[ Mission 1 ] Pour la discrétion on repassera !

Yéléna avait discrètement quitté la scène du crime en suivant les personnels militaires qui... traînaient ou escortaient le principal témoin jusqu'à l'infirmerie. Yéléna suivait à distance sans un mot jusqu'à l'arrivée à l'infirmerie. L'un des gardes parla de menotter l'homme au lit ce à quoi Yéléna s'opposa fermement. Elle fustigea le garde:

" - Si vous voulez monter la garde devant l'infirmerie tel que l'a ordonné votre chef libre à vous cependant je refuse qu'un patient soit attaché à un lit ! Il est témoin et non coupable comme vous semblez le penser."

Yéléna sourit à Robin et tapota son épaule doucement dans un geste qui se voulait rassurant. Elle demande à une infirmière de lui préparer un chocolat chaud qu'il lui tendit.

" Robin ? Vous m'entendez ? Est-ce que vous pouvez me dire où sommes nous ainsi que la date du jour s'il vous plaît ?"

Elle avait attrapé une tablette et commençait à suivre le protocole médical indiqué pour les patients en état de choc. Il fallait se montrer patient, poser les questions tout en garantissant un endroit sécurisant pour le patient.

Le coeur de Robin battait de plus en plus vite à mesure qu'il arrivait… où déjà ? Où est-ce qu'on l'emmenait ? Des menottes ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il avait fait de mal ? Qu'est-ce qu'on comptait lui faire ? Lorsque la médecin blonde affirma qu'il ne serait pas attaché, il posa sur elle ses yeux de cocker. Soupirant légèrement de soulagement, il se laissa conduire dans ce qui ressemblait à un hôpital et ne résista pas lorsqu'on l'installa sur un lit inconfortable.

Ses mains se refermèrent sur un mug chaud et le jeune homme focalisa son regard dessus. Du chocolat. Du réconfort. Mais aussitôt, une voix le sortit de son cocon de calme.

"Quoi ? Pourquoi ? C'est vous qui m'avez amené là."

Il regarda autour de lui.

"On dirait un hôpital. Je suis malade ?"

Vladimir Illich, arrivait en courant aider Maxence. Le Pilote  en avait reçut l'ordre du Capitaine s'Fallen.

Sitôt débarqué de la terre pour la fondation, ils plongeaient dans les problemes. Le Major avait l'habitude de cela depuis qu'il était arrivé à Stargate, mais d'un autre coté, il préférait être ici que participé à l’opération militaire spéciale.

Il rattrapa facilement le Français, malgré son paquetage et le P-90.

" - Et attendez moi, Lieutenant Dubois, je viens me mettre sous vos ordres." dit il en faisant un clin d’œil, discret.

Il fallait que Maxence comprenne vite, un Lieutenant commandent un Major, rien de plus normal. C'est vrais que le Russe était avant tout un Pilote, et qu'il n'avait pas l’âme d'un fantassin. Il allait donc Jouer au soldat.
D’ailleurs son P-90 n'avait pas de chargeur, celui ci était dans son sac avec ses cinquante balles. Il avait aussi dans son paquetage, un Pistolet Tokarev T33, souvenir de son Oncle Alexie, qu'il portait pendant l'offensive Bagartion, seul arme qu'il pouvait emmener un cockpit d'avion, à cause du manque de place.

Vladimir Illich, n'avait qu’une chose à faire, jouer la potiche, et imiter Dubois. C'était tout ce qu'il pouvait faire d’ailleur, il n'avait pas la clé pour ouvrir les menottes.

*Jouer à la potiche, çà, il pouvait le faire.* pensait t'il, en boucle.

Il jeta un coup d’œil au prisonnier, mais était il le coupable?

En attendant il devait trouver un moyen pour mettre le chargeur du P-90, discrètement, et assurer le sécurité.

- Répondez simplement à mes questions Monsieur Kheldar s'il vous plaît, c'est le protocole, quel jour sommes nous ? Où sommes nous ? Tout ira bien ne vous inquiétez pas.

Les sourcils de Yéléna se froncèrent, l'homme semblait dans un profond état de choc et si son état de santé ne s'améliorait pas rapidement elle devrait le sédater pour qu'il puisse reprendre ses esprits dans son sommeil. Elle posa sa main sur l'épaule de son patient compatissante et avec un grand sourire:

- Vous avez assisté à une scène atroce, vous avez été transporté à l'infirmerie car votre cerveau a mis en place des mesures de protections classiques et habituelles. Je suis la pour prendre soin de vous tout ira bien je vous le promet.

Yéléna reprit sa tablette et commença à cocher les cases du protocole de détection d'un état de choc. Quasiment tout correspondait, le pauvre homme avait vu la mort en face peut-être pour la première fois. Cela était habituel pour les militaires et les médecins et Yéléna était consterné du fait que l'homme puisse s'habituer de la sorte à la mort.

Personne ne prêtait attention au Russe, alors c'était le moment, de récupérer son chargeur. Il était dans son paquetage, mais ou, ou fond? Ou plutôt... Oui le chargeur était facilement accessible, entre ses caleçons avec le slogan "I Love Lénine" et le manuel d'entretien du Jumper, Vladimir Illich l'avait prit en cas ou il se verrait confier cet. appareil, sur Palass. Il ouvrit le sac et glissa sa main dedans, et il sentie la forme de ce qu'il cherchait. Toujours discrètement, il installa le magasin à son emplacement prévus sur l'arme.


Kousnesov se demandait maintenant, si il devait armer son P-90. Il jeta un coup d’œil à Maxence en ce demandant ce que le militaire avait fait. Celui ci surveillait bien la scène qui ce déroulait dans la pièce, et pas moyen de savoir si le Français avait engager une balle dans le canon, mais il valait mieux ne pas faire de bêtise, alors il n'arma pas le fusil d'assaut. Dubois ne lui donnant toujours pas d'ordre et il il attendait observant pour la première fois, ce qu'il ce déroulait devant lui.

Il y avait le prisonnier, qu'il devait surveiller, il se demandait d’où il venait, ne le connaissant pas. Un autre personnage important,  le Médecin Tchekov comme l’indiquait son badge et Russe à cause du drapeau sur son treillis et de son accent. Sinon il y avait du personnelle infirmier.

Le Pilote ce mit à bien observer, en détaillant ce qui ce passait et ce disait dans la pièce, cela pouvait être important pour plus tard.

Seule ses yeux bougeaient.

Vladimir Illich et Maxence attendaient toujours, armes au poing, en surveillant toujours la pièce et son prisonnier.

Il avait entendu un message général, disant que  tout le personnelle d’Orphée devait subir un check-up post arrivée, mais cela ne devrait pas les concerner, dans l’immédiat.

Ils trouvaient le temps long, et ils commencement à avoir faim.
Le Russe ne pouvait se dégourdir les pieds, et il retrouvait les astuces, qu'il avait appris, quand il devait monter la garde, au monument mort de la Grande Guerre Patriotique, à la base aérienne de Severomorsk près de Mourmansk, au nord du cercle arctique.

Pour savoir être une potiche, il fallait pas donner l'impression de bouger. Mais comme ses condisciples, il avait apprit à faire, des mouvements très, très lent. Fixer une punaise dans un mur, pour ne pas que bouger ses yeux ce remarque. Faire en sorte que le passage d'un pied à un autre, ce fasse naturellement.

C'est dur de jouer à l'objet immobile, et malheureusement pas suffisant.

Une infirmière entra dans la pièce et le désigna.

" - Vous, le blond, suivez moi, immédiatement."

Le Pilote regarda le Français, et lu dans son regard, en haussant les épaules...

* Que veux tu que je te dise.
Suit là....
Elle est mignonne...
Veinard.*

Alors Kouznetsov, la suivit.

Suite : https://sgz-rpg.forumactif.org/t3567-mission-1-check-up-pour-un-alien#

Suite de : https://sgz-rpg.forumactif.org/t3567-mission-1-check-up-pour-un-alien#66405

Le Russe avait fini ses sandwichs quand il arriva pour remplacer le Lieutenant.

Rien ne semblait avoir bouger depuis son départ, et la transmission fut succinct.
Vladimir Illich remit les casse-croûtes au Français, en lui disant que le check-up était rapide, mais qu'il pouvait prendre son temps, rien ne pressait, semble t'il.

Le Russe signala par radio, au contrôle général, qu'il prenait son poste, après le départ de Dubois.

Il vérifia son arme, et il commença sa garde. Il ne ce passait rien pour le moment, cela allait être long, mais tout pouvait dégénérer en quelques secondes, Kouznetsov le savait.

Il lui fallait ouvrir l’œil et le bon.