SGZ est un forum RPG, c'est-à-dire que vous incarnez un personnage avec une vie, un passé, des émotions, des envies, des manies, etc ...
Vous le faites vivre, parler et tout ça par écrit.
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Le groupe se dirigea discrètement vers le parking. Ils n'avaient pas trouver de compagnie en chemin, mais ça n'allait sans doute pas tarder. Plume demanda si la Narisienne avait déjà volée une voiture. La réponse était non, mais Burton la précéda en disant qu'il allait s'occuper de ce petit détail technique juste au moment ou une voix se fit entendre dans le bâtiment avec assez d'autorité pour que les tirs cessent l'espace d'un instant :
"Oui... Je connais cette voix..."
Mais avec tout le bazar, difficile de dire à qui elle appartenait exactement si ce n'était une femme. Puis, deux silhouettes apparurent. Pas des soldats non, deux femmes dont l'une qui n'était pas au mieux de sa forme. Dans un geste défensif, la Narisienne se mit devant Plume, son arme de poing sortit. Elle reconnue Kaylee et... Aeryn ? Sans doute la fameuse "double" ou jumelle ou clone ou bug dans la matrice :
"Il faut faire attention avec Aeryn : Elles sont deux ! Pour l'instant on garde un œil sur elles, on verra plus tard qui est qui. Dès qu'il a la voiture, on fonce dedans et on décampe."
Même si c'était dangereux, ce n'était ni le lieu, ni le moment pour un interrogatoire...
Aeryn ne répondit rien à la phrase d'Archibald. Elle ne pouvait rien promettre. La situation était de plus en plus compliquée et, même si elle le comprenait et que tout son être voulait sauver la médecin, son esprit, lui, était plus réaliste. Ils ne savaient pas où elle était, ni avec qui et il était impossible de faire trois pas hors de cette cage d'escalier sans se faire canarder. Leurs chances d'aller sauver Beckett étaient faibles. Non, il aurait fallu que Kaylee trouve un moyen de les rejoindre, eux.
La jeune femme regardait fréquemment son communicateur. Aucune nouvelle de la doctoresse mais Aynira lui envoya un message.
"Aynira et Plume sont sorties ! On se repli dans le parking et on cherche un autre moyen d'atteindre Beckett !"
L'irlandaise regarda son ami tristement.
"Désolée, Archi mais si on reste là, on n'a aucune chance, …"
Depuis l'extérieur, peut-être auraient-ils une meilleure vision d'ensemble et trouveraient-ils une autre entrée. Elle aida Charles à mettre Archibald debout pour lui faire descendre les marches le plus rapidement possible et rejoindre le parking. De là, il leur faudrait voler un véhicule.
Dans l'ascenseur, Aeryn attendait, en retenant son souffle, la décision de Beckett. Elle fronça les sourcils lorsqu'elle l'entendit crier et se ratatina le plus possible dans le fauteuil roulant lorsque la médecin la poussa dans le couloir pour le traverser durant la courte accalmie qui suivit. Elles n'avaient plus une seule seconde à perdre. Les ennemis s'étaient très certainement rendu compte de la supercherie - ou alors ils étaient très bêtes - et ils seraient dans la pièce d'un instant à l'autre.
Aeryn saisit le rebord de la fenêtre et se fit violence pour se mettre debout. Elle sentait ses forces la quitter à chaque seconde écoulée mais elle devait franchir cet obstacle. C'était ça ou la mort assurée. Par chance, elle aperçut, dehors des têtes connues. Aynira s'était placée devant Plume dans un geste défensif.
"Un coup de main ?"
C'était plus une supplique qu'une réelle demande mais la sueur coulait déjà sur le front de l'irlandaise qui sentait qu'elle allait s'évanouir d'un instant à l'autre. Une fois à l'extérieur, elle s'assit à même le sol et avala de grande goulée d'air frais, tâchant de calmer le tremblement de ses membres et ferma les yeux pour stopper ses vertiges.
Aynira n'eut pas le temps de répondre à la question de Plume que Burton affirmait déjà pouvoir se charger de leur trouver un véhicule. D'ailleurs, à peine dehors, il s'éclipsa en leur assurant qu'il reviendrait très vite avec de quoi les conduire loin d'ici. C'est alors qu'un élément étrange se produisit à l'intérieur du bâtiment. Une voix autoritaire cria de stopper la fusillade. Bien sûr, cela ne fonctionna qu'un instant mais ce fut visiblement suffisant.
La narisienne confirma qu'elle avait entendu aussi et ajouta qu'elle connaissait cette voix sans en dire plus. Etait-ce simplement une sensation de reconnaissance sans parvenir à mettre un nom dessus ou est-ce qu'elle cherchait à cacher des information à la jeune femme ? Plume fronça légèrement les sourcils mais fut bientôt rassurée en voyant une silhouette tenter difficilement de franchir la fenêtre.
Aynira se plaça devant Plume dans une attitude de protection qui fit intérieurement sourire la jeune femme. Mais elle n'eut pas le temps de s'appesantir sur la question. La narisienne se méfiait d'Aeryn. C'était pourtant sa meilleure amie. Plume se contenta de hocher la tête. De toute façon, que pouvait-elle faire d'autre ?
Dans le jardin, la situation était tout aussi confuse que dans le bâtiment, Le petit groupe de résistant n’était apparemment pas les seuls à vouloir s’échapper, Des patient de l’hôpital sautaient par les fenêtres, descendaient par des gouttières ou sortaient par des portes de services et se ruaient à l’extérieur en poussant des cris de déments. Les gardes ne firent pas de détail et se mirent à tirer sur tous le monde, ce qui renforça encore la panique.
L’un d’eux fut plaqué au sol par trois ex détenus qui se mirent immédiatement à le dévorer vivant.
Après avoir extrait Kaylee et Aeryn de la fenêtre, elles tentèrent de se mettre à l’abri en attendant la voiture de Burton,
A l’intérieur, l’heure était à la retraite stratégique. Le petit groupe de secours descendit l’escalier, armes au poing, envoyant régulièrement des rafales à l’arrière pour retarder leurs poursuivants. Ici aussi, les patients de l’hôpital s’en mêlèrent et permirent de revenir sur le parking. Charles portait Archibald en avant, suivi de prés par Aeryn. Plusieurs véhicules s’offraient à eux pour s’enfuir mais il leur faudrait naviguer entre les gardes paniqués et quelques malades très violent qui ne rêvait visiblement que d’en découdre avec n’importe qui.
Aeryn ne semblait pas des plus optimistes dans l'espoir de sauver Kaylee. Il regardait autour de lui, la situation était désespérée.
"Laissez-moi ici, je me ferais passé pour un patient et je la retrouverais !"
Ses paroles n'étaient pas logiques et il commençait à désespérer quand Charles l'aida à marcher en le maintenant avec force. Le scientifique n'avait pas la force de résister et se laissa guider vers le parking en se déconnectant de son environnement, il ne pensait plus qu'à Kaylee, il l'abandonnait une nouvelle fois. Il n'était décidément pas digne d'elle et risquait une nouvelle fois de la perdre. Les bruits sourds des combats accompagnaient leur descente vers le parking. Une fois arrivés, plusieurs voitures étaient là, mais aussi des gardes un peu perdus et des patients à l'air peu commode. Archibald s'appuya contre l'une des camionnettes puis tenta de démonter la serrure de l'une d'elle pour la déverrouiller et permettre à son groupe de fuir.
[Lancer de dés : Ingénierie]
Il espérait pouvoir le faire rapidement car tenir leur position risquait d'être de plus en plus difficiles, mais la voix de Kaylee résonnait dans sa tête et le déconcentrait, il ne voulait pas la laisser mais ne pouvait pas non plus l'aider.
Kaylee se glissa par la fenêtre et récupéra les sacs avant de repérer Aynira devant Plume, probablement pour la protéger, quand elle entendit ces propos.
« Alors, c'est vraiment une autre Aeryn ? Comment est-ce possible ? » demanda-t-elle, sachant qu'il serait impossible d'avoir une réponse pour l'instant.
Elle savait qu'il y avait quelque chose d'anormal avec l'Aeryn dont elle s'occupait, sans pouvoir vraiment creuser la question. Et la situation venait de monter d'un cran en complexité. La première explication qui lui venait à l'esprit était un clone. Après tout, pourquoi pas. Certaines races extraterrestres en étaient capables. Il faudrait faire un test ADN pour voir ce que cela donnait. Mais comment avaient-ils fait pour les souvenirs ? Puis dans quel but ?
Elle aida l'intéressée à se relever, car Aynira se semblait pas décidée à prendre la main tendue et que Plume en était incapable.
« Ça ne change rien pour moi. Vous êtes ma patiente et je dois vous soigner. On éclaircira ce mystère par la même occasion. Et d'ailleurs, il me faudra un autre hôpital et un moyen d'accéder aux résultats des analyses qui se trouvent dans celui-là. Vous croyez que ce sera possible ? » fit-elle
Elle en doutait grandement et retourner au camp signifiait retour à la case départ en matière d'accès au matériel. Puis elle n'était pas certaine qu'ils puissent y rester indéfiniment. L'ennemi savait désormais qu'il y avait des résistants dans le coin et ils allaient probablement passer la région au peigne fin et la surveiller plus attentivement.
Elle regarda vers le parking alors qu'une voiture conduite par Burton s'arrêtait à quelques mètres d'elles, leur faisant signe de monter en vitesse.
Kaylee ne semblait pas au courant de la présence d'une seconde Aeryn, pensant que celle avec elle était la vraie. Elle demanda comment cela pouvait être possible :
"Clone, androïde hyperréaliste, visiteuse d'une autre dimension qui s'est faite prisonnière. C'est peut-être même la vraie Aeryn qui a eut un lavage de cerveau... faites votre choix. En tout cas, en attendant de trouver qui est la vraie, on ne prend aucun risque. Je suis sûr qu'elle comprend."
Dit-elle en affichant une mine désolée en fixant la main tendue. Cela lui faisait vraiment mal de ne pas pouvoir aider son amie, mais elle n'avait pas le choix. Impossible de dire si ce n'était pas une ruse ou autre chose. Peut-être que c'était la vraie Aeryn, peut-être que c'était un clone, peut-être que non, mais que Tonatiuh lui avait lavée le cerveau comme à ses soldats. Elle devait s'imposer une certaine distance, le sentimentalisme pouvant être dangereux dans ce cas de figure...
Kaylee, en bonne médecin, prit la relève en disant que ça n'avait pas d'importance pour elle et qu'elle continuerait à la soigner. Elle demanda également à trouver un autre hôpital pour faire ses analyses :
"Je crois qu'on en a beaucoup fait pour ce soir. Va falloir se faire discret un moment... Ils savent qu'on est toujours dans les parages maintenant et ça va être encore plus dur de trouver ce qu'on cherche"
Si les patrouilles se faisaient trop présente, il faudrait sans doute envisager de trouver un autre endroit. Déménager le camp allait être une tache compliquée. Le Teltak de Plume pouvait aider à faire discrètement la navette pour tout déplacer vers un nouveau site, mais encore fallait-il trouver ce dernier...
Burton arriva au volant d'une voiture, invitant les quatre femmes à grimper à bord alors que les patients de l'hôpital étaient en pleine révolte, certains très fortement dérangés et très violents. Il fallait faire vite.
Heureusement, elle était suffisamment spacieuse pour accueillir tout le monde. Aynira aida Plume à s'installer avant d'observer et d'aider quand même un peu les deux autres femmes à en faire de même :
"On prend la route panoramique et on roule l'air décontracté. Ils vont trouvé ça bizarre si on n'agit pas "normalement" "
Elle prit son téléphone et envoya un message à Aeryn, l'autre Aeryn :
[On est en voiture ! On a récupérés Kaylee et ta jumelle. On est dans une voiture rouge foncée et on va dans le camp le plus vite possible]
Oui elle mentit sur la couleur de la voiture et sur l'itinéraire, mais si c'était l'Aeryn "du camp" qui était la fausse, autant éviter de lui faciliter la tâche... Elle se pencha ensuite vers l'Aeryn "de l'hôpital" :
"Vous êtes en état pour discuter ?... La route sera un peu longue et on a beaucoup de choses à se dire..."
Autant commencer à enquêter tout de suite pour gagner du temps et rendre la chose plus... gérable.
Archibald affirma vouloir rester ici le temps de trouver Kaylee mais il fallait se rendre à l'évidence, il ne réussirait à que faire tuer ou mourrait des suites de sa blessure. C'était une option inenvisageable. Mais cela coûtait à Aeryn. Elle savait ce qu'il devait ressentir.
"Je suis désolée, Archi, … Je te promets qu'on fera ce qu'on peut !"
Mais elle avait connu ça bien trop souvent. Combien de gens avait-elle abandonné sur le JPS en partant ? Elle n'avait pas de chiffre exact mais il y en avait, c'était certain. Et elle s'en voulait pour ça.
Une fois arrivée au parking, elle aida les militaires à se frayer un chemin jusqu'à un groupe de véhicules et, pendant que son ami tentait de forcer une serrure, elle en fit de même avec une Ford grise immatriculé dans le Minessota.
[Résolution ingénierie : 100]
La serrure céda rapidement et l'irlandaise ouvrit la portière pour déclencher l'ouverture automatisée des portes.
"Installez-le à l'intérieur !"
Pendant que Charles s'exécutait et que les quelques soldats restants continuaient de sécuriser les alentours, Aeryn se glissa sur le siège conducteur et se baissa pour révéler les fils du tableau de bord. C'était plus facile dans les films mais démarrer le véhicule sans la clé ne fut pas une gros challenge après avoir manipuler les technologies de pointe pendant plusieurs années. Une voiture restait un relativement rudimentaire. Une fois le moteur lancé, le reste de leur groupe prit rapidement place sur les sièges libres, en se serrant, et la jeune femme n'attendit pas pour conduire la voiture à l'extérieur.
Lorsqu'elle sentit son communicateur vibrer, elle le sortit rapidement de sa poche en évitant un duo d'ancien patients qui évoluait aléatoirement sur le parking. Elle n'eut que le temps de voir le nom d'Aynira sur l'écran avant de le tendre à Charles, ayant préalablement déverrouillé l'appareil à l'aide de son empreinte.
"Qu'est-ce qu'elle dit ?"
Le psychiatre lit le message qui rassura tout le monde pendant que Aeryn slalomait entre les véhicules et les gardes.
"Baissez vous !"
Elle-même rentra sa tête dans ses épaules autant qu'elle put lorsqu'une rasade de projectiles vola dans leur direction. Elle évita, elle ne savait par quel miracle, un poteau électrique et finit par s'éloigner de l'hôpital. Sur la route, les obstacles étaient moins nombreux mais elle ne doutait pas que leurs ennemis tenteraient de les poursuivre.
"Bonne nouvelle. On a récupéré tout le monde et on se rejoint au camp. Mauvaise nouvelle. Ils ont repéré la voiture et il va nous en falloir une autre. Vous pouvez répondre à Aynira et lui dire qu'on est en chemin aussi je vous prie ?"
La jeune femme choisit de ne pas emprunter le chemin direct et fit plusieurs détours, dont un pour changer de moyen de transport. Elle choisit le parking souterrain d'un centre commercial pour garer leur véhicule et en crocheta deux autres. Ils se répartirent à l'intérieur et prirent des chemins différents jusqu'au campement. Cela leur prit du temps mais maintenant leurs ennemis savaient qu'ils étaient dans le coin et il fallait redoubler de prudence.
Dans le jardin, la seconde Aeryn avait un air perplexe. Une autre Aeryn ? La vraie ? Mais de quoi est-ce qu'elles parlaient ? Elle regarda Aynira avec un voile de tristesse et d'incompréhension lorsque celle-ci refusa de l'aider. Elle se méfiait d'elle. Mais, visiblement, cela ne plaisait pas plus à la narisienne. Alors Aeryn se contenta de garder le silence. Un air résigné sur son visage, elle fit de son mieux pour s'installer dans le véhicule qui venait d'arriver en tâchant de ne prêter aucune attention aux cannibales qui les entouraient et se rapprochaient bien trop vite à son goût. Elle apprécia l'aide de Beckett et celle, néanmoins résignée, d'Aynira et laissa sa tête reposer contre la vitre de la voiture une fois la portière refermait.
Où s'était-elle réveillée ? Tout cela n'avait aucun sens !
Il lui fallut quelques secondes avant de comprendre qu'Aynira s'adressait de nouveau à elle. Elle était tellement fatiguée, …
"Tu étais ma demoiselle d'honneur, Ayni. Je crois que tu peux me tutoyer, …"
Pour ce qui était de sa question, elle n'en avait réellement aucune idée. Mais elle n'avait que ça à faire alors, …
"Je crois que je vais finir par m'endormir, … mais d'ici là, je t'écoute, … C'est quoi cette histoire ?"
Sa voix était trainante et ses paupières lourdes mais elle luttait autant qu'elle le pouvait. Elle devait comprendre ce qu'il se passait.
Dernière édition par Aeryn Sincet le Dim 5 Jan 2020 - 12:50, édité 1 fois
L'heure était à la suspicion mais tout le monde s'accorda pour dire que l'identification de la vraie et de la fausse Aeryn attendrait leur retour au campement. Plume jetait des regard tendu autour d'elle. Des patients sortaient de partout et se montraient extrêmement agressifs. Certains se dévoraient même les uns les autres. Ou les gardes. Ce n'était qu'une question de temps avant que les premiers ou les seconds les remarquent et s'en prennent à elles. Heureusement, Burton arriva rapidement avec une voiture spacieuse et Plume put compter sur l'aide d'Aynira pour s'installer à l'intérieur. A contre coeur, elle laissa la narisienne s'éloigner le temps d'aider les autres à prendre place dans le véhicule et celui-ci démarra à une allure normale. Il ne fallait pas attirer l'attention.
Burton se débrouilla plutôt bien pour cela. Est-ce que le fait qu'une fusillade semblait avoir lieu à l'autre sortie de la zone avait quelque chose à voir là-dedans ? Peut-être bien. Mais Plume s'en fichait. Ce qui comptait maintenant, c'était qu'ils étaient loin de l'hôpital, que la voix semblait libre et que la narisienne était assise à côté d'elle. Plume glissa une main dans la sienne et la serra doucement en laissant un soupire s'échapper de ses lèvres.
"Est-ce que c'est terminé ?"
La jeune femme posa la tête sur l'épaule d'Aynira et ferma les yeux quelques instants.
"Qu'est-ce qu'ils voulaient ? Pourquoi ils étaient là aujourd'hui ?"
La coïncidence était trop précise pour en être vraiment une. Est-ce que quelqu'un avait vendu la mèche ? Mais Plume avait de plus gros soucis pour le moment. L'adrénaline se dissipant, la douleur de sa jambe revint à la charge. Elle grimaça et serra davantage la main de la narisienne. Les chaos de la route n'allaient certainement pas arranger son affaire mais elle n'avait pas d'autre choix que d'encaisser en silence.
Le trajet fut long et désagréable. La fatigue avait fini par emporter la jeune femme qui perdit connaissance, le visage couvert de sueur. Au moins ne souffrirait-elle plus comme ça.
