C'est le bip-bip du réveil la réveilla. Nadira avait travaillé tard, hier soir, et n'était rentrée que pour se jeter dans son lit, sans prendre le temps de manger. Son estomac l'informa donc qu'il était grand temps de le remplir. Mais une douce odeur flottait déjà dans l'air. Café, œufs brouillés, toast… quelqu’un savait décidément prendre soin d’elle.
Elle fit taire sa faim suffisamment longtemps pour prendre une douche brûlante avant de retourner dans la chambre pour s’habiller. Il faisait beau ce matin et le petit quartier de Colorado Springs ou elle vivait était plein de vie. Des bras se refermèrent tendrement autour d'elle alors que des lèvres légère venaient se poser à la naissance de son cou, la faisant frissonner.
« - Bonjour, madame Garett.
- Bonjour, Monsieur Garett. »
L’égyptienne se retourna pour embrasser son mari et aurait bien profité plus longuement du moment si son estomac n'avait pas lancé un nouveau cri de protestation. Elle s'écarta donc du militaire à regret et fila vers la cuisine pour dévorer le petit déjeuner qu'il lui avait préparé.
« - Dure journée hier ? Demanda-t-il en se servant une nouvelle tasse de café.
- Un peu. Nous n'arrivons toujours pas à enrayer cette épidémie de grippe et les malades s'accumulent. Et toi ?
- Le colonel nous harcèle pour ses histoires de budget. J'ai l'impression d’être devenu un comptable.
- Si tu te transformes en gros bonhomme à lunette, le nez collé à son écran, je risque de demander le divorce, plaisanta-t-elle.
- Je suis pas inquiet. A ce moment-là, tu seras tellement épuisé à force de courir après les enfants que tu n’intéresseras plus personne.
- Gougeat !
- C'est bien moi. Tu te sens bien, au fait ?
- Oui. J'ai vu rapidement le gynéco de l’hôpital hier. Tout va bien et je n'ai pris que deux kilos.
- Tout le monde va encore te regarder samedi. J'ai vu Ted, hier, il est partant pour la soirée Karaoke. Allez faut que je file. Ménage-toi, ok ?
Après avoir embrassé son épouse, le capitaine Peter Garett sorti rapidement et démarra la vieille Corvette qu'il entretenait avec soin.
Nadira collecta les restes du petit déjeuner et chantonnant un air des années quatre vingt tout en observant le jardin par la fenêtre en essayant d'imaginer une balançoire et un petit garçon riant aux éclats dessus. Une bouffée de larmes lui monta soudain aux yeux, sans raison et la laissa sanglotante sur le sol… foutues hormones.
Elle fit taire sa faim suffisamment longtemps pour prendre une douche brûlante avant de retourner dans la chambre pour s’habiller. Il faisait beau ce matin et le petit quartier de Colorado Springs ou elle vivait était plein de vie. Des bras se refermèrent tendrement autour d'elle alors que des lèvres légère venaient se poser à la naissance de son cou, la faisant frissonner.
« - Bonjour, madame Garett.
- Bonjour, Monsieur Garett. »
L’égyptienne se retourna pour embrasser son mari et aurait bien profité plus longuement du moment si son estomac n'avait pas lancé un nouveau cri de protestation. Elle s'écarta donc du militaire à regret et fila vers la cuisine pour dévorer le petit déjeuner qu'il lui avait préparé.
« - Dure journée hier ? Demanda-t-il en se servant une nouvelle tasse de café.
- Un peu. Nous n'arrivons toujours pas à enrayer cette épidémie de grippe et les malades s'accumulent. Et toi ?
- Le colonel nous harcèle pour ses histoires de budget. J'ai l'impression d’être devenu un comptable.
- Si tu te transformes en gros bonhomme à lunette, le nez collé à son écran, je risque de demander le divorce, plaisanta-t-elle.
- Je suis pas inquiet. A ce moment-là, tu seras tellement épuisé à force de courir après les enfants que tu n’intéresseras plus personne.
- Gougeat !
- C'est bien moi. Tu te sens bien, au fait ?
- Oui. J'ai vu rapidement le gynéco de l’hôpital hier. Tout va bien et je n'ai pris que deux kilos.
- Tout le monde va encore te regarder samedi. J'ai vu Ted, hier, il est partant pour la soirée Karaoke. Allez faut que je file. Ménage-toi, ok ?
Après avoir embrassé son épouse, le capitaine Peter Garett sorti rapidement et démarra la vieille Corvette qu'il entretenait avec soin.
Nadira collecta les restes du petit déjeuner et chantonnant un air des années quatre vingt tout en observant le jardin par la fenêtre en essayant d'imaginer une balançoire et un petit garçon riant aux éclats dessus. Une bouffée de larmes lui monta soudain aux yeux, sans raison et la laissa sanglotante sur le sol… foutues hormones.