Zander ne s'était en fin de compte pas ennuyé depuis son retour. Il avait repris sa formation d'infirmier puis son poste assez rapidement. Il avait même effectué quelques rotations à bord de l'Achilles. Il avait aussi travaillé avec les scientifiques et les médecins pour tenter d'en apprendre plus sur le symbiote et partager ce qu'il avait appris sur le Cyclope tout en étudiant l'ancien de manière intensive. Et il courait et s'entraînait également tous les jours.
Puis il avait été détaché à l'équipe qui préparait le site alpha. Il avait eu l'occasion de s'y rendre pour participer à l'installation de l'infirmerie de campagne à laquelle il serait affecté, car il ne participerait pas aux affrontements à venir avec les Goa'ulds. Le risque qu'il soit un agent dormant qui pourrait être retourné contre les rebelles était bien trop grand à ses yeux. Bien sûr, tout ce qu'il faisait avait lieu sous le regard vigilant de ceux qu'il avait pris pour habitude de surnommer ses "ombres", chargées de l'escorter et de le surveiller "discrètement" depuis son retour plus de deux mois auparavant.
Mais là, il affrontait une situation qu'il n'avait pas la moindre idée de comment gérer. Prius était revenu avec eux après leur escapade sur Hebrida quelques semaines auparavant. Mei lui avait confié la garde d'Isaac pendant qu'elle était en mission avec Nadja sur l'Achilles. Il avait cependant accepté de garder l'enfant un moment pendant que le prêtre allait voir sa congrégation sur Atlantis, mais les choses ne se passaient pas vraiment bien. Il jeta un regard désespéré vers la porte lorsque celle-ci s'ouvrit.
Prius entra dans les quartiers de Nadja et Zander, légèrement contrarié. On pouvait entendre les hurlements d'Isaac depuis le bout du couloir. Le spectacle qui s'offrit à lui le fit bruyamment soupirer. L'enfant était par terre en train de pleurer au milieu de ses jouets, alors que le pilote se tenait dans coin avec la tête de celui qui était acculé par un ennemi et qui ne savait pas quoi faire pour se sortir du guêpier dans lequel il était fourré.
« - Mais qu'est-ce que tu lui as fait ? Tu étais censé le garder deux heures, le temps que je participe à la prière et cela ne fait même pas trente minutes que je te l'ai laissé.
- Mais rien du tout ! J'ai voulu jouer avec lui et il s'est mis à pleurer !
- Et tu crois que c'est en restant planté dans un coin que cela va s'arranger et qu'il va s'arrêter ? » lui répondit-il avec une pointe d'exaspération.
Son ami marmonna quelque chose d'inintelligible. Il leva les yeux au ciel et alla prendre le garçon dans ses bras qui avait maintenant l'air d'avoir sept ans. Décidément, le pilote était un cas désespéré avec cet enfant.
« - Bah alors, bonhomme, tonton Zander a été méchant avec toi ?
- Je ne lui ai rien fait ! s'offusqua l'intéressé une pointe de panique dans la voix.
- Non, je le sais bien, alors calme-toi, veux-tu ? fit-il en consolant l'enfant.
- Il ne fait ça qu'avec moi. Je ne comprends pas pourquoi. »
Prius savait quel était le problème, mais le résoudre était pour le moins… compliqué. Son ami avait une peur panique de faire quelque chose de travers et surtout, d'agir comme sur père, ce que l'enfant ressentait. Peut-être que si Isaac avait été toujours un bébé comme il aurait dû l'être, les choses auraient été plus faciles. Mais ce n'était pas le cas et il n'avait d'autre choix que de prendre le taureau par les cornes.
« - Si tu arrêtais de le voir comme un ennemi et de le repousser inconsciemment, peut-être que ça irait beaucoup mieux, tu sais.
- Je ne le…
- Zander, s'il te plaît. Tu n'as normalement aucun problème avec les enfants. Enfin, tant que tu ne les fréquentes que quelques heures et qu'il n'y a aucun risque que tu t'y attaches visiblement. Isaac est différent à bien des égards. Tu le côtoies régulièrement… Enfin, tu es censé, mais tu trouves toujours le moyen de faire autre chose ou tu laisses les autres s'en occuper. Sauf qu'il fait partie de ta famille maintenant, que tu le veuilles ou non, et il va falloir que tu t'y fasses. Et si tu faisais un effort, je suis sûr que cela se passerait bien et que ton charme naturel fonctionnerait, mais il faut que tu le veuilles vraiment. » lui dit calmement le prêtre, alors qu'Isaac avait arrêté de pleurer et voulait retourner par terre.
Le prêtre fut ravi de le laisser faire. Il jeta un coup d’œil au pilote qui était resté coi dans son coin, probablement en train de réfléchir à ses propos. Au moins ne cherchait-il pas à se défiler et ne protestait-il pas, ce qui était un bon début. Peut-être que les choses n'étaient pas si désespérées en fin de compte...
Puis il avait été détaché à l'équipe qui préparait le site alpha. Il avait eu l'occasion de s'y rendre pour participer à l'installation de l'infirmerie de campagne à laquelle il serait affecté, car il ne participerait pas aux affrontements à venir avec les Goa'ulds. Le risque qu'il soit un agent dormant qui pourrait être retourné contre les rebelles était bien trop grand à ses yeux. Bien sûr, tout ce qu'il faisait avait lieu sous le regard vigilant de ceux qu'il avait pris pour habitude de surnommer ses "ombres", chargées de l'escorter et de le surveiller "discrètement" depuis son retour plus de deux mois auparavant.
Mais là, il affrontait une situation qu'il n'avait pas la moindre idée de comment gérer. Prius était revenu avec eux après leur escapade sur Hebrida quelques semaines auparavant. Mei lui avait confié la garde d'Isaac pendant qu'elle était en mission avec Nadja sur l'Achilles. Il avait cependant accepté de garder l'enfant un moment pendant que le prêtre allait voir sa congrégation sur Atlantis, mais les choses ne se passaient pas vraiment bien. Il jeta un regard désespéré vers la porte lorsque celle-ci s'ouvrit.
Prius entra dans les quartiers de Nadja et Zander, légèrement contrarié. On pouvait entendre les hurlements d'Isaac depuis le bout du couloir. Le spectacle qui s'offrit à lui le fit bruyamment soupirer. L'enfant était par terre en train de pleurer au milieu de ses jouets, alors que le pilote se tenait dans coin avec la tête de celui qui était acculé par un ennemi et qui ne savait pas quoi faire pour se sortir du guêpier dans lequel il était fourré.
« - Mais qu'est-ce que tu lui as fait ? Tu étais censé le garder deux heures, le temps que je participe à la prière et cela ne fait même pas trente minutes que je te l'ai laissé.
- Mais rien du tout ! J'ai voulu jouer avec lui et il s'est mis à pleurer !
- Et tu crois que c'est en restant planté dans un coin que cela va s'arranger et qu'il va s'arrêter ? » lui répondit-il avec une pointe d'exaspération.
Son ami marmonna quelque chose d'inintelligible. Il leva les yeux au ciel et alla prendre le garçon dans ses bras qui avait maintenant l'air d'avoir sept ans. Décidément, le pilote était un cas désespéré avec cet enfant.
« - Bah alors, bonhomme, tonton Zander a été méchant avec toi ?
- Je ne lui ai rien fait ! s'offusqua l'intéressé une pointe de panique dans la voix.
- Non, je le sais bien, alors calme-toi, veux-tu ? fit-il en consolant l'enfant.
- Il ne fait ça qu'avec moi. Je ne comprends pas pourquoi. »
Prius savait quel était le problème, mais le résoudre était pour le moins… compliqué. Son ami avait une peur panique de faire quelque chose de travers et surtout, d'agir comme sur père, ce que l'enfant ressentait. Peut-être que si Isaac avait été toujours un bébé comme il aurait dû l'être, les choses auraient été plus faciles. Mais ce n'était pas le cas et il n'avait d'autre choix que de prendre le taureau par les cornes.
« - Si tu arrêtais de le voir comme un ennemi et de le repousser inconsciemment, peut-être que ça irait beaucoup mieux, tu sais.
- Je ne le…
- Zander, s'il te plaît. Tu n'as normalement aucun problème avec les enfants. Enfin, tant que tu ne les fréquentes que quelques heures et qu'il n'y a aucun risque que tu t'y attaches visiblement. Isaac est différent à bien des égards. Tu le côtoies régulièrement… Enfin, tu es censé, mais tu trouves toujours le moyen de faire autre chose ou tu laisses les autres s'en occuper. Sauf qu'il fait partie de ta famille maintenant, que tu le veuilles ou non, et il va falloir que tu t'y fasses. Et si tu faisais un effort, je suis sûr que cela se passerait bien et que ton charme naturel fonctionnerait, mais il faut que tu le veuilles vraiment. » lui dit calmement le prêtre, alors qu'Isaac avait arrêté de pleurer et voulait retourner par terre.
Le prêtre fut ravi de le laisser faire. Il jeta un coup d’œil au pilote qui était resté coi dans son coin, probablement en train de réfléchir à ses propos. Au moins ne cherchait-il pas à se défiler et ne protestait-il pas, ce qui était un bon début. Peut-être que les choses n'étaient pas si désespérées en fin de compte...