Arrivée en fanfare/réglages

Après son action, Jacob poussa un soupir de soulagement.

« On ne s’ennuie pas ici »

il reposa le câble par terre puis alla à la rencontre de Thomas qui se présenta et il fit de même. « Jacob Smith, je viens d’arriver sur cette station ».

Il laissa Thomas et Aeryn entre eux afin d’aller évaluer les dégâts, car il pensait que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Ainsi il inspecta tous les murs et remarqua des tâches brunes sur les parois aux endroits où les plus gros éclairs avaient frappés.

*content qu’il ne m’ai pas touché celui-ci* pensa-t-il alors qu’il regardait une tâche plus grosse que les autres.

Il surveilla ensuite les câbles qui semblaient ne pas avoir trop souffert de la surtension.

« Il faudra que vous me fassiez penser de mettre des chaussures en caoutchouc la prochaine fois que je viens dans cette pièce ».

Ils avaient eu de la chance pour cette fois qu’il n’y ai pas eu de blessés graves, cela aurait pu être beaucoup pire. En s’adressant à Aeryn il demanda :

« savez-vous ce qui a causé cette surcharge ? ».

Jacob, qui avait de bonnes bases informatiques réfléchit à ce qui aurait pu causer le problème. Il repensa tout de suite à une technique de virus dont il avait entendu parler. Celui-ci faisait en sorte de mettre dans le code binaire de l’ordinateur des 0 et des 1 de suite pendant un certain temps. Cela entraînait une surcharge du processeur et pouvait même faire exploser l’ordinateur infecté. Peut –être était-ce cela.

Cependant, il se demandait comment un petit rigolo aurait pu faire ça sur le superordinateur du JPS car le pare-feu devait certainement être hyper puissant pour une sécurité maximale.

Il n’est pas exclu non plus que le processeur ne soit pas assez puissant pour de telles mises à jour d’une technologie qui dépasse largement l’ingéniosité humaine, mais, dans ce cas là, il n’aurait pas réagi comme cela et se serait simplement arrêté grâce aux sécurités.

Ainsi, Jacob décida d’aller vérifier qu’il n’y ai pas de failles dans le système qui pourrait entrainer une autre catastrophe de la sorte. Cependant, trouver des erreurs dans un ordinateur aussi performant était comme chercher une aiguille dans une botte de foin et il n’était pas sûr non plus qu’il y ai quelque chose à trouver.

Il commença donc à chercher les erreurs les plus régulières pouvant entrainer ce type de surtension.

De plus, le problème pouvait également ne pas être informatique mais simplement dû à un court circuit et dans ce cas, il faudrait changer les câbles.

« J’essaie de chercher s’il y a une erreur informatique, mais cela risque de prendre du temps. Si vous pensez qu’il y a quelque chose de plus important à faire dites le moi ! »

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'Dés de compétence' : 86

Jacob ne découvrit aucun problème d’interface et lorsqu’il vit qu’Aeryn avait finalement réussie à lancer correctement la mise à jour, il arrêta ses recherches et retourna vers la porte.

De là il répondit à la question de l’archéologue qui semblait un peu perdu mais certainement moins que lui-même.

« Nous sommes en train, ou je devrais plutôt dire Aeryn est en train de faire les mises à jour de la porte des étoiles afin de pouvoir la réutiliser ».

En effet, il avait l’impression de ne pas avoir fait grand-chose à part poser des questions et avoir faillit se faire griller comme un toast.

Il comprenait un tout petit peu mieux le système de la porte, mais il allait devoir se renseigner fortement pour pouvoir avoir le niveau des autres et pouvoirs leur être utile.

Il se décida que dès qu’il aura du temps libre il se lancerait dans l’étude approfondie de la porte et des anciennes missions effectuées avec celle-ci.

Ce travail au SDT allait probablement être encore plus dur que ce qu’il avait imaginé.

Jacob vit Aeryn s’installer en tailleur et décida de faire de même. Il pensait en effet qu’il serait bien d’apprendre à connaitre les personnes avec qui il travaille, cela n’engage en rien et permettra certainement d’être plus efficace.

Il répondit donc :

« Tout d’abord, merci de m’appeler Jacob. Déjà que je me sens vieux à côté de vous, vous m’ajoutez encore au moins vingt ans en m’appelant Monsieur Jacob. Pour répondre à votre question, je viens du sud de Londres, un endroit où il fait bon vivre. Permettez-moi de vous retourner la question. Cela fait longtemps que vous faites partie de l’équipage ? »

Comme ça, assis en tailleur par terre au milieu d’une vaste pièce, il avait l’impression de faire partie d’un groupe du style les alcooliques anonymes.

En pensant à cela il ne put s’empêcher de rire.

En y repensant, il était là, devant une merveille de technologie permettant la création de trous de ver et au lieu de l’étudier, il était en train de discuter. Il n’aurait jamais fait ça.

Dans d’autres circonstances, il se serait dépêché d’analyser la porte, mais, ici, il se sentait bien au milieu de la technicienne et de l’archéologue.

Malgré le peu de temps qu’ils se connaissaient tous les trois, Jacob sentait que des liens d’amitié commençaient à se créer et pour la première fois il y faisait attention.

Après les explications de ses collègues, il décida de se présenter un peu plus.

« Bon, après vos explications j’ai l’impression d’en avoir dit bien peu sur moi. Comme je vous le disais je suis né à Londres. Avant d’être ici, j’ai travaillé au CERN puis à l’ESA, mais le SDT semble vraiment être la plus grande aventure dans laquelle je m’engage. Après avoir subi le camp d’entrainement, je me suis retrouvé au mess et la suite vous la connaissez. »

Jacob gigota un peu car il se sentait mal assis comme ça. Il regarda à nouveau autour de lui comme pour s’affirmer encore une fois que ce n’était pas un rêve et que la porte était bien réelle.

Il espérait qu’il allait bientôt pouvoir la franchir et découvrir à quoi ressemblent les autres planètes possédant cet anneau.

« Il fait frais, vous ne trouvez pas ? » déclara-t-il alors.

Jacob eu à peine le temps de finir sa dernière phrase qu’il entendit la sonnerie annonçant la fin de la mise à jour.

Soudain, la porte se mit en route et les chevrons s’enclenchèrent. C’était la première fois qu’il voyait cela. Après que le septième chevron fut enclenché, il vit quelque chose d’incroyable.

En effet une sorte de vortex fut propulsé de la porte pour être ré-aspiré et une fois cela fait, il y avait comme de l’eau dont la surface était verticale.

« C’est merveilleux » murmura-t-il.

Apparemment, tout avait fonctionné et la porte se reteignit. Il allait demander à ses nouveaux collègues ce qu’ils pensaient de ce qu’ils venaient de voir lorsqu’un appel radio l’informa qu’ils devaient tous se rendre au centre de contrôle.

« Je pense qu’on devrait se dépêcher à y aller. Ça à l’air grave. »

Il commençait déjà à tenir à cet endroit et ne voulait pas qu’il y ai des problèmes.

Il sortit donc de la pièce en quatrième vitesse, mais reparut tout de suite.

« Euh ! Vous savez où est le centre de contrôle ? »