Une petite brise caressa le visage de Sarah. Elle fronça les sourcils et ouvrit les yeux avec difficulté. Elle avait l’impression de se réveiller après une soirée particulièrement généreuse en alcool. Elle avait un mal de tête carabiné doublé d’une jolie bosse sur le sommet du crâne. La luminosité agressait ses yeux et la faisait grimacer. Elle émit une petite plainte en prenant conscience de ce qui lui était arrivé à mesure qu’elle revenait à elle-même. Elle porta difficilement la main à sa tête et souffla en constatant avec soulagement l’absence de sang. La voix de Max lui parvint soudainement, elle était pleine d’inquiétudes. Sarah s’apprêta à répondre, son inspiration fut arrêtée par une quinte de toux. Elle passa la main sur sa poitrine et fut une nouvelle fois soulagée par l’absence de douleur. Elle émit un grognement frustré qui résonna autour d’elle. Roulant sur le côté elle commença à se relever et s’assis et en se massant le cuir chevelu. Elle avait en effet l’impression d’avoir pris une mauvaise cuite et le mouvement lui fut douloureux. Le regard de Sarah passa sur la barre de fer. Elle l’attrapa et la chassa au loin fâchée contre elle-même. Le lancer s’accompagna d’un chapelet de jurons colorés, du genre à faire pâlir un possédé, envers l’échafaudage. Sa capacité à pouvoir exprimer son mécontentement excluait tous risques de traumatisme important.
* Plus jamais sans un casque Sarah…plus jamais…*
Elle chercha du regard Max tout en grimaçant. Elle crut l’apercevoir à une fenêtre et leva le pouce pour dissiper ses inquiétudes. La jeune femme ramassa sa casquette et parvint à se remettre sur ses pieds. Elle avait mal partout dans le dos, et avait l’impression que la barre de fer qui lui était tombé dessus s’était fiché dans sa tête. Elle s’épousseta et fit quelques pas maladroits pour revenir vers le bâtiment. Tout en se tenant la tête d’une main elle considéra d’un œil incertain le parcours, se demandant si elle pourrait continuer. Ses muscles la tirait, elle avait la tête dans un étau mais était persuadée qu’elle pourrait au moins avancé, voir finir la course. Elle ne la gagnerait pas mais réussirait au moins à aller jusqu’au bout pour le principe.
[Résolution 1 test de survie 20 =Catastrophe ]
Avançant d’un pas mesuré et avec précaution elle décida de passer par la porte. Celle-ci ne consistait qu’en une ouverture béante. Elle la passa et depuis l’intérieur aperçut un escalier en colimaçon. Le petit escalier en acier avait l’air relativement sûr. Le sol ressemblait à un mélange de béton ciré et de vieilles planches. Elle traversa le court espace la séparant de l’escalier. Ce dernier menait à une sorte de bureau fortifié.
Sarah fit quelques pas et commença escalada sans peine ce qui semblait être le rempart en sac de sable d’un nid de mitrailleuses. Le nombre de douilles vides au sol tendait à confirmer sa théorie. Elle se laissa glisser de l’autre côté. Ses deux bottes atterrirent sur une planche de l’autre côté. Il y eut un tintement métallique quand les douilles et les boîtes de munitions vides tressautèrent. Le tintement fut accompagné d’un craquement du bois. Elle retint son souffle et se jeta en avant au moment même où la planche cédait. Elle ne trouva aucune prise et ne réussit juste qu’à envoyer d’elle-même son torse percuter le rebord du trou avant de disparaître à travers celui-ci.
[Résolution 2 test de survie 20 =Catastrophe ]
Le corps de la jeune femme percuta violement un casier en ferraille. Elle avait atterri dans ce qui ressemblait à un vestiaire. L’armoire fragilisée par la rouille se déforma dans un fracas sous la force de l’impact. Elle poussa un couinement de surprise et de douleur. La pièce avait été soufflée par un essai d’explosif venant du sous-sol. Le plancher s’était en partie affaissée et formait une pente couverte de poussière et glissante. Elle ne le réalisa que trop tard et ses doigts glissèrent long d’un vieux banc. La riverine poussa un cri rageur en disparaissant à nouveau dans le sol.
[Résolution 3 test de survie 20 =Catastrophe ]
Le sous-sol avait dû servir de dépôt à un moment ou un autre. Sarah s’était préparée à se réceptionner les deux pieds en avant comme à la sortie d’un toboggan un peu brutal. Ses pieds rencontrèrent une matière épaisse et grasse. Elle reconnut immédiatement la matière comme étant de la graisse mécanique utilisée pour l’entretient des armes et machines. Sa cheville droite se tordit et elle grogna à nouveau ramenant ses jambes contre elle. Elle glissa à travers la graisse renversée au sol et finit en roulant sur elle-même. La jeune femme resta immobile face contre terre craignant qu’une nouvelle catastrophe ne se déclenche. Après quelques secondes elle se mit sur le dos et commença à vérifier qu’elle était toujours entière. Elle n’avait pas laissé de morceau derrière elle. Elle avait des tâches de graisse noire qui formait une pâte grisâtre quand elle s’était mélangée à la poussière. En plus de sa tête elle avait maintenant une douleur qui la lançait au niveau de la cheville et une pénible sensation de chaleur au niveau de l’épaule gauche. Jugeant qu’elle avait pris assez de risques idiots en l’espace de quelques minutes à peine elle décida de rester sur place en attendant un coup de main.
« Ahouuuuu…la prochaine fois je jure que c’est moi qui organiserait…pas de bagarre…pas de course étrange…un truc calme… »
Elle haussa la voix :
« Je suis vivante ! »
Dernière édition par Sarah Lawrence le Mar 29 Sep 2015 - 13:47, édité 1 fois
* Plus jamais sans un casque Sarah…plus jamais…*
Elle chercha du regard Max tout en grimaçant. Elle crut l’apercevoir à une fenêtre et leva le pouce pour dissiper ses inquiétudes. La jeune femme ramassa sa casquette et parvint à se remettre sur ses pieds. Elle avait mal partout dans le dos, et avait l’impression que la barre de fer qui lui était tombé dessus s’était fiché dans sa tête. Elle s’épousseta et fit quelques pas maladroits pour revenir vers le bâtiment. Tout en se tenant la tête d’une main elle considéra d’un œil incertain le parcours, se demandant si elle pourrait continuer. Ses muscles la tirait, elle avait la tête dans un étau mais était persuadée qu’elle pourrait au moins avancé, voir finir la course. Elle ne la gagnerait pas mais réussirait au moins à aller jusqu’au bout pour le principe.
[Résolution 1 test de survie 20 =Catastrophe ]
Avançant d’un pas mesuré et avec précaution elle décida de passer par la porte. Celle-ci ne consistait qu’en une ouverture béante. Elle la passa et depuis l’intérieur aperçut un escalier en colimaçon. Le petit escalier en acier avait l’air relativement sûr. Le sol ressemblait à un mélange de béton ciré et de vieilles planches. Elle traversa le court espace la séparant de l’escalier. Ce dernier menait à une sorte de bureau fortifié.
Sarah fit quelques pas et commença escalada sans peine ce qui semblait être le rempart en sac de sable d’un nid de mitrailleuses. Le nombre de douilles vides au sol tendait à confirmer sa théorie. Elle se laissa glisser de l’autre côté. Ses deux bottes atterrirent sur une planche de l’autre côté. Il y eut un tintement métallique quand les douilles et les boîtes de munitions vides tressautèrent. Le tintement fut accompagné d’un craquement du bois. Elle retint son souffle et se jeta en avant au moment même où la planche cédait. Elle ne trouva aucune prise et ne réussit juste qu’à envoyer d’elle-même son torse percuter le rebord du trou avant de disparaître à travers celui-ci.
[Résolution 2 test de survie 20 =Catastrophe ]
Le corps de la jeune femme percuta violement un casier en ferraille. Elle avait atterri dans ce qui ressemblait à un vestiaire. L’armoire fragilisée par la rouille se déforma dans un fracas sous la force de l’impact. Elle poussa un couinement de surprise et de douleur. La pièce avait été soufflée par un essai d’explosif venant du sous-sol. Le plancher s’était en partie affaissée et formait une pente couverte de poussière et glissante. Elle ne le réalisa que trop tard et ses doigts glissèrent long d’un vieux banc. La riverine poussa un cri rageur en disparaissant à nouveau dans le sol.
[Résolution 3 test de survie 20 =Catastrophe ]
Le sous-sol avait dû servir de dépôt à un moment ou un autre. Sarah s’était préparée à se réceptionner les deux pieds en avant comme à la sortie d’un toboggan un peu brutal. Ses pieds rencontrèrent une matière épaisse et grasse. Elle reconnut immédiatement la matière comme étant de la graisse mécanique utilisée pour l’entretient des armes et machines. Sa cheville droite se tordit et elle grogna à nouveau ramenant ses jambes contre elle. Elle glissa à travers la graisse renversée au sol et finit en roulant sur elle-même. La jeune femme resta immobile face contre terre craignant qu’une nouvelle catastrophe ne se déclenche. Après quelques secondes elle se mit sur le dos et commença à vérifier qu’elle était toujours entière. Elle n’avait pas laissé de morceau derrière elle. Elle avait des tâches de graisse noire qui formait une pâte grisâtre quand elle s’était mélangée à la poussière. En plus de sa tête elle avait maintenant une douleur qui la lançait au niveau de la cheville et une pénible sensation de chaleur au niveau de l’épaule gauche. Jugeant qu’elle avait pris assez de risques idiots en l’espace de quelques minutes à peine elle décida de rester sur place en attendant un coup de main.
« Ahouuuuu…la prochaine fois je jure que c’est moi qui organiserait…pas de bagarre…pas de course étrange…un truc calme… »
Elle haussa la voix :
« Je suis vivante ! »
Dernière édition par Sarah Lawrence le Mar 29 Sep 2015 - 13:47, édité 1 fois
