Quartiers 6 de Jacob Smith

Après avoir dit qu’il ne ferait pas partie de la prochaine mission, Jacob se retira du centre de contrôle et trouva rapidement un plan lui indiquant où il devait se rendre pour prendre ses quartiers.

Ainsi, il marcha longuement dans les couloirs avant d’arriver enfin devant la porte qui se trouvait à la droite de celle d’Archibald.

*bon, on va voir à quoi ça ressemble*.

Il entra et vit que sa chambre était assez grande pour pouvoir y dormir tranquillement et ranger ses affaires correctement. Ainsi, il commença à s’installer et afficha quelques posters illustrant des engins scientifiques.

Il avait tout prévu même pour la décoration. Il se coucha sur son lit afin de voir s’il était confortable et il vit qu’il n’avait rien à envier au sien.

Il décida de lire un peu de documentation sur les trous de ver car même. Ensuite il dormirait quelques heures puis regarderait les anciens rapports dans la base de donné.

Ses recherches sur les trous de ver ne lui apprirent pas beaucoup de choses qu'il ne savait déjà. En effet, il avait toujours été passionné par ceux-ci qu'il trouvait presque magique même s'il savait que ce n'était qu'une sorte de tunnel dans l'espace.

Cependant, malgré son savoir, il ne comprenait toujours pas comment il était possible d'en créer un et de le maintenir.

* C'est probablement là qu'on voit la différence entre les humains et ces fameux anciens, créateurs de la porte des étoiles*.

Après cette réflexion il décida de se coucher, car ses paupières commençaient à se fermer toutes seules. En effet, il n'avait pas dormi depuis plusieurs nuits avant de venir ici, intrigué par ce qu’il allait découvrir.

En outre, ce soir-là, il tomba rapidement dans les bras de Morphée malgré les pensées qui se bousculaient dans sa tête. Il eut un sommeil très agité et rêva ou plutôt cauchemarda qu'il traversait la porte des étoiles et qu'au bout de celle-ci, il arrivait dans un pulsar. Avant d'être aspiré par celui-ci, il se réveilla en sueur en bas de son lit.

Il n'avait dormi que quatre heures, mais se sentait entièrement reposé. Ainsi, il ralluma son ordinateur et lu des dizaines de dossiers du SGC afin de pouvoir en savoir plus sur les technologies, les ennemis probables et tout ce qui se passait autour de la porte.

Ses recherches allaient certainement l'occuper un certain temps et même si la faim commençait à arriver, il décida de s'y mettre tout de suite.

Alors que ses recherches sur l’ancien programme porte des étoiles avançaient, Jacob entendit la porte de ses quartiers s’ouvrir rapidement.

*mais qui est-ce qui vient m’interrompre ?*.

Après cette réflexion, il se retourna et vit que l’un des hommes qui était présent au centre de contrôle avant qu’il ne se retire était en face de lui et le visait avec un revolver. Il ne pensait pas que dès le premier jour dans le JPS il aurait à faire à une situation aussi critique.

Il ne savait pas comment réagir. En effet ce n’est pas tous les jours que l’on est menacé de mort par un homme armé.

Ainsi, les idées défilèrent à une vitesse inimaginable dans son cerveau et deux solutions lui vinrent en tête : sauter derrière le lit pour se protéger des balles si l’homme devait tirer ou essayer de le raisonner.

Après une très courte réflexion, il prit sa décision. Ainsi, après avoir discrètement appuyé sur sa radio, il leva ses mains en l’air et parla doucement :

« Calmez-vous, calmez-vous, que voulez-vous ? ».

Jacob espérait que les renforts allaient arriver rapidement car l’homme en face de lui ne paraissait pas commode et il sentait la panique s’insinuer peu à peu en lui de peur de faire une erreur qui pourrait lui coûter la vie.

*si je survis à cela, en quelques heures, j’aurais de quoi écrire un livre entier*.

Après sa réflexion, Jacob voulu analyser la réaction de son agresseur cependant celui-là ne lui laissa pas le temps de le faire et s’était approché de lui, prêt à lui tirer dessus.

*mais, c’est qui ce fou ?*.

Jacob vit toute sa vie défiler sous ses yeux et crut que sa dernière heure était arrivée. Il n’était pas formé pour ce genre de situation et était tétanisé par l’angoisse de mourir dans ces circonstances si anormale.

Cependant le coup de feu ne partit pas et Jacob se sentit légèrement soulagé en voyant que l’homme tremblait et hésitait à le tuer.

Ce répit lui permit de voir Hans qui arrivait dans la pièce, probablement alerté par la radio et lorsqu’il vit celui-ci viser son agresseur avec un objet qui semblait être une arme, il eut la présence d’esprit de s’éloigner rapidement du revolver pointé sur lui juste avant que son sauveur ne tire.

Jacob était totalement sonné mais répondit tout de même à Hans.

« Salut, content de vous voir. Je crois que si vous n’étiez pas venu je ne serais plus en état de vous parler ! Je ne sais pas du tout ce que ce fou voulait, du moins il m’a dit que j’en savais trop alors que je ne savais même pas de quoi il voulait parler. »

Jacob sentait qu’il commençait à se remettre de sa peur.

Jacob regarda l’équipe emmener son agresseur en finissant de se remettre de son choc. Il fut rassuré d’entendre que l’homme qui l’avait attaqué allait être correctement surveillé.

Il écouta attentivement la proposition de volontariat d’Hans et après une assez longue réflexion, il décida d’aller aider ses collègues en Russie.

Il s’était déjà rendu dans ce pays quelques années plus tôt en touriste et  avait découvert une culture et une façon de vivre différente de la sienne mais qui ne lui déplaisait pas.

« Pas de problème, je serais de la mission en espérant que je ne vais pas me retrouver une autre fois en face d’un psychopathe avec un flingue. »

Maintenant qu’il en savait un peu mieux sur les anciennes missions du SGC il y a dix ans, il pensait qu’il pourrait peut-être être utile à l’expédition même s’il ne savait pas dans quoi il allait s’engager.

Jacob prit l’ascenseur et se dirigea vers ses quartiers.

*enfin un peu de repos*.

Il se jeta sur le lit et n’ayant pas pensé à son bras, celui-ci lui fit faire une grimace de douleur. Il mit un quart d’heure à trouver la position dans laquelle il avait le moins mal et essaya de dormir.

Il mit du temps car il se rappelait de tout ce qui c’était passé dans la journée et se demandait ca qu’Aeryn et thomas étaient en train de faire.

Il tomba dans les bras de Morphée mais fit des rêves loin d’être angéliques. Il cauchemardait sur les aliens et à une invasion de la terre.

Le matin, il se leva assez tard et rien ne l’avait dérangé au cours de la nuit.

*pas même un psychologue fou*.

Son lit était entièrement défait tellement sa nuit avait été agitée. Il prit une douche après s’être mit le plâtre dans un sac plastique et s’habilla sans se presser.

En effet, par rapport aux urgences qu’il y avait eu la veille, tout semblait calme dorénavant et il avait le temps.

Il sortit de sa chambre sans avoir fait le lit auparavant et se dirigea vers le centre de contrôle.

Jacob avait été expédié très rapidement sur terre après la mauvaise nouvelle qui l’avait paralysé l’espace d’un instant. Il ne pouvait pas croire que Sophie allait mourir.

Il avait passé de si bon moment avec elle ! Et pourtant, lorsqu’il arrive en zone 52, il trouva sa bien-aimée dans un bien piteux état. Les dernières heures qu’il avait vécues devaient bien être les plus longues de sa vie entre l’espérance d’une amélioration et la peur de perdre celle pour qui son cœur battait.

La vision des médecins qui s’affairaient au-dessus de la biologiste ne faisait qu’empirer son sentiment de culpabilité.

*si j’avais réussis à détruire l’Akarski avant l’attaque… *

Malgré toutes ces pensées qui torturaient continuellement son esprit, il essayait de se montrer fort pour redonner courage à Sophie. Savoir qu’il était en train d’assister aux derniers instants de sa vie ne l’aidait en aucun cas dans cette mission qu’il s’était donné.

A un moment, elle reprit entièrement conscience l’histoire d’un moment si bien que le physicien pu lui glisser un dernier « je t’aime » dans l’oreille avant qu’elle ne se rendorme. Malheureusement, ce n’était qu’un léger répit avant le pire.

En effet, les mots résonnant encore dans la salle, le bip caractéristique indiquant que le cœur ne battait plus retentit. 

Les infirmiers le repoussèrent et tentèrent l’impossible pour la ramener à la vie cependant, rien n’y fit. Lorsqu’ils avertirent Jacob de la mort de son amoureuse, il tomba en sanglots, pensant ne jamais pouvoir s’en remettre.

Après quelques heures en pleurs,  il prit cependant sa décision de retourner sur la base. En effet, même si son cœur lui indiquait qu’il voulait rester auprès du corps désormais sans vie de la biologiste, il s’était résolu au fait qu’il ne la reverra pas et voulait faire un dernier acte pour elle : la venger en détruisant l’ennemi.

Il se doutait bien que la prochaine fois qu’il verra Tonatiuh ou ses sbires, il n’aura aucune pitié pour ceux qui avaient détruit son amour.

Il demanda donc aux médecins de le prévenir quant à la date, à l’heure et au lieu de l’enterrement auquel il devra se trouver. Ceux-ci acceptèrent puis il demanda de retourner immédiatement sur le JPS. Ses interlocuteurs furent surpris qu’il veuille si rapidement reprendre sa mission mais ils ne savaient pas que son unique but maintenant était de venger la défunte.

Un halo lumineux l’enveloppa et il se retrouva tout de suite dans ses quartiers. Là, il s’allongea sur le lit pour pleurer encore quelques minutes.

La peine faisait maintenant place à la rage et il tambouriné de toutes ses forces contre les murs pour se défouler de tout ce qui se passait en lui.

Petit à petit, Jacob reprit calmement son calme malgré la violente émotion dans laquelle il se trouvait. Il n’avait jamais ressenti une telle panique suite à la perte d’un proche.

Il se sentait de ce fait extrêmement énergique au point qu’il voulait anéantir totalement l’ennemi immédiatement, chose qu’il comprit impossibles après quelques secondes. Les pleurs cessèrent.

S’asseyant sur son lit, il fit le vide dans son esprit tout en réfléchissant au fait que Sophie n’aurai pas aimé le voir dans un tel état et que, ne serait-ce que pour sa mémoire, il se devait de se calmer.

Il prit quelques doses de doliprane pour contrer le mal de tête issu de toutes les pensées qui l’envahissaient. En à peine 5 minutes, son mal de tête avait disparu. En effet, le médicament faisait toujours très bien son effet sur lui.

Après encore quelques minutes de calme, il décida finalement de sortir dans les couloirs pour voir ce qu’il pourrait être en mesure de faire. Malheureusement, les mauvaises nouvelles n’avaient pas encore finies de s’accumuler.

Un technicien le vit et l’informa brièvement quant à l’état de santé d’Aeryn qui semblait totalement perdre le contrôle d’elle-même.

« Non, mais ce n’est pas vrai. Et vous, poussez-vous au lieu de rester là à ne rien faire »

Il avait répondu sur un ton nettement plus énervé que ce qu’il avait espéré et le pauvre technicien sur lequel il venait de crier était totalement dépité de voir que le second de la base n’avait pas l’air en bien meilleur état que la capitaine du JPS.

Cependant, le physicien ne prit pas le temps de s’excuser et prit rapidement la direction de l’infirmerie afin d’en savoir plus au sujet de la jeune femme.

Jacob arriva enfin dans se quartiers et sans penser à se déshabiller, il s’enfila dans le lit avant d’éteindre la lumière.

*C’est quoi ce p***in de lit, dur comme du béton, je mérite un peu mieux quand même*

Cependant, le peu de sport qu’il avait fait avant de se coucher lui permit de tomber dans les bras de Morphée assez rapidement.

Il ne rêva pas vraiment cette nuit là mais voyait plutôt des couleurs rouges, noirs, orange ou grises s’emmêler entre elle, peut-être était-ce à cause de la nuit d’Halloween.

Le matin il se réveilla assez tard, alors que tout le monde était certainement déjà levé depuis longtemps sur la station.

*De toute façon, je suis sûr que personne n’a remarqué mon absence puisque je suis un peu le fantôme solitaire de cette base.*

Il était loin d’être de meilleure humeur que la veille, ce qui prouva que le sommeil n’était pas le seul obstacle à son habituelle gentillesse.

Pensant, qu’il faisait juste un burn-out un peu plus fort que la normal, il alla se doucher, déchirant plus ses vêtements qu’il les enlevait et tirant l’eau froide, très froide, contrairement à son habitude.

Sortant, il ne se sécha que partiellement et renfila une tenue, bougonnant du fait que les vêtements se coller, puisqu’il était encore mouillé, et qu’il ne pouvait rien en faire.  

Il se dirigea ensuite vers les laboratoires afin d’en finir avec son travail et pouvoir passer à autre chose après avoir reprit toutes ses affaires.

*Encore une journée qui va me paraître bien longue !!!*

Il ne voyait que sombre devant lui, il n’arrivait pas à se projeter dans un futur optimiste et resté dans ses visions négatives de la vie qui, tout compte fait n’était qu’une illusion éphémère.