Max travaillait depuis un moment sur les réparations nombreuses dont le Achilles avait besoin. Au vu de l'étendue des dégâts elle pouvait imaginer l'ampleur de la bataille et plaignait les personnes qui avait dû subir cet assaut.
Mais pour le moment les réparations avançaient bon train et on l'avait laissé travailler en autonomie assez facilement depuis qu'elle avait prouvé ses compétences et sa capacité à se repérer dans le vaisseau. Elle était donc seule dans une coursive déserte du vaisseau, ses outils étalés dans l'allée assez étroite alors que la seule moitié inférieur de son corps était visible. Au delà des fesses, le reste disparaissait par une trappe dans l'intervalle technique de la paroi.
Travailler seule ne l'avait jamais dérangée. Elle aimait même assez cela même si elle devait bien avouer s'être rapidement intégrée à l'équipe des techniciens travaillant ardemment à la remise en service du bâtiment ce qui n'était pas une mauvaise chose vu qu'elle allait être amenée à travailler avec la plupart d'entre eux qui resteraient en poste ici. En effet elle avait apprit son affectation à peine quelques semaines plus tôt et avait été ravie de pouvoir travailler à bord d'un tel bijou de technologie. Pour le reste, à part les techniciens elle n'avait pas eu le loisir de rencontrer qui que ce soit d'autre mais elle savait bien que chaque chose saurait se faire en son temps.
*Bordel mais ça à bien morflé là dedans !*
Songea t'elle en retirant encore un câble grillé par une surtension. Un chanson de Bashung lui vint alors à l'esprit sans crier gare et elle se demanda bien pourquoi, acceptant pourtant bien volontiers que la chanson dans sa langue natale fasse son petit bonhomme de chemin dans son esprit. Elle avait toujours aimé travailler en musique, ça lui permettait de se focaliser uniquement sur sa tâche en faisant abstraction totale de tout élément ambiant perturbateur mais son équipement avait littéralement cramé sur le JPS avec le reste de ses affaires personnelles lors de la destruction quasi totale du pont 4.
Elle fronça les sourcils en coupant le câble avec précision tandis que les paroles continuaient à se dérouler dans son esprit, accompagnée de tout le toutim' des instruments. Un sourire amusé étira alors ses traits lorsqu'elle comprit pourquoi cette chanson particulière. Vertige de l'amour.
"Mes circuits sont niqués,
Puis y'a un truc qui fait masse..."
Chantonna t'elle tout haut. Après tout elle était seule et même si les paroles étaient un peu... grossières, elle devait être à sa connaissance la seule Française avec le docteur Parfait qu'elle n'avait encore jamais rencontré et pensait avoir peu de chance de croiser pour le moment. Et puis merde de toute façon, c'était trop inconscient pour être maîtrisé, et quand bien même personne n'y pigerait rien si elle se faisait choper aussi continua t'elle sans gêne, sa voix faisant écho dans les inter-murs sans qu'elle ne s'en rende compte.
"L'courant peut plus passer
Non mais t'as vu s'qui passe...
Bordel de merde 'faut qu' tu marche !!
Oh oh vertige de la poisse!"
Changea t'elle les paroles toujours en français en gardant la mélodie alors qu'une soudure se montrait récalcitrante, le visage se fermant en une expression de totale désapprobation comique.
Mais pour le moment les réparations avançaient bon train et on l'avait laissé travailler en autonomie assez facilement depuis qu'elle avait prouvé ses compétences et sa capacité à se repérer dans le vaisseau. Elle était donc seule dans une coursive déserte du vaisseau, ses outils étalés dans l'allée assez étroite alors que la seule moitié inférieur de son corps était visible. Au delà des fesses, le reste disparaissait par une trappe dans l'intervalle technique de la paroi.
Travailler seule ne l'avait jamais dérangée. Elle aimait même assez cela même si elle devait bien avouer s'être rapidement intégrée à l'équipe des techniciens travaillant ardemment à la remise en service du bâtiment ce qui n'était pas une mauvaise chose vu qu'elle allait être amenée à travailler avec la plupart d'entre eux qui resteraient en poste ici. En effet elle avait apprit son affectation à peine quelques semaines plus tôt et avait été ravie de pouvoir travailler à bord d'un tel bijou de technologie. Pour le reste, à part les techniciens elle n'avait pas eu le loisir de rencontrer qui que ce soit d'autre mais elle savait bien que chaque chose saurait se faire en son temps.
*Bordel mais ça à bien morflé là dedans !*
Songea t'elle en retirant encore un câble grillé par une surtension. Un chanson de Bashung lui vint alors à l'esprit sans crier gare et elle se demanda bien pourquoi, acceptant pourtant bien volontiers que la chanson dans sa langue natale fasse son petit bonhomme de chemin dans son esprit. Elle avait toujours aimé travailler en musique, ça lui permettait de se focaliser uniquement sur sa tâche en faisant abstraction totale de tout élément ambiant perturbateur mais son équipement avait littéralement cramé sur le JPS avec le reste de ses affaires personnelles lors de la destruction quasi totale du pont 4.
Elle fronça les sourcils en coupant le câble avec précision tandis que les paroles continuaient à se dérouler dans son esprit, accompagnée de tout le toutim' des instruments. Un sourire amusé étira alors ses traits lorsqu'elle comprit pourquoi cette chanson particulière. Vertige de l'amour.
"Mes circuits sont niqués,
Puis y'a un truc qui fait masse..."
Chantonna t'elle tout haut. Après tout elle était seule et même si les paroles étaient un peu... grossières, elle devait être à sa connaissance la seule Française avec le docteur Parfait qu'elle n'avait encore jamais rencontré et pensait avoir peu de chance de croiser pour le moment. Et puis merde de toute façon, c'était trop inconscient pour être maîtrisé, et quand bien même personne n'y pigerait rien si elle se faisait choper aussi continua t'elle sans gêne, sa voix faisant écho dans les inter-murs sans qu'elle ne s'en rende compte.
"L'courant peut plus passer
Non mais t'as vu s'qui passe...
Bordel de merde 'faut qu' tu marche !!
Oh oh vertige de la poisse!"
Changea t'elle les paroles toujours en français en gardant la mélodie alors qu'une soudure se montrait récalcitrante, le visage se fermant en une expression de totale désapprobation comique.