Cela faisait plus une semaine que ce qui restait de JP-1 et JP-2 étaient revenus de mission. Une semaine que Plume avait passé dans un silence presque complet. Elle avait subi, sans rechigner, tous les examens médicaux qu'on lui avait imposés, accepté tous les traitements qu'on lui avait administrés mais, lorsque les regards des médecins et d'Aynira n'étaient plus posés sur elle, elle débranchait le cathéter de morphine qui la privait de la douleur. Une douleur qu'elle méritait amplement.
Elle ne parlait que si c'était absolument nécessaire et fuyait le regard de tout le monde. Que devaient-ils penser d'elle. Et que devait-elle penser d'eux. Eux qui avaient laisser les tok'ras emmener Nadira pour la faire implanter. Plume était perdue mais, de toute façon, elle avait décidée de rester passive. Quoiqu'il puisse lui arriver, elle l'avait mérité. Le seul mot qu'elle répétait régulièrement était destiné à la narisienne qui continuait à la supporter. Un "pardon", souvent murmuré. Elle ne se sentait ni la capacité, ni le droit de dire ou faire autre chose.
Son bras la lançait et elle n'était pas sûre de pouvoir récupérer l'intégralité de ses facultés de mouvement et de sa dextérité. Une autre conséquence de ses bêtises qu'elle devrait assumer. La jeune femme mangeait à peine, sans appétit, le plus souvent pour ne pas inquiéter davantage Aynira.
Ce jour-là, Aynira lui dit que Noa était rentré de sa visite aux tok'ras. Elle n'avait pas revu le néo-zélandais depuis leur retour de mission. Lui aussi était blessé et il lui en voulait sans doute. Sûrement même, sinon, il serait passé la voir en une semaine. Plume attrapa l'appareil de guérison goa'uld posé sur sa table de chevet et se dirigea vers la porte de ses quartiers, le bras gauche en écharpe, couvert de bandages. Elle entendit un ingénieur dire que le néo-zélandais s'était rendu à l'infirmerie alors la jeune femme s'y dirigea, en baissant les yeux et rasant les murs. Elle se guida alors au son pour repérer l'emplacement de Noa.
Une fois arrivée près du néo-zélandais, Plume garda les yeux rivés sur son torse et prononça sa première vraie phrase en une semaine. Ce fut d'une voix basse et hésitante.
"Je te demande pardon, … Je vais soigner ton bras."
Sur ce, elle leva sa main vers l'épaule de son ex-coéquipier.
Elle ne parlait que si c'était absolument nécessaire et fuyait le regard de tout le monde. Que devaient-ils penser d'elle. Et que devait-elle penser d'eux. Eux qui avaient laisser les tok'ras emmener Nadira pour la faire implanter. Plume était perdue mais, de toute façon, elle avait décidée de rester passive. Quoiqu'il puisse lui arriver, elle l'avait mérité. Le seul mot qu'elle répétait régulièrement était destiné à la narisienne qui continuait à la supporter. Un "pardon", souvent murmuré. Elle ne se sentait ni la capacité, ni le droit de dire ou faire autre chose.
Son bras la lançait et elle n'était pas sûre de pouvoir récupérer l'intégralité de ses facultés de mouvement et de sa dextérité. Une autre conséquence de ses bêtises qu'elle devrait assumer. La jeune femme mangeait à peine, sans appétit, le plus souvent pour ne pas inquiéter davantage Aynira.
Ce jour-là, Aynira lui dit que Noa était rentré de sa visite aux tok'ras. Elle n'avait pas revu le néo-zélandais depuis leur retour de mission. Lui aussi était blessé et il lui en voulait sans doute. Sûrement même, sinon, il serait passé la voir en une semaine. Plume attrapa l'appareil de guérison goa'uld posé sur sa table de chevet et se dirigea vers la porte de ses quartiers, le bras gauche en écharpe, couvert de bandages. Elle entendit un ingénieur dire que le néo-zélandais s'était rendu à l'infirmerie alors la jeune femme s'y dirigea, en baissant les yeux et rasant les murs. Elle se guida alors au son pour repérer l'emplacement de Noa.
Une fois arrivée près du néo-zélandais, Plume garda les yeux rivés sur son torse et prononça sa première vraie phrase en une semaine. Ce fut d'une voix basse et hésitante.
"Je te demande pardon, … Je vais soigner ton bras."
Sur ce, elle leva sa main vers l'épaule de son ex-coéquipier.