Dark Knight

Le voyage ne fut pas long pour rejoindre le sol. Zander put les poser à quelques mètres de la structure, sur un terrain suffisamment dégagé. A peine arrivé au sol, un message radio leur parvint, venant du Wayne.

[Bonne chance AT-2. On se revoit dans trois jours. Faites attention. Terminé.]

Aeryn soupira doucement et murmura pour elle-même.

"Fais attention à toi aussi, Mon Ange."

Après une seconde, elle se leva de son siège et saisit son matériel.

"Comment est la situation dehors ?"

En écoutant le topo des pilotes, l'irlandaise vérifia que ses vêtements étaient bien fermés et enfila le manteau qui lui avait été prêté. Un ensemble thermique ressemblant à une cagoule et un bonnet mais en beaucoup plus fin et chaud, attendaient patiemment leur tour sur l'accoudoir de son siège. La première étape était de remettre en route les systèmes de survit du complexe. Avec un peu de chance, elle n'aurait pas besoin de rester engoncée dans toutes ces couches synthétiques très longtemps.

Lorsque ce fut le moment, Aeryn emboîta le pas à son équipe pour se diriger vers le complexe. La jeune femme n'avait pas d'arme. Elle ne se sentait pas à l'aise avec et ne savait de toute façon pas s'en servir. Elle n'en avait donc pas emporté. Si cela dérangeait Lawrence, elle ne lui avait pas encore fait de réflexion. A moins qu'elle ne l'ait tout simplement pas encore remarqué.



Les températures basses et la faible visibilité ralentirent la progression du groupe mais ils parvinrent à l'entrée de la structure sans encombre. Là, un bouton d'entrée réagit au gène des anciens de Vladimir lorsqu'il passa sa main dessus et la porte s'ouvrit avec autant de facilité que si elle n'avait jamais cessé de le faire, révélant de long couloirs sombres parsemés de pièce fermées.

Vladimir Illich était prêt, assit sur une banquette, prêt de la sortie de la navette.

Il était en parka fourrée de couleur blanc, avec une casquette qui lui protégeait  bien ses oreilles, même si moins vingt trois degrés Celsius était froid, le Russe avait connue bien pire, à Krasnoïarsk, un jour de novembre, ou il avait eut une formation sur les procédures d'atterrissages par grands froids, des bombardiers stratégiques, température ou la portance de l'air était moindre.

Dans ses gants, il tenait la hache. Si il n'avait pas reçut de formation militaire, pour le maniement de cette arme, il avait passé de longues heures à couper du bois, beaucoup de bois dans sa jeunesse, et c'est son oncle Vassili Oleg lui a apprit à bien viser, pour fendre les bûches en économisant ses forces aux maximums, car il fallait beaucoup de bois pour tenir tout l'hiver, dans le village au pied de l'Oural.

Kouznesov sortit le premier de l'appareil. Le froid piquait son visage, mais comme il était bien couvert, cela allait. Il n'était pas dépaysé, enfin pas trop. Quand tout le monde fut sortie, ils se dirigèrent vers la structure qu'ils devaient explorer. La visibilité était médiocre. Heureusement il n'y avait pas de Whou-whou, ce terrible vent qui pouvait être très dangereux, en entraînant avec lui tout ce qui n’était pas protégé.

Ils avaient atteins le pied de la structure, et trouvèrent une porte avec un bouton. Le Russe allait utiliser la hache pour pouvoir forcer l'entrée, quand le Professeur Sincet lui demanda de passer sa main, juste dessus. Ce qu'il fit..... Et là, la porte s'ouvrit. Vladimir Illich regarda sa main, car c’était bien la première fois que son gêne servait à quelque chose, dans une expédition.

" - Vous aviez raisons, коллега-учитель*, c'est bien une structure des anciens..."

Le groupe scrutait, à présent, de long couloirs sombres parsemés de pièce fermées.

*Camarade Professeur

Zander sourit et acquiesça lorsque Sarah approuva sa suggestion puis alla s'installer au poste de pilotage. Il décolla et se dirigea vers la planète et sa structure. Sa reconnaissance ne donna aucune nouvelle information et il ne détecta rien de plus que la faune locale éparse. Il se posa en douceur au plus près du bâtiment, frissonnant par avance à l'idée de mettre le nez dehors.

Avant de descendre de la navette, il ferma le gilet de Prométhée puis son polaire et enfila le manteau, la cagoule, l'écharpe et les gants avant de prendre son sac à dos qu'il réajusta.

Il resta à l'arrière du groupe, laissant les militaires ouvrir la voie, le scanner des Anciens dans une main, l'autre reposant sur son arme de poing. Il faisait vraiment froid, chose à laquelle il n'était pas vraiment habitué, même si cela ne le dérangeait pas trop, tant qu'il bougerait du moins. L'obscurité n'aidait pas vraiment non plus.

« Possible. Le bâtiment est peut-être en sommeil, comme Atlantis lorsqu'il n'y a personne dessus. » répondit-il à la question de Sarah lorsque la porte s'ouvrit.

Enfin, c'était la version optimiste qu'il préféra donner. Il se pouvait aussi très bien que les réserves soient quasiment vides et qu'il reste juste assez d'énergie pour activer des fonctions très basiques et peu gourmandes comme l'ouverture des portes. Le fait qu'aucune lumière ne s'alluma lorsqu'ils progressèrent ne lui indiquait rien de particulier. Mu aussi était restée inerte jusqu'à ce qu'ils atteignent le centre des opérations et activent une console. Il en apprendrait sans doute plus une fois qu'il pourrait accéder aux systèmes.

Une fois dans le bâtiment, il alluma sa lampe frontale pour y voir quelque chose. Il rejoignit Sarah afin qu'il y ait au moins un porteur du gène dans chaque groupe pour ouvrir les portes. Il gardait aussi un œil sur son détecteur à la recherche de signe de vie, de radiation ou de source d'énergie potentielle.

Aeryn ouvrit de grands yeux en voyant Vladimir lever sa hache.

"Attendez !"

Elle retint son souffle et soupira légèrement en voyant le russe reposer lentement sa hache.

"Essayez déjà de passer votre main dessus. Vous avez le gène des anciens il me semble."

La technique fonctionna et l'irlandaise se rapprocha de son co-équipier.

"S'il vous plaît, essayez la méthode douce avant de sortir l'artillerie lourde. Surtout sur une technologie aussi avancée, …"

Il serait dommage de tout casser avant même de savoir si l'appareil fonctionnait. Quel gâchis !

Zander répondit à la question de Lawrence avant qu'Aeryn n'en ait fini avec Kouznetsov. Lorsque leur chef d'équipe demanda de faire deux groupes, Aeryn emboîta le pas au russe. Elle comptait bien le tenir à l'oeil. Mais elle fut stoppée dans sa marche par une Sarah déterminée qui lui plaqua un révolver sur la poitrine. Aeryn grimaça mais se saisit de l'arme avec un hochement de tête.

"Ne trainez pas alors. Il se pourrait que vous deviez voler au secours de notre ami russe s'il veut encore saccager ces merveilles technologiques !"

L'irlandaise se remit alors en route et emboîta le pas de Vladimir. Lampe torche dans la main gauche et révolver dans la droite, elle prêtait une attentio particulière aux bips de ses appareils de mesure. S'ils s'affolaient, il faudrait décamper. Le poids de l'arme ne lui plaisait pas du tout mais c'était un mal nécessaire. Il faudrait rapidement qu'elle récupère un holster pour poser le révolver et ne pas constamment le garder à la main.


Le groupe se sépara donc en deux et empruntèrent des chemins différents. L'équipe composée de Sarah et Zander progressèrent dans un silence de mort à travers plusieurs coursives donnant sur des pièces aux portes verrouillées. Impossible de les ouvrir tant que l'alimentation de la structure ne serait pas rétablie. Il finirent par déboucher sur une vaste pièce octogonale remplie de matériel volumineux. Les machines inertes semblèrent familières à Hayes qui se rappela avoir vu certaines d'entre elles dans l'infirmerie de Mu. Ils poursuivirent leur route jusqu'à ce qui semblait être le centre de contrôle. Ici, ils devraient trouver de quoi remettre en route la station entière.

L'équipe composée de Vladimir et Aeryn prirent le couloir opposé et furent confronté à la même volée de postes closes. Les couloirs se succédaient et ils finirent, dans un cul de sac. La porte devant eux semblait mener à un grand espace inaccessible sans courant. A travers le haut transparent de la porte, ils purent distinguer une grande silhouette circulaire au fond de la salle.

"On dirait qu'on a trouvé la porte des étoiles."

Vladimir Illich, avançait dans lun couloir suivit comme son ombre, par Madame Sincet. Il avançait prudemment tenant fermement, la hache des deux mains. Les portes étaient fermées, les unes après les autres. Le Russe voyait quelle avait des problèmes, un revolver, une lampes, et ses instruments, il lui aurait fallu une troisième main! Ou bien solidariser l'arme avec la lampe, mais la femme était susceptible,....... Il fallait lui passer l'idée!

" - Vous savez e Professeur Sincet, je suis un Pilote Russe, pas un Spetsnaz. Je sais mieux me servir d'une hache, qu'un NG3000 électromagnétique. J'ai plus fait de stages incendie, que de séances de tire, plus utile dans un avion, de savoir éteindre un incendie, que de faire des trous dans une carlingue. Et avec des haches on peut en faire des choses, comme forcer une porte, ou......"

Mais  après être passé devant une multitude de portes fermé,  ils finirent par tomber par un cul de sac. Et là, une porte, fermé encore une fois, une porte avec une sorte d'oculus, on pouvait distinguer dans l'ombre, une grande  silhouette circulaire au fond de la salle.

" - Par la barbe du petit père du peuple, vous avez raison, Madame. Mais je suppose que vous ne voulez pas utiliser, que j'utilise la hache ou un doigt de T-34, pour pouvoir accéder dans cette pièce. Dans ce cas Madame, prévenons l'autre groupe!"

Avant de poursuivre l'exploration que Zander s'assura que la mini-caméra fixée sur son manteau enregistrait bien. Il ne détectait rien, ou de moins rien émettant de la chaleur ou de l'énergie, lors de leur progression et la porte d'entrée semblait être la seule qui était alimentée, les autres restant désespérément fermées. Encore une fois, cela ne lui indiquait pas grand-chose. Il persista cependant à vérifier toutes les portes. Après tout, il n'y avait aucun moyen de savoir si l'une d'elles s'ouvrirait ou non, malgré l'absence d'énergie. Peut-être que seules les portes menant aux salles requises pour relancer le bâtiment fonctionnaient…

Ils arrivèrent dans une grande salle pleine d'appareils et il s'arrêta un instant en fronçant les sourcils. Les machines lui semblaient familières. Il s'approcha pour en faire le tour, essayant de les activer, sans résultat, ce qui ne l'étonna guère.

« J'en ai déjà vu de semblables. Je pense que ce sont des appareils médicaux, mais comme je n'ai pas eu le temps de les étudier, je n'en suis pas complètement sûr et je ne sais pas non plus exactement à quoi ils servent exactement. Et sans énergie, je ne risque pas d'en apprendre plus pour l'instant. Mais peut-être que plus tard, je pourrai vous en dire plus ? » fit-il avec les yeux pétillants tel un gamin devant un nouveau jouet et une note d'espoir dans la voix avant de s'éloigner et de continuer.

Étant donné qu'il les avait vues dans l'infirmerie de Mu, c'était une déduction logique. Il ne pourrait toutefois pas le confirmer avant que le courant soit rétabli et qu'il puisse en examiner un de plus près. Il espérait qu'en trois jours, une occasion se présenterait d'elle-même, sinon il se débrouillerait pour revenir et satisfaire sa curiosité.

Un peu plus loin, ils tombèrent sur ce qui ressemblait à une salle de contrôle.

« Je crois que nous avons décroché un des gros lot… Toujours rien sur le détecteur. » dit-il, sachant que cela ne signifiait pas pour autant l'absence de danger.

Il s'avança vers ce qui semblait être la console principale, tout en passant sa main sur les surfaces autour. Il croisa les doigts pour que quelque chose s'active sans pour autant déclencher une catastrophe.

Vladimir Illich allait prévenir le Camarade Lieutenant-Colonel Lawrence qu'il avait trouver un grand Cercle..... Quand celle-ci leur demanda de revenir vers eux, car leur groupe avaient trouvé la salle de contrôle.

" - Bien comprit Lieutenant-Colonel, nous revenons vous rejoindre. Nous voyons une porte des étoiles, derrière une porte, fermer. Roger."

Le Russe regarda Sincet, et lui dit.

" - Allons rejoindre les autres, professeur, si vous êtes d'accord. On pourra remettre le courant dans cette base, et atteindre l'anneau. Que pensez vous de cette base, un avant poste des anciens? Mais à quoi pouvez t'il servir? Pour surveiller quelques choses, un ennemie potentiel?"

Sans perdre de temps, le Pilote partis dans les couloirs, sa hache entre les mains, avec la lumière de la lampe de Aeryn, qui donnait des formes fantasmagoriques sur les murs. Ils avançaient prudemment, ce n’était pas le moment de tomber dans un piège, car en reprenant un chemin qui devrait être sécurisé, ils ne devaient pas faire de mauvaise rencontre. Cela ne coûtait rien d’être trop prudent, derrière une porte pouvait se trouver un ennemie.

" - Cela va professeur, si vous voulez faire une pause, n’hésitez pas à le dire?"

Aeryn avança le plus prudemment possible jusque devant la porte menant au hangar de la porte des étoiles. Sur le chemin, Vladimir lui fit un exposé de son CV et la jeune femme l'écouta d'une oreille en réfléchissant à leur situation. Lorsque le militaire suggéra de forcer la porte, l'irlandaise posa sur lui un regard dur.

"Certainement pas ! Réservez donc cette hache pour les ennemis. Ou du bois de chauffage. Ne forcez rien à moins d'être dans une situation d'extrême urgence, compris ?"

Les anciens étaient un peuple très avancé. Qui sait ce qu'il pouvait arriver en cas de passage en force sur l'une de leur technologie. Et autant ne rien abîmer sans y être complètement obligés.

"Si j'ai raison, il suffira de rétablir l'énergie pour pouvoir ouvrir. Un peu de patience, mon cher."

Aeryn repensa alors à la réponse de Sarah un peu plus tôt. Etait-elle sérieuse ? Est-ce que la scientifique risquait de voir des appareils brisés en rejoignant sa chef d'équipe ? Non. Elle plaisantait forcément. Et Zander l'en empêcherait. Pas vrai ?

Un grésillement la sortit de ses rêveries. Lawrence et Hayes avaient trouvé la salle de contrôle. La mission allait réellement pouvoir commencer. Aeryn fit un signe de tête à Vladimir et regarda Aaron qui était resté un peu en retrait.

"Gardez-le à l'oeil pour moi, vous voulez bien ? Surtout sa hache !"

Le petit groupe fit marche arrière pour rejoindre l'autre partie de leur équipe.

"Pour l'instant, j'en sait trop rien. Tout ce qu'on peut dire c'est qu'il y a une porte des étoiles donc c'était sans doute un point de convergence, ou un départ d'exploration."

La jeune femme leva un sourcil à la dernière remarque du russe. Rapidement, son expression passa de la surprise à la vexation et elle jeta un regard vers Baker.

"J'ai l'air si faible que ça ou c'est juste l'expression d'une mysoginie soviétique ?"

Elle appréciait moyennement d'être rabaissée de la sorte et ne comptez pas se laisser faire ainsi.

"On marche depuis un quart d'heure, je vais très bien. Mais si vous commencez à vous essoufflez, on ne vous jugera pas !"



C'est sur ces notes joyeuses que le petit groupe fut de nouveau réuni dans la salle de contrôle. Zander avait passé sa main sur de nombreuses consoles, sans résultats, jusqu'à ce que, finalement, l'une d'elle ne reprenne vie sous ses doigts. Il avait trouvé le bouton de sortie de veille. Les lumières clignotèrent d'abord avant de se stabiliser. Un léger ronronnement leur indiqua que l'énergie circulait de nouveau dans le bâtiment. Ils purent constater que beaucoup de temps avait ainsi passé depuis la dernière utilisation de la structure. Une épaisse couche de poussière recouvrait l'ensemble des surfaces et du sol. Les vitres, crasseuses, étaient presque opaques mais tout semblait en bon état.

Après quelques secondes, une lumière bleue se mit à cligoter, accompagnée d'un message ancien.

[Lancer de Technologie ancienne : Zander : 81]

Malheureusement, le sens du message resta inaccessible. Zander n'avait jamais été confronté à ces mots-là. Ou alors, il ne parvenait pas à s'en souvenir.

Dernière édition par Aeryn Sincet le Dim 6 Mar 2022 - 20:23, édité 2 fois

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'Résolution (81-99)' :

Vladimir Illich ce mit à rire de bon cœur......

" - Cela ce pourrait Camarade professeur, je suis entraîné à encaisser des G dans des conditions difficiles, pas des kilomètres à pieds...... Mais j'aime marcher...... Dans le forêt, cela devrait aller pour moi!"

Ils continuaient d'avancer, prenant grand soins de mettre leurs pas, dans les traces de l’allée, une mesure de protection, peut être inutile, mais on ne sait jamais...... Il y avait de la poussière, et cela était plutôt facile....... Le Russe se demandait d’où cette poussière pouvait provenir, l'installation étant étanche.......... Théoriquement. En progressant, ils vérifiaient par mesure de précaution, que les portent étaient toujours fermer, cela ne coûtait rien, et cela permettait de toujours être concentrer.

Ils finirent par rejoindre, l'autre groupe. D'office  Kouznetsov se mit en protection, cela permettait aux autres de se consacrer à la recherche, si on avait besoin de lui, on lui ferait savoir. Il avait le gêne des anciens et quelques connaissances sur la science de leur vieux ancêtres.... Mais cela n'allait pas loin! Il était donc plus utile à sécuriser, leur arrière.

Un œil dans le couloir, l'autre dans la salle, les mains tenant la hache, le Russe se mit à monter la garde.

Zander réfléchit quelques secondes à la question de Sarah. Les créations des Anciens n'étaient pas toutes forcément bénéfiques, utiles ou sans danger, alors il ne pouvait pas affirmer quoi que ce soit sans plus d'informations.

« Possible. Ça pourrait être aussi un laboratoire quelconque. J'espère pouvoir vous en dire plus une fois que j'aurai accès au système ou que je pourrai en allumer une et l'examiner de plus près. Après, toute utilisation dépendra de ce que font exactement ces machines et surtout, de l'état des réserves d'énergie. » lui répondit-il sur un ton circonspect.

La salle de contrôle n'avait pas vu âme qui vive depuis très longtemps au vu de la couche de poussière. Peut-être qu'il ne détectait rien ni personne, parce que les lieux étaient vraiment déserts. Mais il préférait ne pas parier là-dessus et rester sur ses gardes.

« Le ménage laisse vraiment à désirer… » fit-il.

Une console finit par réagir et il se mit au travail. Il soupira lorsqu'il se heurta à un premier obstacle. Évidemment, il fallait que ce soit un message qu'il n'avait encore jamais vu ou traduit. Ou pas qu'il se souvienne en tout cas. Il n'avait jamais prétendu être un linguiste confirmé de toute façon, mais c'était un peu frustrant.

Il regarda les symboles attentivement. Cela n'avait pas l'air d'un message de danger ou d'erreur. Il pensait plutôt qu'il devait faire quelque chose pour passer à l'étape suivante. Il espérait sincèrement qu'il ne lui faudrait pas saisir un code ou un mot de passe à un moment donné. Il n'était pas du tout versé dans ce domaine en temps normal, alors devoir le faire en ancien s'avérerait presque mission impossible sans l'aide d'un spécialiste.

« Il y a un message affiché, mais malheureusement, je ne le comprends pas. Vu que le système est en train de se relancer, il se peut qu'une action précise soit requise de la part de l'opérateur pour continuer ou que ce soit un message d'erreur, mais j'en doute, ou alors simplement un message de chargement quelconque, auquel cas il faudrait juste attendre… » annonça-t-il.

Il n'était pas vraiment convaincu par sa dernière hypothèse non plus, mais cela n'en restait pas moins plausible.

Il se remit à regarder le message en réfléchissant pour tenter de percer sa signification puis il se mit à taper les différentes commandes qu'il connaissait pour ce genre de situation sur le clavier. Il fallait bien tenter quelque chose pour accéder au système. Rester planté là à ne rien faire ou à attendre un signe ou une illumination ne ferait pas avancer les choses. Et peut-être que l'une d'elle marcherait ? Il ne perdait rien à essayer en tout cas. Sans compter qu'il avait tendance à résoudre des problèmes quand il faisait tout autre chose…

[Lancer de dé Tech ancienne (81-99) x1]

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'Résolution (81-99)' :

Aeryn ignora le russe sur le reste du court trajet et s'approcha des consoles lorsque Zander eut relancé le système. Elle sortit de son sac, une tablette et ses connectiques, avant de se baisser pour trouver la trappe d'accès aux cristaux habituels. Elle s'accroupit devant la console et sortit son tournevis.

"Je vais tenter de me connecter au système et de lancer le programme de traduction. J'espère que ce sera le même que les autres appareils anciens de chez nous."

Une fois la trappe ouverte, elle repéra le cristal qui l'intéressait et s'y connecta avec son matériel.

[Ingénierie : 100]


Zander, quant à lui, essaya plusieurs manipulations qui semblèrent fructueuses. Le voyant lumineux cessa de clignoter et un message qu'il comprenait apparut sur l'écran.

[Succès de la transmission]

Aeryn parvint également à se connecter au système et se lança dans l'exploration de la structure.

"Je vais essayer de nous trouver un plan des lieux et un inventaire des équipements. Vous pouvez chercher des informations sur ce qu'ils faisaient ici et pourquoi l'endroit est abandonné ?"

La jeune femme se mit immédiatement au travail. Elle n'était pas familiarisée avec ce genre de bases de données. Celle à laquelle elle avait eu accès pendant des années avait été en possession du SDT depuis longtemps et donc remodeler pour convenir au système de classement terrien. Ici, elle devait évoluer sur des bases différentes.

"Est-ce qu'il y a un ordre particulier ? Rien ne semble être à sa place, …"

Zander, lui, avait davantage l'habitude et pourrait sans doute l'aiguiller.


De leur côté, les déménageurs ne rencontrèrent aucune difficultés hormis le temps. Les températures négatives et les rafales de vents, parfois violentes, ralentissaient leur progression mais rien d'autre ne leur barra la route, … jusqu'à ce qu'une roue du chariot prêté par le Wayne ne casse, sûrement à cause de l'effet combiné du froid et de la roches. A croire que, dans le futur, les matériaux n'étaient pas toujours plus résistants. Finalement, le déchargement risquait de prendre plus de temps que prévu.

Dernière édition par Aeryn Sincet le Dim 20 Mar 2022 - 20:21, édité 1 fois

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'Résolution (100)' :

Pourquoi devait il laisser, la hache dans la salle de contrôle. Mais un ordre est un ordre et Vladimir Illich laissa son arme. En faisant cela, il se sentie un peu nu.

Le petit groupe devait décharger de la navette, les caisses qu'ils avaient ramener avec eux. Mais pour exécuter cet ordre, pour cela il fallait retourner dehors. Et dehors, il faisait un froid Sibérien, comme il en faisait tout le temps, dans cette région de la Sainte Russie, en hiver. Il pouvait faire si froid, que les lubrifiants gelaient et qu'il faillait faire un petit feu de bois sous le moteur, pour le réchauffer, et on ne parlait pas du retrait du métal........ Mais avant tout bien se protége, le corps, quand on sort....... Il ferma donc sa casquette fourrée, et vérifia sa tenue, avant de sortir dans le froid et les intempéries.

Ayant vécue en Russie, même en hiver, cela ne lui faisait pas peur.

Le groupe arriva au vaisseau. Il fallut ouvrir la cale ou se trouvait les caisses, les désolidariser de leurs attaches mécaniques, sortir le petit chariot à quatre roulettes de caddy et de le charger, pour que celui ci, voit ses roues se casser, à cause du froid, une fois sortie dans la toundra.

Un simple probleme de transition du métal à des température en dessous de moins dix degrés, comme aurait très bien pus l'expliquer, le Lieutenant Kouznesov, au tableau noir, avec le métal des avions..... Mais de là qu'on ait le même probleme avec des roues de Caddy???? Il y avait un monde!

" - Camelote, c'est pas dans mon pays, qu'on aurait eut, ce probleme." dit il en bougonnant dans sa barbe de moujik, qu'il n'avait pas!

Il  fallut se résigner à porter les caisses, une par une, jusqu'au complexe des Anciens! Le service ne sera pas rapide, ni de première qualité.

" - Par la barbe du Petit Père du Peuple....."

Concentré sur sa tâche, Zander se contenta de hocher la tête aux paroles de Sarah et continua à travailler. L'une des séquences qu'il tapa finit par avoir l'effet escompté et le message clignotant disparu, remplacé par un nouveau qu'il comprit. Il fronça les sourcils à sa lecture, ne sachant pas si c'était bon ou mauvais.

« Hayes pour Lawrence. J'ai réussi à progresser. Mais il y a visiblement eu une transmission. Je vais essayer de trouver quoi au juste. » annonça-t-il à la radio et pour Aeryn.

Il chercha le journal des transmissions afin de voir si la communication avait été enregistrée et s'il pouvait la consulter. S'il la comprenait, il pourrait apprendre ce qui avait été transmis, à qui et si cela annonçait des ennuis. Enfin, c'était son intention en tout cas.

[Lancer de dé Tech ancienne (81-99) x1]

Il commença à fouiller dans la base de données. Il sortit son carnet pour noter les symboles qu'il ne connaissait pas avec une traduction approximative pour les mémoriser et les réutiliser au besoin. Il y écrirait également où il trouvait quoi exactement, histoire de pouvoir y accéder facilement par la suite. La méthode était archaïque, mais le matériel ne risquait pas de tomber en panne d'énergie ou de trop subir les effets du froid… contrairement à lui. Même uniquement avec les gants fins, la tâche n'était pas aisée. Il leva la tête de sa console à la question d'Aeryn.

« Comment ça, rien n'est à sa place ? » demanda-t-il, perplexe.

Il ne comprenait pas sa question. Elle parlait probablement de la base de données locale, mais cela ne l'éclairait pas vraiment sur ce qui clochait pour elle. Il avait procédé comme il le faisait toujours et n'avait rien remarqué d'inhabituel ou de différent par rapport à ses expériences précédentes avec la technologie ancienne.

« Je ne suis pas sûr de comprendre quel est votre problème, Dr Sincet. Je ne rencontre pas de difficulté particulière. J'ai navigué un peu dans le système pour voir ce que je pouvais trouver. Maintenant j'utilise des mots-clés pour faire des recherches plus précises et j'examine les résultats en espérant mettre la main des informations pertinentes. C'est fastidieux, mais c'est le moyen. » offrit-il, pas certain que cela réponde à sa question.

[Lancer de dé Tech ancienne (81-99) x1]

La seule barrière à laquelle il se heurtait vraiment était la langue. Sincet devait aussi y être confrontée, de manière plus ou moins prononcée en fonction de son niveau en ancien, qu'il ignorait. Sans l'aide d'un linguiste ou de logiciels de traduction terriens, il était limité et devait souvent inférer le sens des nombreux termes qu'il rencontrait pour la première fois. Il redoutait toujours de passer à côté d'un détail important ou de mal interpréter un élément crucial, faute d'avoir le vocabulaire nécessaire. Malgré tout, il savait qu'il finirait par mettre la main sur ce dont ils avaient besoin. Cela lui prenait juste plus de temps que d'habitude.

Dernière édition par Zander Hayes le Mer 30 Mar 2022 - 2:13, édité 1 fois