Que la lumière soit

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« Je vous en prie, M. Pakeha. » répondit Jeremy à son chef de la sécurité lorsque celui-ci annonça qu'il allait jusqu'au bureau d'Archibald. Les lumières indiquaient sans l'ombre d'un doute que quelqu'un s'y trouvait. Un éclaireur appartenant à ces formes de vie inconnues qui aurait réussi à trouver son chemin jusque-là ? Cela lui semblait tout de même peu probable.

Ils montèrent dans le centre des opérations qu'il connaissait bien. Les consoles s'allumèrent lorsque ceux possédant le gène et qui avaient été choisis pour cette raison, posèrent leurs mains sur les consoles.

Il resta neutre lorsque Larry annonça que des formes de vie apparaissaient sur les détecteurs. Évidemment, ça aurait été trop beau que tout se passe sans souci. Mais après toutes ces années sur la Cité, il ne s'étonnait même pas que ce genre de choses se produisent.

« - Larry, verrouillez tous les accès à la tour centrale et assurez-vous que les téléporteurs sont bien désactivés. S'il y a moyen de se connecter aux systèmes de sécurité et d'avoir des images des zones où se trouvent nos… invités, faites-le et essayez de les identifier avec la base de données. Enfin, si c'est possible. Mais avant, essayez de contacter la CLSS pour voir si l'Achilles peut nous envoyer des renforts. Nous sommes trop peu nombreux pour les affronter s'ils se révèlent hostiles.
- D'après vous, ils le sont ? demanda Larry.
- Aucune idée. Il pourrait s'agir des habitants de la planète qui sont intrigués par la Cité ou au contraire qui prennent sa présence de la Cité pour une invasion. Ce n'est pas comme si vous leur avez demandé la permission pour vous poser ici.
- Nous ignorions leur existence. Ils ne sont pas mentionner dans la base de données et nous n'avons pas pu...
- Je sais bien, l'interrompit-il. Quoiqu'il en soit, nous allons d'abord essayer de voir si nous pouvons communiquer et discuter avec eux pour régler le problème pacifiquement et diplomatiquement. Après tout, nous allons partir sous peu. »

L'Asiatique lui lança un regard dubitatif auquel il répondit en haussant les épaules. Il n'était pas militaire et préférait essayer une approche plus douce avant de savoir à qui ils avaient à faire.

« On fera ça prudemment, mais on ne va pas les abattre sans sommation, juste parce qu'ils sont entrés dans la Cité, surtout s'ils ne nous attaquent pas. Si ce sont des natifs, c'est nous qui sommes les envahisseurs, pas l'inverse. » fit-il.

Il ne voyait pas trop ce qu'il pouvait faire d'autre et se demandait ce qu'Archibald aurait fait à sa place. Commander la Cité n'avait rien d'une sinécure en temps normal, mais lui avait hérité d'une situation extraordinaire.  Il ferait de son mieux, mais il ne s'était jamais attendu à prendre les rênes de l'endroit et ne se sentait pas spécialement prêt pour ça.

« Lorsque les diagnostics seront terminés, passez aux vérifications et vérifications pour le décollage. » fit-il avant de jeter un œil vers le bureau du chef de l'expédition au bout de la passerelle et dans lequel s'était engouffré l'équipe de Noa.

Pendant qu’Olivia tentait de convaincre qu’elle n’était pas un horrible alien à trois yeux alliée à Tonatiuh un peu plus haut, Jeremy reprenait le contrôle des systèmes de la cité. Les renforts demandés étaient arrivés, sous la forme de trois militaires de plus, jeune et visiblement dépassés par ce qui leur arrivait soudain.

« - Pas de visuels dans les couloirs pour l’instant annonça Larry. Je reconnecte les systèmes énergétiques. Il faudra plusieurs heures pour la cité soit opérationnelle. Pour l’instant tout va bien. »

Soudain, un des soldats qui s’était rapproché de la porte poussa un cri et sursautant tout cherchant à se débarrasser de quelque chose qu’il avait sur le cou, visiblement. Deux secondes plus tard, il tomba au sol pris de convulsion violentes.

Dans le bureau d'Archibald, non loin de la, le cri n’était non plus pas passé inaperçu.

Dernière édition par Superviseur JPS le Lun 2 Sep 2019 - 22:19, édité 1 fois

Vladimir Illich et ses deux compagnons retient toujours le chariot. Ils n'ont pas trop le temps d’admirer le décore. Ils auront le temps plus tard, de faire une visite guidé de la cité. Le trios parvient à stopper la charrette.

S'adressant a un soldat qui s'approche d'eux, le Russe lui demande :

" - Camarde, ou nous devons mettre notre troïka?"

Soudain l'homme qui vient vers eux, agit bizarrement, il pousse un cris et ses deux mains crispé, cherche à ôter quelque chose d'agrippé autour de son cou, puis il se retrouve part terre, son corps agité de convulsions.

Le Sergent Chef laisse tombé son P-90 et son sac à dos par terre. Il sort son couteau de combat Navaja Rui de son étui, et ilse précipite vers l'homme allongé sur le sol. Les yeux du Pilote en arrivant cherche ce qui peut provoquer ce problème. Mais les mains du blessé cachent ce qui crée ce phénomène.

*On l'étrangle? Mais qui?"

Vladimir Illich se jette à genoux, prêt de la tête du pauvre bougre. D'une main il essai de dégager un membre de l’individu, et de l'autre son coutelas est prêt à .......A quoi d’ailleurs?

*Bien venue sur Atlantis * pense Koutnesov...........

Cité d'Atlantis > Tour centrale > Bureau du chef d'expédition Salle de contrôle


Olivia savait bien qu'il ne fallait jamais croire les inconnus sur paroles. Néanmoins, aujourd'hui la situation était telle qu'elle n'avait pas le choix. Il fallait bien que ce Pakeha soit un minimum gradé s'il pouvait donner des ordres et surtout qu'on l'écoute.

Tout le monde finit par se concentrer sur le miroir (assez laid tout de même) que la jeune femme avait touché dans le musée et dont l'exacte réplique se trouvait à quelques mètres. Apparemment leur déco (plus que douteuse) ne semblait être que la déco.
*C'est bien ma veine tiens.*

Les réflexions des uns et des autres s'arrêtèrent là car un cri strident (humain mais à peine) nous perça les tympans.
Ils se dirigèrent donc tous vers l'origine du bruit, enfin tous... plutôt les uns après les autres vu l'étroitesse de la pièce.
De l'autre côté du couloir, un homme était à terre et un second à genoux près de lui, un couteau à la main.
Le premier soldat semblait convulser.

L'agent du FBI resta en retrait car n'ayant pas de formation médicale (à part les premiers secours appris à l'Académie), elle n'avait aucune chance de savoir ce qui se passait. Par contre, elle observait la scène et les alentours. Avaient-ils été attaqués ? Ou bien, plus prosaïquement, les militaires en étaient-ils venus aux mains ?

Dans tous les cas, rester alerte et curieuse des environs qui l'entouraient étaient, pour elle, plus important.

Lorsque Jeremy avait recontacté la CLSS pour faire le point avec eux, il les avait informés de la présence d'intrus et qu'ils n'étaient pour l'instant pas en mesure d'identifier dans la Cité. Tous les renforts qu'il avait obtenu se limitait à trois soldats qui semblaient tout juste sortis du centre de formation militaire et qui avaient plus l'air dépassé par les événements qu'autre chose. Il ne pouvait pas vraiment leur en vouloir.

Il écouta Larry et hocha la tête. Il n'était pas surpris pour l'absence de visuel. Ils en auraient probablement plus tard, une fois la Cité réactivée, en espérant que ce ne soit justement pas trop tard.

« Je m'en doutais. Tenez-moi informé des progrès au fur et à mesure. On va garder un œil sur nos invités en attendant de savoir qui ils sont et ce qu'ils veulent. Je vais aller voir ce qu'il se passe dans le bureau du Dr Delamare, car ils ont l'air d'avoir trouvé quelque chose… ou quelqu'un. »

C'était impossible de le dire de là avec la faible luminosité mais aucun des membres de l'équipe qu'il voyait n'avait bougé depuis quelques minutes. À moins évidemment qu'ils soient sous le coup d'une arme qui les auraient paralysés.

Mais il n'eut pas le temps de bouger que l'un des soldats près de la porte reliée à la passerelle se mit à hurler et à se saisir le cou avant de s'écrouler en convulsant. Il attrapa sa trousse de secours et enfila une paire de gant. Il ne pourrait pas l'examiner avant d'avoir arrêté les convulsions.

« Écartez-vous ! » fit-il en poussant le militaire qui tenait un couteau au-dessus du soldat. Il se demandait bien pour faire quoi...

« Et évitez de le toucher à mains nues. Nous ne savons pas ce qu'il a, si c'est contagieux ou si ça se transmet par contact ! » rajouta-t-il.

Il lui injecta un anticonvulsif dans la cuisse du malheureux puis éclaira son cou à la recherche d'une anomalie, mais évita de le toucher avant d'être certain qu'il n'y avait rien... de visible en tout cas. Il allait aussi devoir faire une prise de sang rapidement pour l'analyser en l'absence de signe extérieur de problème. Qu'est-ce qu'il pouvait détester ce genre de situation.

« Est-ce que vous m'entendez ? Vous pouvez me dire ce qu'il vous arrive et ce que vous ressentez ? » demanda-t-il à l'infortuné.

Vladimir Illich c'est précipité en pensant a une attaque, quelque chose d'en train de d'étrangler le pauvre militaire. Si ses mains ne sentent rien , par contre Kousnesof remarque sur le cou et la main de la victime, une empreinte blanche!

Il n'a pas le temps, d'explorer, de comprendre d'avantage la situation, qu'il se retrouve propulser au loin.

Comme, il tient toujours la lame de son couteau de combat Navaja Rui, son bras qui tient l'arme blanche, part en un grand mouvement erratique, qui rase une petite partie de la barbe du Néo Zélandais, sans toucher la jugulaire*.

Et le Pilote fait un atterrissage forcé, sur le ventre, quelques mètres plus loin, sa tête choquant le sol assez violemment, perdant une de ses deux fausses dents!

" - Et mais.........." dit il en se relevant, comme il peut.

Vladimir Illich se met debout et là, il voit un spectacle horrible.

Du nez et de la bouche du soldat de l'hémoglobine se repend sur le sol, mais le corps de celui ci ne semble plus bouger.

" - Que ce passe t'il? Vous comprenez quelque chose? Et pourquoi vous m'avez pousser vous autres" Dit le Russe ses deux grands yeux exorbités!


*[La j'ai failli lancer des dés pour savoir si je touchais!]

Doyle éjecta Vladimir au loin et celui-ci fit un vol plané en effectuant de grands mouvements avec son couteau. La lame passa à quelques millimètres de Noa qui se vit pendant une seconde avec la gorge tranchée. Le médecin et nouveau chef de base prit immédiatement en charge le militaire et lui injecta quelque chose dans la cuisse. Mais ce dernier se cambra tout à coup alors qu'un torrent de sang lui coulait du nez et de la bouche. Lorsqu'il retomba, sa masse inerte ne laissait aucun place au doute. Il venait de mourir.

Noa regarda avec horreur le militaire qui gisait devant lui et sentit tout à coup quelque chose le frapper dans le dos. Le jeune homme se retourna d'un bond pour découvrir Olivia qui brandissait une chaussure en l'air.
" Que...quoi ?..." dit-il bêtement avant de suivre le regard de la jeune femme.
Il découvrit alors une sorte d'immense limace translucide et gluante qui gisait au sol. Il comprit en une fraction de seconde ce qu'il s'était passé, que la bête se trouvait probablement dans son dos, et Olivia l'avait dégagé à coup de chaussure. D'un geste rapide, Noa fit glisser sa veste de ses épaules avant de la jeter sur la limace pour qu'elle ne s'échappe pas et qu'elle ne soit pas en contact avec qui que ce soit. Dans le dos de la veste, une grande trace gluante confirmait la théorie de Noa sur les évènements qui s'était déroulés.

" Qu'est ce que c'est que ce truc ? Vous avez déjà vu ça ? Ca sort d'où ? " demanda Noa aux membres de l'expédition Atlantis. Ce machin s'était peut-être échappé d'un de leurs labos. Mais dans ce cas, était-il à l'origine de la mort du soldat ? Et surtout, y en avait-il d'autres ?

"  Regardez tout autour de vous, il y en a peut-être d'autres." demanda Noa en levant la tête pour essayer de voir dans les recoins du couloir.

Jeremy constata que l'injection ne fonctionnait pas et que les convulsions s'aggravaient. En revanche, il remarqua une trace de fluide visqueux et épais sur le cou et la main de la victime. Celle-ci se mit à saigner par le nez et la bouche avant de s'immobiliser pour de bon après une dernière violente convulsion.

Il vérifia par acquis de conscience, mais il savait qu'il était mort. Peu importait ce qui l'avait tué, mais cela s'attaquait au système nerveux et tuait la victime rapidement. Un poison ? Une neurotoxine présente dans ce fluide ? D'où venait-il d'ailleurs ? Il allait devoir enquêter.

Il vit soudain la femme inconnue qui était avec le groupe de Noa enlever sa chaussure pour frapper le chef de la sécurité.

« Hé ! Qu'est-ce que… ? » commença-t-il avant de réaliser qu'elle enlevait plutôt quelque chose.

Il fouilla dans son sac et sortit ses kits de prélèvements en voyant la limace un peu plus loin. Les vieilles habitudes avaient la vie dure. Et la Cité lui avait inculqué qu'il fallait toujours être prêt à parer à toute éventualité.

« Non, jamais vu. Probablement quelque chose de propre à cette planète. répondit-il à Noa. Mettez votre chaussure là-dedans. » fit-il en tendant un sac plastique à la jeune femme avant de sortir un pot et des gants.

« Et allez ramasser votre nouvelle amie. Faites attention à ne pas la toucher. Il se pourrait que ce soit ça qui ait tué ce malheureux. Il va falloir que je fasse des analyses pour le confirmer et pour savoir comment exactement. Et peut-être trouver un antidote. Larry ? On passe en procédure de quarantaine. Prévenez la CLSS et l'Achilles. Et il va me falloir un accès aux labos médicaux dans l'aile nord. »

Ce n'était pas vraiment sa spécialité, mais il avait appris pas mal de choses en travaillant au contact des autres scientifiques. Atlantis poussait les gens à sortir de leur domaine principale et à élargir leurs compétences dans les domaines connexes du fait de leur petit nombre.

Il sortit ensuite un coton-tige pour prélever la substance visqueuse et préleva aussi plusieurs échantillons de sang. Il fallait aussi isoler le corps du malheureux.

« Est-ce que nous avons des sacs mortuaires quelque part ? Ou de quoi le couvrir et le déplacer ? Je veux aussi que tout le monde examine quelqu'un pour s'assurer que personne n'a de charmante bestiole sur lui. Faites attention quand vous vous déplacez. Observez les murs et les plafonds attentivement. » ajouta-t-il aux propos de Noa.

Il se souvint aussi de l'autre problème et se demanda soudain si les deux étaient liés.

« Chef, nous avons des intrus dans la Cité. Ils se concentrent près des zones inondés, à la limite des boucliers. J'ai fait verrouiller les accès à la Tour centrale et vérifier que les téléporteurs étaient bien désactivés. Nous avons reçu trois militaires en renfort… Oh, Larry, est-ce que vous détectez la limace avec les capteurs ou pas ? »

Attaque extra terrestre

Il se passe d’étrange chose sur Atlantis. Cela fait seulement quelques minutes que le Russe est arrivé dans la cité, et il y a déjà, une invasion et un mort, mieux qu'à Stalingrad!

Vladimir Illich range son couteau, et part vers son sac et son P-90. Avant de les reprendre il vérifie qu'il n'y a pas de limasses, ni de traces blanchâtre sur son arme et bagage. Il regarde a l’intérieur de son barda et c'est propre. Il se fait examiner, des pieds à la tête, pour un des ses coreligionnaires pour savoir si il n'a pas été contaminé, envahie, conquéri, phagocyté, colonisé par ses gentilles bestioles, puis lui rend la pareil! Tout en surveillant son environnement, de sol a plafond, en faisant attentions, aux meubles, aux ombres, Kousnesov, observe et fouilles les vêtements des personnes de l'expédition près de lui.

Il y a le Neo, qui s'agite, et la marque fait par son couteau de combat Navaja Rui, laisse apparaître sa peau et rend son visage étrange et asymétrique. Il devrait pourtant savoir qu'il ne faut jamais pousser quelqu'un tenant une arme, c'est comme cela qu'un accident arrive. Il devrait lui proposer, plus tard de le raser de l'autre coté de son visage, pour faire moins bizarre.... Plus tard... Peut être......

Vladimir Illich, allume sa lampe frontal, et explore prudemment ce qui peut se trouver derrière les meubles. Il se demande si ces créatures se déplacent rapidement et peuvent sauter. Pouvoir atteindre le cou d'un homme, ou le dos d'un homme est assez angoissant, et le Russe agit prudemment, recherchant aussi des traces blanchâtres.

Connor avait réussi à faire tomber la limace du dos du chef de la sécurité. Elle avait, dans la foulée, jeté sa chaussure pour ne pas que la substance visqueuse ait la possibilité d'atteindre sa main ou son bras.
D'ailleurs l'homme avait l'air plutôt paniqué par ce qui venait de lui arriver et cela aurait été sûrement amusant si la situation était moins bizarre pour la jeune femme.

"- Est-ce que tout va bien ?" S'enquit-elle.

Finalement ce fut, l'un des autres hommes, celui qui avait tenté de sauver le soldat, qui commença à rassurer tout le monde et à donner des ordres. L'agent du FBI se dit qu'il devait être le chef de l'équipe qu'elle avait vu arriver par la porte des étoiles.

Tout le monde inspecta un ou plusieurs collègues pour éviter qu'il n'y ait d'autres "limaces" qui se promènent sur les gens et les choses s’apaisèrent un peu.
Olivia donna un coup de coude au chef de la sécurité et lui signifia à voix basse.

"- Je ne serais pas contre un "Merci". Fit-elle. Et une nouvelle paire de chaussures." Ajouta-t-elle avec un petit sourire.

La limace fut récupérée dans la bouteille donnée par Jeremy tendit que Vladimir inspectait les environs avec sa lampe. Et bien lui en pris. Une seconde bestiole rampait sur le mur non loin d’eux.

Tous le monde s’inspecta soigneusement mais personne en semblait avoir embarqué de passager heureusement.

Larry, de son coté tapait comme un forcené sur son clavier pour tenter d’affiner ses scans.

« - J’ai du augmenter l’intensité mais oui, je crois que je les vois… Et je vous confirme que c’est bien les même signes de vie que j’ai détecté prés des zones inondées. Sauf qu’il doit y en avoir beaucoup, beaucoup plus. Oh non d’un… »

Larry venait de reculer brutalement de son bureau. Une limace venait de tomber sur son ordinateur portable et glissait lentement dessus en laissant derrière elle une longue traînée peu engageante.

« - Je préfère encore qu’il pleuve des chats et des chiens ! »

Concombre de mer, concombre amer!

En plus de sa lampe, le Russe a aussi allumé le système de pointage Infra Rouge de son P-90. Il a déjà en exercice, rechercher des hommes, des chars, des chiens de guerre, mais c'est la premiers fois qu'il part à la chasse au gastéropode, et c'est pas le pied. Ces sales bêtes peuvent se déplacer sur les mures et pourquoi pas le plafond?

Vladimir Illich finit par apercevoir une des bestioles, tranquillement en train de se déplacer sur une parois de la salle.

" - J'en ai une en visuel. Ici sur ce mur. Amenez moi, deux boites de prélèvement, je vais essayé de la mettre dans une des boites en me servant d'un sac plastique comme gant, dans l'autre boite je mettrais le sac pour savoir si les sucs de la bestiole n'attaque pas le polyéthylène. Ni le Polypropylène des boites de prélèvement,d’ailleurs. Si les bébêtes dégradent des produits inertes, on sera mal, Camarades. Cela serait marrant qu'on puisse ce servir de ces monstres, comme source de protéines!"

Une personne tapotant son clavier, annonce que les signes de vies détectées seraient bien ces horreurs, qu'il faut simplement ajuster l'intensité d'un capteur....... Avant de le voir reculer précipitamment de son clavier, à la vue d'un concombre, venant de choir sur celui ci!

* Cela va être dure, de les contenir* pense le Pilote!

Doyle tendit des gants et des boites de prélèvement à Noa pour qu'il ramasse la chaussure, sa veste et la limace. Le néo-zélandais fit une moue dégoûtée et s'exécuta le plus rapidement possible. Alors qu'il tendait les boites à un des scientifiques, Olivia s'enquit de ce qu'il se passait.
" C'est certainement pas le pire qu'on ai vécu ces trois derniers jours." ironisa Noa. Puis il se tourna vers Jérémy.
" Doyle, je vous présente Olivia Connor dont la présence ici relève d'un mystère encore non élucidé. Elle est négociatrice au FBI et dit venir d'un monde où Atlantis est un musée dans la baie de San Francisco. Elle aurait touché une sorte de miroir lors d'une visite et se serait immédiatement matérialisé ici, dans le bureau du responsable peu avant notre arrivée. Ca vous dit quelque chose ? En attendant d'en savoir plus, je propose de condamner l'accès au bureau."
C'est alors que Doyle lui partagea également les informations qu'il avait concernant des formes de vies détectées près de zones inondées.

" Cela fait définitivement beaucoup de mystères et de coincidences en si peu de temps..." marmonna Noa. " En sait-on plus sur les organismes ? S'agit-il de ces limaces ? Ou est-ce humanoïdes ? Est-ce que c'est en déplacement dans notre direction ? " demanda Noa, avant de se rendre compte que toutes ces questions étaient en suspens, en attendant que Larry réussisse à affiner les données et les scans.
Un petit coup de coude lui fit tourner la tête vers Olivia et il sourit à sa phrase.

" Merci Connor. Quand aux chaussures, je vais voir ce que je peux faire..." dit-il.
A peine eut-il le temps de finir sa phrase, que Kouznetsov les informa avoir trouvé une seconde limace. Il l'a ramassa en prenant milles précautions, et Noa s'approcha de lui.
" Kouznetsov, avez vous une paire de ranger en rab ? C'est pour la dame." dit-il à voix basse.
Le pilote russe avait la réputation de toujours avoir avec lui tout un tas de bric à brac plus ou moins utile. Il ne serait donc pas étonnant que le militaire ai prit un paquetage de rechange.

Cette fois, Larry eu terminé et leur confirma ce qu'ils redoutaient : les formes de vie détectés étaient les même que les limaces translucides, mais elles devaient être beaucoup plus nombreuses dans les zones inondées.
" Génial..." dit Noa avec une nouvelle moue de dégoût.

Doyle avait déjà décrété la quarantaine mais il allait vite falloir en savoir plus sur ces limaces pour pouvoir avancer. Et pour ça, les scientifiques devaient avoir accès aux laboratoires.
" Est-ce que vous pouvez détecter des mouvements chez ces bestioles ? Semblent-elles être attirées dans une direction, par quelque chose ?" demanda Noa à Larry.
" Doyle, je vous propose de demander à l'Achilles de nous transmettre des tenues isolantes. Je vais prendre une petite équipe pour sécuriser un passage jusqu'aux laboratoires de l'aile nord. Pour pouvoir se débarrasser de ces trucs, il faut savoir à quoi nous avons à faire."

Noa fut assez surpris de la manière dont Doyle prit la nouvelle. "Rien d'inhabituel ?" Oui bon d'accord, ils avait déjà vécu des choses bien étranges et les mondes parallèles faisait déjà partie de leur paysage, mais de là à balancer la nouvelle par dessus son épaule d'un air décontracté en disant qu'il s'agissait d'un quotidien banal, il y avait un large pas. C'est lorsque l'on d'habitue à ce genre d'évènements que la vigilance baisse. Et, bien que Noa croit que Olivia lui ai dit la vérité, tout ne reposait que sur ses dires.

Lorsque Doyle contredit Noa devant tous en remettant en cause ses mesures de sécurité, il fronça les sourcils d'un air sombre. Et après c'est lui que Nadja avait traité de laxiste lorsqu'il avait donné un communicateur bridé à Ted ? Loin de vouloir faire du zèle pour se rattraper, c'était la chose la plus logique à faire suite à l'évènement qui venait de passer dans le bureau et en tant que responsable de la sécurité, il n'avait certainement pas à se justifier, même devant le commandant de bord. Cependant, Noa apporta les explications demandés en se demandant si Doyle ne le faisait pas exprès pour asseoir son tout nouveau pouvoir.
" En attendant de savoir comment ce miroir fonctionne, je voudrais éviter que l'un de nous glisse d'un univers à l'autre ou lui découvre d'autre fonctionnalités étranges. Si cette simple mesure de précaution n'est pas dans le protocole de mise en sécurité de la Cité, je vous annonce que je l'ajouterai et que je veillerai à ce que rien d'autre ne manque." ajouta Noa sur un ton  purement professionnel.

Finalement, sa proposition d'aller débarrasser l'aile nord des limaces fut acceptée mais Doyle voulait les accompagner et avant que Noa ai eu le temps de dire quoi que ce soit, il tenta de justifier sa présence. Cette fois, ce fut au tour de Noa de hausser les épaules.
" Si vous le souhaitez"

Connor demanda à être utile et en réponse, Doyle retourna la question à Noa.
" Si ça vous convient Connor, je préférerai que vous nous accompagnez. Vous avez l'air d'avoir tendance à toucher à tout et n'importe quoi et j'aimerai éviter que vous déclenchiez l'auto-destruction en passant à proximité des consoles en notre absence. " dit-il avec humour, un sourire en coin. Puis il se pencha vers Olivia pour ajouter sur un faux ton de confidence : " Et puis les tenues hazmat sont livrées avec des bottes. "

Il se redressa avec un large sourire, puis vérifia son P90, les recharges qu'il avait glissé à sa ceinture et dans ses poches et son zat coincé sur le flanc de sa cuisse. Depuis qu'il avait lâché sa veste, se savoir en tee-shirt avec les bras nus exposés à la bave translucide de leurs nouvelles amies, ne le réjouissait guère.
" Okay, sergents Warren, Tally, Dunigan et Polorov, vous restez ici pour sécuriser la zone. Verrouillez moi ce bureau et gardez un oeil dessus au cas où des compatriotes à Connor viennent nous rendre visite. " dit-il aux quatre militaires. " On reste en contact radio permanent."
Puis, Noa se tourna vers Aylena Keith.
" Lieutenant Keith, vous prenez la tête du reste des troupes pour nous accompagner à l'aile nord. " dit-il. "Tous spécialiste jugeant pouvoir apporter son expertise sur l'étude de ces foutues bestioles est invité à nous accompagner" finit-il par dire aux scientifique présent.

C'est à ce moment qu'un message de l'Achilles leur parvint par la porte. Ils évacuaient déjà ? Pourquoi ? Que se passait-il là-haut ? Le regard de Noa se dirigea vers la porte des étoiles mais toutes ses pensées étaient tendues vers sa fille qui était à bord de l'Achilles. Si un nouveau danger se présentait, il en serait malade. Il tenta de calmer les nouvelles palpitations en pensant à Ted, présent sur l'Achilles lui aussi. Le militaire prendrait soin de leur fille, c'était certain. Il se raccrocha à cette idée et se concentra sur leur mission.

Vladimir Illich écoute l’échange entre le Néo-Zélandais et l’autre Néo-Zélandais.

Cela fait un petit moment qu’il suit une route parallèle avec le Noa, le barbue est capable d’engueuler le monde entier, mais qui reconnaît parfois qu’il exagère légèrement et puis c’est un fonceur, et cela Vladimir Illich apprécie, le problème est qu'il ne connaît pas Atlantis, mais de toute façon personne ne sait ce qui si passe actuellement.

Quand à Jeremy à part l’avoir pousser violemment et monter sur ses ergots...........En plus il ne s’occupe pas du mort. Un peut dédaigneux, c'est un camarade tout de même. Va t’ il le laisser se décomposer là ? Non bien sur maintenant qu’ils sont bloqués dans la cité, il faudra bien qu'il fasse quelques choses.

Une partie de militaires restent dans le coin pour sécuriser la zone, pendant que les autres vont à la pêche aux moules. Donc il doit faire partie de l’autre groupe, certainement avec le joli petit Lieutenant. Il lui fait signe qu’il se mettra en arrière garde.

Pour le moment il faut mettre les bottes Hazmat et le reste de ce matériel. Mais comme il doit manipuler un P-90, avec les gants ce n'est pas évident! Il change en premiers les piles de l'arme.

Cela sera toujours moins dure à mettre que le scaphandre Orlan MK, et sa couche culotte, pense le Russe. Mais avant de commencer à s'habiller il faut passer aux toilettes, et boire de l'eau parce ce qu'une fois équipé, cela peux poser des problèmes. Il attachera à une jambe l’étui de son couteau. Tout le reste doit dans son sac à dos, et sera sur sa tenue Hazmat, après avoir ajusté les lanières.

Aura t'il la chance de voir, toucher et piloter un Jumper? Le Russe en rêve, mais il ne connaît rien à cet engin!

Beaucoup de choses semblaient se mettre en place et Olivia essaya de retenir toutes les informations même si cela était difficile. L'équipe avait en plus l'air de communiquer avec un autre groupe dont la jeune femme ne connaissait pas la localisation.
Le chef lui accorda l'autorisation de rester parmi eux et ne l'enferma pas directement dans une des nombreuses pièces d'Atlantis, elle lui en était reconnaissante même si elle ne savait pas si elle aurait été aussi rapide à croire cette histoire si elle avait été à sa place. Il lui paraissait blasé et, sans l'analyser plus amplement, elle se demandait ce qu'il avait vécu pour être comme cela.

"Ok Doyle. Merci de votre marque de confiance mais j'ai bien peur que les limaces ne soient pas de mon ressort."

Ce fut finalement Pakeha qui fut sollicité pour trouver une utilité à la jeune femme.

"Haha fit-elle à la remarque du chef de la sécurité, je vous promets de ne toucher à rien... pour le moment. Ajouta-t-elle avec un clin d'œil.

Elle rajouta un sourire de plus en direction de l'homme et ils se mirent rapidement en route. En passant dans la salle d'embarquement, le petit groupe en profita pour s'équiper et enfiler les tenues hazmat. Pas simple comme affaire mais heureusement (ou pas ?), l'agent du FBI avait déjà eu l'occasion d'en mettre quelques fois. Jamais dans des joyeuses conditions par contre...

"Pakeha, interpella Olivia en s'approchant du Chief, vous n'auriez pas une arme à me prêter par hasard ? Je me sens un peu toute nue sans..."

C'était probablement une chose incongrue à dire vu tout l'équipement dont elle était affublée mais il était vrai que sans son arme de poing et avec les risques qu'il pouvait y avoir sur la cité, Connor ne sentait pas forcément en sécurité.