Noa, c'était le seul à savoir ce qu'il se passait. Depuis le temps qu'il le fréquentait, David avait comprit que son ami faisait un travail cerné par le secret défense et qu'il était très important. Est-ce que Noa faisait partit de cette organisation dont la vieille avait parlé ? Dans tout les cas, le néo-zélandais devait savoir quoi faire. C'est pourquoi David fila vers la petite maison dans le quartier pavillonnaire qu'il connaissait bien. Arrivé devant, il jeta son casque et se précipita sur la porte qu'il martela de gros coups de poings. Il n'y avait personne. D'une main tremblante, il ouvrit avec le double des clés qu'il avait, mais la maison était vide. C'est lorsqu'il sortit qu'il vit un énorme vaisseau se poser juste à côté. Il voulu reprendre sa moto, mais des tirs l'en empêchèrent. Il hurla, sauta par dessus la barrière et se mit à courir de toutes ses jambes. Les tirs s'arrêtèrent, mais David continua de courir. Ce n'est que lorsuqil' s'arrêta à bout de force, qu'il se rendit compte qu'il pleurait de peur. Non loin de lui, il entendit des cris, une famille s'extirpait d'un véhicule qui venait de percuter un pilonne électrique. Les parents et leurs deux enfants se mirent à courir dans sa direction, suivit par deux hommes en armures qui leur tiraient dessus. Avant que David n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, il se rendit compte qu'ils étaient cernés. Plusieurs autres soldats en armures arrivèrent et levèrent dans leur direction des sortes de grands bâtons. Les tirs qu'il avait vu précédemment devaient sortir de ces machins, mais David n'était pas vraiment prêt à vérifier cette théorie. Les deux enfants pleuraient et hurlaient de peur.

C'est donc ainsi que David se jeta sur les genoux, les mains levés an l'air, tremblant de tout son corps.
«  Paix ! Paix ! C'est des enfants ! » hurla t-il, priant pour que les soldats comprenne ses mots.

Derrière les ennemis qui lui faisait face, il vit un camion militaire passer au ralenti. Il ressentit un immense soulagement...l'armée allait les tirer de là ! Mais le camion ne sembla pas s'arrêter et continuait sa course. Une terreur immense lui broya les entrailles alors que la colère l'envahit ! Lui qui détestait l'armée avait pendant une fraction de seconde cru que son salut dépendrait de celle-ci. Mais non ! Ces foutus enfoirés se fichait bien des civils, des dommages collatéraux ! Il se rendit compte, pour la première fois de sa vie qu'il était seul. Tout seul. Que personne au monde ne se souciait qu'il crève ici, à genoux sur le bitume d'une rue pavillonnaire qui puait le fric.

Alors, non, il ne crèverait pas comme ça ! Pas à genoux en tout cas !
Poussé par une rage incroyable, il se releva d'un coup et courut sur le soldat face à lui en hurlant. Il le percuta de plein fouet et pria pour que cette diversion grossière permettrait au moins à la famille de se mettre à l'abri.

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A l'Abordage

Et soudain la situation se complique. De la Cabine notre homme voit un Humain apparaître,  suivit de ce qui pourrait être d'Enfants accompagnés de leurs Parents qui se dirigent vers l’apparition humaine, et ce faisant des Hostiles s'approchent de lui, ce qui attirent l'attention des Méchants sur le camion. Ils vont être repéré d'un instant à l'autre.

Il n'est plus question de faire dans la dentelle maintenant, ils sont repérés et aller à l’hôpital passe au second plan! Ils se sont fait remarquer par les Brutes. Il ne reste plus qu'une solution. Plus d'autre option en magasin.

L’Écossais tire comme un fou sur les cibles légèrement blindées qui se présentent, mais il n'a plus le choix, sinon il aurait choisit son canon électromagnétique ou bien une torpille Marck 48.....

[Lancer de dés : 5 x Arme]

*Désolé Chef, force majeur*

" - Par Jupiter, on fonce dans le tas, charment vieux garçon!
Hyppyl"


Pendant que le Civil appuie sur l’accélérateur, et prend comme cible avec son véhicule, le groupe de Sacripants, le Caporal Mortimer Dunaïm, défait le grand d’arrêt de son arme, il ouvre la porte du Berlier et tire une longue rafale de P-90, sur les Vilains Pas Beaux. par la vitre ouverte. Le Camion fonce sur le groupe d’Extra Terrestre, pas extra!

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Le membre 'Mortimer Dunaïm' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Résolution (11-30)' :
Désolation - Page 3 Reussite-4f6553d Désolation - Page 3 Ecrit-4f6552e Désolation - Page 3 Egrave-4f65533 Désolation - Page 3 Exreussite-4f65543 Désolation - Page 3 Breussite-4f65540

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Contrairement aux ordre, Dunaïm n'en fit qu'à sa tête une nouvelle fois et se lança avec Grischa contre les soldats de Tonatiuh avec le camion, causant des fracas douloureux pour Plume.

Mortimer tua un soldats d'une balle en pleine tête, en toucha un autre qui chuta sous le choc, en égratigna un autre.

Il rata les deux derniers qui ripostèrent contre le camion.

Mortimer se prit un tir d'arme à énergie dans l'épaule, le brulant très gravement.
Grischa évita le tir de son côté.

Les soldats d'Atlantis se déployèrent pour profiter des la diversion pour mettre les civils à l'abris.


Dernière édition par Superviseur le Lun 29 Juil 2019 - 19:29, édité 1 fois

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