Après un premier briefing post Tonatiuh qui se passa d'une façon assez... houleuse, le groupe eut deux heures pour se préparer. Après discussion, il fut annoncé que Kaylee restera présente dans le groupe. En effet, même si Doyle était plus compétent en terme de virologie, sa présence sur Terre était trop indispensable avec cette nouvelle épidémie potentielle s'ajoutant à la pandémie de Micah. De plus, il aurait tout son temps pour étudier les informations retrouvées sur cette planète à l'abri dans son laboratoire.
Donc oui, pas de sélection d'information, toutes les données seront copiées dans un cristal fournit par les Tok'ras et ils feront le tri sur Terre. Ensuite l'endroit pourra être détruit. Une solution plus simple qui contenterait tout le monde, militaires, scientifiques et politiques. La situation était différente d'il y a encore un an à peine. Maintenant que le SDT était connu de tous, il devait composer avec l'opinion publique... ou plutôt composer avec l'opinion publique des personnes le finançant. Certes la disparition du secret avait ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Maintenant il fallait justifier d’absolument tout, du moindre ordre à la plus petite dépense... bienvenue dans le monde du service public international.
Bref, après que les dernières questions trouvèrent leurs réponses et que le groupe finit de se préparer, le groupe se retrouva dans la salle d'embarquement de la porte où se trouvait... l'ancienne porte du JPS. La porte d'Atlantis était un modèle plus récent, mais il y avait quelques complications. Les symboles étaient différents, la mise en place d'un système de "conversion" pour faire correspondre ces symboles à ceux du réseau de la Voie Lactée fut jugée trop complexe alors qu'une alternative plus simple se trouvait à portée de main. La porte du JPS fut donc récupérée et mise à la place de celle d'Atlantis qui est entreposée dans un des entrepôts de la Cité avec un iris permanent pour éviter toute mauvaise surprise.
L'installation de la porte à la place de sa petite sœur fut complexe et était l'une des principales raisons à l'arrêt des missions d'exploration depuis la reprise de la Terre. Les systèmes à recalibrer, l'iris énergétique à remettre en place, les connexions à refaire, un moteur à mettre en place pour faire tourner l'anneau... Mais tout était opérationnel et l'installation d'une porte aux symboles de la Voie Lactée avait été bien vu par les délégations des autres planètes qui n'avaient donc pas besoin de convertir à leur tour leurs adresses pour joindre leur monde. Une décision tant pratique que politique, là aussi.
La porte gris sombre et aux chevrons orange s'activa, noyant la pièce dans une lueur bleutée presque réconfortante pour les habitués. Après les ultimes vérifications, le groupe mené par Ted s'engouffra dans la porte, traversant des milliers d'années en une fraction de secondes.
La première chose qui frappa, ce fut le froid. Certes la température n'était pas glaciale, mais l'écart entre la chaleur d'Atlantis et la fraîcheur de la planète fut on ne peut plus saisissante. Comme sortir d'une salle de bain embuée pour rejoindre le reste de sa maison. Il y avait un léger brouillard. Ce n'était pas une purée de pois impénétrable, la visibilité était correcte, mais c'était suffisant pour donner une première impression assez peu rassurante des lieux avec des arbres aux branches tortueuses et des buissons rachitiques. Cette région devait subir de plein fouet les méfaits de l'hiver.
A peine après quelques mètres, le groupe tomba sur un cadavre. Un squelette à moitié recouvert par la végétation avec un casque en forme de tête de cobra. Un jaffa d'Apophis qui devait être là depuis un bon moment, laissé sans la moindre considération. Etait-ce parce que son groupe était en train de fuir sous le feu ennemi ou laisser là délibérément pour servir d'avertissement sur le fait que le coin n'avait rien d'une colonie de vacances ? Impossible à dire pour le moment.
La clairière où ils étaient glisse en un long et large chemin menant au complexe. D'après les informations des sondes, il y avait une petite marche de quelques kilomètres sur un sol en terre dur dans une nature peu bruyante si ce n'était quelques chants d'oiseaux lointains et une légère brise faisant trembler le branches au dessus de leurs têtes, les dépouillant peu à peu de leurs dernières feuilles d'un vert légèrement argenté. Peut-être que c'était ces animaux qui leur donna cette sensation d'être observée... à moins que ce soit l'ambiance pas franchement folichonne des lieux qui jouait des tours à leurs esprits pour les maintenir en alerte...
Donc oui, pas de sélection d'information, toutes les données seront copiées dans un cristal fournit par les Tok'ras et ils feront le tri sur Terre. Ensuite l'endroit pourra être détruit. Une solution plus simple qui contenterait tout le monde, militaires, scientifiques et politiques. La situation était différente d'il y a encore un an à peine. Maintenant que le SDT était connu de tous, il devait composer avec l'opinion publique... ou plutôt composer avec l'opinion publique des personnes le finançant. Certes la disparition du secret avait ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Maintenant il fallait justifier d’absolument tout, du moindre ordre à la plus petite dépense... bienvenue dans le monde du service public international.
Bref, après que les dernières questions trouvèrent leurs réponses et que le groupe finit de se préparer, le groupe se retrouva dans la salle d'embarquement de la porte où se trouvait... l'ancienne porte du JPS. La porte d'Atlantis était un modèle plus récent, mais il y avait quelques complications. Les symboles étaient différents, la mise en place d'un système de "conversion" pour faire correspondre ces symboles à ceux du réseau de la Voie Lactée fut jugée trop complexe alors qu'une alternative plus simple se trouvait à portée de main. La porte du JPS fut donc récupérée et mise à la place de celle d'Atlantis qui est entreposée dans un des entrepôts de la Cité avec un iris permanent pour éviter toute mauvaise surprise.
L'installation de la porte à la place de sa petite sœur fut complexe et était l'une des principales raisons à l'arrêt des missions d'exploration depuis la reprise de la Terre. Les systèmes à recalibrer, l'iris énergétique à remettre en place, les connexions à refaire, un moteur à mettre en place pour faire tourner l'anneau... Mais tout était opérationnel et l'installation d'une porte aux symboles de la Voie Lactée avait été bien vu par les délégations des autres planètes qui n'avaient donc pas besoin de convertir à leur tour leurs adresses pour joindre leur monde. Une décision tant pratique que politique, là aussi.
La porte gris sombre et aux chevrons orange s'activa, noyant la pièce dans une lueur bleutée presque réconfortante pour les habitués. Après les ultimes vérifications, le groupe mené par Ted s'engouffra dans la porte, traversant des milliers d'années en une fraction de secondes.
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La première chose qui frappa, ce fut le froid. Certes la température n'était pas glaciale, mais l'écart entre la chaleur d'Atlantis et la fraîcheur de la planète fut on ne peut plus saisissante. Comme sortir d'une salle de bain embuée pour rejoindre le reste de sa maison. Il y avait un léger brouillard. Ce n'était pas une purée de pois impénétrable, la visibilité était correcte, mais c'était suffisant pour donner une première impression assez peu rassurante des lieux avec des arbres aux branches tortueuses et des buissons rachitiques. Cette région devait subir de plein fouet les méfaits de l'hiver.
A peine après quelques mètres, le groupe tomba sur un cadavre. Un squelette à moitié recouvert par la végétation avec un casque en forme de tête de cobra. Un jaffa d'Apophis qui devait être là depuis un bon moment, laissé sans la moindre considération. Etait-ce parce que son groupe était en train de fuir sous le feu ennemi ou laisser là délibérément pour servir d'avertissement sur le fait que le coin n'avait rien d'une colonie de vacances ? Impossible à dire pour le moment.
La clairière où ils étaient glisse en un long et large chemin menant au complexe. D'après les informations des sondes, il y avait une petite marche de quelques kilomètres sur un sol en terre dur dans une nature peu bruyante si ce n'était quelques chants d'oiseaux lointains et une légère brise faisant trembler le branches au dessus de leurs têtes, les dépouillant peu à peu de leurs dernières feuilles d'un vert légèrement argenté. Peut-être que c'était ces animaux qui leur donna cette sensation d'être observée... à moins que ce soit l'ambiance pas franchement folichonne des lieux qui jouait des tours à leurs esprits pour les maintenir en alerte...