Charlie arriva suivi au pas de course par William. La ville était immense avec des bâtiments du style de la Rome Antique. Mais le silence intense rompait avec le tumulte de la rencontre avec l'inconnue. La ville ressemblait à une ville fantôme, il n'y avait plus âme qui vive, des toiles d'araignées accentuaient le côté sinistre du lieu. William remarquait au croisement d'une rue une masse informe au loin dans la vallée derrière la ville, c'était les ruines de la forteresse d'Apophis détruite après la chute des Grands Maîtres pour marquer la puissance de la nouvelle Nation Jaffa qui s'affranchissait de ses anciens maîtres. L'air était lourd, quelque chose se tramait dans l'ombre, les Jaffas avaient disparu pour une raison inconnue. L'équipe devait mener l'enquête pour savoir si l'inconnue en était la cause ou si elle avait survécu au cataclysme. Elle n'était visiblement pas Jaffa, que faisait-elle ici ? Beaucoup de questions se posaient et peu de réponses à l'horizon.
Charlie progressait rapidement sur le sentier. il en avait plus que mare de cette végétation encombrante, salissante et angoissante. Les trois militaires étaient à même de régler le problème des autochtones débraillés tous seuls. Arrivé à la lisère de la forêt, il eut tout de même un temps d'arrêt. Il ne savait pas à quoi s'attendre avant de franchir la porte des étoiles, mais certainement pas à un endroit pareil. La place était dévastée. Lorsque Noythink arriva près de lui en braillant des paroles que Charlie n'eut même pas la décence d'écouter, il prit la parole, d'un ton dégoûté.
"Ces gens sont totalement dépourvu de la notion d'ordre et d'hygiène. Pourquoi rechercher le contact avec de tels individus ?"
Cela le dépassait. Où qu'il pose les yeux, Charlie ne contemplait que misère et décrépitude. La ville qui s'étendait sous ses yeux était totalement vide.
*Dans de telles conditions, rien d'étonnant !*
Le médecin rechignait à avancer dans un tel endroit mais l'autre alternative était de rester dans cette forêt insupportable. Il fit donc un pas en avant, puis un deuxième, avant de s'arrêter net. Ainsi entre les deux lieux inenvisageables, il se trouvait fort bien.
*La prochaine fois, je resterai à l'infirmerie...*
Comment dire... Au départ, la situation avait l'air d'être dans l'impasse. Ayni menaçait deux des Humains avec ses armes quand le chef dit plusieurs mots. La jeune femme en compris deux, ceux en Anciens et d'ailleurs elle les répéta... avant qu'un autre Humain ne s'interpose, disant quelque chose d'étrange avec l'air de prendre de haut tout le monde avant de se diriger vers la ville.
Un autre Humain arriva, parlant aussi à la Narisienne après s'être affalé sur le sol et partir à la poursuite de l'Humain... La situation fut assez comique et/ou singulière pour qu'Ayni baisse son arme, plus par incompréhension la plus totale que par peur ou un quelconque retour à la raison.
Tout le monde se précipita à la ville pour retrouver celui qui avait manifestement péter un câble... ou alors avec un égo tellement boursouflé qu'il se croyait au dessus de tout et tout le monde. Bref une personne à problème, surtout avec ce qu'il y avait sur la planète.
Ayni se mit alors elle aussi en route vers la ville, rattrapant puis dépassant le groupe de soldat. Il faut dire que le chemin dégagée n'était pas vraiment le plus direct. Elle retrouva alors le "perturbateur" à l'entrée de la ville, abandonnée avec une odeur de mort et une atmosphère lourde à souhait. Elle n'était pas discrète? D'ailleurs elle ne voulait pas l'être et puis peut être que ça forcerait le pas des autres de voir une "sauvageonne" arriver en première sur un de leur équipier.
Elle arriva rapidement devant l'Humain qui de toute évidence... ne voulait pas être ici. Sans doute que c'était pas assez luxueux pour lui. Elle avait l'air de l'empêcher d'entrer. Ce qui était un peu le cas. Vu qu'il avait déjà l'air d'être mal à l'aise dans les bois ou l'entrée de la ville, ce qui serait à l'intérieur allait être pire.
Le groupe de soldat arriva rapidement et pour la première fois, Ayni parla. Bien sur elle n'allait pas se faire comprendre, mais c'était toujours mieux que rien :
"Cet endroit est dangereux, il ne faut pas entrer !"
Disait elle d'une voix posée et diplomate. Bon comme dit plus haut, elle parlait dans sa langue, donc les chances de se faire comprendre étaient quasi nulles. Néanmoins, elle ne parlait pas la langue jaffas. On aurait plutôt dit qu'elle parlait la langue des Anciens, où du moins une sorte de latin...
Tetsua suivi l'inconnue jusqu'à l'entrée de la ville où elle s'arrêtât tout de suite derrière elle, lorsqu'elle donnât ce qui semblait être un avertissement. Il lui semblait qu'elle parlait une langue dérivée du latin, ces cours de latin lui revinrent en mémoire, elle essayât de se présenter en latin. "salve me Tetsua ITOMI, nobis terram, Somne a la acquistus jaffas""ce qui voulai s dire a peu prêt"bonjour je suis Tetsua Itomi nous venons de la terre et nous recherchons les jaffas" elle espérait être comprise même si son latin était loin d'être parfait et qu'elle n'était même pas sûre qu'elle ne comprene le latin. Puis elle regardât son équipe et leur dit" il me semble qu'elle parle une langue dérivée du latin, mais je ne suis pas une spécialiste. Elle a dit quelque chose qui ressemblait a ""Hoc est periculosum, ne" , ce qui veut dire c'est dangereux'"
Thaïn n'avait apparement pas encore fini d'être étonné. La fille se mit à se diriger, elle aussi, vers la ville et n'avait visiblement pas vraiment compris ce que le militaire demandait. Et comme si cela ne suffisait pas, ce fut au tour de Testua de prendre ses jambes à son cou et de filer. Thaïn prit un temps de réflexion, il s'assit sur un rocher présent à quelques mètres de lui, respira profondemment en observant vaguement l'environnement... Il pensa à haute voix, seul, sans équipe...
"On est bien parti... aucune organisation, aucun ordre respecté. Il suffit d'une étrangère pour éparpiller tout le groupe. J'en toucherais un mot à Aeryn en rentrant. On va pas tenir trois missions entières à ce rythme..."
Plus loin, une petite bestiole, que Cook cru tout droit sortie de l'île du docteur Moreau, montra le bout de son museau en sortant de son trou, déplia deux ailes minuscules et brillantes, s'envola avec difficulté et commença à s'éloigner d'une lenteur qu'on pourrait prendre pour du sur place. ...Sans raison, Thaïn prit rapidement son fusil et lui tira entre les deux points qui devaient lui servir de globes oculaires. Il ne restait rien de l'insecte, aucun débri ne sembla tomber au sol...
Il rangea son arme encore chaude sur le dos, ramassa la douille, chose qu'on lui avait apprit lors de ces entrainements commandos, puis prit à son tour la direction de la ville. Il se sentait visiblement beaucoup plus serein. Il ne lui fallu que peu de temps pour rejoindre la groupe. Il se retenu de faire quelques réflexions, il attendait les ordres...
Le soir arrivait, ce qui n'était pas pour rassurer Aynira. Aucune trace des Jaffas. Ils avaient sûrement quitté le village il y a quelques temps, volontairement ou non. La mission semblait être un échec. Ils pensaient trouver des représentants de la Nation Jaffa sur Chulak, mais ils n'avaient là qu'une inconnue et un village fantôme. Charlie qui avançait dans les rues, tomba nez à nez avec un cadavre portant des marques de dents, il était déchiqueté comme s'il avait été dévoré sans pitié. Le corps portait encore la toge Jaffa que William pouvait reconnaître très facilement. La zone pouvait être dangereuse. William devait décider s'ils continuaient leurs recherches ou rentraient sur la station.
Sous l'afflux constant de nouveaux arrivants, Charlie se sentit oppressé. De plus, cette sauvageonne s'était posté devant lui. Trop près. Elle parla une langue étrange dont les sonorités lui disait vaguement quelque chose mais il ne chercha pas à comprendre l'inconnue. William était déjà sur sa gauche, Tetsua venait d'arrivé à sa droite et le pas de Thaïn se faisait entendre derrière lui. C'était trop pour lui, il lui fallait de l'espace. Personne ne comprenait donc la notion d'espace personnel ?
Sans un regard pour ces compagnons de route, Charlie contourna vivement la femme dépenaillée et avança dans la ville fantôme. Tout valait mieux que se sentir oppressé par tous ces militaires sur-armés.
Avait-il entendu un grognement de Noythink ? Il n'en n'était pas certain lui-même.
La première "personne" que Charlie croisa était un cadavre. Ce n'était pas la première fois qu'il en voyait un. Et ce ne serait sûrement pas la dernière non plus. Mais il ne put retenir une grimace à la vue du corps sans vie, trainant ainsi dans une rue désertée. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus hygiénique. D'autant plus que celui-ci ne s'était pas contenté de mourir proprement. Il semblait avoir été déchiqueté. Malgré sa répulsion, un élément intriguait Charlie. Il s'approcha donc un peu plus pour examiner les marques de morsures de plus près.
"Cela ressemble à des dents humaines."
Il aurait pu associer chaque marque à la dent correspondante. Charlie avait un grand soucis du détail et une mémoire aussi importante. C'est une dentition similaire à celle d'un humain qui avait mordu la chair de cet homme, mais aucun être humain n'aurait pu avoir la force de faire ça. Quant à la volonté, ...
"Mais un être humain n'a pas pu faire cela. Déchiqueter un homme nécessite beaucoup trop de force musculaire et de puissance dans la mâchoire."
Il avait dit ce qu'il avait à dire et ne pourrait en dire plus sans examen plus poussé. Ce qui était impensable dans de telles conditions. De plus, la nuit tombait rapidement.
"Il nous faut nous restaurer et nous reposer. J'ai besoin de neuf heures de sommeil."
Il contempla ses camarades en attendant qu'ils prennent la logistique en main.
William se trouvait sur la gauche de Charlie, un peu en retrait... Pour la première fois depuis un long moment, il avait abaissé son arme, ne voulant pas envenimer la situation avec ce médecin dont le tempérament était assez imprévisible. Le soldat allait essayer de le raisonner, mais il n'en eut pas le temps, en effet l'inconnue avait surgie de nul part et s'était planté devant eux deux. On pourrait croire à une situation gag, car c'était au tour de la femme de sortir des paroles sans queue ni tête. *Et après on ose dire que je parle mal.*
Malgré des années d'expériences dans le service, Willy n'avait jamais été très doué pour les dialectes extra-terrestres, à chaque fois il y avait quelqu'un de plus compétent que lui dans ce domaine à ses côtés. Cette fois-ci cela l'étonnerait qu'on puisse l'aidé. Mais contre tout attente, Itomi, qui avait rejoint le petit groupe, répondit à l'inconnue. La jeune subordonnée du caporal semblait comprendre ce qui se disait. Vraisemblablement, c'était un dérivé du latin. Une langue morte qu'on lui avait dit dans ses années de High School, s'il avait sut il aurait davantage écouter les cours, mais là, il ne lui restait aucuns souvenir; mis à part un phrase qui l'avait toujours fait rire :"Cave Canem" ... Toujours selon Itomi, et sa traduction dont on pouvait doutez, il ne faudrait pas rentrer dans ce lieux car il est dangereux. En lui accordant le bénéfice du doute, le groupe devra rester extrêmement vigilant ! Quelques instants après, Cook rejoint le groupe qui était désormais au complet.
Le soir tombant, William alluma la torche de son arme pour pouvoir avoir une meilleure vision. Enfin cette meilleure vision n'était pas d'une grande utilité, car il n'y avait rien dans ce village. Strictement rien ! On aurait dit une de ces villes de Western abandonnée où roule de la paille... Willy sentait que quelque chose dérangeait Hawkins, visiblement celui-ci n'appréciait pas trop la situation et décidé de progresser seul. Il désapprouvait, mais ce médecin n'en faisait vraiment qu'à sa tête, il ne faudrait pas le laisser seul trop longtemps, il décida alors de le suivre histoire de le surveiller un peu. Quelques encablures plus loin, ils trouvèrent un cadavre au sol. C'était un jaffa, reconnaissable et reconnu par sa toge. D'après le médecin c'était des dents humaines qui serraient à l'origine de ce massacre. Le cadavre était déchiqueté de partout.
"Dans mes souvenirs les Jaffas n'étaient pas cannibales."
Après avoir émis une première hypothèse, Charlie en postula une seconde car un humain n'en serrait pas capable. Un humain de la Terre, oui, mais qu'en était-il des extra-terrestres qui ont une physiologie proche des humains... La question était intéressante, mais pour le moment il y avait plus urgent. L'équipe devait trouvé un abri pour la nuit, pour se protéger de ceux qui auraient dévoré ce jaffa, mais aussi si des compatriotes de l'inconnue débarquaient. Après tout William la trouvait plutôt dangereuse, le fait qu'elle ne parle pas notre langue n'aidant surement pas. La décision la plus sage serrait de prendre de la hauteur, en occupant un des toits des habitations. Bien qu'il ait un peu perdu le fil de la mission, William reprit ses initiatives de chef et lança des ordres à ses subordonnés.
"Itomi, vous qui semblez comprendre cette alien, essayez de la désarmé, je ne veux pas avoir de problème avec elle. Ensuite faite lui comprendre qu'on ne lui veut pas de mal, du moins tant qu'elle ne nous menace pas non plus... Cook, vous allez trouver de quoi faire du feu, ensuite vous nous rejoindrez sur le toit de cette maison.Il désigna la maison juste à côté d'eux. Nous passerons la nuit en sécurité, on reprendra les recherches demain. Charlie vous, vous allez me suivre, on va s'assurer que la maison est bien vide, et après vous pourrez vous reposez. Nous montrons la garde à tour de rôle."
Il se dirigea vers l'entré de la maison et lança d'un air assez énervé : "Et cette fois-ci essayez de respecter les ordres, on se retrouve sur le toit dans quinze minutes."
Il pénétra dans la maison et avança progressivement, tout en scrutant un peu partout à l'aide de sa lampe. Il se rendit ensuite sur le toit pour observez les deux soldats et l'inconnue dans leur tâche respective.
Le groupe était là, présent en ville, toutes et tous, même l'étrangère. Visiblement elle ne dérangeait plus personne, elle était pourtant toujours armée... Ils s'en occuperait plus tard, préférant avancer en ville, morte fut-elle, comme la personne allongé par terre. Pas de signe de vie, enfin il ne fallait pas être médecin pour le conclure. Le corps était totalement déchiqueté, l'âme semblait parti depuis longtemps, pas besoin de rester dans une chair meurtrie par la hargne sanguinaire d'une bête ou d'un homme...
Personne n'était sûr, les traces semblaient humaine, Thaïn ne voulait pas le croire.
*non, un homme est incapable de mordre avec tant de force, mais que nous réserve donc cette univers, quelles créatures vivent en voisins de la terre... ?? Mon dieu...*
Il fallait se dépêcher, la nuit commençait à tomber, les deux soleils avaient eu raison de l'habitude terrestre des soldats. La tombée de nuit avait finalement été imprévisible. Le caporal donna ses ordres et Thaïn devait ramener du bois pour faire un feu. Il avait peur de rien trouver avec l'humidité bien trop importante en forêt, le bois serait trop gorgé d'eau, impossible de s'en servir. Il fallait pourtant trouver quelque chose. Vu la température assez basse en journée sur Chulak, Thaïn ne préféra pas penser à la température nocturne. Le bois devenait effectivement primordial, mais il n'aimait pas avoir été désigné comme bucheron...
*Chercher du bois, ben voyons, pourquoi pas faire la vaisselle !!*
Cook se résigna à la tâche et parti rapidement pour la forêt, il avait un quart d'heure pour ramener des branches valables. Les premières présentes au sol ne lui convenaient pas, et son premier doute quand à la porosité du bois présent se vérifiait. Rien n'était exploitable, pas même le petit bois en lisière, rien ne le convint. Il préféra s'enfoncer un peu plus loin, plus il avançait, plus le noir était profond. Au bout de cinq minutes de marche lente, il dut allumer sa torche, il la pointa vers le sol, toujours en quête de son Graal. Il trouva ici et là quelques branches plus convaincantes, surement pas assez pour passer une nuit entière sur le toit d'une habitation abandonnée. Puis il se posa une question:
*Sait on vraiment combien de temps dure la nuit ici ?*
La question le dérangea et lui posa un problème sans réponse possible, quelle quantité de bois sera nécessaire? Il trouva seulement trois branches de taille moyenne et quelques petits branchage pour que le feu prenne. Tanpis, au moins, il ramenait quelque chose.
...La nuit était presque totalement tombée, il était temps de faire le chemin retour...
Dernière édition par Thaïn Cook le Mer 26 Fév 2014 - 21:50, édité 2 fois
La nuit était complètement tombée sur Chulak tandis que l'équipe se préparait à passer la nuit dans la ville, au sommet d'une habitation. La brume commençait à envelopper la forêt, puis la ville, une des lunes de Chulak l'éclairait comme une pleine Lune terrienne. Mais Thaïn qui cherchait du bois dans la forêt entendit un bruit de respiration derrière son épaule droite. Il eût à peine le temps de se retourner, l'arme à la main qu'il tomba nez à nez avec un Jaffa ... enfin, une sorte d'homme croisé avec un loup, sa musculature saillante était très impressionnante, son regard était celui d'un meurtrier avec la bave aux lèvres. Il décocha un coup de griffe sur le bras droit du militaire qui fût projeté quelques mètres plus loin, sonné. Le temps de reprendre ses esprits qu'il vit la bête se jeter sur lui et le mordre à la jambe gauche. La douleur était intense et il parvint à sortir son couteau de combat et le planter dans l’œil de son assaillant et se sauver le plus vite possible. L'équipe le vit arriver, il boitait en venait vers eux. Un cri dans la forêt fût suivi de plusieurs autres, on aurait dit des loups, mais Aynira connaissait ces cris et en avait froid dans le dos malgré son courage habituel. Ils étaient là et avaient attaqué un membre de l'équipe.
Tetsua ne savait pas vraiment comment s'y prendre pour convaincre la jeune femme de lui remettre ses armes. Elle lui dit en latin "voudrais tu me remètre tes armes? Nous assurerons ta sécurité et mon chef serait rassuré." Ce qui donnât"arma mihi dares? Caput meum confirmandos securitatem et adiuvare" Elle n'était pas sur de ce qu'elle lui avait dit, mais elle espérait se faire comprendre en lui montrant ces armes. Elle allait les recupérer lorsqu'elle entendît un cri affreux venant de la forêt, si bien qu'elle en oubliât sa mission première et qu'elle prît son arme pour pointer la forêt. "vous avez entendu?"dit elle a l'intention du caporal chef. Elle n'était pas rassurer elle avait toujours eu peur des loups et on aurait bien dit un hurlement de loup. Elle vît Aynira frissonner, elle n'avait pas l'air rassurer non plus. Puis elle vît Thaïn arriver de la forêt en boitant, elle se précipitât à son aide. "ça va? Que t'est-il arrivé?" lui demandât-elle.
Thaïn n'était pas peureux, pas même froussard, il en avait vu, vécu et subit et pourtant... La chose qu'il vit dans cette forêt avait de quoi le faire changer de couleur. L'homme où la bête, il ne pouvait vraiment l'identifier, se tenait debout, droit et grand, féroce dans l'attitude et particulièrement impressionnant. Malgré son entrainement et son expérience, Thaïn n'avait pas entendu le moindre bruit, aucun son d'une approche sur ses arrières. Pas même le craquement pourtant reconnaissable de branchages cassant sous des pas lourds. Mais la chose avait approchée dans l'ombre et se tenait désormais devant Thaïn prêt à en découdre...
Pas le temps de sortir l'arme de poing encore trop enfui dans son fourreau, que l'immonde être attaqua le jeune impuissant par un coup qui, fort heureusement, ne s'avéra pas fatal. Puis le bond qui suivi ne laissa pas le temps au militaire de réagir, trop tard, la morsure avait été d'une violence inouïe... Aucun son ne sorti de la bouche de Thaïn, il ne cria pas et préféra se concentrer sur le couteau que lui avait prêter quelques minutes auparavant son caporal. Sans réfléchir, par instinct, il visa l'oeil. La bête se leva et recula par douleur, ce qui laissa le temps à Cook de s'éloigner du champs de bataille.
"Et merde, me v'la dans de beaux draps !! Ca fait mal putain"
Thaïn se trainait vers la ville, la douleur était intense. Le haut-le-coeur lui était inévitable à la vue de la blessaure profonde sur sa jambe, même pour un militaire aguerri.
Plus il parcourait de distance et plus une sesation de mal-être lui faisait tourner la tête. Il ne pouvait expliquer cette sensation, lui faisant presque oublier la douleur. Sa vue se troubla peu à peu et ses muscles se contractèrent, sa marche était de plus en plus lente, il ne sentait plus ses jambes. Arrivé en lisière de forêt, il cru s'évanouir, mais il était proche, pas le moment de flancher. La maison refuge était désormais à quelques pas mais il ne vit Testua arriver que lorsqu'elle fut à quelques mètres de lui... Il ne comprit pas la question qu'elle lui posa mais eut une réaction inattendue pour seule réponse...
Thaïn prit la jeune militaire avec ses deux bras et la propulsa avec une force incroyable sur le mur déjà en ruine d'une maison proche. Le fracas fit résonner tout le village, Thaïn ne se contrôlait plus, comme si quelque chose, ou quelqu'un avait pri possession de son corps et de son âme. Il se rua vers la victime au pas de course et se jeta sur elle prêt à en finir...
Tetsua avait été surprise par la réaction de Thaïn, elle ne compris pas du tout jusqu'à ce qu'il se jette sur elle et ce n'était pas pour l'embrasser elle eut tout juste le temps de se rétablir d'un bond et de se mètre en position défensive. Il n'était pas lui-même, comme enragé, il avait un regard de bête enragée. Cela lui faisait froid dans le dos, mais elle se reprît rapidement. Elle était bien décider a ce défendre. Elle esquivât sa charge, puis lui mit un violent coup de pied dans le genoux pour le faire plier au sol et essayer de l'assommer d'un coup de poing dèrrière la nuque. Puis elle appelât le caporal chef Noythink
"j'ai besoin d'aide à la lisière du village, Thaîn a pété un plomb"
Résolution :Le premier jet est pour l'esquive le deuxième pour le coup de pied, le troisième pour essayer de l'assommer. La deuxième série est pour les actions de thaïn!
Thaïn sentait sont corps se transformer petit à petit, mais il gardait un semblant de lucidité. Son esprit était partagé entre un côté violent et bestial de plus en plus présent et un autre côté où il reprenait le contrôle de son corps. Il passait à l'attaque vers Tetsua qui esquiva bien les attaques et parvint à asséner un violent coup sur le militaire qui retrouva soudain un semblant de lucidité. La forêt était devenue moins bruyante, le silence s'installa tandis que Thaïn se retrouvait perdu, ne se souvenant que de l'attaque de la bête. Des flashs lui permettaient de revoir cet homme surdimensionné et d'une force inouïe. Il avait la bave aux lèvres, les yeux sombres d'un animal. La brume s'épaississait encore plus, l'arrivée d'une bête ne serait d'ailleurs plus visible du fait du manque de visibilité. Un autre flash revint à Thaïn, le visage déformé de son agresseur qui portait une marque, un dessin doré sur le front. C'était le seul indice qui permettait de savoir que c'était un Jaffa, visiblement malade, mais de quelle maladie ? Aynira savait qu'à son arrivée, les Jaffas sont tombés malades d'un mal étrange qui les transformait en bêtes. Thaïn était visiblement contaminé ce qui pouvait inquiéter la jeune femme, mais elle ne pouvait pas le dire à l'équipe à cause de la barrière de la langue, elle devait se faire comprendre autrement.
Souffler un peu, c'était quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis l'arrivé de l'équipe sur la planète. Alors dés qu'il en eu cette opportunité sur le toit de l'habitation il se pose. Assis sur un rebord il scrutait les alentours pour observer les deux "jeunes" dans leurs tâches. Thaïn effectuait la sienne, sans trop se presser, il ne serait sans doute pas de retour au bout des 15 minutes qui lui sont accordées. Tetsua elle discutait, enfin elle en avait l'air, même si ça devait sans doute plus ressembler à un dialogue de sourd. Quoi de plus surprenant, tout la galaxie ne parle pas anglais, contrairement à ce qu'à put affirmer cette vieille série "Whormole X-Treme"... Cette simple petite remarque procura un sentiment de bonne humeur chez le caporal et il décocha un premier sourire sur Chulak.
Les minutes passèrent sans que rien d'intéressant ne se passe, mis à part la nuit qui était totalement tombée et cette brume qui s’épaississait...
Les quinze minutes étaient déjà bien passés quand Cook ressortit de la forêt. William comprit vite que quelque chose n'allait pas quand il vit le soldat boitant et qu'une série de cris se faisaient entendre depuis la forêt. Réagissant au quart de seconde, il se releva puis dit à Charlie : "Vous, vous restez là pour le moment !" Une fois de plus il espérait que le membre de son équipe respecterait l'ordre du chef. Une fois ceci dit il se précipita vers l'escalier pour sortir au plus vite de la maison. Une fois en bas il vit que Tetsua avait déjà réagit et allait vers Thaïn. Celui-ci ne semblait plus être dans un état normal, celui-ci se ruant vers sa collègue. Les deux soldats semblaient vouloir en venir aux mains, mais c'était bien l'homme qui voulait frapper le premier.
*Mais c'est quoi ce délire, rien ne peut jamais bien se passer en mission ! Enfin là on atteint le summum.*
C'était la première fois qu'il voyait ça. En tant que bon soldat il se dirigea vers la zone de conflit en pointant son arme accompagnée de sa torche. Malgré le bon éclairage qu'elle procurait il ne voyait pas grand chose à cause de la brume. Il se rapprocha suffisamment près pour voir où ils en étaient. Il espérait que les deux soient en bon état, pour éviter d'avoir un rapport à faire sur la disparition d'un membre de l'équipe dont il était le responsable. A ce moment il vit Itomi réussir à esquiver l'attaque de Cook et lui asséner un coup qui le déstabilisait. William avait le doigt sur la gâchette, il hésita à tirer sur ses collègues pour les séparer, plus il hésitait plus il comprit que c'était une mauvaise idée, il fallait cependant réagir assez vite. Il lâcha son arme, qui heureusement était attaché à son gilet tactique, pour saisir son Zat. Il l'ouvrit puis tira sur Thaïn pour le paralyser, il se rapprocha de lui ensuite tout en pointant toujours son arme paralysante vers lui au cas-où son tir n'eut pas l'effet escompté... Par la même occasion il questionna sa subordonnée :
"Itomi, que c'est-il passé ? Vous pouvez m'expliquer ?!"
Dernière édition par William Noythink le Ven 28 Fév 2014 - 0:03, édité 1 fois
Tetsua qui était tout à son combat ne vît pas le caporal chef Noythink s'approcher d'eux et tirer sur Thaïn, mais elle vît bien l'éclair se décharger sur son corps et elle le vît par la suite s'écrouler au sol. Après un moment d'arrêt elle répondît au caporal chef Noythink en ces termes"Je ne sais pas ce qu'il lui à prit, je l'ai vu sortir de la forêt en boitant donc je suis allée à sa rencontre pour l'aider et il m'a sauter dessus comme une bête sauvage avec la bave aux lèvres, nous devrions peut être l'attacher pour quand il reprendra ses esprits, car je ne sais pas comment il va réagir. Ces forces avait l'air décuplées" Elle doutait que sa réaction fusse très amicale à son réveil. Puis elle ajoutât"J'ai eu l'impression qu'il essayait de me mordre"
La réaction ne se fit pas attendre, la japonaise sauta vers le soldat, lui assénant un coup violent qui le désorienta quelque peu. Thaïn reprenait doucement ses esprits, il ne se souvenait plus de tout mais sut que quelque chose tournait mal, il se rendit vite compte que le problème, c'était lui. Que lui était-il arrivé depuis la morsure, pourquoi avait-il eut cette sensation et pourquoi cette force? Tant de questions pour le moment sans réponses...
L'arrivée de William aura été finalement rapide et Thaïn n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche, il s'expliquera plus tard. Le caporal avait fait mouche, un tir bien placé, une décharge de Zat. Le jeune soldat ne connaissait pas encore l'arme mais il en faisait déjà fait les frais. Une douleur atroce sur tout le corps. Ses muscles se raidirent, puissamment, comme s'ils voulaient sortir de leur enveloppe de chair, la sensation était horrible, heureusement celle-ci ne durait que quelques secondes. Thaïn ne put s'empêcher de tomber au sol, couché en position fœtale, sa bouche encore humide des suites de son épisode baveux...
Les mots sortaient difficilement, Thaïn était encore étourdi de la décharge. Il respirait fort mais semblait remis de sa folie. Il avala sa salive, son cerveau lui martelait des décharges désagréables, comme si çà ne suffisait pas... Ce fut trop, il s’évanouit quelques secondes plus tard, gisant au sol comme un corps sans vie...
Lorsque Noythink prit les choses en main, Charlie le suivit sans résistance. Il regarda le militaire scruter chaque petit recoin, comme si quelqu'un pouvait se cacher dans quatre centimètre carré de poussière. Mais tout ce qu'il voulait, c'était un peu de repos et William s'apprêtait à le lui fournir. Il subit donc les longues secondes de prospection inutile et parvint finalement sur le toit de l'un des bâtiment. Un toit assez correct si on comparait à l'état de la ville. Il ne restait plus qu'à attendre le retour de Thaïn pour allumer un feu et faire réchauffer ce que les militaires avaient coutume d'appeler "nourriture".
Justement, voilà que Noythink avait aperçu l'indien. Il sembla tendu tout d'un coup, lui qui souriait un instant auparavant, et lui ordonna de rester sur place. Charlie obéit. Pas parce qu'il en avait reçu l'ordre, il ne se souciait guère de la hiérarchie militaire, lui ne l'était pas, mais parce qu'il n'ait aucun envie de redescendre toutes ses marches pour retourner dans cette rue écoeurante. l s'approcha néanmoins du bord pour observer ce qua avait fait réagir le caporal.
Les trois militaires avaient perdus la tête. Deux étaient en train de se battre lorsque le troisième apparut et tira sur celui sensé ramener du bois.
*Pas de feu, pas de repas chaud.*
Décidément, les missions extra-planétaires n'étaient pas pour Charlie. Alors qu'il se faisait cette réflexion, il se rendit compte que quelqu'un manquait à l'appel. La sauvageonne de tout à l'heure n'était pas dans son champ de vision.
