[13 septembre 2019]
Mei avait encore du mal à réaliser qu'elle était libre et qu'elle avait retrouvé les siens. Cela faisait à peine vingt-quatre heures, mais cela lui paraissait toujours irréel. Après une ribambelle d'examens médicaux divers et variés qu'elle avait subie docilement et sans protester, elle s'était vu assigner des quartiers temporaires, les siens n'étant plus disponibles. De toute façon, ses affaires ne s'y trouvaient plus, mais sur Atlantis. Elle n'avait pas cherché à en savoir plus sur le sujet. Cela viendrait en temps voulu. Mais elle avait vite commencé à angoisser. Se retrouver seule dans des quartiers après plus d'un mois entassée avec d'autres la rendait nerveuse, tout comme le silence. Sur le JPS, ce n'était jamais bon signe d'être isolé de la sorte. Elle n'avait pas beaucoup dormi non plus, se réveillant sans cesse.
Elle avait par contre apprécié de pouvoir une douche chaude sans être observée et chronométrée et de revêtir une combinaison de bord propre. Celle-ci était un peu grande, mais cela convenait très bien pour jouer les mère-kangourou, car elle avait récupéré la garde d'Isaac.Tout bien considéré, ce dernier était en bonne santé, mais l'infirmerie ne pouvait pas garder. Il n'y avait pas de couveuse à bord et ils avaient besoin des lits pour les blessés les plus graves. Quand au personnel, tous les membres étaient nécessaires et personne ne pouvait le prendre en charge. Comme il devait être gardé au chaud, il avait été décidé qu'elle continue à s'en occuper et à pratiquer la méthode kangourou jusqu'à ce qu'une autre solution soit trouvée. Curieusement, elle avait été contente de se le voir confier, car cela lui donnait quelque chose à faire et lui évitait de se retrouver seule avec ses pensées. Elle n'était jamais vraiment seule ou complètement libre de ses mouvements. Elle était constamment accompagnée d'un membre de la sécurité qui restait également devant ses quartiers, mais elle n'y pouvait pas grand-chose.
Elle n'avait en revanche pas réussi à obtenir le droit de s'occuper de Thena. Tout juste était-elle autorisée à observer les soins et cela lui faisait mal. C'était quelque chose qu'elle aurait vraiment voulu pouvoir faire, mais elle n'avait pas insisté. Au premier non, elle avait battu en retraite et avait simplement regardé, expliquant ce qu'elle avait au camp et donnant l'évaluation qu'elle avait faite.
Être le centre de l'attention, tant à cause de son retour inopiné que de la présence d'Isaac, la rendait tout aussi nerveuse que d'être toute seule. Heureusement, les contacts avec les autres étaient assez limités et brefs, n'étant pas franchement disposée à parler de son expérience ou à faire la conversation. Mais il était inévitable que certains viennent la voir pour chercher à avoir des nouvelles de ceux qu'ils connaissaient ou la féliciter d'être de nouveau parmi eux. Par conséquent, lorsqu'elle marchait dans les couloirs, elle ne pouvait s'empêcher de raser les murs et d'éviter de croiser leur regard tout en étant sur ses gardes en permanence.
Pour le moment, elle était assise dans le réfectoire après une visite à l'infirmerie. Elle essayait d'avaler quelque chose tout en essayant d'ignorer les autres. La nourriture n'avait pas été un point fort pendant sa captivité non plus. Ils étaient tout juste assez nourris pour pouvoir travailler, mais pas suffisamment non plus. Quand ils ne se retrouvaient pas privés de repas pour une raison ou une autre...
[HRP : Et le petit lien musical : Where's my love (alternate version) par Syml]
Mei avait encore du mal à réaliser qu'elle était libre et qu'elle avait retrouvé les siens. Cela faisait à peine vingt-quatre heures, mais cela lui paraissait toujours irréel. Après une ribambelle d'examens médicaux divers et variés qu'elle avait subie docilement et sans protester, elle s'était vu assigner des quartiers temporaires, les siens n'étant plus disponibles. De toute façon, ses affaires ne s'y trouvaient plus, mais sur Atlantis. Elle n'avait pas cherché à en savoir plus sur le sujet. Cela viendrait en temps voulu. Mais elle avait vite commencé à angoisser. Se retrouver seule dans des quartiers après plus d'un mois entassée avec d'autres la rendait nerveuse, tout comme le silence. Sur le JPS, ce n'était jamais bon signe d'être isolé de la sorte. Elle n'avait pas beaucoup dormi non plus, se réveillant sans cesse.
Elle avait par contre apprécié de pouvoir une douche chaude sans être observée et chronométrée et de revêtir une combinaison de bord propre. Celle-ci était un peu grande, mais cela convenait très bien pour jouer les mère-kangourou, car elle avait récupéré la garde d'Isaac.Tout bien considéré, ce dernier était en bonne santé, mais l'infirmerie ne pouvait pas garder. Il n'y avait pas de couveuse à bord et ils avaient besoin des lits pour les blessés les plus graves. Quand au personnel, tous les membres étaient nécessaires et personne ne pouvait le prendre en charge. Comme il devait être gardé au chaud, il avait été décidé qu'elle continue à s'en occuper et à pratiquer la méthode kangourou jusqu'à ce qu'une autre solution soit trouvée. Curieusement, elle avait été contente de se le voir confier, car cela lui donnait quelque chose à faire et lui évitait de se retrouver seule avec ses pensées. Elle n'était jamais vraiment seule ou complètement libre de ses mouvements. Elle était constamment accompagnée d'un membre de la sécurité qui restait également devant ses quartiers, mais elle n'y pouvait pas grand-chose.
Elle n'avait en revanche pas réussi à obtenir le droit de s'occuper de Thena. Tout juste était-elle autorisée à observer les soins et cela lui faisait mal. C'était quelque chose qu'elle aurait vraiment voulu pouvoir faire, mais elle n'avait pas insisté. Au premier non, elle avait battu en retraite et avait simplement regardé, expliquant ce qu'elle avait au camp et donnant l'évaluation qu'elle avait faite.
Être le centre de l'attention, tant à cause de son retour inopiné que de la présence d'Isaac, la rendait tout aussi nerveuse que d'être toute seule. Heureusement, les contacts avec les autres étaient assez limités et brefs, n'étant pas franchement disposée à parler de son expérience ou à faire la conversation. Mais il était inévitable que certains viennent la voir pour chercher à avoir des nouvelles de ceux qu'ils connaissaient ou la féliciter d'être de nouveau parmi eux. Par conséquent, lorsqu'elle marchait dans les couloirs, elle ne pouvait s'empêcher de raser les murs et d'éviter de croiser leur regard tout en étant sur ses gardes en permanence.
Pour le moment, elle était assise dans le réfectoire après une visite à l'infirmerie. Elle essayait d'avaler quelque chose tout en essayant d'ignorer les autres. La nourriture n'avait pas été un point fort pendant sa captivité non plus. Ils étaient tout juste assez nourris pour pouvoir travailler, mais pas suffisamment non plus. Quand ils ne se retrouvaient pas privés de repas pour une raison ou une autre...
[HRP : Et le petit lien musical : Where's my love (alternate version) par Syml]