Tous ces visages tournés vers eux. A en croire leur équipement, tous ces hommes, toutes ces femmes leur étaient contemporains. Et pourtant, sans savoir combien, de nombreuses années s’étaient écoulées, comme si traverser cette Porte des Étoiles dans le laboratoire de Janus les avait fait disparaître du monde et mis en pause leur vie. Josh avait l’impression d’avoir manqué quelque chose, et cette sensation le perturbait particulièrement. Il avait l’impression d’avoir été arbitrairement exclu de la vie de son pays, sans aucune raison, juste un coup de malchance. Pourquoi lui, pourquoi eux ?
Comme si ces seules questions ne suffisaient pas, un homme en face d’eux avait décidé de leur faire subir un véritable interrogatoire, visiblement sans même songer un seul instant à ceux qui nécessitaient des soins de toute urgence. Ceux qui restaient là, sur la rampe d’accès, agonisant devant un comité d’accueil totalement imperméable à une souffrance qui n’était pas la leur. Était-ce donc là l’héritage du programme « Porte des Étoiles » ?
Smith semblait tout aussi agacé. Et beaucoup plus sceptique, aussi. Lui avait gardé son arme levée, et si Josh n’approuvait pas, pour le moment il n’allait pas lui donner d’ordre contraire. Non, il valait mieux que Smith restât ainsi à les défier, le temps pour le lieutenant de négocier en restant relativement couvert.
« Nous savons très bien que face à vous nous ne faisons pas le poids, répliqua Reynolds à la femme qui épiait son coéquipier. Mais sans aller jusqu’à tous vous éliminer, si nous devons mourir vous pouvez être sûrs qu’avant nous aurons le temps d’abattre certains d’entre vous. Alors restons calmes, et évitons de jouer à qui a la plus grosse, ça vous va ? »
Pour tenter de désamorcer la situation, Josh retira son fusil et le tendit à Smith. Les mains tournées vers le plafond, il fit quelques pas droit devant lui, en direction de la salle de contrôle, et répondit enfin à celui qui semblait un peu plus dégourdi que les autres. Lui, au moins, semblait avoir ne serait-ce qu’un début d’idée de qui ils avaient affaire.
« Matt Eversman. Quant à la punition “assez particulière”, je ne vois pas de quoi vous parlez. Il y en a eu des tonnes, là ça ne me revient pas. Maintenant, peut-on s’occuper de mes blessés ? On sort tout juste d’une confrontation avec les Goa’ulds et j’ai deux coéquipiers qui agonisent ; les devinettes peuvent sans doute attendre, non ? »
Comme si ces seules questions ne suffisaient pas, un homme en face d’eux avait décidé de leur faire subir un véritable interrogatoire, visiblement sans même songer un seul instant à ceux qui nécessitaient des soins de toute urgence. Ceux qui restaient là, sur la rampe d’accès, agonisant devant un comité d’accueil totalement imperméable à une souffrance qui n’était pas la leur. Était-ce donc là l’héritage du programme « Porte des Étoiles » ?
Smith semblait tout aussi agacé. Et beaucoup plus sceptique, aussi. Lui avait gardé son arme levée, et si Josh n’approuvait pas, pour le moment il n’allait pas lui donner d’ordre contraire. Non, il valait mieux que Smith restât ainsi à les défier, le temps pour le lieutenant de négocier en restant relativement couvert.
« Nous savons très bien que face à vous nous ne faisons pas le poids, répliqua Reynolds à la femme qui épiait son coéquipier. Mais sans aller jusqu’à tous vous éliminer, si nous devons mourir vous pouvez être sûrs qu’avant nous aurons le temps d’abattre certains d’entre vous. Alors restons calmes, et évitons de jouer à qui a la plus grosse, ça vous va ? »
Pour tenter de désamorcer la situation, Josh retira son fusil et le tendit à Smith. Les mains tournées vers le plafond, il fit quelques pas droit devant lui, en direction de la salle de contrôle, et répondit enfin à celui qui semblait un peu plus dégourdi que les autres. Lui, au moins, semblait avoir ne serait-ce qu’un début d’idée de qui ils avaient affaire.
« Matt Eversman. Quant à la punition “assez particulière”, je ne vois pas de quoi vous parlez. Il y en a eu des tonnes, là ça ne me revient pas. Maintenant, peut-on s’occuper de mes blessés ? On sort tout juste d’une confrontation avec les Goa’ulds et j’ai deux coéquipiers qui agonisent ; les devinettes peuvent sans doute attendre, non ? »