une nuit de repos.

Walter ne dormait que d'un oeil, ce genre de nuit il en avait vécu des centaines dans sa carrière militaire et bien souvent dans des conditions bien moins confortable que ce lit douillet ou il était endormi. Il avait vaguement entendu Thomas parler mais le son de la radio qui lui était également familier le rassura. Il finit par s'endormir d'un sommeil léger.
Il rêva d'un passé qu'il regrettait, un passé douloureux et quand il entendit son nom formulé c'est tout d'abord dans un bouche féminine qu'il l'entendit prononcé.
Le première classe Wallas reprit néanmoins rapidement ses esprits. Il se redressa brusquement, ce retrouvant assis sur le lit, son arme pendait à son bras le canon posé sur le sol.

"Que se passe t'il !"

Lança t'il avec un voix aussi inquiète que sur le qui-vive. Le militaire écouta avec grande attention ce qu'avait à dire Thomas. Walter était pour le moins surpris de ce qu'il entendait, il se leva rapidement pour observe de ses propre yeux la procession depuis la fenêtre de la Chambre. Le première classe Wallas n'en croyait pas ses yeux.

*Mais que font ils...*

En y regardant de plus prés les villageois semblaient en effet n'être que l'ombre d'eux même.

"Ils semblent répondre à un appel..."

C'est en tout cas l'impression qu'il avait en voyant ces individus tous se diriger dans la même direction d'un même pas. Tout cela ne lui disait rien qui vaille, Il fallait dans un premier temps réunir le groupe. Il se dirigea le plus rapidement possible vers la porte de la chambre pour aller chercher les deux autres militaires.

"Je vais chercher les secondes classes O'brien et Cold, on réunis nos affaires pour être prêt à partir."

En disant ça il avait gagné la porte qu'il ouvrit pour se retrouver nez à nez avec le seconde classe Cold qui allait lui même ouvrir la porte. Il vit le visage d'O'brien derrière celui de James et fut rassurer. Le groupe était entier du moins pour le moment.

"Regroupement !"

Il leur fallait savoir quoi faire ils étaient en mission de contact et ce qui semblait étrange au militaire n'était peut être qu'une coutume local. Il ne voulait pas commettre d’impaire avant d'agir.

"Monsieur Sincet, pensez vous que ce comportement pourrait être une coutume local ? Ou bien peut être un rituel religieux ?"

Walter était content d'avoir un membre de l'équipe avec un savoir aussi impressionnant. Lui qui avait douté du bienfait du mélange civils et militaire dans un tel programme était bien obligé de constater que cet échange était des plus efficace pour ce genre de mission.

Thomas répondit scientifiquement à la question de Jacob. Bien sûr, étant physicien il savait tout cela mais dans le cas présent, il n’avait pas cherché à savoir si le décalage était important ou non ni même s’il y en avait un.

Il se disait que les statistiques montraient la probabilité que cette planète ai un horaire se rapprochant de celui de la terre tout comme l’inverse était possible.

Thomas ouvrit la fenêtre et le britannique ne pouvait pas dire que la fraicheur extérieure ne lui faisait pas du bien. Il se demandait ce qu’ils allaient découvrir le lendemain.

Jacob se réveilla de ses pensées à la voix de l’archéologue qui finissait sa conversation avec la chef de base.

« C’est cool si tout va bien ! »

Le scientifique remarque les étranges lueurs en même temps que son collègue et se demandait ce que pouvaient bien être ces lumières s’allumant les unes après les autres.

Jacob s’approcha de la fenêtre pour mieux voir et remarqua que chaque phénomène était plus étrange que le précédant. En effet, toute la ville se mettait en marche l’air ailleurs.

*on se croirait dans un film.*

Il n’avait pas pensé à réveiller Walter, tellement attentifs aux mouvements dans les rues. Heureusement, Thomas le fit pour lui. Ce dernier, se prenant pour le chef donna des ordres à Jacob. Aillant confiance en son collègue, le physicien accepta d’obéir sans soucis.

Il sortit donc dans le couloir mais, ne voyant rien, il retourna dans la chambre pour expliquer l’absence de personnel à l’archéologue.

« Personne dans les couloirs, ils sont peut-être déjà sortis avec les autres. »

Walter lança à son tour ses ordres de regroupement et de préparation. Jacob alla rapidement vers son sac à dos pour le mettre sur ses épaules. Tout était prêt à l’intérieur et étant déjà habillé, il pourrait partir dès que cela serait nécessaire. Pendant ce temps, Walter rassemblait les troupes.

« Il serait peut-être bien que nous les suivions discrètement pour en savoir plus, voir qui est là. Ils ne doivent pas être bien méchants, ce sont de simples villageois. »

Jacob pensait en effet qu’une exploration plus approfondie de ce qui se passait été nécessaire à une meilleure compréhension de la planète et de ses habitants qui, aussi atypiques soit-ils, n’étaient certainement pas dangereux.

Jacob retourna à la fenêtre pour regarder ce qui se passait. La procession continuait toujours, longue et monotone telle une procession au flambeau dans un sanctuaire catholique.

Il avait déjà été à Lourdes et se rappelait bien les longues alignées de personnes qui se suivaient à la queue leu leu pour vénérer Marie.

Continuant à regarder, il écouta les explications ethnologiques de l’archéologue qui semblaient parfaitement fondées même si Jacob se demandait pourquoi, sur cette planète, à des années lumières de la Terre, les rites seraient les mêmes.

Thomas semblait de plus en accord avec sa proposition de partir pour voir de plus près ce qui se passait.

*Ce village est vraiment de plus en plus étranges quand on y pense.*

Tous les deux attendaient la réponse du chef militaire pour se permettre de sortir enfin de la chambre et d’analyser plus précisément ce qui était en train de se passer dans les rues.

Walter accepta enfin la proposition et donna ses directives qui semblaient très pertinentes. En effet, il était nécessaire de surveiller les habitants en toute discrétion car les réactions d’un autre peuple sont imprévisibles surtout dans de telles situations.

Ainsi, le physicien suivit rapidement le militaire tout en boitant légèrement comme a son habitude.

Il espérait vraiment que tout allait se passer correctement et sans problème et que la procession n’était qu’un rite religieux tout ce qui a de plus banal. Cependant, il en doutait car, se rappelant les visages vides de toute émotion, il se disait qu’il y avait certainement autre chose.