Dieu est mon Copilote... Il parait!

Andromède, le 02 février 2025

Vladimir Illich attendait depuis des mois, je dirais même des années des nouvelles ou des ordres de la Sainte Russie, de ce coté là pas de nouvelle. Pourtant il était formé sur le TU22M3 Backfire... Pas de nouvelle. En avant d'aller à sa mission il passa devant le bureau du Vaguemestre, son casier était désespérément vide.

Que ce passait il vraiment là bas?

En attendant pas de nouvelle de la fédration, il était toujours Pilote ici... Et cela était pour lui une bonne nouvelle, le Cosmonaute  aimait bien cet endroit. Présentement il avait rendez vous avec le Lieutenant Ryan s'Fallen... Pour un vole de routine.  Il le connaissait de vu, ce gaillard.

Vladimir Illich était arrivé largement en avance. Il avait le temps de s'équiper. Il ouvrit son casier, ou se trouvait son matériel de vol. Le Russe enfila sa combinaison, qui était à la fois une tenue de Pilote et un scaphandre spatial. C'était une amélioration des Orlan. On avait plus besoin d’être en sous dépression pour pouvoir bouger les bras et les jambes. Le Camarade Alexeï Leonov avait faillit mourir dans l'espace lors de la première sortie de l'histoire, en quelques minutes il avait ressemblé au bonhomme Michelin et  il ne pouvait plus entrer dans sa capsule Voskhod 2, il avait du sa survit en dépressurisant completement sa tenue pour la dégonfler, sans prévenir et attendre les ordres de la terre... Mais tous ça était de l'histoire ancienne.

Enfin pas si ancienne, car la tenue était toujours aussi peux pratique à mettre et il ne devait pas se faire aider, car dans l'espace on se retrouve seule et on devait savoir se débrouiller.
Le Pilote finit par s'équiper complètement, fit encore une fois les dernière vérification...  Un simple gans mal fixé et s'était un risque mortelle. Il avait le plein d'eau, et la réserve de cinq minutes d'air, les petites pilules  nutritive, en cas de fringales, et avait mit une couche, en cas de prolongation... Il était fin prêt.

Bon le Lieutenant n’était toujours pas arrivé. Le Sous Lieutenant fit le tour de l’installation. Pour ce vole il devait partir comme Copilote selon le plan de vole théorique, pour le prochain on inverserai, même si le Lieutenant serait le commandant.   Pour le moment il ne toucha aucune des protections, ce n'était pas sa prérogative. Tout semblait en ordre, puis attendit tranquillement, le Lieutenant n'était pas en retard. Il se concentra sur sa mission.

Ryan se réveilla en s'étirant longuement dans son lit, un puissant bâillement sortit de sa bouche qu'il ne cherche aucunement à retenir. Il consulta son téléphone portable et constata qu'il avait encore une demi-heure avant son entraînement en simulateur avec le pilote russe Vladimir Illich, il avait déjà croisé quelque fois ce pilote avec sa combinaisons spatiale digne de l'URSS et il aimait bien son humour et son accent à couper au couteau. Les pilotes russes avaient une réputation de pilotes intrépides, osant les manœuvres les plus audacieuses. Ryan aimait cela.

Il sortit de son lit et se dirigea d'un pas traînant sous la douche, il appuya sur Spotify pour lancer sa playlist habituelle et sourit lorsqu'il entendit les premières paroles: "Nad stranoyu shumyat kak znamyona
Dvadtsat' sem' geroicheskikh let. Solntsem slavnykh boyov ozaryonnym Ves' tvoy put' v nashikh pesnyakh vospet." Nous sommes l'armée du peuple... un chant russo-soviétique au réveil, c'était de circonstance en effet.

Il se frotta rapidement et sortit de la douche, il enfila sa tenue de pilote, une combinaison classique de l'armée américaine, il accrocha son écusson de l'US Air Force sur la droite et le drapeau Irlandais sur la gauche. Il ne faut jamais oublier ses origines. Ryan ouvrit rapidement un placard pour avaler en vitesse une barre de céréales en marchant vers la salle du simulateur.

"Mes respects Lieutenant !"

Ryan sursauta presque en entendant cette salutation d'un militaire qu'il venait de croiser, il était dans ses pensées et n'avait vraiment pas fait attention, il répondit alors par un sourire et un petit signe de la main.

Enfin, il arriva dans la salle du simulateur et se dirigea immédiatement vers le pilote russe qui fidèle à sa réputation d'homme à l'heure était déjà là et ce depuis peut-être un moment.

"Privet comrad ! " Ryan s'approcha pour lui serrer la main.

"J'ai vu le plan de vol, il est prévu que vous soyez mon co-pilote, je n'ai pas envie de vous faire l'affront que vous soyez un simple co-pilote, on va voler en escadrillle au dessus de l'antarctique, mission de sécurisation du périmètre suite à une présence hostile non identifiée, ça vous va ?"

Il lui sourit à nouveau avec un clin d'oeil:

'Après tout j'ai la maquette d'un Mig 13 dans mon bureau, je connais la réputation des aviateurs de l'armée Rouge !"

Club Med chez les Manchots

Les deux hommes firent le tour de l'appareil et trouvèrent deux pièges, un tube de Pitot bouché, par un nid d'insectes un grand classique, et une antenne de télécommunication fragilisée sur le point de ce détacher, au moindre mouvement violant. Le temps de signaler ces problèmes les deux hommes eurent l'autorisation de s'installer dans leurs fauteuils.

Ils commencèrent la longue litanie de la Check-list, et trouvèrent qu'un réservoir d'oxygène liquide de secours était remplit avec de l'azote liquide. C'est Vladimir Illich qui vit ce probleme à cause de la température de liquéfaction. Le reste du déroulé ce passa bien. Une fois prêt ils le signalèrent aux contrôle, attendrir le feux vert.

Ils attendirent un bon quart d'heure, l'ordre de décoller. Cela faisait parti de l’exercice, l'attente... Le Russe cogitait... Simulation au dessus de l’Antarctique, cela était nouveau pour lui, mais ne lui faisait pas peur, il avait réalisé des voles réels en TU 22 M3 au dessus de Mourmansk, il connaissait bien ce que voulait dire voler en atmosphère glacial. Ce qui le gênait le plus était qu'il devrais voler à plus de 10 000 pieds tout en étant très proche du sol...

Ils eurent l'autorisation de vol, et les deux appareils décolèrent en même temps, avec un petit décroché normal.

Pour le moment tout ce passaient bien ils évoluaient plein sud au niveau de la mer.

Un écran radar, indiqua qu'il toucherait le continent gelé bientôt, et très vite la visibilité chutait exponentiellement, car la date de l’exercice était donnée pour juin!

De plus il y avait une dégradation, atmosphérique énorme, la température extérieure diminuait à vitesse grand V. Vladimir Illich voyait visuellement maintenant à peine l'appareil de Ryan, situait à quelques mètres, malgré les feux de positions.

Heureusement le radar visualisait bien la présence de l’Américain. Le transbordeur étant toujours activé.

En quelques instant, la situation détériora encore plus... Il fit une nuit total maintenant, ils ne furent plus que des jouets ballottés par les intempéries, et surtout un son glacial se mit à hurler indiquait que le sol se rapprochait.

Avec la rigueur militaire qu'on lui connaissait, Ryan fit avec Vladimir le tour de leurs appareils, les techniciens avaient pris le soin de poser quelques pièges aux deux pilotes pour s'assurer qu'ils vérifient toujours leur matériel avant de partir en mission. Une fois tout les préparatifs effectués, Ryan monta dans son avion un mythique F-16, fleuron de l'armée américaine. Il posa sa main sur l'aile droite comme à son habitude comme pour se porter chance et grimpa la courte échelle qui le séparait de son cockpit.

Une fois installé, Ryan brancha le système de respiration sur son casque et commença la classique check-list par automatisme. Une fois prêt, il alluma les moteurs qui dans un tonnerre de faux bruits s'allumèrent et crachèrent leur propulsion vers l'arrière. Il appuya sur le bouton de la radio qui lui servait à communiquer avec son comparse russe.

"Ici Eagle One. Comment reçu ? Parlez."

C'était l'essai radio, ultime étape avant le décollage des deux équipiers. Une fois que Vladirmir lui eût répondu il continua.

"Ici Eagle One, par convention de manœuvre, formation finger-four, je prend la tête, vous flanc bâbord. Mission intercepter appareil inconnu sur l'aire antarctique, vol suprasonique autorisé, ouverture du feu sur mon ordre."

Vladimir lui répondit et Ryan poussa alors le manche des gaz. Comme à chaque fois l'accélération lui procura une intense adrénaline en plus de le pousser au fond de son siège. Une fois que la vitesse fut suffisante, Ryan tira légèrement vers lui le manche pour incliner l'avion vers le ciel et décoller.

Même s'il ne s'agissait que d'un simulateur, les sensations étaient bien réelles et Ryan éprouvait toujours beaucoup de plaisir à voler. Par pur plaisir il s'amusait à balancer son avion de gauche à droite tout en se rendant sur l'objectif qui se présentait maintenant sur le radar.

Le problème de l'antarctique était que cela pouvait être compliqué de distinguer le sol du ciel tellement les couleurs étaient proches. Plus d'un pilote s'était fait avoir et avait finit par trepasser. Ryan lui avait plus d'expérience mais redoutait toujours l'accident et se maintenait vigilant.

Approche

Un F-16, ils pouvaient pas mettre un autre appareil qu'un F-16, court sur patte, ils auront besoin besoin d'un ravitaillement pour le retour, sinon passer une nuit en Antarctique, c'est pas terrible, surtout une nuit de quatre mois, en théorie!

" - Ici Eagle deux à leader. Demande autorisation de commander du pétrole pour le retour. Terminé."

Vladimir Illich voyait les lumières de position de son chef de patrouille, s’éloigner, il lui fallait accélérer pour se coller à quelques mètres de l'aile, à gauche, en se demandant pourquoi formation finger-four, alors qu'il n'était que deux.

A ce stade du vole le Russe ne faisait plus confiance à ses yeux, mais à ses instruments, surtout le radar APG-68(V)7, et pour ce vole ils n'avaient pas de missiles, que les deux Canon M61A1 Vulcan de 20 mm. Vladimir Illich programma l'ordinateur de recherche pour trouver la cible, en changeant la fréquence de l'antenne à balayage. Pour le moment rien, que l'immensité immense, qui trônait dans ce désert blanc.

" - Ici Eagle deux, à leader nous devrions grimper à 12 000 pied pour augmenter la distance radar, et demandons autorisation de tire, pour une rafale de contrôle. Terminé. "

Cela ne serait pas top de partir au combat avec un armement défaillant.

La situation atmosphère se dégradait encore, avec des rafales violentes.  Quand soudain le brave petit radars accrocha quelque chose qui se déplaçait, un signal unique, ce ne pouvait être que l'hostile.

Le Russe vit pivoter le cabochon qui protégeait le bouton de tire et il attendit les ordres.

Les deux avions fondaient sur leur cible, et la distance diminuait rapidement, ils allaient être à porté d'accrochage.

Il y avait un autre probleme. Kousnesov faisait rapidement des calcules.

" - Ici Eagle deux, à leader, nous avons encore 22 minutes avant d’être sur la réserve. Terminé."

Ryan s'était concentré, finit les manœuvres d'amusement, le blizzard glacial de la calotte polaire faisait bouger l'appareil fictif dans tout les sens et seule une main mise ferme sur le manche permettait de garder le contrôle de l'appareil. Il sourit en entendant la remarque du russe mais ne répondit pas. C'est sûr que cela devait faire bizarre à un ex-soviétique de piloter un appareil américain.

Sur proposition du russe il redressa son appareil pour atteindre les 12 000 pieds. Certes ils avaient une meilleure visibilité radar mais le vent les frappait encore plus fort. Il répondit à la radio:

"Autorisation accordée pour ouverture du feu."


Alors que le russe tira sa rafale de munition le radar signala la présence de l'appareil inconnu. Ryan piqua alors violement pour rejoindre au plus vite l'appareil et se porter à la hauteur de l'appareil du côté gauche. Il tourna la tête cependant les fortes rafales masquaient complètement l'appareil. Il enclencha alors sa radio.

" Appareil non identifié, ici le Lieutenant s'Fallen de l'United States Air Force veuillez vous identifier, première sommation."

Il passa alors sur un canal sécurisé entre lui et son homologue russe:

"Eagle 2 vous avez un visuel ? Négatif de mon côté"

Il acheva à peine sa phrase que l'appareil inconnu ralentit brutalement et ouvrir le feu sur les deux comparses. Ryan vrilla brutalement vers la gauche tout en ralentissant pour passer derrière l'appareil et pouvoir l'abattre.


Ouverture du feu autorisé, tirs d'arme, potentiellement Goa'uld.

Tire forain.

La cible ne se voyait pas visuellement, mais le  Russe l'encadrait parfaitement au radar, et ce nuisible virait et tirait dans leur direction.

* Par la barbe du Petit Père du Peuple. *

Vladimir Illich repensa au deuxieme mari de sa tante Macha Ivanna, le deuxieme classe Fédor Alexandrov et son Iliouchine IL-2 à la bataille de Koursk... A la recherche de colonnes de blindés ennemie, son escadrille était tombé sur des chasseurs ennemies, au dessus de Prokhorovka. Fédor Alexandrov avait lancé son appareil blindé contre les forces adverses en tirant de tout ses canons, et il s'en était sortit avec soixante trois impactes. Dans la fumé, les éclats, le deuxieme classe réussi à se dégager mais il ne sut jamais si il avait réussit à toucher un ennemie, ce jour là. Il parvient à faire atterrir son appareil, c'est pas pour rien qu'on l'appelait le char volant.

" - Permis de tirer accordé, comprit Eagle 1. Terminé."

L'appareil ennemie foncé droit à leur rencontre. Ils avaient un petit avantage, la hauteur. Vladimir Illich, ne pouvait ni se dégager ni faire une ressource, sans être toucher. La seule solution présenter la plus faible surface aux impacts. Toujours aux instruments le Russe, fonça droit sur la cible en allumant la poste combustion, mais en dosant la vitesse du F-16, de façons a ce que son appareil vole moins vite que la sortie de ses balles. Ce faire abattre par ses propres balles, cela arrivait, c'était étrange, comme situation. le Sous Lieutenant ce demandait, si cela contait comme victoire, dans ce cas. Certainement pas!

Il distinguait sur tribord son Leader évoluer, il ne risquait donc pas de le toucher.

En appuyant sur le bouton par touche successifs, par petites rafales, pour ajusté le tire, il tirait sur sur le nuisible

Le membre 'Vladimir Kouznetsov' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Résolution (61-80)' :

Une fois sa manœuvre d'évite faite, Ryan se retrouve derrière l'appareil ennemi. Du moins, c'est ce que disait le radar parce que son pare-brise ne lui servait plus à rien. Une épaisse purée de pois empêchait toute visibilité et Ryan ne voyait même pas la pointe de son appareil.

Il avait entendu malgré le vacarme assourdissant que Vladimir avait fait feu, toutefois il ne savait pas si il l'avait touché. Le pilote irlandais voulait savoir ce qu'était cet appareil et engagea alors une manoeuvre très risquée. Il retourna son appareil pour se retrouver tête en bas et monta légèrement au dessus de l'appareil ennemi pour se rapprocher et voir ce qu'il en était.

Ryan leva donc la tête et aperçu une vague courbure caractéristique des ailes. C'était un chasseur de la mort Goa'uld. Ryan redressa alors son appareil pour se retrouver à nouveau derrière l'appareil ennemi.

"Eagle 2, appareil formellement identifié Planeur de la mort, comment reçu ? Parlez."

Ryan reprit son poste et essaya de viser l'aile de l'appareil comme il le pouvait. Il se concentra, appuya sur le bouton de feu et ralentit brusquement pour ne pas être pris dans un éventuellement crash de l'appareil. Il entendit une explosion cependant le planeur ne sembla pas s'abimer sur le sol glacial de l'arctique.

- Bon sang, mais il ne se crashera jamais ou quoi ?

"A fond la gamelle..."

Vladimir illich avait touché l'appareil ennemie, et à sa grande surprise, son zinc semblait intacte. Il quitta le circuit dans une grande boucle, puis se concentra sur l’évolution de la situation.
Le radar indiquait que Ryan était plus haut que lui au même niveau que l'hostile.

Il avait encore du pétrole pour évoluer.
Mais, il y avait un mais!
Les magasins de balles étaient vide.
Le Russe ne pouvait donc pas faire une autre passe.

Que pouvait il faire?

" - Eagle 2 à Leader, Planeur de la mort confirmé. Terminé."

Il n'avait pas d'arme à part un automatique, et franchement ouvrir la verrière et tirer... Ce n’était pas une solution réaliste.

Larguer de l'essence, par le vite vide, sur le Pirate? Il ne lui restait plus grand chose à sacrifier pour que cela soit efficace, et très aléatoire avec les tourbillons de vent.

Son F-16 revenait vers la cible très rapidement maintenant, il voyait bien les évolutions d'Eagle 1, autour.

Il repensa au Grand Oncle Piotre Alexeï, le frère de sa grand mère Tatiana, celui qui avait participé, à la bataille de Koursk comme Conducteur, dans son T-34, il s’était retrouvé dans cette même situation. Plus d'obus,  entouré de Panzer IV, plus de... Il avait lancé... Oui...

Il avait de la place, il pouvait le faire.

" - Eagle 2 à Leader, je tente quelque chose. Terminé."

Vladimir Illich prit sa décision , il lança le brouilleur à fond, fit une ressource pour gagner en altitude, et il lança l'avion dans un grand plongeon, sur le Goa'old, en mettant à fond les gaz et en ouvrant, la poste combustion au maximum. Il l'avait en plein centre de son collimateur. Le Pilote largua la verrière, retira ses pieds du palonnier, regroupa ses pieds contre le fauteuil, lâcha la commande de vol, et ses deux mains agrippèrent sur le système d’éjection, une seconde avant le contacte...

" - для Родины. *"

* Pour la Partie.

Le membre 'Vladimir Kouznetsov' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Résolution (61-80)' :

"Mais qu'est ce que vous foutez Kouznetsvo ?" hurla Ryan dans son microphone. En effet, il avait reçu un message sur son appareil pour indiquer que son camarade d'escadrille venait d'ouvrir sa verrière et de quitter son appareil qui ne tarda pas à s'écraser sur le sol inhospitalier du continent de glace.

Ryan réagit plus qu'il ne réfléchit, il décrocha son appareil et piqua vers le sol avant de se rappeler que ce n'était qu'un simulateur. Il soupira et retourna vers leur objectif principal qu'il acheva d'un missile AIM-120 AMRAAM. Ryan satisfait, glissa sa main le long de son siège pour stopper la simulation.

Il retira son dispositif de respiration et ouvrit la verrière qui s'était noircie quand les écrans s'étaient éteints. Il regarda Vladimir qui sortait également de son simulateur:

"Non mais vous êtes un grand malade ! Vous savez qu'il n'y avait aucune chance que cela fonctionne hein ?"

Il soupira une nouvelle fois mi- agacé mi amusé et il renchérit.

"Je vais mettre quoi dans mon rapport de vol moi maintenant ?"

Il débrancha les derniers capteurs, posa ses mains sur ses hanches en attendant la réponse du russe.

Game Over

Quant il ouvrit les yeux, les écrans clignotaient la phrase fatidique de fin de jeux. Et tous les cadrans s’éteignaient ou se remettait à zéro, les uns après les autres.

A coté de lui, le Lieutenant lutait encore contre envahisseur, et acheva le vaisseau ennemie, avec un missile qui avait la particularité d’être au-delà de la portée visuelle.
Il venait d’où ce missile?  Ils n'avaient pas parlés de missiles en début de mission.

Le Russe n'allait pas réécrire cette mission, et puis comme son Grand Oncle Piotre Alexeï qui avait gagner une prothèse au cour de cette bataille et de quoi faire une bonne histoire pendant les longues nuits d'hivers. Il avait fait une bêtise, mais il savait très bien dans quel condition il opérait, et qu'il ne risquait rien. Ce n’était pas encore au point si un jour cela devait se produire en réalité.

Quand Ryan, sortie de son fauteuil, Le Russe se fit incendier comme par un tire que Katioucha! Mais c'était prévus, il connaissait la musique et adorait l'orgue. Kousnesov, ne sourit pas, pour ne pas le provoquer, tout en le regardant droit dans les yeux, sans fléchir.

" - Pour le rapport, mon Lieutenant, il n'y a qu'une chose à faire, il faut dire la vérité. "

Le Pilote voyait que les yeux de Ryan était amusé, et pourtant, il y avait plein de chose à dire de cette mission. Il n'y avait pas eu de briefing ni débriefing. Le Russe avait eut l'ordre de tirer sans se préoccupé réellement de ce qu'il y avait autour à ce moment là. De plus lui, comme tout Aillier il devait quoi qu'il arrive rester dans l'aile de son Leader, pour avoir une protection.

Ils apprendraient.

Ryan secoua la tête encore un petit peu blasé et alla serrer la main du Russe. Le geste avait été beau, il fallait le reconnaître. Il retira son casque et lui demanda:

"Vous aviez déjà testé l'idée de sauter directement sur l'appareil ennemi ?"

Ryan prit la feuille de mission qui était posée à côté et apposa sa signature avant de tendre le bloc note à Vladimir pour qu'il y appose la sienne. Ryan regarda les statistiques de vol qui étaient affichées sur l'écran à côté de lui. Il regarda notamment la consommation de carburant, la vitesse moyenne, l'altitude et la température.

"Des avis sur la mission ? Tout est bon à prendre."

Il s'assit sur une chaise à côté du simulateur et attendit la réponse du russe.

Il se demandait vraiment comment le russe avait pu penser que sa technique aurait pu fonctionner. Ils se trouvaient en mission du police du ciel et donc amenés à intervenir en tout temps en tout lieux avec un équipement défini à l'avance et connu par coeur par les aviateurs.

Ivan le Fou

" - Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha!

Tu ne connais pas la manœuvre d'Ivan le Fou, avec les sous marins? J'ai fais pareil avec un avion.

Un sous marin, a un cône de bruit derrière lui, et les sous marins Américains se glissaient dedans, juste derrière le Russe! Avant l’apparition des flûtes, des Sonars filés, les sous marins Soviétiques, tournaient brusquement et fonçaient vers l’arrière, prêt à tirer de toutes ses torpilles, sur ce qui se présentait, une manœuvre aléatoire.

Lancé son avions c'est typiquement Russe, des Polikarpov, nos bon vieux Rata, faisaient quand ils étaient acculés, la même chose, pendant la grand guerre patriotique, et les Nazis en avaient peur.  

Bon pendant l’exercice je n'avais plus de balles, pas de missiles, alors pour la première fois, cette manœuvre, je l'ai tenté, et je l'ai raté. Il faudrait répéter, et répéter encore cela pour la réussir. Il faut aussi que cela en vaille le coup, car un F-16 cela vaut chère. Mais c'est aussi une façon de faire peur à ceux qui sont en face."

Vladimir Illich s'assit.

" Quand on fait une mission, que ce soit avec un avion réel ou virtuelle, il faut commencer par le commencement.

Annoncer la mission, évaluer les différents paramètres, et puis il faut bien ce dire qu'à partir du moment ou on monte dans le cockpit, rien  ne se passe comme prévus, quand c'est réel, alors en simulateur, c'est généralement un festival de problèmes, il faut bien être concentré.

En simulateur, c'est pas trop grave quand on ce plante.

Heureusement que j'ai déjà piloté, en réel un F-16, et il ne faut jamais donner un engin à une personne qui ne l'a pas étudier un minimum. Mais rien ne vaut, que voler pour acquérir de l’expérience, et surtout être humble, et ne pas ce surestimer.

Camarade"