Aynira sourit à la dernière phrase de Plume, contrairement à la jeune femme qui arborait un visage des plus grave. Elle ne parvenait toujours pas à définir si cette dépendance qu'elle avait développé pour la narisienne était une bonne ou une mauvaise chose. Une partie d'elle appréciait cette quiétude qui l'habitait en présence d'Aynira. L'autre partie lui criait qu'endormir sa méfiance était un gros risque et qu'elle pouvait tout perdre. Mais c'était trop tard. Bien trop tard. Elle ne pouvait qu'accepter les faits qui ne laissaient plus aucun doute.
Aynira ne prit pas la peine de répondre quoi que ce soit. Elle savait qu'il n'y avait rien à dire de pertinent. A la place, comme bien souvent face à la dualité de Plume, elle préféra l'action. Soutenant le regard de Plume, elle se redressa lentement. La jeune femme la laissa faire, faisant glisser une main sur la hanche de la narisienne et l'autre allant se perdre dans sa chevelure. Elle ne rompit le contact visuel que lorsqu'elle sentit des lèvres sur les siennes, profitant du tendre baiser.
Sans qu'elle ne s'en rende compte, une larme solitaire dévala la joue de Plume en silence. Elle regarda la narisienne un instant avant de l'attirer à elle pour un second baiser.
De fil en aiguille, Plume finit allongée sur le canapé, blottit dans les bras d'Aynira. Elle réfléchissait aux implications de la non destruction de sa planète en écoutant le rythme régulier des battements du coeur de la narisienne. Petit à petit, elle s'endormit.
Son sommeil fut rempli d'images fugaces. Des dessins et photos qu'elle avait vu dans les livres, des souvenirs de ce qu'elle voyait au-delà du pensionnat lors de ses soirées sur le toit, des paysages vu sous le contrôle de Métis. Des images de son monde, avant sa destruction. Avant qu'il ne devienne le monde de cendre qu'il était aujourd'hui.
Plume remua légèrement durant son sommeil. Les souvenirs n'étaient pas forcément agréables mais un contact léger l'apaisa rapidement. Doucement, les images s'estompèrent pour laisser place à un noir profond. La jeune femme soupira d'aise en se calant davantage contre la narisienne. Elle finit par ouvrir les yeux pour croiser le regard émeraude de la narisienne. Elle resta longtemps à la fixer sans bouger, profitant simplement du moment, avant de devoir se lever. La soirée commençait à tomber et le repas n'allait pas se préparer tout seul.
Le reste de la journée se passa dans le calme. Comme toujours, la narisienne parvint, sans trop de mal à rendre le sourire à Plume en racontant des bêtises ou faisant des pitreries uniquement destinées à lui faire oublier sa trop grande méfiance et son pessimisme à toute épreuve. Elles se couchèrent tard cette nuit-là, Plume, plus du tout fatiguée, avait proposé une balade. Même s'il faisait encore froid en cette nuit de mars, la ballade fut agréable et leur permit de s'endormir mieux par la suite.
Le lendemain matin, Plume se réveilla tôt. Elle regarda Aynira dormir un moment avant de se lever sans faire de bruit et de se préparer rapidement. Elle laissa une note avant de quitter l'appartement.
[Je suis allée tenir ma promesse. A toute à l'heure.]
Elle hésita longuement sur la fin de son message. Elle savait ce qu'elle aurait dû écrire mais ces mots-là étaient encore synonyme de traitrise pour la jeune femme, elle ne parvenait pas à se résoudre à les écrire, ni même à les dire. Alors elle signa simplement "Ta Plume", seul signe personnel qu'elle arrivait à retranscrire, puis, sortit pour rejoindre le JPS.
Une fois sur le JPS, la jeune femme prit directement la direction du cinquième pont et se figea un instant devant son teltac. Lorsqu'elle trouva la force d'y pénétrer, elle remarqua les quelques traces de rangement qui avait été fait. Plume ne put retenir un sourire. Aynira n'avait pas pu s'empêcher de venir ranger. Sans doute voulait-elle l'aider. Cela lui donna l'impulsion nécessaire à se mettre au travail.
Plume commença par trier les éléments à garder de ceux brisés, à jeter. Puis, elle s'occupa des documents qu'elle rassembla au même endroit, sans trop y faire attention. Elle s'occuperait de les classer en dernier.
Aynira ne prit pas la peine de répondre quoi que ce soit. Elle savait qu'il n'y avait rien à dire de pertinent. A la place, comme bien souvent face à la dualité de Plume, elle préféra l'action. Soutenant le regard de Plume, elle se redressa lentement. La jeune femme la laissa faire, faisant glisser une main sur la hanche de la narisienne et l'autre allant se perdre dans sa chevelure. Elle ne rompit le contact visuel que lorsqu'elle sentit des lèvres sur les siennes, profitant du tendre baiser.
Sans qu'elle ne s'en rende compte, une larme solitaire dévala la joue de Plume en silence. Elle regarda la narisienne un instant avant de l'attirer à elle pour un second baiser.
De fil en aiguille, Plume finit allongée sur le canapé, blottit dans les bras d'Aynira. Elle réfléchissait aux implications de la non destruction de sa planète en écoutant le rythme régulier des battements du coeur de la narisienne. Petit à petit, elle s'endormit.
Son sommeil fut rempli d'images fugaces. Des dessins et photos qu'elle avait vu dans les livres, des souvenirs de ce qu'elle voyait au-delà du pensionnat lors de ses soirées sur le toit, des paysages vu sous le contrôle de Métis. Des images de son monde, avant sa destruction. Avant qu'il ne devienne le monde de cendre qu'il était aujourd'hui.
Plume remua légèrement durant son sommeil. Les souvenirs n'étaient pas forcément agréables mais un contact léger l'apaisa rapidement. Doucement, les images s'estompèrent pour laisser place à un noir profond. La jeune femme soupira d'aise en se calant davantage contre la narisienne. Elle finit par ouvrir les yeux pour croiser le regard émeraude de la narisienne. Elle resta longtemps à la fixer sans bouger, profitant simplement du moment, avant de devoir se lever. La soirée commençait à tomber et le repas n'allait pas se préparer tout seul.
Le reste de la journée se passa dans le calme. Comme toujours, la narisienne parvint, sans trop de mal à rendre le sourire à Plume en racontant des bêtises ou faisant des pitreries uniquement destinées à lui faire oublier sa trop grande méfiance et son pessimisme à toute épreuve. Elles se couchèrent tard cette nuit-là, Plume, plus du tout fatiguée, avait proposé une balade. Même s'il faisait encore froid en cette nuit de mars, la ballade fut agréable et leur permit de s'endormir mieux par la suite.
Le lendemain matin, Plume se réveilla tôt. Elle regarda Aynira dormir un moment avant de se lever sans faire de bruit et de se préparer rapidement. Elle laissa une note avant de quitter l'appartement.
[Je suis allée tenir ma promesse. A toute à l'heure.]
Elle hésita longuement sur la fin de son message. Elle savait ce qu'elle aurait dû écrire mais ces mots-là étaient encore synonyme de traitrise pour la jeune femme, elle ne parvenait pas à se résoudre à les écrire, ni même à les dire. Alors elle signa simplement "Ta Plume", seul signe personnel qu'elle arrivait à retranscrire, puis, sortit pour rejoindre le JPS.
Une fois sur le JPS, la jeune femme prit directement la direction du cinquième pont et se figea un instant devant son teltac. Lorsqu'elle trouva la force d'y pénétrer, elle remarqua les quelques traces de rangement qui avait été fait. Plume ne put retenir un sourire. Aynira n'avait pas pu s'empêcher de venir ranger. Sans doute voulait-elle l'aider. Cela lui donna l'impulsion nécessaire à se mettre au travail.
Plume commença par trier les éléments à garder de ceux brisés, à jeter. Puis, elle s'occupa des documents qu'elle rassembla au même endroit, sans trop y faire attention. Elle s'occuperait de les classer en dernier.