SGZ est un forum RPG, c'est-à-dire que vous incarnez un personnage avec une vie, un passé, des émotions, des envies, des manies, etc ...
Vous le faites vivre, parler et tout ça par écrit.
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Après être ressortie du dortoir, Nadira put observer le rite étrange de militaires faisant leur lettre au père Noel (qui avait choisi aujourd'hui une incarnation plus sexy qu' a son habitude). Cadeau qu'ils semblaient d'ailleurs obtenir, pour leur plus grand bonheur. Avaient-ils donc tous été sages ? Voilà qui était presque décevant.
Elle laissa passer tous les aspirants Rambo puis s'avança vers la jeune asiatique, sourire aux lèvres.
"- J'ai besoin d'une trousse de premier secours, rien de plus."
La responsable de l'armurerie la regarda en haussant un sourcil surpris et l'Égyptienne se sentit obligée de tapoter son brassard médical et d'expliquer plus avant.
"- Je ne suis pas la pour jouer à la guerre, mais pour m'occuper des plaies et bosses que ces messieurs dames ne manqueront pas de se faire. Et croyez-moi quand je vous dis que je serai plus dangereuse pour moi-même avec un pistolet qu'autre chose. "
Le militaire derrière elle, un gros balaise déjà présent à leur arrivée se mit à ricaner en l'entendant. Alors que Yeng cherchait le nécessaire de soins, Nadira se retourna et toisa calmement son voisin.
"- Petite précision aux amateurs de cartons sur cibles désarmées. Le dernier qui s'y est amusé a passé la semaine sur ces toilettes et a perdu vingt-trois kilos. Tenez-moi au courant si vous êtes intéressé par une cure."
Impossible de dire si le commando prit la menace au sérieux. L'armurière revint avec un sac siglé d'une croix rouge et la médecin ressortit rapidement pour rejoindre ses collègues.
Une fois tout le monde prêt, Paul et le groupe s’avancèrent vers la forêt afin de rejoindre une cabane. Après avoir pénétré à l’intérieur, l’anglais remarqua que cette maisonnette renfermait pas mal de choses intéressante. Swagger devina que cette armurerie, tenu par une asiatique, était un vrai bordel quand il l’entendit dans l’arrière-boutique en train de sortir un tas de mots incompréhensibles.
Paul lâcha un léger rire quand il entendit la petite remarque de Nadira au sujet des armes.
« Je suis témoin, les armes c’est pas pour elle. »Dit Paul tout en faisant allusion à la négociation de la libération de Jonathan sur le JPS.
Swagger s’avança ensuite vers le comptoir et demanda à l’asiatique un couteau, un Glock 17 et un HK417 équipé d’un viseur holographique. Une fois prêt, il sortit de la cabane en attendant les prochaines instructions et se mit sur le côté avec sa cigarette qu’il venait d’allumer.
Jonathan lâcha un soupir. Décidément, il faudrait vraiment qu’il commence cet entrainement spécial, et vite. Avec un soupir, il fit signe à tout le monde de le suivre, en direction de la forêt qui surplombait au loin le camp. Pour y accéder, il y avait un petit chemin de terre qui se faufilait le long de la colline, se tortillant entre les pousses et les cailloux. Au loin, on pouvait voir un groupe de soldat s’entrainer dans un complexe totalement ouvert, ou seules les armatures en bois marquaient la limite des murs et des portes. C’était presque mécanique, tellement naturel, chacun couvrant l’angle mort de l’autre sans s’arrêter. Jonathan lâcha un soupir teinté de regret, c’était le genre de chose qu’il tentait d’avoir aujourd’hui. Une cohésion entre ces membres, qui passaient de l’état d’homme à celui de commando, d’une seule entité qui agissait sur tous les terrains. Le groupe arriva dans une petite clairière, située en bordure de la forêt avec une petite cabane à moitié ouverte, tout autour, il y avait des troncs posés sur le sol en cercle, autour d’un tableau enfoncé dans le sol. Il y avait déjà du monde dans les environs, notamment Tim Jaeger, et Jonathan posa son sac à côté d’une buche.
« Ok, on va commencer d’ici quelques secondes, juste besoin de voir quelques trucs avec la station de contrôle et on y va… Je reviens. »
Jonathan s’éloigna tranquillement avant d’entrer par la porte de la cabane… Les soldats présents dans la petite clairière reprirent tranquillement leurs discussions, l’un d’entre eux bidouillait son arme, jaugeant ces nouveaux arrivants qui venaient d’entrer dans leurs zones de combat, leur foyer… Ce fut au bout de quelques minutes que Tim vint briser cette période tendue, en traversant l’espace qui séparait les deux groupes.
« Chewing-gum ? »
Celui-ci tendit un paquet à moitié ouvert, contenant encore quelques morceaux emballés avant de poser son fusil de paintball au sol. Son équipement différait des autres vu qu’il portait une ceinture par-dessus son gilet, avec une poche à l’avant. A sa hanche, il avait deux chargeurs de bille, ainsi que deux grenades de l’autre côté. Mais ce qui était le plus impressionnant, c’était le masque qu’il portait, ressemblant à ces masques à fumée porté par les commandos russes.
« Désoler pour les gars, dit-il en donnant un coup de tête en direction de ses camarades de l’autre côté, mais ils n’aiment pas trop qu’on vienne jouer sur leurs terrains, surtout des nouveaux comme vous. Ca a bien changé depuis ce temps…. »
Il resta silencieux, avant de sortir une boite de tictac et d’en attraper quelques-uns.
« Sinon comment vous trouver votre chef d’équipe ? J’imagine qu’il doit être plus correct que notre Krunzunsky national non ? »
Il laissa un temps, tandis qu’il entendit quelques critiques sur son chef d’équipe. Inconsciemment, il ne put s’empêcher de faire la grimace face aux remarques sur son ancien camarade et amis. Mais il repris rapidement une tête plus professionnelle et neutre.
« Vous savez,lâcha-t-il en s’asseyant sur une buche, beaucoup croient que les hommes des forces spéciales sont des machines a tuer, des tueurs professionnels capable de se lancer dans les missions suicides sans prévision… Mais on n’est pas comme ça ici… Ce qu’on travaille dans notre unité, c’est la cohésion dans l’équipe, le fait d’accepter les autres et de dire clairement ce que l’on pense… Car sur le terrain, on est tous dans la même galère, vous comprenez. Ça peut très bien être l’un d’entre vous, votre commandant même qui fait une erreur, et vous pouvez mourir sur place alors qu’un d’entre vous agis étrangement… En opération, la solution qu’on a trouvée pour les décisions à prendre lors du terrain est la technique du parlement chinois... C’est d’une certaine manière la façon dont nous sommes actuellement, sauf que chacun doit tenir ses angles afin de ne pas se faire attaquer par l’adversaire…»
Nedjma qui était restée silencieuse durant le temps du trajet, repris la parole dans leurs dos.
« Ce que Tim essaie de vous dire, en mission, Votre devoir n’est pas de mourir pour la patrie en tant que de braves petits soldats, mais c’est la vie de votre escouade, votre unité qui est toujours en jeux. Et personne ne peut réussir si personne n’y met du siens pour maintenir la cohésion du groupe. »
D’un geste rapide, elle attrapa son fusil de paintball avant d’y mettre un chargeur dans le loader.
« Votre objectif sera de prendre d’assaut une maison tenue par des terroristes, et vous devrez libérez le VIP à l’intérieur. Tim supervisera l’équipe d’assaut avec Jonathan, tandis que je me chargerais de diriger l’équipe retenant le VIP. La simulation repose sur des principes très simples… Vous êtes touché vous devez vous jeter à terre et ne plus bouger. Garrett, vous avez normalement un kit de nettoyage spécialement pour enlever la peinture sur les tenues. Si la blessure touche le torse ou la tête, vous ne pouvez pas nettoyer un « Cadavre » ok ? Comprenez bien que nous fonctionnons à la bille éclaté sur le corps. Si la bille ricoche, vous pouvez continuer. Pour le reste des questions voyez avec Tim, il saura y répondre. »
De la main elle attrapa son casque avant de le mettre sur sa tête et d’empoigner sa radio. « Central ici Viper, on commence à monter vers la demeure. -Recu Viper, on n’attend que vous. -Ok Central, terminé. Let’s go ! »
Un groupe de soldat équipé de manière hétéroclite se leva à l’ordre de Nedjma, et le petit groupe commença à grimper la colline.
« Sérieusement… Elle devrait franchement se relâcher pour son respect de l’ordre celle la… Bref, vous avez des questions pendant qu’ils montent ? » Jonathan repassa de l'autre coté de la porte au même moment, observant le groupe partir avant de sauter de la petite terrasse suréléveé et de rejoindre Tim.
" Bon, j'imagine qu'on va la jouer comme on sait le faire mieux. Quelqu'un a une sugestion sur le plan d'attaque ?"
Plume s'équipa rapidement et se mit à l'écart du groupe en attendant que tout le monde soit prêt. Puis elle suivit Jonathan et les autres vers une petite forêt devant laquelle était posée une cabane. La jeune femme jeta un regard blasé aux individus qui semblaient jouer à la guerre un peu plus loin et soupira en devant attendre, encore, que leur chef d'équipe fasse ses retrouvailles. Elle passa le temps en jouant avec les couteaux qu'on lui avait donné, apprivoisant leur poids et leur centre de gravité, jusqu'à ce qu'un autre monsieur muscle ne ramène sa fraise.
Elle le fixa intensément sans répondre lorsqu'il lui proposa du chewing-gum. Elle ne savait pas ce que c'était et ne comptait pas accepter n'importe quoi de n'importe qui. Mais ce fut le pompon lorsqu'il commença son speech d'un ton mielleux.
« Nouveaux ? »
Elle ne put retenir sa surprise. Est-ce qu'il la traitait encore de chair à canon ? Cela ne sembla pas le gêner puis qu'il continua. Et, comme si ce n'était pas suffisant, la brunette en rajoutait une couche, Plume finit par en avoir marre et se leva vivement.
« Notre devoir ? C'est des conneries ! La seule chose à faire, c'est survivre ! Voilà ce qu'il y a à savoir ! Vous croyez que vous allez nous apprendre quoi avec votre peinture et vos spray nettoyant ? A courir dans les bois ? J'ai pas eu besoin de vous pour ça. Votre petit jeu n'est que ça. Un jeu ! Et si vous croyez le contraire alors c'est que vous êtes encore plus idiot que ces types là-bas qui se prennent pour des héros ! Alors arrêtez avec vos grands discours et votre théorie de papier sur le travail de groupe et le devoir du bon soldat. Vous ne m'apprendrez pas ce qu'est la guerre, je le sais et pas parce que je l'ai appris, mais parce que je l'ai vécue. Et c'est le cas de nous tous. Allez donc vous planquez dans votre cabane si ça vous chante et laissez nous bosser ! »
Plume fixa le militaire du haut de son petit mètre soixante trois mais avec un regard inflexible. Allait-il finalement comprendre qu'il n'avait pas affaire à des amateurs ? Finalement, la brune qui se la pétait partit et Jonathan revint, la bouche en coeur et demanda un plan d'attaque. Est-ce que c'était une blague ?
"C'est pas vous le chef d'équipe ? Je dis pas que je saisis toujours votre fonctionnement mais j'ai cru comprendre que c'est à celui que vous appelez "chef" de répartir les rôles. Donnez-moi du combat de proximité, je suis meilleure avec mes mains qu'avec vos armes."
Après l'installation dans des baraquements qui rendrait en comparaison l'idée du camping en Antarctique quelque chose proche d'une sinécure confortable, toute la bande sortie vêtue avec les couleurs locales pour l'autre étape : chercher des armes factices pour l'entraînement. Au passage Plume parvint à récupérer une tenue à sa taille. Ayni prit pour sa part un fusil d'assaut charger en billes de peinture. Un jeu assez commun sur Terre sous le nom de paintball.
Tout le monde se retrouva ensuite avec l'un des membres du groupe qui les prit un peu comme des enfants qui recevaient leurs leçons sur le devoir du soldat l'importance du travail d'équipe. Avaient ils vraiment lus leurs dossiers. Même si la majorité était classifiés, c'était justement un signe pour montrer que ce n'était pas des débutants à qui ils avaient à faire. Sans parler qu'ils se la pétaient un peu trop avec leur ressenti personnel sur le devoir du soldat et de l'importance de l'esprit de corps :
"Merci pour vos précieux conseils soldats... Pas que je m'occupais déjà de pirates et de terroriste alors que vous ne saviez même pas à quoi sert ce qui a entre vos jambes, mais c'est pas grave"
Plume en rajouta par la suite, parlant de sa vision des choses. Que leur point de vue étaient naïfs enfantin, ce qui n'était pas faux. Le but de la partie était définie : une simulation de prise d'otage d'un individu important par plusieurs terroriste dans une maison. Johnny demanda rapidement quelle solution envisagée. Plume demanda le corps à corps :
"On peut avoir un lance roquette ? On fait tout exploser et hop plus de cible hostile. Bon après y'a l'otage, mais il a juste dit qu'on devait le libérer pas le ramener vivant. La mort est une forme de libération non ? C'est une excuse que vous sortez souvent pour justifier les génocides ou les tueries de masse... mais en ce moment ça me défoulerai pas mal de faire exploser un gros truc"
Bien sur elle n'était pas sérieuse et ça s'entendait. Il n'y avait que la dernière partie qui était à peu près sérieuse, il faut dire que être prise comme une débutante par des gens qui se la jouait un peu trop soldat hollywoodien vitrine de campagne de recrutement l'avait un peu mise sur les dents :
"Sinon on avance en plusieurs groupe et on les prend de tous part avec diversion de notre cru. On peut "tricher" aussi, j'ai pas mon gros flingue, mais j'ai tout le reste. Capteurs thermique, radar, analyse en temps réelle... Pas équitable ou honorable, mais bon on est sensé faire un entraînement au combat non ? Tout est bon à prendre alors"
Quand le groupe quitta l’armurerie, il arriva dans une grande clairière proche d’une forêt. Tous s’arrêtèrent une nouvelle fois car le chef d’équipe Jonathan avait encore certaines choses à régler. C’est alors que deux membres de son ancienne unité firent un topo sur la situation et sur la façon dont ils procédaient. Paul n’écouta qu’à moitié préférant terminer sa cigarette tranquillement. Etant un ancien membre des Forces Spéciales du Royaume Uni il savait comment il fallait procéder pour libérer l’otage et n’avait nullement besoin de leur conseil. D’ailleurs cela fit monter au créneau deux membres du SDT, Plume et Aynira.
Paul ne connaissait pas du tout cette Plume mais d’après ce qu’il voyait depuis le début, c’était une boule de nerf qui pouvait éclater à chaque instant. Aynira par contre, notre soldat l’avait croisé durant l’attaque du JPS il y a de ça quelques semaines. Cette Plume était particulièrement remontée. Swagger écouta ce qu’elle disait puis ce fut au tour d’Aynira de démonter ces soldats.
L’anglais perdit patience. Entendre chacun râler, dire ce qu’il pensait le fatigué. Il termina sa cigarette, mit le mégot dans une petite boîte cylindre et la rangea dans l’une de ses poches.
« Comme l’a dit Aynira, on se divise en deux groupes. Un groupe égale une entrée. Chacun couvre les arrières de l’autre et ça devrait le faire. Le tout c’est d’être rapide et efficace. Je sais que vous voulez bien faire, mais pas d’inquiétude. Tout le monde ici connait son métier. »Dit Paul dans un grand calme.
Le petit discours sur la cohésion d'unité et la survie du groupe agaça prodigieusement Nadira. Professionnellement parce que son boulot était justement qu'il n'y est pas de mort héroïque ou non. Et personnellement parce qu'elle connaissait intiment le vide laissé par une mort au combat.
Mais, apparemment, d'autres avaient encore plus mal pris le discours qu'elle. Plume et une autre fille, que Nadira ne connaissait que de vue, se chargèrent d'expliquer leurs points de vue. L'égyptienne se demanda un moment si elle n'allait pas devoir intervenir avant même le début de l'entrainement mais finalement, le soldat anglais eut l'intelligence de se taire.
Voila qui promettait pour la suite.
Avec un petit soupir, elle suivit le mouvement et écouta les explications sur la prise d'otage simulée. Elle se demandait un peu ce qu'elle faisait la, mais supposait qu'elle aurait non seulement besoin de sa petite bombe magique, mais aussi de sa véritable trousse de secours à un moment ou un autre. Cette bande de grands gamins arriveraient bien à se blesser tout seul.
*Essaye de ne pas te démolir toi, Nad. Tu n'as pas l'entrainement de ses gars et tu vas déjà avoir du mal à suivre.*
Des qu'elle pourrait, il lui faudrait organiser une petite infirmerie et les regarder courir. Ca serait bien plus amusant.
Thena reprit un peu du poil de la bête lorsqu'elle eut une arme entre les mains. Certes, elle était fausse et envoyait des boules de peinture (non mais c'était quoi ce jeu pour gosses ?!! ), mais au moins, la jeune femme se sentait un peu moins fatiguée. De l'action ! Enfin ! … Mais la shavadaï fut de nouveau très déçue. Le groupe s'arrêta près d'une cabane dans les bois et Hunter disparut encore une fois. Thena commença à tourner en rond. Elle shoota dans quelques cailloux et dans quelques plantes sur son chemin. Qu'est ce qu'elle se faisait CHIER !!!! Hunter lui avait promis de l'action ! Mais QUAND ?!!
Alors qu'elle ruminait en marge du groupe, un des potes au Johnny eu l’excellente idée de leur servir une soupe tiède de mélodrame suintant et indigeste. En silence, Thena leva son bras gauche en l'air et mima un archer avec sa main droite. Elle fit quelques mouvements complexes sur son violon imaginaire en regardant Swagger avant de mettre un doigt au fond de sa gorge et de faire semblant de se faire vomir.
La petite alienne nerveuse et sa copine, elles, explosèrent totalement. Thena sourit en coin et hocha la tête comme pour approuver leurs dires. Bon finalement, elles n'étaient pas si chiantes que ça ces deux là. Thena se rappelait vaguement d'elles lors de la soirée sur Terre quelques temps auparavant.
Enfin, Hunter fut de retour et demanda un plan d'attaque. Thena reprit son sérieux. Elle hocha la tête à la proposition de Swagger. « J'ajouterai seulement que dans une configuration comme celle-ci, notre meilleure chance de sauver l'otage est la discrétion. Il faut pouvoir progresser le plus près possible sans être repéré et lancer une attaque simultanée. Connaissez-vous la topologie du terrain ? La maison est-elle sur une bute ? à la lisière d'une forêt ? Peut-on progresser à couvert jusqu'à ses abords ? »
Jonathan se contenta d’acquiescer en silence aux remarques de chacun. Chacun avaient donnés leurs avis, et le soldat ferma les yeux deux secondes. Deux simples secondes avant de les rouvrir.
« Bien… Vu que tout le monde est d’accord, on va passer aux choses sérieuses. L’équipe de Tim va attaquer le bâtiment par le haut, en silence. Vous vous chargerez de sécuriser un couloir d’extraction pour que nous puissions évacuez le VIP, soyez prêt à une sortie agressive en cas de besoin. Mon équipe se chargera de sécuriser le VIP en silence en attaquant par le bas, il y a suffisamment de couvertures afin de pouvoir éviter les possibles tireurs d’élites placés sur le toit. »
Tim se contenta de hocher la tête en silence, son regard redevenant sérieux.
« Une chose est sûre, soyez prêt à tout, Nedjma est une bonne stratège, et il se peut qu’elle ait un plan de secours au cas où… »
Décrochant un petit sac attaché à sa taille, le soldat le jeta à Jonathan.
« Je t’ai pris les infos de mission…. Bref, on se retrouve une fois sortit ! »
Avec un mince sourire, le soldat se contenta d’hocher la tête tandit que Tim se dirigeait vers les hommes sous sa supervision. Jonathan soupesa pendant quelques secondes la pochette avant d’en tirer les documents à l’intérieur et les distribuer. Des données cartographiques, Topologiques, plan des bâtiments ainsi que conditions météos, tout ce qui était nécessaire à un assaut en règle. Il y avait même une fiche de note sur les hommes chargés de protéger le VIP. A la différence des autres, celle si était en mauvais état, comme si faite à la va vite. Et étrangement une marque de rouge à lèvre se trouvait sur le bord… Le regard de Jonathan se posa un cours instant dessus, avant de lâcher un soupir fatigué et de distribuer les fiches.
« On a 7 minutes, je veux que tout le monde ai vu les documents au moins une fois. Il s’agit d’une maison situé au sommet d’une colline, dans un milieu forestier. Notre zone d’extraction A est situé au nord de la maison, ou se trouve une plaine suffisamment grande pour pouvoir permettre l’arrivé d’un hélicoptère. Pour les deux équipes de récupération, nous commençons au sud de notre objectif, ce qui nous donne un désavantage au vue de la topologie du terrain. L’équipe sera répartie en deux groupes. Groupe 1, Ayni chef d’équipe, avec Plume, Paul, Nadira, en équipe d’intervention. Groupe 2, Chef d’équipe moi-même, Théna, Jessica, en équipe de soutien. »
Jonathan fit craquer son coup avant de sourire amusé.
Avant que l'assaut ne puisse commencer, un soldat à l'allure débraillée couru dans leur direction en agitant les bras.
"Arrêtez tout ! Stoooop !"
L'équipe se regarda, interloquée puis le soldat essoufflé leur révéla la raison de sa présence. Un certain Blumberg avait appelé pour leur ordonner de rentrer à la base. Jonathan et ses nouveaux équipiers devaient plier bagage sur le champ.
Certains furent dépités d'avoir fait tout ça pour rien. D'autre étaient soulagés alors que la plupart étaient tout simplement énervés.
Ils rendirent leur équipement et repartirent comme ils étaient venus. Une fois au SDT ils apprirent que le conseil avait finalement changé d'avis sur leur formation sur Terre. Il était trop dangereux de s'entraîner avec des terriens ignorant tout du SDT, surtout avec trois aliennes parmi leurs rangs.
