Prise en charge de Boba Fett et Cara Mallory

Jacob poussa la porte de l’infirmerie. Il y avait du boulot en perspective. Une dizaine de blessés, plus un coup de couteau dans le ventre. Sans compté un blessé par balle.

« Jasmine ! Appelez-moi le docteur Garvia ! Et venez avec moi. »

Il pénétra dans la salle de soins avant de grogner sourdement. Il y a une chose lorsqu’on soigne un prisonnier à interroger. ON S’ASSURE D’AVOIR LE FEU VERT D’UN RESPONSABLE !
Jacob s’avança au rythme de sa canne, avant de s’arrêter devant le civil qui tentait d’interroger les prisonniers.

« Avant de commencer les questionnements, on apprend toujours qu’on laisse un médecin vérifier l’état physique et mental du patient. Donc si vous me permettez de faire mon boulot… »

Il l’écarta doucement, avant de s’approcher de la jeune femme. Et de lever la main pour attirer l’attention du bureaucrate.

« Et sachez que si vous tentez de m’interrompre, je vous rappelle que vous êtes dans une infirmerie, et j’ai l’autorité dans ce lieux. Jasmine, dit-il en entendant les talons de la jeune femme s’approcher, amener ce monsieur aux patients qui sont déjà passés sous l’inspection du docteur Jaeger. »

Il s’approcha ensuite de la jeune femme avant de claquer devant ses yeux. Il déboita ensuite son majeur de sa main métallique afin de sortir une micro lampe.

« Vous me voyez ? Très bien, on vous a stabilisé du mieux qu’on a pu, et recousu du mieux qu’on a pu. A moins qu’avoir une cicatrice ne vous gêne pas, vous aurez une cicatrice au niveau du ventre. C'était pas beau a voir. Il vous ai arriver quoi de l'autre coté ?»

Il laissa un silence, laissant la jeune femme expliquer, avant de jeter un regard au niveau du garde qui surveillait les deux inconnus.
Théna Komi. Il ne put s’empêcher de sourire.

« Mademoiselle Théna Komi, pouvez-vous garder un visuel sur le colosse le temps que je m’occupe de mademoiselle ? Et n’oubliez pas que vous devez venir me voir après cette mission. »

Il regarda son patient dans les yeux. Avant d'examiner le pansement

[Resolution= Diagnostique = 30]

« Pas de douleur lancinantes ? Douleur fantôme ? »

Dans le même temps, il se permit d’observer en détail les réactions de sa patiente afin de juger de son état mental.

 

 

 

 

 

 

 

Thena soupira. Elle s'emmerdait profondément. Elle n'aurait jamais pensé que son poste au JPS comprendrait le baby-sitting d'aliens amochés. Elle bailla ostensiblement, sans prendre la peine de couvrir sa bouche.

La shavadaï se surprit à se demander où pouvait bien être Thaïn. Ce fourbe avait dû se carapater en douce pour continuer sa nuit ou s'empiffrer au mess. La simple évocation de la cantine lui tordit les boyaux lui arrachant un gémissement à peine dissimulé. Qu'est-ce qu'elle avait la dalle !

« Vous n’étiez pas dans l’équipe du SDT sur la planète »

Thena tourna la tête pour voir d'où venait l'interrogation. La femme allongée sur le lit la regardait.

La shavadaï jeta un œil par dessus son épaule, mais derrière elle il n'y avait que le mur et un extincteur sans signe de vie apparent. Oui ça devait bien être à elle que cette inconnue parlait.

Cette phrase sortie de la bouche de cette inconnue n'avait aucun sens. La jeune femme faillit rigoler grassement en croyant qu'il s'agissait d'une blague nulle dont personne n'avait comprit l'issue. Mais la rouquine avait l'air très sérieuse.

Thena mit son cerveau en marche pour tenter de décrypter le message.
« Quelle planète ? Vous m'avez déjà vu ? Je ne me rappelle pas... en même temps je suis nulle pour me souvenir des gens alors ça ne m'étonne pas plus que ça.... »

*Stable*


Pas de peur particulière, et surtout un grand questionnement. Jacob fit revenir l’ancien dossier de la jeune femme, avant de prendre  son temps pour le lire en détail, ignorant royalement THENA KHOOMI.
Mais c’est la phrase de la jeune femme qui lui fit froncer les sourcils. Si ils venaient du passé, et que ils avaient rencontrés une de leurs équipes dans le passé, serait-ce à cause d’un…. Voyage temporelle ?

« Attendez…. Laissez-moi deviner…. Vous êtes partit de chez vous et vous êtes arrivez quelque part… L’autre équipe vous a-t-elle dit d’où elle venait et si elle venait du futur ? »

La réponse n’étonna pas Jacob, il fallait s’y attendre dans ce métier de ce genre de bizarrerie,  qui soupira avant de prendre son communicateur Bell et de voir qu’il avait une notification. Des nouvelles recrues de chez Blumberg. Le fameux Blumberg.
Un peu de renfort ne serait pas de refus dans l’équipe médicale, et Jacob se retourna.

« JASMINE ? »

La jeune femme arriva rapidement, un kit de soin à la main.

« On a deux nouveaux médecins qui viennent d’arriver à la salle d’observation, vous pouvez aller me les chercher ? »

Elle acquiesça, avant de repartir, tandis que Jacob renvoyait un autre message à Jonathan.
Il revint immédiatement à ses deux patients, examinant la blessure de l’autre personne.

« Vous pouvez m’expliquer votre aventure pour qu’on puisse comprendre ce qu’il se passe ?
Est-ce que l’un des membres du SDT vous a donné un objet ? Des indications ? "

Pour Théna :

Dernière édition par Jacob Auditore le Sam 25 Avr 2015 - 22:15, édité 1 fois

Thena n'eut pas le temps d'attendre la réponse de la bonne femme qu'un message crépita dans les enceintes de la station annonçant une flotte ennemie en approche.
Une deuxième alerte succéda rapidement à la première et Thena dressa l'oreille, le cœur battant.
Des Gnitars à bord ?
Le réflexe instantané de toute personne normalement conçue serait de ressentir quelque chose proche de l'inquiétude. Vous savez ce froid caractéristique qui paralyse votre corps et votre cœur pendant des secondes qui paraissent une éternité et qui vous fait ainsi comprendre que oui... quelque chose est en train de se passer. Il n'en était rien pour Thena.
Une euphorie sans nom la gagna et une lumière nouvelle illumina ses yeux.

La shavadaï jeta un regard rapide vers les deux rigolos qu'elle était censé surveiller et estima que cette mission passait à présent en second plan. Elle s'approcha tout de même d'Auditore, assez près pour lui glisser quelques mots à l'oreille.

« S'ils s'avèrent menaçant, appeler moi, sinon,....j'espère que vous savez vous en servir. »
Thena avait glissé sa main à l'arrière de son pantalon et en avait tiré un des deux glocks qu'elle avait attrapé en vitesse quelques heures plus tôt. Elle le tendit à Auditore, à l'abri des regards.
« Je resterai à ce niveau. Je dois sécuriser ce pont. L'armurerie et l'infirmerie s'y trouve. C'est un point stratégique. »

La jeune femme s'écarta du psy tout en le regardant droit dans les yeux. Ce n'était absolument pas son genre d'armer du personnel non militaire, mais il s'agissait du seul responsable à proximité, et bien qu'elle ne se trouverait pas loin, cela la rassurerait de savoir que cette carte était présente dans cette pièce...au cas où.
« Fermez à clef derrière moi » ajouta-elle avant de faire volte-face et de sortir dans le couloir.

Je me revoyais, dans ce bureau de recrutement de Modesto, ma ville natale. Un jeune homme, tout juste sorti du lycée, avec encore des traces d’acné sur le visage. Le sergent recruteur et son sourire de satisfaction. Etait-il heureux d’avoir tiré un jeune homme de sa vie ennuyante ? ou était-ce parce qu’il avait rempli son quota mensuel ? On regrette toujours des choses dans la vie, mais ce choix, vu ce qu’étais ma jeunesse, j’en étais fier. Si c’était à recommencer, je le ferai. J’étais simplement fatigué de ces années en uniforme. J’avais gravi la quasi totalité de la hiérarchie, vu d’innombrable conflit, témoin et acteur, de nombreux crimes.
 
* Il faut que ça cesse… *
 
Je fut trié de ma rêverie par une force extérieur. Je rouvris les yeux. Nous n’étions plus sur cette planète mais dans une salle d’hôpital, à en croire les divers instruments médicaux qui se trouvaient à coté de moi. Certains appareils étaient franchement bizarres. A coté de moi, se trouvait Cara, qui émergeait petit à petit. Puis, un docteur se présenta devant nous. Nous étions sur Terre, mais pas au SGC. L’équipe du futur ! Le SDT. Je commençais à me relever quand une femme me menaça.
 
-« Si vous croyez qu’un mec alité va vous tuer, vous vous trompez. Ce n’est pas mon genre. On est à quand ? »
 
Mais je ne reçu que de vagues explications. Un docteur, avec une main métallique, s’occupa de Cara pendant que je restait aux bons soins de la jeune femme peu aimable. Son visage ne m’était pas inconnu, j’étais sûr qu’elle était présente sur la planète avec les autres membres du SDT. Mais, l’infirmerie fut prise d’une certaine agitation. Apparemment il y avait du remue-ménage dans les environs. Théna s’éclipsa et on nous enferma dans l’infirmerie.
 
-« On peut vous aider. Rendez-nous  notre équipement. »
 
Vu que l’on était tous dans le pétrin autant se serrez les coudes.

Nadira ne partageait pas vraiment l’exultation de son collègue. Les jambes en coton, elle avait fini par s’assoir sur un des confortables fauteuils de la baie d’observation, sans répondre au monologue du chirurgien. Que faisait-elle ici ? Et en quoi tout cela était-il lié au mystère de la mort de son mari ? La réponse était évidente et vertigineuse, littéralement. Une bouffée d’émotion menaça de la submerger et elle essuya discrètement une larme qui avait coulée sur sa joue.


Le moment ne dura pas et une jeune femme, visiblement pressée vint les prendre en charge. L’endroit (un vaisseau spatial probablement) où ils se trouvaient se révéla être un gigantesque dédale. Après avoir pris un ascenseur leur guide les amena dans une impressionnante « infirmerie » aussi bien équipée qu’un hôpital universitaire.


Un homme les accueillit en leur donnant des ordres secs. Pas besoin d’être un grand psychologue pour comprendre qu’il était inquiet. Evidemment, les coups de feu qui retentirent quelques secondes plus tard, étaient aussi un bon indicateur.



Ayant vécu au Caire toute son enfance, le son des armes à feu n’était pas inconnu à la jeune femme. L’Egypte de Moubarak n’était pas le pays le plus paisible de la terre. Mais le quartier dans lequel elle avait grandi était globalement calme et elle ne s’était jamais retrouvée aussi près d’une fusillade. En rentrant instinctivement la tête dans les épaules, elle se posta là ou lui avait indiqué et observa les divers produits.


* Mais c’est pas vrai !*


La plupart des échantillons qu’elle voyait aurait du être enfermés à double tour dans un coffre réfrigéré. Le grand nerveux avait raison. Si une balle perdue atterrissait ici, il n’y aurait pas besoin d’autres projectiles pour tuer tout le monde à bord. Nerveusement, elle classa les produits en commençant par les plus dangereux et les entreposa en bas d’une vitrine blindée. Elle terminait son inventaire rapide lorsque son camarade de voyage vint lui parler discrètement. Il avait du mal à avaler ce qu’il se passait, et c’était compréhensible, alors qu’elle ne se posait plus de question depuis son arrivée.


« - Je n’en suis pas si sûre, Douglas. Tout ça m’a l’air vraiment sérieux. J’ai finie ici, je viens avec vous, de toute façon. »


Avec un regard sur la terre, visible à travers les « fenêtres », elle rejoignit   le responsable pour essayer de comprendre un peu mieux ce qu’il se passait et ce qu’ils faisaient ici.

Cara ne fit rien des commentaires qu’elle entendit. Elle se dit que la remarque qu’elle avait à la jeune femme comme quoi elle lui disait quelque chose ne devait pas avoir pas de réponse. La jeune femme décida donc de ne pas faire suite à ça. Un message vint la sauver de cette situation embarrassante, enfin un message qui ne présagée rien de bon puisqu’il s’agissait du alerte.

 

Cara par réflexe se redressa et grimaça sur le coup, se rappelant sa blessure. Elle préféra se rallonger momentanément sachant très bien que ça n’allait pas être une douleur comme celle-ci qui allait l’empêcher de passer à l’action. La femme partie en demandant de fermer à clef et de les surveiller elle et Boba. Cara leva les yeux aux ciels, c’était important de faire attention aux intentions des inconnus, mais son équipe et la leur avaient légèrement travaillée ensemble. Elle s’était même fait poignarder.

 

Le médecin lui tendit alors un Glock, elle n’aimait pas ce genre d’arme, préférant le corps à corps, mais n’en était pas moins contente de pouvoir se défendre. A la question du médecin, elle répondit avec assurance :

 

« Bien entendu ! »

 

Elle attrapa l’arme et l’observa un moment. Elle écouta également les consignes du médecin et ajouta à cantonade.

 

« J’ai fait médecine, ça remonte à loin, mais en cas de manque de main je pourrai toujours aidé ».

 

Des tirs se firent entendre. Cara se tendit sur le coup sans faire attention à sa blessure. Elle était redevenu le soldat concentré et se servant de la douleur pour réussir à tous les prix sa mission.

 

Boba récupéra ses armes et elle se plaça vers lui. Il était son supérieur tout de même et pour la jeune femme, elle préférait recevoir ses ordres de lui.

Alors qu'ils revenaient vers le responsable local, une explosion fit vibrer les parois du vaisseau spatial. Pendant un instant, Nadira cru sa dernière heure arrivée mais finalement, l'habitat sembla conserver sa structure et elle soupira de soulagement. Mourir calciné ou rependue dans le vide spatial ne rentrait pas dans ses objectifs de la journée.

Elle regarda le médecin distribuer armes et recommandations avant de contacter quelqu'un par radio.

"- Je suppose que les réponses devront encore attendre ? lacha-t-elle, sarcastique malgré elle. Ecoutez, j'ai été interne dans un service d'urgence à Atlanta. J'ai déjà traité des blessures par balles. Il y a moyen d'aider ?"

Elle n'en avait en fait aucune envie, mais, si elle voulait survivre à toute cette histoire, elle sentait qu'il valait mieux qu'elle aide ce camps plutôt que l'adverse. Evidemment, les tirs d'armes automatiques qu'elle entendait de ci de la lui donnaient plutôt envie de se réfugier dans un trou de souris, mais elle n'aurait sans doute pas ce luxe.

Par la baie vitrée qui donnait sur l'espace, elle aperçu soudain ce qui devait être leur agresseur. Un étrange vaisseau spatial, dominé par une… pyramide ? Chacun de ses tirs était accompagné d'une nouvelle secousse qui menaçait de les jeter au sol.

* OK, la c'est sur, je deviens complètement folle*.