Le nom du capitaine fora un trou dans la pensées comme un dard de pulseur dans une motte de beurre. Xinan, l’un des derniers Tok’ra encore en vie. Contemporain de son grand-père et des grands héros de la diaspora. Le sergent avala difficilement sa salive en essayant de ne pas passer pour une cruche. Elle s’installa dans le siège en face du bureau, raide comme un I.
”- Je vois que vous connaissez mon nom. La réciproque est vrai. J’ai bien connu votre grand père, ainsi que votre père d’ailleur.
- Mon père vous connais ?
- Non. Il est assez peu probable qu’il se souvienne de moi. C’est moi qui l’ait mis au monde. Enfin moi dans ma précédente vie.
- Oh...”
Une question lui brûlait les lèvres mais elle n’osa pas la poser. Même si l’échange était peu protocolaire, Xinan restait son officier supérieur. Après un court silence, il reprit sur un ton plus sérieux, sans se départir de son sourire.
“- Vos états de services sont excellent sergent. Vous êtes une forte tête, mais vos hommes vous apprécient, ainsi que vos officiers supérieurs. Vous avez été plusieurs fois blessée au combat mais cela ne vous a jamais arrêté plus de quelques semaines. Et au moment ou vous auriez pu arrêter, vous ressignez pour une nouvelle période. On pourrait croire que vous êtes accros à l’adrénaline, ou que vous voulez mourir. Qu’est ce qui vous motive aujourd’hui, sergent.”
Nadja prit le temps de réfléchir. Elle soupçonnait que l’homme en face d’elle ne se contenterait pas d’une réponse bâclée ou banale. Elle opta donc pour la franchise la plus totale.
“- Je ne suis plus la gamine qui a quitté New Paris il y a cinq an, sir. Même si ma famille est toujours la bas, je n’ai plus grand chose à y faire. Je suis une marines avant tout, et franchement, c’est tout ce que je sais faire.
- C’est le cas de beaucoup de militaire. La plupart arrivent à se réinsérer dans la vie civile après une période d’adaptation.
- Oui, et la plupart des femmes deviennent mère au foyer, grimaça-t-elle. Je connais les statistiques. Mais très peu pour moi ce genre de vie.
- Je comprend. Et je ne vais pas cracher sur un marine d’expérience, je ne vous le cache pas. J’ai besoin de quelqu’un en qui je puisse compter pour devenir mon bosco. ”
Cette fois, Nadja ne put s'empêcher de marquer sa surprise. Le rôle de bosco, tombé en désuétude depuis des décennie était revenu au devant de la scène depuis quelques années. Chargé de l’articulation entre les officiers et l’équipage, il était de facto le sous officier le plus gradé à bord ainsi que le seul à être armé en permanence, en tant que responsable de la sécurité.
“- Moi ? Mais… vous devez bien avoir d’autres membres d’équipage capables de tenir un tel rôle.
- Bien sur, mademoiselle, vous n'êtes pas unique. Mais bon sang ne saurait mentir, comme il se disait sur Terre. Et s’il y aune chose qu’on ne pouvait enlever à voter grand père, c’était son sens du devoir. Alors : qu’en dites vous?
- J’en serai très honoré, sir. Je ne vous décevrai pas.
- Je sais ! Vous avez des questions je suppose ?
- Et bien oui. J’aimerai savoir ou nous sommes, Sir. Je n’ai jamais vu un vaisseau comme celui-la.
- Et vous ne risquiez pas, vu que c’est un prototype. Mais je compte bien prouver la fiabilité du concept.”
Il fit une pause mais Nadja n’était pas du genre à interrompre un officier supérieur, même si elle sentait arriver un cours magistral.
“- Je suppose que vous connaissez la technologie de camouflage Goa’uld. L’idée de se rendre invisible pour surprendre l’ennemi n’est pas nouvelle. Mais nous sommes allé un peu plus loin avec ce vaisseau. Je laisse la physique aux industries Sincet, mais le principe général est que nous ne sommes plus dans notre univers. Sous la 3-brane qui sous tend notre univers, m’a dit Adam… Comme vous l’avez vu à notre arrivée, nous pouvons ouvrir des passages à volonté, mais le Romanov reste en permanence la ou il est. Y compris au combat, ce qui le rend particulièrement redoutable.
- Il tire en restant invisible?
- Exactement. Il n’est d’ailleur pas équipé d’arme énergétique. Uniquement de missiles dont nous pourrons bientôt tester le punch. Mais il n’est pas seulement invisible. Un tir adverse passera à travers nous sans le moindre dommage. Ne cherchez plus l’arme absolue, vous êtes à bord.”
Bien qu’un rien pompeuse, l’affirmation fit son effet et le sergent sourit de toute ses dents. Il lui tardait déjà de voir exploser les vaisseau ennemis.
“- Avec de telles armes, vous allez mettre les marines à la retraite, capitaine.
- Peu probable, mademoiselle. Nous aurons toujours besoin de spécialiste de l’abordage. Et c’est la ou vous intervenez.
- Vous pouvez comptez sur moi, Sir.
- Je n'en doute pas un instant. Vous pouvez disposez, sergent. Le caporal doit vous attendre pour vous conduire à vos quartier. Vous avez la soirée pour vous faciliter avec le vaisseau et je vous veux opérationnelle demain à 0700. Rompez
A votre ordre capitaine. Et merci !”
Les yeux brillants, Nadja sorti de la cabine et se laissa guider vers sa cabine. Avec un tel vaisseau, l’humanité pouvait gagner la guerre.
”- Je vois que vous connaissez mon nom. La réciproque est vrai. J’ai bien connu votre grand père, ainsi que votre père d’ailleur.
- Mon père vous connais ?
- Non. Il est assez peu probable qu’il se souvienne de moi. C’est moi qui l’ait mis au monde. Enfin moi dans ma précédente vie.
- Oh...”
Une question lui brûlait les lèvres mais elle n’osa pas la poser. Même si l’échange était peu protocolaire, Xinan restait son officier supérieur. Après un court silence, il reprit sur un ton plus sérieux, sans se départir de son sourire.
“- Vos états de services sont excellent sergent. Vous êtes une forte tête, mais vos hommes vous apprécient, ainsi que vos officiers supérieurs. Vous avez été plusieurs fois blessée au combat mais cela ne vous a jamais arrêté plus de quelques semaines. Et au moment ou vous auriez pu arrêter, vous ressignez pour une nouvelle période. On pourrait croire que vous êtes accros à l’adrénaline, ou que vous voulez mourir. Qu’est ce qui vous motive aujourd’hui, sergent.”
Nadja prit le temps de réfléchir. Elle soupçonnait que l’homme en face d’elle ne se contenterait pas d’une réponse bâclée ou banale. Elle opta donc pour la franchise la plus totale.
“- Je ne suis plus la gamine qui a quitté New Paris il y a cinq an, sir. Même si ma famille est toujours la bas, je n’ai plus grand chose à y faire. Je suis une marines avant tout, et franchement, c’est tout ce que je sais faire.
- C’est le cas de beaucoup de militaire. La plupart arrivent à se réinsérer dans la vie civile après une période d’adaptation.
- Oui, et la plupart des femmes deviennent mère au foyer, grimaça-t-elle. Je connais les statistiques. Mais très peu pour moi ce genre de vie.
- Je comprend. Et je ne vais pas cracher sur un marine d’expérience, je ne vous le cache pas. J’ai besoin de quelqu’un en qui je puisse compter pour devenir mon bosco. ”
Cette fois, Nadja ne put s'empêcher de marquer sa surprise. Le rôle de bosco, tombé en désuétude depuis des décennie était revenu au devant de la scène depuis quelques années. Chargé de l’articulation entre les officiers et l’équipage, il était de facto le sous officier le plus gradé à bord ainsi que le seul à être armé en permanence, en tant que responsable de la sécurité.
“- Moi ? Mais… vous devez bien avoir d’autres membres d’équipage capables de tenir un tel rôle.
- Bien sur, mademoiselle, vous n'êtes pas unique. Mais bon sang ne saurait mentir, comme il se disait sur Terre. Et s’il y aune chose qu’on ne pouvait enlever à voter grand père, c’était son sens du devoir. Alors : qu’en dites vous?
- J’en serai très honoré, sir. Je ne vous décevrai pas.
- Je sais ! Vous avez des questions je suppose ?
- Et bien oui. J’aimerai savoir ou nous sommes, Sir. Je n’ai jamais vu un vaisseau comme celui-la.
- Et vous ne risquiez pas, vu que c’est un prototype. Mais je compte bien prouver la fiabilité du concept.”
Il fit une pause mais Nadja n’était pas du genre à interrompre un officier supérieur, même si elle sentait arriver un cours magistral.
“- Je suppose que vous connaissez la technologie de camouflage Goa’uld. L’idée de se rendre invisible pour surprendre l’ennemi n’est pas nouvelle. Mais nous sommes allé un peu plus loin avec ce vaisseau. Je laisse la physique aux industries Sincet, mais le principe général est que nous ne sommes plus dans notre univers. Sous la 3-brane qui sous tend notre univers, m’a dit Adam… Comme vous l’avez vu à notre arrivée, nous pouvons ouvrir des passages à volonté, mais le Romanov reste en permanence la ou il est. Y compris au combat, ce qui le rend particulièrement redoutable.
- Il tire en restant invisible?
- Exactement. Il n’est d’ailleur pas équipé d’arme énergétique. Uniquement de missiles dont nous pourrons bientôt tester le punch. Mais il n’est pas seulement invisible. Un tir adverse passera à travers nous sans le moindre dommage. Ne cherchez plus l’arme absolue, vous êtes à bord.”
Bien qu’un rien pompeuse, l’affirmation fit son effet et le sergent sourit de toute ses dents. Il lui tardait déjà de voir exploser les vaisseau ennemis.
“- Avec de telles armes, vous allez mettre les marines à la retraite, capitaine.
- Peu probable, mademoiselle. Nous aurons toujours besoin de spécialiste de l’abordage. Et c’est la ou vous intervenez.
- Vous pouvez comptez sur moi, Sir.
- Je n'en doute pas un instant. Vous pouvez disposez, sergent. Le caporal doit vous attendre pour vous conduire à vos quartier. Vous avez la soirée pour vous faciliter avec le vaisseau et je vous veux opérationnelle demain à 0700. Rompez
A votre ordre capitaine. Et merci !”
Les yeux brillants, Nadja sorti de la cabine et se laissa guider vers sa cabine. Avec un tel vaisseau, l’humanité pouvait gagner la guerre.