Sarah empilait une fournée de pancakes quand elle entendit la voix de Noa derrière elle. Elle se retourna avec un sourire bienveillant.
" Bien dormi ? Je n'arrive pas à croire que tu tiennes dans ce petit fauteuil. "
Lui dit-elle en désignant du menton l'endroit où il avait fini sa nuit tout en lui servant une généreuse dose de café dans une tasse qu'elle accompagna d'un grand verre d'eau. Sarah marqua un temps d'arrêt et regarda Noa de haut en bas avant de se retourner et de sortir une boîte d'aspirine qu'elle laissa sur l'îlot. Le grand néozélandais peinait à s'exprimer, certainement encore secoué par les évènements de la veille. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Il lui faudrait certainement du temps pour qu'il se remette d'aplomb. La jeune femme se félicita néanmoins de le voir porter une chemise et un pantalon proprement boutonné. C'était la première marque des efforts qu'il faisait, Noa n'était pas le plus souvent adepte des chemises mais plutôt un fervent partisan des t-shirt et des débardeur. C'est du moins ainsi qu'elle le connaissait.
Emy choisit cet instant pour faire son entrée tel un missile et elle ne perdit pas un instant pour venir se percher sur le tabouret à côté de Noa. L'énergie et la bonne humeur de la petite avait quelque chose de rafraîchissant. Un large sourire s'épanouit sur le visage de la jeune femme qui fit glisser une assiette devant la jeune fille et déposa chocolat, sucre et sirop d'érable au choix. Elle lui servit également un verre de lait et de jus de fruit. Se faisant elle fit glisser une nouvelle assiette moins fournit devant Noa avec un regard qui n'attendait aucun refus de sa part.
Le petit déjeuner passa relativement rapidement et avant long la petite Emy s’éclipsa avec sa nourrice. Sarah se tourna vers Noa qui semblait la fuir du regard. Son malaise était si fort qu'elle aurait pu jurer voir son estomac faire des nœuds à travers sa chemise. Sarah tâcha de continuer à agir le plus naturellement du monde. Elle ne voyait pas qui faire de mieux pour l'aider à se remettre sur les rails d'un quotidien normal. Aussi elle commença à s'occuper des restes du petit déjeuner en rassemblant les assiettes et tasses vides. Elle ralentit son geste en entendant Noa rassembler son courage pour lui adresser quelques mots. Son silence était devenu pesant.
Elle accepta cependant de le laisser s'occuper de la vaisselle et en profita pour aller ouvrir en grand la fenêtre du salon et de la chambre avant de revenir auprès de Noa. Elle venait d'arriver quand son mobile se mit à sonner. Elle s'approcha en haussant un sourcil en voyant le nom qui s'affichait. La jeune femme était résolue à avoir une conversation avec le français. Elle n'approuvait pas le mode de vie de celui-ci et entendait bien aller lui faire savoir ce qu'elle pensait de sa manière de soutenir ses amis. Mais cela attendrait au moins jusqu'au lendemain, Noa serait en train de redresser les choses sur la station. Elle s'approcha de Noa en s'appuyant sur l'îlot et en croisant les bras. Le mobile de Noa se tut et à nouveau le silence prit place. Sarah soupira en roulant des yeux.
" Quand je suis arrivée en première année d'université je n'avais qu'une envie. C'était de participer à une de ces fêtes dont on ne fait que parler quand on est au lycée. Pas de parents, pas de surveillance, la porte est ouverte à tout. Je... "
Elle se mit à sourire après s'être mordue la lèvre inférieure.
" Je ne me souviens pas du tout de ma première soirée. Mais ce qui est certain c'est que j'en menais pas plus large que toi. Je me suis réveillée dans les bras de Betty Holibet. De longs cheveux noirs, de grands yeux bleus, une troisième année très populaire. "
Sarah haussa les épaules en secouant la tête après avoir poussé un petit rire.
" Moi aussi j'étais mal à l'aise et cette garce m'a laissé dans le doute. Je ne sais toujours pas le pourquoi du comment c'est arrivé..."
Elle laissa un moment de silence passer à nouveau et elle regarda Noa avec un petit sourire en coin.
" Tu vas te décider à trouver le courage de parler ou je vais devoir continuer de sortir mes souvenirs gênants ? "
Elle fit le tour de l'îlot jusqu'à se trouver côté salon.
" Tu sais quoi ? Puisque tu as fait l'effort de t'habiller on va sortir ! Prend une veste, j'ai envie d'aller faire un tour et de profiter du calme de la nature. "
Lui lança-t-elle en commençant à piocher ses propres affaires dans son sac.
" Bien dormi ? Je n'arrive pas à croire que tu tiennes dans ce petit fauteuil. "
Lui dit-elle en désignant du menton l'endroit où il avait fini sa nuit tout en lui servant une généreuse dose de café dans une tasse qu'elle accompagna d'un grand verre d'eau. Sarah marqua un temps d'arrêt et regarda Noa de haut en bas avant de se retourner et de sortir une boîte d'aspirine qu'elle laissa sur l'îlot. Le grand néozélandais peinait à s'exprimer, certainement encore secoué par les évènements de la veille. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Il lui faudrait certainement du temps pour qu'il se remette d'aplomb. La jeune femme se félicita néanmoins de le voir porter une chemise et un pantalon proprement boutonné. C'était la première marque des efforts qu'il faisait, Noa n'était pas le plus souvent adepte des chemises mais plutôt un fervent partisan des t-shirt et des débardeur. C'est du moins ainsi qu'elle le connaissait.
Emy choisit cet instant pour faire son entrée tel un missile et elle ne perdit pas un instant pour venir se percher sur le tabouret à côté de Noa. L'énergie et la bonne humeur de la petite avait quelque chose de rafraîchissant. Un large sourire s'épanouit sur le visage de la jeune femme qui fit glisser une assiette devant la jeune fille et déposa chocolat, sucre et sirop d'érable au choix. Elle lui servit également un verre de lait et de jus de fruit. Se faisant elle fit glisser une nouvelle assiette moins fournit devant Noa avec un regard qui n'attendait aucun refus de sa part.
Le petit déjeuner passa relativement rapidement et avant long la petite Emy s’éclipsa avec sa nourrice. Sarah se tourna vers Noa qui semblait la fuir du regard. Son malaise était si fort qu'elle aurait pu jurer voir son estomac faire des nœuds à travers sa chemise. Sarah tâcha de continuer à agir le plus naturellement du monde. Elle ne voyait pas qui faire de mieux pour l'aider à se remettre sur les rails d'un quotidien normal. Aussi elle commença à s'occuper des restes du petit déjeuner en rassemblant les assiettes et tasses vides. Elle ralentit son geste en entendant Noa rassembler son courage pour lui adresser quelques mots. Son silence était devenu pesant.
Elle accepta cependant de le laisser s'occuper de la vaisselle et en profita pour aller ouvrir en grand la fenêtre du salon et de la chambre avant de revenir auprès de Noa. Elle venait d'arriver quand son mobile se mit à sonner. Elle s'approcha en haussant un sourcil en voyant le nom qui s'affichait. La jeune femme était résolue à avoir une conversation avec le français. Elle n'approuvait pas le mode de vie de celui-ci et entendait bien aller lui faire savoir ce qu'elle pensait de sa manière de soutenir ses amis. Mais cela attendrait au moins jusqu'au lendemain, Noa serait en train de redresser les choses sur la station. Elle s'approcha de Noa en s'appuyant sur l'îlot et en croisant les bras. Le mobile de Noa se tut et à nouveau le silence prit place. Sarah soupira en roulant des yeux.
" Quand je suis arrivée en première année d'université je n'avais qu'une envie. C'était de participer à une de ces fêtes dont on ne fait que parler quand on est au lycée. Pas de parents, pas de surveillance, la porte est ouverte à tout. Je... "
Elle se mit à sourire après s'être mordue la lèvre inférieure.
" Je ne me souviens pas du tout de ma première soirée. Mais ce qui est certain c'est que j'en menais pas plus large que toi. Je me suis réveillée dans les bras de Betty Holibet. De longs cheveux noirs, de grands yeux bleus, une troisième année très populaire. "
Sarah haussa les épaules en secouant la tête après avoir poussé un petit rire.
" Moi aussi j'étais mal à l'aise et cette garce m'a laissé dans le doute. Je ne sais toujours pas le pourquoi du comment c'est arrivé..."
Elle laissa un moment de silence passer à nouveau et elle regarda Noa avec un petit sourire en coin.
" Tu vas te décider à trouver le courage de parler ou je vais devoir continuer de sortir mes souvenirs gênants ? "
Elle fit le tour de l'îlot jusqu'à se trouver côté salon.
" Tu sais quoi ? Puisque tu as fait l'effort de t'habiller on va sortir ! Prend une veste, j'ai envie d'aller faire un tour et de profiter du calme de la nature. "
Lui lança-t-elle en commençant à piocher ses propres affaires dans son sac.