La méfiance de Plume revint au grand galop, redemandant pourquoi la Narisienne faisait tout ça et hésitant même à boire le contenu de son verre. Sachant que les faits concrets étaient mieux que les paroles pour la jeune femme, elle bue une gorgée de son verre avant de l'échanger avec le sien pour mieux lui montrer qu'il n'y avait rien à craindre. Elle devait sans doute être consciente que si Ayni était parvenue à la faire venir ici avec une autre raison que sa santé, cette comédie se serait arrêtée dès la porte franchie. On l'aurait soignée sans prendre en compte son avis et une fois en état de supporter ce qui allait suivre, les autres s'en seraient déjà donnés à cœur joie sur les véritables buts de sa présence en ces lieux.
Mais rien de tout ça. Elle passa un examen médical tout ce qu'il y avait de plus classique et qui se termina bien même si elle avait trouvée ça un peu dérangeant de "s'exposer" ainsi. Elle put se rendre dans ses quartiers sans avoir une escorte militaire sur le dos et les quartiers en question étaient digne d'un véritable palace. Et en plus, Silver était là. La petite bête présente depuis le début fut royalement... ignorée par la sécurité. Pas de savant qui voulaient le disséquer, pas de militaire qui voulaient le mettre en cage à coup de menace d'armes lourdes et les inspections sanitaires n'étaient que des scanners passifs qui auraient sonnés l'alarme s'il y avait eut un risque de contamination, ce qui n'était pas le cas.
Ayni ne pouvait que comprendre sa méfiance due au fait d'avoir servie de marionnette à un gros ver parasite mégalo et fou furieux suivie par deux années où elle fut livrée à elle-même et trahie à la moindre occasion. Se retrouver d'un coup dans un environnement où elle était considérée comme une personne comme les autres apriori sans appréhension avec des gens voulant l'aider manifestement sans rien attendre en retour, il y avait de quoi la chambouler un peu c'était vrai :
"Parce qu'on a eut une vie similaire toi et moi dans le fond et que j'ai envie de t'aider parce que je tiens à toi. Le hasard, le destin, la fatalité, appelle ça comme tu veux à fait en sorte que pour toi la vie n'est devenue qu'un combat face à ennemi que tu sais au fond de toi que tu ne pourra vaincre seule. Et comble du pire, toutes les personnes qui jusque là te semblaient intéressées de près ou de loin par ton histoire ou ta quête de vengeance t'ont tournées le dos et trahie. Cela en devint si systématique que t'en vint au point de ne plus jamais compter sur quelqu'un d'autres."
Elle marqua une pause, ne voulant pas jouer le coup du "je te connais mieux que toi même". Ce n'était ni le cas ni le but et elle ne voulait pas la mettre encore plus mal à l'aise :
"Ici, nous avons un dicton qui dit que "celui qui ne profite pas de la vie ne fait que la gâcher". Pour toi ce ne sont sans doute que des mots, des petites morales qu'on dit ça et là pour passer pour quelqu'un de cultivé. Mais chez nous, ce genre de petites maximes ont encore toute leur signification. Cela fait un petit moment que je pensais t'amener ici. Pour te montrer qu'une vie sans méfiance et sans trahison était possible malgré tout ton vécu. J'aurais juste voulue une autre circonstance plus conviviale qu'une blessure mortelle pour te faire venir ici. Ce que j'attendais de toi ? Une prise de conscience. Te montrer que cette époque ou tu ne pouvais compter que sur toi même était derrière toi. Que maintenant, même si tu veux toujours exterminer la bande de gros vers, tu pouvais te permettre d'avoir ce que tu jugeais impensable il y a peu. Des loisirs, une petite histoire d'amour, des soirée entre amis, une vie de famille... Bref que plus rien ne t'empêche maintenant de profiter de la vie. Je sais ça semble fou et je suis consciente que ça ne se ferra pas du jour au lendemain. Ça prendra du temps, mais ça viendra, cela-dit il n'y a que toi qui puisse choisir si tu veux essayer ou non."
Mais rien de tout ça. Elle passa un examen médical tout ce qu'il y avait de plus classique et qui se termina bien même si elle avait trouvée ça un peu dérangeant de "s'exposer" ainsi. Elle put se rendre dans ses quartiers sans avoir une escorte militaire sur le dos et les quartiers en question étaient digne d'un véritable palace. Et en plus, Silver était là. La petite bête présente depuis le début fut royalement... ignorée par la sécurité. Pas de savant qui voulaient le disséquer, pas de militaire qui voulaient le mettre en cage à coup de menace d'armes lourdes et les inspections sanitaires n'étaient que des scanners passifs qui auraient sonnés l'alarme s'il y avait eut un risque de contamination, ce qui n'était pas le cas.
Ayni ne pouvait que comprendre sa méfiance due au fait d'avoir servie de marionnette à un gros ver parasite mégalo et fou furieux suivie par deux années où elle fut livrée à elle-même et trahie à la moindre occasion. Se retrouver d'un coup dans un environnement où elle était considérée comme une personne comme les autres apriori sans appréhension avec des gens voulant l'aider manifestement sans rien attendre en retour, il y avait de quoi la chambouler un peu c'était vrai :
"Parce qu'on a eut une vie similaire toi et moi dans le fond et que j'ai envie de t'aider parce que je tiens à toi. Le hasard, le destin, la fatalité, appelle ça comme tu veux à fait en sorte que pour toi la vie n'est devenue qu'un combat face à ennemi que tu sais au fond de toi que tu ne pourra vaincre seule. Et comble du pire, toutes les personnes qui jusque là te semblaient intéressées de près ou de loin par ton histoire ou ta quête de vengeance t'ont tournées le dos et trahie. Cela en devint si systématique que t'en vint au point de ne plus jamais compter sur quelqu'un d'autres."
Elle marqua une pause, ne voulant pas jouer le coup du "je te connais mieux que toi même". Ce n'était ni le cas ni le but et elle ne voulait pas la mettre encore plus mal à l'aise :
"Ici, nous avons un dicton qui dit que "celui qui ne profite pas de la vie ne fait que la gâcher". Pour toi ce ne sont sans doute que des mots, des petites morales qu'on dit ça et là pour passer pour quelqu'un de cultivé. Mais chez nous, ce genre de petites maximes ont encore toute leur signification. Cela fait un petit moment que je pensais t'amener ici. Pour te montrer qu'une vie sans méfiance et sans trahison était possible malgré tout ton vécu. J'aurais juste voulue une autre circonstance plus conviviale qu'une blessure mortelle pour te faire venir ici. Ce que j'attendais de toi ? Une prise de conscience. Te montrer que cette époque ou tu ne pouvais compter que sur toi même était derrière toi. Que maintenant, même si tu veux toujours exterminer la bande de gros vers, tu pouvais te permettre d'avoir ce que tu jugeais impensable il y a peu. Des loisirs, une petite histoire d'amour, des soirée entre amis, une vie de famille... Bref que plus rien ne t'empêche maintenant de profiter de la vie. Je sais ça semble fou et je suis consciente que ça ne se ferra pas du jour au lendemain. Ça prendra du temps, mais ça viendra, cela-dit il n'y a que toi qui puisse choisir si tu veux essayer ou non."