Tetsua obéit et ouvrit la marche, au début il y avait un sentier qui traversait la forêt vers l'ouest, mais il disparût bien vite pour laisser place à une forêt dense et inextricatacable.
Elle sortît son katana pour se frayer un chemin à travers la forêt et les buissons de ronce qui lui griffait les cuisses et les bras. Leur progression se faisait difficilement.
Elle avait la désagréable sensation d'être observée, mais elle ne vît rien qui confirmait cette impression, elle observait la flore de cette planète qui ressemblait a si méprendre à une forêt terrienne, mais elle n'était pas botaniste non plus
Grace à son sens de l'orientation elle réussît à garder le cap à l'ouest, au bout d'une demi heure de marche ils arrivèrent à une grande clairière.
Tetsua en profitât pour boire une gorgée d'eau de sa gourde, ce qui eut pour effet de la revigorer un peu. Elle regardât sa montre qui faisait aussi fonction de boussole et se dirigeât vers l'extrémité ouest de la clairière, elle y découvrît un nouveau sentier qu'elle se décidât a emprunter pour continuer en direction du village.
Le groupe avançait dans la forêt, il leur restait pas mal de chemin, la forêt laissait passer quelques filets de lumière. La lieu état bien plus humide qu'aux alentours de la porte. Le froid restait. Au fil de leur avancée, ils eurent chacun l'impression d'être observés. Pourtant aucun animal en vue. Juste des bruits montrant qu'ils étaient là mais cachés. Soudain William remarqua un reflet dans un fourré. Aynira se cachait et observait JP-1 depuis son arrivée. L'équipe ne l'avait pas encore remarquée, mais William était intrigué par ce reflet. Allait-elle se faire repérer ? Comment allait réagir l'équipe à la vue d'une inconnue ?
Cela faisait plusieurs jours qu'Aynira était sur Chulak. Au départ tout ce passait bien, elle avait été menée dans le camp des Jaffas. La barrière de la langue était une difficulté, mais ils avaient trouvé un moyen de communication rudimentaire à base de signe ou encore de dessin sur le sol.
Pourquoi ne pouvait elle pas rentrer chez elle ? Elle avait bien les coordonnées pour rejoindre son monde par la Porte, mais celle-ci ne fonctionner pas ou du moins en partie. On pouvait venir, mais pas repartir. Les siens s'étaient inquiétés, tous les jours une communication, l'envoi de fourniture.
Et puis une chose horrible survint...
Depuis elle vit dans les bois, appliquant les techniques de survie apprise à l'armée. Elle avait aussi récupérée des choses dans le camp des Jaffas, apprise à se servir de leurs armes. Au fond c'était pas si dure. Viser, tirer. Elle était venue à la Porte, recevoir son ravitaillement journaliers et repartit après avoir refusé qu'on lui envoie une équipe de spécialiste réparée la Porte. Trop dangereux, trop de morts.
Elle était en train de rejoindre son camp, quand elle entendit la Porte s'activer une nouvelle fois. Elle se cacha, elle savait que ce n'était pas les siens qui l'avait activés. Elle observa et vit un groupe d'Humains arriver. Des soldats visiblement, mais bien différents des Jaffas. Des amis ou des ennemis? Elle ne savait et elle ne voulait pas prendre de risque. Eux aussi parler une langue étrangère, différente de celle des Jaffas.
Elle les suivit alors, discrètement, peut être qu'il savait comment réparée la Porte. Apparemment ils n'avaient même pas l'air d'avoir remarquée qu'elle avait un problème... ou alors c'était eux qui l'avait provoqué on ne sait comment.
Elle les suivit, se faisant toute petite. Sa tenue avait un peu changée depuis son arrivée sur la planète. Sa tunique noire était déchirée et rafistolée par endroit, preuve d'altercations plutôt violente comme le montre ses plaies. Elle avait aussi prises quelques morceaux de l'armure des Jaffas, sa tunique ne pouvant pas vraiment la défendre en comparaison de cote de mailles ou de plaques de métal. Même si elle savait que c'était plus pour se rassurer qu'autre chose.
Le groupe entra dans les bois, suivant la direction du camp jaffa. L'une d'entre elle avait même prise une sorte de sabre pour se frayer un passage. Un autre, visiblement le chef, avait remarquée quelques choses dans la direction de la cachette d'Ayni. Un bruit ou peut être un reflet de lumière sur les morceaux d'armure métallique de la jeune femme. L'adrénaline commençait à couler, ses mains agrippant les crosses de ses armes, attendant les actions de l'homme. Allait il s'approcher et parler? Tirer dans le buisson? Ou simplement passer outre parce qu'il ne l'avait pas remarquée? Elle n'en savait rien et elle préféra s'attendre à toutes les éventualités.
Charlie avait suivit les autres, marchant au centre, sans un mot. Le terrain était encombré et l'avancée difficile. Le médecin n'appréciait pas ce genre d'environnement. Il était plus à l'aise dans la simplicité et le confort de la ville. Ici il risquait les écorchures, les piqûres d'insectes et l'attaque d'animaux sauvage. Et ce n'étaient que les dangers de la nature car nul ne savait qui se baladait dans cette forêt.
Ils arrivèrent finalement en vue d'un terrain dégagé. Une clairière où ils firent halte le temps de se reposer un peu. Charlie en profita pour déposer son sac mais se refusa à s'assoir par terre ou à s'adosser à un arbre. C'était bien trop sale et il n'imaginait pas ce qui avait pu trainer sur ces végétaux. Ni quoi.
Il surprit alors un regard inquiet de Noythink avant de se remettre en route. Etait-il inquiet des animaux tapis dans les sous-bois ? Cela aurait été surprenant de la part d'un militaire aguerri ayant l'expérience des voyages inter-planétaire. Il devait y avoir autre chose qui perturbait le caporal-chef. Charlie décida donc de ne pas trop s'éloigner du militaire, restant à moins de trois pas de lui. En cas de problème, il serait sa meilleure chance de survie.
Alors que l'équipe progressait à allure réduite dans la forêt, William eut cette drôle sensation qu'il n'était pas seul, comme si on les suivait. Ceci ne ressemblait pas aux Jaffas, ceux-ci auraient directement intercepter le groupe... Ils continuèrent de progresser, toujours avec ce sentiment d'être observer. Plus ils avançaient plus cette présence se faisait sentir, à travers de bruits ... Quand soudain William aperçut un reflet dans les buissons, automatiquement il fit signe au groupe de s'arrêter, mais pour être sur que le médecin comprenne il voulu lui dire avec des mots. Il se retourna et se retrouva presque nez à nez avec Hawkins il lui fit signe de ne pas faire de bruit et de se baisser. En réfléchissant un peu, ce reflet n'était pas un bon présage car il pouvait provenir de la tenue métallique des Jaffas. Il avança accroupi jusqu'à Tetsua et lui souffla :
"Vous prenez à gauche et moi sur la droite, on va essayer de savoir ce que c'est. Rappelez vous, on ne tire qu'en cas d'extrême nécessité !" Il repartit dans l'autre sens en faisant signe à Itomi d'attendre un peu avant d'y aller. Il dit alors à Thaïn :
"Vous, vous allez vous postez avec le médecin, vous allez assurer nos arrières pendant qu'on essaye d'intercepter l'individu, la chose, où je ne sais quoi ... Si ça tourne mal vous retournez illico à la porte !"
Une fois ceci dit, William fit signe de la main à Itomi que c'était le moment. Il essaya de progresser de façon la plus discrète possible, en même temps il enleva le grand de sécurité de son arme et la mit en mode coup par coup. Il avançait, en regardant à travers le viseur de son arme, tout en essayant de voir le reflet et de garder une petite dizaine de mètres d'écart. Il décida d'engager la discussion, à prêt tout c'était peut-être un Jaffa : "Y a t'il quelqu'un ?! Si oui n'ayez pas peur nous sommes de la Tauri, nous arrivons du Chapaï, nous voulons rencontrez les jaffas."
William ne savait même pas si il s'adressait à quelqu'un, c'était peut-être une créature, juste un morceau de métal de cacher. Il essaya tout de même d'être rassurant dans ses propos et de se rappeler quelques mots de Goa'uld si jamais il avait à faire à un Jaffa. Quoiqu'il en soit une réaction, ou l'absence de réaction ne se ferrait pas attendre
Tetsua fît le signe "ok" avec ses doigts avant de s'éloigner discrètement sur la droite son katana dans une main et son bereta dans l'autre.
Elle avait l'impression d'être suivie depuis qu'ils étaient sortis de la porte.
Elle contournât donc la zone indiquée par le caporal chef Noythink. Elle se déplaçait avec une discrétion absolue dans cet environnement difficile.
Elle aperçut à son tour un reflet métallique dans les fourrés.
Elle se mît en position prête à bloquer la fuite de l'individu le cas échéant. Elle entendît le caporal chef Noythink parler, mais elle restait silencieuse pour ne pas se faire repérer.
Elle sentait son rythme cardiaque s'accélérer et essayât de se rappeler ce que lui avait appris son père en matière de contrôle de son corps et de ses émotions.
Elle réussit au prix d'un effort considérable à se calmer et restait à l'affût prête à intervenir au bon moment.
Malgré la progression lente et assuré du groupe, Thaïn n'était pas rassuré, la forêt est par définition le pire des environnements pour une progression discrète, en effet le moindre pas se fait pénaliser par le bruit de feuilles, de branchages qui craquent ou de ronces malveillantes. Alors, quand William ordonna au groupe de s'arrêter, il ne fut pas surpris de la présence à priori bien dissimulé d'un probable individu...
Thaïn inspecta sur place les alentours sans trouver moindre signe de vie et plus aucun bruit ne se faisait entendre. Il vit le caporal donner ses consignes, puis tetsua prit une direction, William une autre, Cook et Hawkins restèrent en retrait, pas question de mettre le scientifique en danger, lui qui n'était pas entrainé à ce genre de situation.
"Restez derrière moi Charlie, vous n'êtes pas ici pour vous faire tuer, et notre chère Britannique ne nous le pardonnerait pas... Et pas un bruit ! Enfin vous savez ce que c'est le silence de toute façon..."
Les deux protagonistes se mirent à couvert derrière un bosquet de faible épaisseur, la tenue de camouflage leur permettant de rester dans l’ombre. Thaïn suivait de loin la souricière mis en place par ses deux collègues. Il était concentré et prêt à bondir à tout moment pour aider en cas de pépin…
L'équipe entourait la jeune femme et n'allait pas tarder à être prise, elle ne pouvait s'échapper sans risquer que les terriens ne lui tire dessus. L'après-midi se déroulait, les soleils étaient hauts dans le ciel. L'équipe voyait de mieux en mieux la jeune femme qui portait un étrange déguisement avec des vêtements classiques, des morceaux d'armure Jaffa. Ils pouvaient se demander si c'était une Jaffa qui avait subit une attaque ou quelqu'un d'autre, peut-être dangereuse. Le village était visible à quelques centaines de mètres à la sortie de la forêt. Aucune fumée, aucun bruit n'en provenait, aucune vie. Le silence et le froid de cette journée régnait sur la planète. La première mission de JP-1 s'annonçait plus compliquée que prévue. Ils venaient de rencontrer une personne amie ou ennemie et le village non loin ne donnait aucun signe de vie.
Ils l'avaient vue. Comment? Peut être étais-ce une mauvaise idée de porter ces bouts d'armure après tout? L'homme le plus vieux de la bande continua de s'avancer, parlant dans une langue inconnue. Toutefois elle comprenait certains mots. Elle savait ce qu'était un "Jaffa". Elle savait aussi ce qu'était un "Chapaï", c'était comme ça que les Jaffas désignaient la Porte. En revanche tout le reste du message était incompréhensible pour elle.
Soudain, elle entendit un bruit à côté d'elle. Dans un geste réflexe, elle se leva d'un coup, pointant un zat'nik'tel en direction de la personne qui s'approchait d'elle, sans même avoir prise le temps de la voir. Elle savait en revanche que l'homme était aussi une menace et elle le menaça aussi d'une arme de l'autre main.
Pas une arme jaffa, on aurait dit un pistolet de gros calibre, tout de gris avec des traits de peinture orange avec une crosse relié au canon, formant comme une poignée. D'ailleurs, le canon de l'arme avait deux orifices l'un au dessus de l'autre. Une lumière rouge orangée était également visible sur l'arme. Supposant peut être une arme à énergie, même si ce n'était pas le cas.
Elle regarda alors en détail ses "agresseurs". L'homme était grand, brun aux yeux marrons. Pas particulièrement âgé, mais on pouvait voir à son regard et à ses traits qu'il avait du vécu derrière lui. Celle qu'elle tenait en joug avec le Zat était en fait une femme aux long cheveux rouge. Mignonne d'ailleurs. Ayni avait déjà rencontrée des personnes aussi "typées" chez elles, mais elles étaient rare. Elle remarqua aussi une longue lame, jolie arme au passage.
Visiblement Aynira était sur les nerfs, vraiment à cran et constamment aux aguets. Quand on voyait sa tenue déchirée par endroit et rafistolée à la va vite, sa "demi-armure" artisanale faite avec des morceaux d'armure jaffas et les multiples traces de blessures aux bras, aux jambes et au visage. On pouvait vraiment comprendre qu'elle avait passée une mauvaise semaine et qu'elle avait toute les raisons de se montrer autant sur ses gardes.
Mais elle n'était pas hostile. Comment ça se voyait? Simple, elle n'avait pas appuyée sur les gâchettes de ses armes...
Alors que William espérait une réponse, il put voir que c'était une humaine qui était cachée. Oui une femme, elle abordait une tenue assez étrange. Seul William pouvait s'en rendre compte car cette tenue était à moitié constituer d'éléments typique des armures jaffas. Il espérait que ce n'était pas un ennemi, mais pour le moment il n'en savait rien... Il allait essayer une approche discrète quand il vu que Tetsua, qui paraissait un peu stressée, s'approcha elle aussi de l'individu sans que le caporal n'ait rien demandé. *Mais que fait-elle, elle va tout faire foirer !*
L'étrangère ne voyait pas cela d'un bon oeil et bondit d'un coup et pointa un Zat vers sa camarade, puis quelques secondes après c'est une autre arme qu'elle pointa vers William. Ce n'était pas une arme qu'il connaissait, et pourtant il en connaissait un rayon sur les armes. Il n'avait jamais rien vu de pareil... Le soldat évalua la situation très rapidement et décida de pointer son arme vers l'étrangère ! Le canon de son arme directement pointé vers l'abdomen de l'individu. La situation était particulièrement tendue, mais pour le moment personne n'avait dégainé, et il espérait ne pas être le premier. Enfin il souhaita aussi que l'étrangère ne soit pas la première non plus car il ignorait complètement les dommages que pouvait engendrer l'arme. Visiblement elle n'avait pas comprit ce que William avait dit, il réessaya autre chose... Il se souvint de deux trois mots en diverses langues qu'il avait entendu dans sa carrière.
"Nous humains, tauri, earth, terra atlantis, nous venir de la porte des étoiles, stargate, portails des dieux, puerta celesta, astria porta, chapaï..." C'était un joli méli-mélo de diverses langues terrestres et deux langues aliens. Les deux seules dont William se rappelait, c'est à dire l'ancien et le goa'uld et encore il ne connaissait que quelques mots et il avait déjà presque utilisé tout son vocabulaire. Bien qu’extrêmement concentrer pour garder son calme et garder l'étrangère dans sa ligne de mire, il ne put s'empêcher de remarquer le ridicule de ses propos pour quelqu'un d'extérieur de la situation. Il espérait seulement que cela se finirait bien et comme ça il pourra en rire plus tard.
Ce n'était sans doute pas le moment propice mais alors qu'il tournait autour de sa cible, il put remarquer le village qui n'était qu'à quelque centaines de mètres, étrangement on ne remarquait aucun signe de vie depuis leur emplacement. Ceci serrait un autre problème qu'il faudra résoudre après celui-ci. Chaque chose en son temps...
Noythink et Itomi partirent chacun dans ne direction différente. Charlie ne comprenait pas leur manoeuvre et ne chercha pas vraiment à comprendre. Les absurdités militaires ne l'intéressaient pas le moins du monde. Il resta où il était avec Cook qui semblait avoir pour mission de le protéger. Charlie aurait préféré que ce rôle revienne au caporal-chef, il avait plus d'expérience. Mais il en profita tout de même pour se reposer un peu.
Cook était tendu et des bruits de pas se firent entendre juste avant la voix de Noythink. Le médecin avait des fourmis dans les pieds et était lassé de ne rien faire si ce n'était attendre. Il posa donc son chargement sans sommation et suivit la voix de William, sourd aux sommation du militaire chargé de sa surveillance. Il n'avait qu'à le suivre s'il voulait faire son travail.
Lorsqu'il émergea des fourré, il se retrouva en plein centre de l'attention, ... et de la ligne de mire. Il coupait ainsi la trajectoire de Noythink sans s'en rendre compte. Les subtilités de cet ordre ne l'avait jamais vraiment préoccupé.
"Ce que vous dîtes n'a aucun sens caporal. Ce n'est pas en parlant mal que vous vous ferez comprendre mieux."
Puis il jeta un regard vers l'inconnu et fit une moue de désapprobation quant à sa tenue.
"Et votre mère aurait dû vous apprendre qu'on ne s'en prend pas aux femmes. Aussi mal vêtue soit-elle."
Sur ce, il poursuivit son chemin vers les ruines qu'il apercevait plus loin. Ils trouveraient bien à ce sortir de cette situation tout seul et lui en avait marre de la végétations environnante.
Dans le viseur de son fusil, Thaïn observait la scène, les trois acteurs se tenaient en joue. Aucun, à premier vue, ne prit la décision de baisser son arme. La scène sortait tout droit d'un bon western spaghetti. Thaïn hésita un moment à allumer son pointeur pour viser la poitrine de l'inconnu, il ne le fit pas de peur d’envenimer la situation déjà très tendue. Son zoom devint très brièvement bouché, quelque chose passait devant lui et paru très proche. Il retira instantanément son œil directeur de l’œilleton pour identifier celui qui, comme dans une salle obscure de province, se lève pour aller au toilettes, passant sans gène devant des spectateurs médusés...
...Il ne croyait pas ce qu'il était en train de voir...
...Charlie, lui-même, se dirigeait vers la scène de duel, lui-même, à qui Cook était pourtant persuadé d'avoir recommandé de ne pas bouger. Lui-même, qui ne prit même pas le temps de lui toucher un mot de cette mauvaise décision. Alors Cook "cria en chuchotant":
"Charlie, au pied !... Euh pardon, revenez ici ! mais bordel arrêtez vos conneries !!"
Trop tard, le scientifique avait déjà fait une partie du chemin qui les séparaient des trois cowboys. Il ne lui restait qu'une solution, lui tirer une balle dans le pied. Par acquis de conscience, il préféra se retenir. Alors, toujours à couvert, Thaïn attrapa la radio accrochée prêt de son épaule gauche et appuya sur le bouton de transmission.
"Caporal, c'est Cook, je crois que le doc a prit la décision de se joindre à votre petite sauterie. Il est sur vous dans quelques secondes. Bon courage !"
Thaïn reprit position, regarda de nouveau dans le viseur pour ne rien manquer. Charlie beugla quelque chose d'inaudible à cette distance et continua sa route vers l'Ouest... Il prenait d'énormes risques mais tout le monde semblât méduser par son attitude. Cook sortit de sa cachette et courut à la rencontre de ses collègues...
Tetsua fût légèrement surprise par la réaction de l'inconnue, elle la mit en joue un instant avant de voir dans son regard qu'elle ne comprenait pas ce qu'on lui disait.
Elle rangeât donc ces armes et s'avançât vers elle, de toute façon elle n'avait pas besoin d'arme pour être mortelle.
Elle restait quand même sur ces gardes et tendit les mains vers elle, les paumes tendues vers elle en signe de paix.
Une fois arrivée à coté d'elle elle posât la main sur son arme pour qu'elle l'abaisse.
Elle la regardât, elle avait l'air mal en point. Elle lui sourît en espérant quelle n'allait pas lui tirer dessus.
Elle était plutôt jolie, enfin elle le serait sûrement une fois lavée de toute cette crasse qui la recouvrait, mais elle allait surtout avoir besoin de soin.
Puis elle regardât le caporal chef Noythink et lui fît signe d'approcher et lui dit.
"vous pouvez ranger vos armes, elle ne nous veut pas de mal enfin je pense" Ensuite elle jetât un coup d’œil en direction de Charlie qui s’approchait dangereusement de la zone de conflit, elle fût soulager quand il décidât de s’éloigner.
Dernière édition par Tetsua Itomi le Sam 22 Fév 2014 - 16:58, édité 1 fois
La situation était haletante, l'inconnue ne semblait toujours pas comprendre ce que William disait. S'ils ne pouvaient se comprendre, ça serrait très compliqué de s'en sortir. Alors qu'il tenait en joue la femme il reçut une communication de la part de Cook. "Caporal, c'est Cook, je crois que le doc a prit la décision de se joindre à votre petite sauterie. Il est sur vous dans quelques secondes. Bon courage !"
Il n'eut même pas le temps de réagir, ou de comprendre réellement ce qui se passais qu'il trouva le médecin en plein dans sa ligne de mire. Il commença à dire que William déblatérait sans qu'on puisse le comprendre, et il s'adressa ensuite à l'inconnue comme si de rien était.
*Mais c'est quoi ça, on nage en plein délire, ils l'ont trouvé où celui-là !*
William allait répliquer, qu'il fallait qu'il s'écarte, mais il n'eut pas besoin car le médecin avait poursuivit son chemin en direction du village. Il fallait réagir et vite, en tant que chef de la mission il ne pouvait laisser Hawkins se balader tout seul, surtout au vu de son comportement. Il prit la décision de suivre le médecin quand Itomi lui conseilla de baisser son arme. Ceci ne plut pas trop au caporal-chef mais il lui dit :
"Très bien soldat, vous semblez vouloir prendre les choses en mains, je vais vous en donner l'occasion. Essayer de nouer le contact avec elle.Il désigna l'inconnue avec son FN-F2000. Je vais dire à Cook de venir vous aider, pour ma part je vais essayé de tempérer notre médecin..."
Il commença alors à s'éloigner de la zone de conflit pour aller vers le village. Il appuya sur on oreillette pour communiquer à Thaïn. "Monsieur Cook, sortez de votre cachette et allez aider Itomi avec cette femme. Soit elle est devient pacifiste, dans ce cas désarmez là et emmenez la avec vous. Si elle campe sur ses positions ou pire si elle ouvre le feu, alors neutralisez là, un coup de zat suffira... Vous avez trente minutes, ensuite vous nous rejoignez au village..."
Thaïn lui inspirait d'avantage confiance que Tetsua, c'est pourquoi il lui donna des indications un peu plus concrètes et davantage de responsabilité. William commença à courir pour rattraper le médecin qui commençait à s'éloigner. Il lui lança alors à vive voie :
"Charlie, que faites-vous ? Revenez-ici, nous avons une mission à mener !"
Willy espérait qu'il ne se comporterait pas ainsi très longtemps car ce médecin pourrait bien mener l'équipe à sa perte...
" bien reçu caporal ! Et sans vous commander, de votre côté tenez le en laisse, je lui avait donné des consignes, il n'en a fait qu'à sa tête..."
Sur ses paroles, Thaïn se leva et, toujours l'arme en mains, se dirigea au trot vers Testua et la suce nommée "inconnue"... Il fit une arrivée triomphale, qu'il aurait préféré éviter. En effet, il se prit une branche basse sur un tibia, le faisant trébucher comme un vieux pochtron se prenant un banc public. Avec habileté et par souci d'égo, il fit semblant que rien ne s'était passé, puis tenant en joue la dame, qu'il trouva d'ailleurs physiquement... déroutante, il reprit la parole:
"Écoutez moi vous deux..."
Il lâcha la radio en rougissant...
"Oups pardon... Écoutez moi vous deux, on est pas là pour du crépage de chignon, et on a d'autres choses à faire ici, alors ne perdons pas plus de temps. Madame, enchanté, je vous prie de lâcher votre arme ou je serais dans l'obligation d'utiliser la mienne, ce qui ne m'arrange pas, les cartouches sont déjà prévues pour l'arrière train moelleux d'un jeune difficile et incontrôlable."
Thaïn attendit la réponse rapide de l'étrangère, il se refusait toute négociation, les ordres étaient clairs, peu de sommation et tire autorisé. Il espérait aussi ne pas revivre une situation compliquée avec une réaction excessive de Tetsua, ces nouveaux coéquipiers commençaient sérieusement à l'inquiéter...
Charlie ne se souvenait pas avoir jamais couru aussi vite de toute sa vie. Lui qui d'ordinaire calcule chaque geste se laisser emporter par la seule volonté de survivre face à un assaillant sur-entrainé. Il avait tout abandonner derrière lui en partant pour pouvoir se déplacer plus rapidement. L'ombre projeté par le feuillage dense calmait quelque peu les brûlures insupportables que lui infligeait le soleil mais le plus dangereux à l'heure actuelle était le militaire assoiffé de sang - son sang - qui lui courrait après. Militaire qui ne trouva pas dérangeant outre mesure de lui tirer dessus après avoir proféré des menaces de mort. Il avait tout prévu, le bougre ! Même l'histoire qu'il raconterait au SDT pour justifier son assassinat. Quoi qu'il en soit, il fit mouche. Charlie s'écroula au sol devant la douleur qui lui vrillait le mollet droit. Impossible d'avancer dans ses conditions. Il n'avait aucune arme et était à la merci du militaire. Allongé de tout son long, il parvint tout de même à se retourner sur le dos pour voir son assaillant fondre sur lui. Il décida alors de jouer le tout pour le tout. Quitte à mourir, autant le faire la conscience tranquille.
"Tuez-moi puisque de toute façon c'est ce que vous voulez depuis le début ! Vous n'arrivez pas à garder le contrôle alors vous élimiez ceux qui vous gênent ! J'ai l'habitude, personne n'arrive à me supporter plus de quelques minutes ! Vous avez l'alibi idéal, vous me l'avez dit vous-même ! Vous êtes un incompétent idiot et borné incapable d'assumer son rôle. Je vaut tellement plus que vous !"
Il ne trouvait plus rien à dire alors Charlie opta pour le silence en attendant son heure.
Une des balles avait atteint sa cible, en plein mollet du jeune médecin ! Celui-ci s'écroula sur le champ, William en profita donc pour venir face à son adversaire. Celui-ci était près à mourir, c'était ses derniers instants... Charlie était à sa merci, il n'avait plus qu'à l'achever, ainsi le caporal garderait tout le contrôle sur la mission les autres savaient à quoi s'en tenir. Il utiliserait chaque munition qu'il avait amener avec lui, les armes qu'ils avaient emportés n'étaient pas là juste pour la décoration. Profitant de totalement dominé la situation il prit le temps de dire ses quatre vérités : "Effectivement dés le début je savais que vous cachiez quelque chose ! Vous me sortez par les yeux, comme si un autiste pouvait rejoindre ce service, vous ne pouvez être qu'un espion jouant un double jeu. Vous ne méritez qu'une seule chose : mourir ! Et peut-être même qu'avec un peu de chance, vous souffrirez pendant que je vous ôterais la vie !"
William qui était déjà impulsif à la base était traversé par cette véritable soif de sang ! Il agissait tel une bête qui voulait à tout prix dévorer sa proie jusqu'au dernier bout de chair. Il prit donc son beretta, ôta la sécurité, puis tira vers l'épaule de sa cible, une balle, puis deux et enfin une troisième. Non seulement il voulait tuer Charlie mais en plus de cela il voulait le faire souffrir...
[HRP : Lancer de dés]
Deux balles sur trois se logèrent comme prévu au niveau de l'omoplate de Charlie, mais la dernière ricocha sur un rocher environnant, William reçut alors un éclat de balle dans la main droite, sous le choc il lâcha son arme... Totalement obséder par Charlie il crut que cette balle venait de celui-ci qui ripostait ! Il s’apprêtait à se ruer sur le médecin pour le vider de son sang à l'aide de ses mains, il reçut une communication de Thaïn : "Caporal, ici Thaïn, me recevez-vous? j'ai besoin de vous au plus vite à la porte. Que signifiait le coup de feu entendu depuis votre position? A vous"
Toujours sous le coup de la colère il répondit sèchement à son subordonné : "Soldat, vous-êtes grand alors débrouillez vous avec la porte ! J'ai des choses plus importantes à faire, et puis d'ailleurs occupez-vous de vos oignons !"
*Il ne vas pas s'y mettre celui-là non plus ! J'en ai déjà assez d'un sur le dos !*
A la suite de ce bref intermède, il revint aux affaires. Il s'accroupit face à Charlie et lui dit :
"Alors comme-ça tu veux te défendre en plus. Je vais te laisser une chance de ne pas te prendre une balle en pleine tête, et comme ça tu pourras peut-être augmenter ton espérance de vie de quelques minutes ! Lève-toi donc et bat toi comme un homme !"
William voulait tout de même régler ça au plus vite, il ne voudrait pas que d'autres puissent voir la scène et la relater une fois sur le JPS. Tant qu'ils n'étaient que tout les deux, aucuns problèmes, il pourrait inventer une histoire sans soucis. Il commença à se relever et n'attendais plus que l'autre pour se battre. Malheureusement ou heureusement, il n'avait pas emmener de couteau avec lui...
Dernière édition par William Noythink le Lun 17 Mar 2014 - 18:45, édité 1 fois