Zander rit doucement.
« Parmi les autres constantes, il y a la paperasse et les agents administratifs qui t'empoisonnent la vie pour le moindre détail… »
Le réflexion sur les chips lui tira un autre sourire.
« Je me dois de t'informer que mes rations de survie sont justement les ancêtres de tes chips protéinées. Tu t'es d'ailleurs portée volontaire pour jouer les consultantes, ou les cobayes, devrais-je dire, pour améliorer les choses. »
Ce n'était pas tout à fait vrai, mais elle ne pouvait normalement pas le savoir.
Dormir dans le même lit au vu des circonstances ne la gênait peut-être pas elle, mais lui oui. C'était Nadja sans l'être. Elle ne se souvenait de rien, mais ce n'était pas son cas. Il ne voulait la brusquer sans aucun prétexte ou faire quelque chose qui la mettrait mal à l'aise et risquer de la braquer. Il avait trop de respect pour elle, et pour la gent féminine, pour s'imposer, peu importe leurs liens.
« Je comprends. Et c'est normal que je sois là. Nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire… Et je suis celui qui te connaît le mieux, en dehors de Mei. »
Que c'était douloureux de ne pas pouvoir réagir comme il le voulait. Il avait désespérément besoin de se blottir dans ses bras et de se sentir protéger du monde extérieur ne serait-ce que quelques secondes. C'était à portée de main tout en lui étant refusé. Il n'avait aucune idée de combien de temps il pourrait tenir ainsi.
Il s'allongea à côté d'elle, mais le sommeil le fuyait. La tisane avait beau avoir fait effet et lui permettre d'être calme et détendu, il n'arrivait pas à dormir. Quand il fut certain qu'elle s'était endormie, il se leva à nouveau et retourna dans le salon. Il sortit une bouteille de whisky et avala deux verres coup sur coup. Il inspira et expira plusieurs fois lentement, mais il ne put retenir de nouvelles larmes.
Il finit par retourner se coucher et s'endormir, mais comme quelques heures avant, des cauchemars vinrent hanter son sommeil. Même Leïla revenait l'accuser et le tourmenter. Ce fut une alerte médicale qui le réveilla en sursaut. Travailler à l'infirmerie l'avait conditionné à réagir et à être alerte instantanément à ce genre de signal. Il vit Nadja assise de l'autre côté du lit, tremblante et cherchant sa respiration. Il avait déjà vu ça. Il alla s'installer à côté d'elle.
« Nadja ? Tout va bien, tu es en sécurité. Essaie d'inspirer et d'expirer lentement, d'accord ? » dit-il doucement en lui passant un bras autour des épaules pour la rassurer.
Des bruits de pas se firent entendre derrière la porte, mais il décida de les ignorer.
« - Zand ? Les médecins veulent entrer pour l'examiner.
- Non, répondit-il sur un ton catégorique. Je les appellerai si j'ai besoin d'eux.
- Ils n'apprécient pas vraiment ta réponse… remarqua son IA tandis que quelqu'un se mit à marteler la porte.
- Rien à faire. Je suis parfaitement qualifié pour savoir si elle a besoin d'un médecin ou non. Dis-leur que nous irons les voir dans quelques minutes. Sois… persuasive.
- Entendu. »
Le silence se fit dans le couloir quelques secondes plus tard. Il se doutait qu'ils lui passeraient un savon plus tard, mais il ne serait vraisemblablement pas d'humeur à les écouter. Nadja avait juste besoin d'un peu de temps pour se calmer et tout irait mieux ensuite.
« Parmi les autres constantes, il y a la paperasse et les agents administratifs qui t'empoisonnent la vie pour le moindre détail… »
Le réflexion sur les chips lui tira un autre sourire.
« Je me dois de t'informer que mes rations de survie sont justement les ancêtres de tes chips protéinées. Tu t'es d'ailleurs portée volontaire pour jouer les consultantes, ou les cobayes, devrais-je dire, pour améliorer les choses. »
Ce n'était pas tout à fait vrai, mais elle ne pouvait normalement pas le savoir.
Dormir dans le même lit au vu des circonstances ne la gênait peut-être pas elle, mais lui oui. C'était Nadja sans l'être. Elle ne se souvenait de rien, mais ce n'était pas son cas. Il ne voulait la brusquer sans aucun prétexte ou faire quelque chose qui la mettrait mal à l'aise et risquer de la braquer. Il avait trop de respect pour elle, et pour la gent féminine, pour s'imposer, peu importe leurs liens.
« Je comprends. Et c'est normal que je sois là. Nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire… Et je suis celui qui te connaît le mieux, en dehors de Mei. »
Que c'était douloureux de ne pas pouvoir réagir comme il le voulait. Il avait désespérément besoin de se blottir dans ses bras et de se sentir protéger du monde extérieur ne serait-ce que quelques secondes. C'était à portée de main tout en lui étant refusé. Il n'avait aucune idée de combien de temps il pourrait tenir ainsi.
Il s'allongea à côté d'elle, mais le sommeil le fuyait. La tisane avait beau avoir fait effet et lui permettre d'être calme et détendu, il n'arrivait pas à dormir. Quand il fut certain qu'elle s'était endormie, il se leva à nouveau et retourna dans le salon. Il sortit une bouteille de whisky et avala deux verres coup sur coup. Il inspira et expira plusieurs fois lentement, mais il ne put retenir de nouvelles larmes.
Il finit par retourner se coucher et s'endormir, mais comme quelques heures avant, des cauchemars vinrent hanter son sommeil. Même Leïla revenait l'accuser et le tourmenter. Ce fut une alerte médicale qui le réveilla en sursaut. Travailler à l'infirmerie l'avait conditionné à réagir et à être alerte instantanément à ce genre de signal. Il vit Nadja assise de l'autre côté du lit, tremblante et cherchant sa respiration. Il avait déjà vu ça. Il alla s'installer à côté d'elle.
« Nadja ? Tout va bien, tu es en sécurité. Essaie d'inspirer et d'expirer lentement, d'accord ? » dit-il doucement en lui passant un bras autour des épaules pour la rassurer.
Des bruits de pas se firent entendre derrière la porte, mais il décida de les ignorer.
« - Zand ? Les médecins veulent entrer pour l'examiner.
- Non, répondit-il sur un ton catégorique. Je les appellerai si j'ai besoin d'eux.
- Ils n'apprécient pas vraiment ta réponse… remarqua son IA tandis que quelqu'un se mit à marteler la porte.
- Rien à faire. Je suis parfaitement qualifié pour savoir si elle a besoin d'un médecin ou non. Dis-leur que nous irons les voir dans quelques minutes. Sois… persuasive.
- Entendu. »
Le silence se fit dans le couloir quelques secondes plus tard. Il se doutait qu'ils lui passeraient un savon plus tard, mais il ne serait vraisemblablement pas d'humeur à les écouter. Nadja avait juste besoin d'un peu de temps pour se calmer et tout irait mieux ensuite.