Quand elle avait appris qu’on l’affectait sur un nouveau prototype, pas encore sorti du chantier, et qu’il lui faudrait constituer l’équipe de sécurité ainsi que la former, Nadja avait soupiré de soulagement. Plus de déploiement au front, plus de risques stupides. Juste quelques idiots dont il faudrait botter le cul de temps à autre pour les mettre en ordre de marche.
Pas tout à fait des vacances mais ca pouvait s’en rapprocher assez pour qu’elle s’en contente jusqu'à sa fin de service, d’ici un an.
Cinq semaines plus tard, elle se demandait si elle n’aurait pas préféré être en mission de combat… une main attachée dans le dos. Avec ces mille deux cent mètres de longs sur douze ponts, le Bonaparte était le plus gros vaisseau que les humains aient jamais construit. Et il emporterait quasiment deux milles personnes une fois au complet.
Mais pour l’instant, ils étaient “à peine” six cent et c’était bien suffisant. La plupart des coursives étaient des foutoirs emplis de câblages et d’autre déchets dont tout le monde, y compris la maintenance semblait ignorer la provenance. Ils avaient dû dégager eux mêmes des quartiers pour loger les quelques soldats déjà arrivés tout en menaçant des pires sévices plusieurs équipes techniques qui n’avaient pas apprécié de retrouver leur matériel dans le couloir.
Il fallait au sergent chef artilleur des journées de dix huit heure pour coordonner les équipes, définir des plans d’occupations, des zones de patrouille, des rotations au restaurant tout en débutant l'entraînement de ses soldats.
Comme aujourd’hui ou elle devait accueillir un nouvel officier, dont elle ignorait tout.. Elle avait envisagé de déléguer cette tâche ingrate mais c’était son boulot et elle n’était pas du genre à déléguer les basses besognes.
Le hangar était gigantesque et aurait presque pu accueillir les premier vaisseau terriens comme l’Agamemnon ou l’Achille. La petite navette en train de se poser semblait en comparaison minuscule.
“- Le registre des arrivés Sergent Artilleur.
- Merci caporal. Oh, bordel de merde ! Trouvez moi une dizaine de personnes, pilotes mécanos, meme des MP si besoin et assemblez les en garde d’honneur. Vite !
- A vos ordres !”
Diligent, le caporal ne mit pas plus d’une minute à ressembler le comité d'accueil qu’elle avait demandé et elle s’occupa elle même de siffler les notes haut perchées signalant l’arrivée d’un officier supérieur. Bien rodé, l’assistance se mit au garde à vous à son commandement alors que le nouveau capitaine du vaisseau débarquait.
“- Repos Arti, s’amusa le nouvel arrivant. Vous savez que je comptais arriver discrètement ?
- Oui monsieur.
- Je me disais bien, maugréa-t-il avec un regard approbateur. Et bien faites moi faire le tour du propriétaire alors. Il parait que ce vaisseau est à la pointe de la technologie, je suis curieux de voir ca.
- Vous ne serez pas déçu, monsieur. Quand il sera terminé en tout cas. Si vous voulez bien me suivre.”
Et voilà comment on se retrouve baby sitter… Comme si elle n’avait que ça à faire. Tout ca pour avoir respecté la tradition. Une bonne action ne reste jamais impunie, disait son grand père.
Pas tout à fait des vacances mais ca pouvait s’en rapprocher assez pour qu’elle s’en contente jusqu'à sa fin de service, d’ici un an.
Cinq semaines plus tard, elle se demandait si elle n’aurait pas préféré être en mission de combat… une main attachée dans le dos. Avec ces mille deux cent mètres de longs sur douze ponts, le Bonaparte était le plus gros vaisseau que les humains aient jamais construit. Et il emporterait quasiment deux milles personnes une fois au complet.
Mais pour l’instant, ils étaient “à peine” six cent et c’était bien suffisant. La plupart des coursives étaient des foutoirs emplis de câblages et d’autre déchets dont tout le monde, y compris la maintenance semblait ignorer la provenance. Ils avaient dû dégager eux mêmes des quartiers pour loger les quelques soldats déjà arrivés tout en menaçant des pires sévices plusieurs équipes techniques qui n’avaient pas apprécié de retrouver leur matériel dans le couloir.
Il fallait au sergent chef artilleur des journées de dix huit heure pour coordonner les équipes, définir des plans d’occupations, des zones de patrouille, des rotations au restaurant tout en débutant l'entraînement de ses soldats.
Comme aujourd’hui ou elle devait accueillir un nouvel officier, dont elle ignorait tout.. Elle avait envisagé de déléguer cette tâche ingrate mais c’était son boulot et elle n’était pas du genre à déléguer les basses besognes.
Le hangar était gigantesque et aurait presque pu accueillir les premier vaisseau terriens comme l’Agamemnon ou l’Achille. La petite navette en train de se poser semblait en comparaison minuscule.
“- Le registre des arrivés Sergent Artilleur.
- Merci caporal. Oh, bordel de merde ! Trouvez moi une dizaine de personnes, pilotes mécanos, meme des MP si besoin et assemblez les en garde d’honneur. Vite !
- A vos ordres !”
Diligent, le caporal ne mit pas plus d’une minute à ressembler le comité d'accueil qu’elle avait demandé et elle s’occupa elle même de siffler les notes haut perchées signalant l’arrivée d’un officier supérieur. Bien rodé, l’assistance se mit au garde à vous à son commandement alors que le nouveau capitaine du vaisseau débarquait.
“- Repos Arti, s’amusa le nouvel arrivant. Vous savez que je comptais arriver discrètement ?
- Oui monsieur.
- Je me disais bien, maugréa-t-il avec un regard approbateur. Et bien faites moi faire le tour du propriétaire alors. Il parait que ce vaisseau est à la pointe de la technologie, je suis curieux de voir ca.
- Vous ne serez pas déçu, monsieur. Quand il sera terminé en tout cas. Si vous voulez bien me suivre.”
Et voilà comment on se retrouve baby sitter… Comme si elle n’avait que ça à faire. Tout ca pour avoir respecté la tradition. Une bonne action ne reste jamais impunie, disait son grand père.