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La salle 379 était vide, mise à part deux portes devant lesquelles se tenaient deux soldats. Fixé sur la porte, une enveloppe.

"Je dois vous laisser là, … Désolé, …"

Le caporal referma la porte sur le militaire et retourna à son poste, soulagé. Les deux soldats présents étaient totalement silencieux et ne répondraient à aucune question de Cotridge. S'il prend l'enveloppe, il y découvrira un mot qui dit ceci.


Mot a écrit:
L'une de ses portes mène à la suite de votre test, l'autre vous mènera vers la sortie. L'un des soldats ne fait que mentir, l'autre ne dit que la vérité. Tous deux savent quelle est la bonne porte. Vous n'avez le droit qu'à une seule question, posé à un seul des deux soldat pour trouver le bon chemin.



Il lui fallait maintenant être avisé.

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Un homme barbu à l’aspect légèrement hirsute avait fait irruption dans le hall. Il avait grommelé, s’était montré insultant et désagréable. Cotridge l’avait fixé avec intérêt. Finalement il n’était pas là pour interroger un quelconque terroriste. Quelque chose d’autre se tramait. Il ignora l’individu en se plongeant dans son propre questionnement sur ce qui l’attendait ici. Quand l’homme repartit il lui jeta un dernier coup d’œil, ses manières ne laissaient aucun doute quant au fait qu’il s’agissait d’un militaire. Malgré son aspect a priori négligé il avait une certaine raideur dans sa démarche qui indiquait son respect pour les normes et la sphère des forces armées.

* Encore un cliché de l’instructeur. Ces américains en sont définitivement trop friands… *

Il tourna son regard vers le jeune caporal assis à son bureau et attendit que ce dernier s’exprime ou se lève pour le conduire là où son supérieur le lui avait demandé. Le jeune homme lui rendit un regard bovin et resta figé. Plusieurs minutes passèrent en silence, Cotridge était sur le point de soupirer et de s’exprimer quand l’homme se leva subitement et invita, non sans hésitation, à le suivre.

* Une lueur d’intelligence et de vie habite donc ce jeune caporal ?*

William sourit à sa propre réflexion et déposa sur le comptoir son imperméable et son chapeau. Il repositionna calmement sa valise pour qu’elle ne gêne pas un quelconque passage et indiqua qu’il était prêt à se mettre en chemin d’un signe de tête.
Le vieil homme claudiqua en fixant d’un air absent son guide. L’homme avait l’air tendu, il devait craindre d’une manière ou d’une autre son supérieur, il devait être sans nul doute mal à l’aise à conduire Cotridge vers Dieu seul sait quoi. Le vieil anglais se mit à grimacer, ses articulations le lançaient. Si l’instructeur local avait préparé un parcours du combattant il allait être déçu. Le duo arriva jusqu’à la salle 379 et le caporal lui annonça qu’ils devraient se séparer ici. Le jeune homme s’excusa. Cotridge lui saisit immédiatement le bras en fronçant les sourcils. Il attendit de capter son regard pour s’exprimer froidement :


« Non vous n’êtes pas désolé. Si je me rends compte que je me suis déplacé pour rien, croyez bien que là vous serez désolé jeune homme. »

William libéra le pauvre caporal et le laissa refermer la porte. Quand celle-ci fut verrouillée il laissa échapper un petit gloussement. Il n’avait pu résister à cette occasion de mettre un peu plus de pression sur le pauvre bougre déjà stressé. Il leva les yeux et remarqua pour la première fois une enveloppe scotchée sur la porte. Il haussa les sourcils et s’en empara. Cotridge coinça sa canne sous aisselle et pivota sur lui-même en décachetant l’enveloppe. Il s’immobilisa une nouvelle fois en découvrant deux soldats postés devant deux portes. Cotridge se désintéressa subitement de l’enveloppe et se rapprocha d’eux. Il adopta à nouveau une expression neutre en dévisageant les deux individus.

* Deux portes, deux soldats, je suppose qu’il est attendu que tu sélectionnes l’une de ces portes mon cher. Ils doivent savoir laquelle et je suppose encore que je dois les interroger. *

« Bonjour messieurs. C’est une bien fatigante journée pour moi. Auriez-vous l’obligeance de m’apporter un verre d’eau je vous prie ? »


Aucun des hommes ne réagit. Cotridge s’arrêta à quelques pas d’eux et joignit ses mains sur le pommeau de sa canne :

« Être en faction ne devrait pas vous priver de l’usage de la parole bien au contraire messieurs. J’ai été invité ici par votre commandant, mais manque toujours de renseignement, pourriez-vous me dire quel est le but de cette installation ? »

A nouveau il se heurta à un mur de silence. Il se souvint de l’enveloppe et la leva lentement en épiant les expressions des soldats. Presque imperceptiblement leurs regards se figèrent sur le contenant :

« Bien sûr… »

Cotridge prit le petit papier à l’intérieur et découvrit les instructions s’y trouvant.

« Ha… » Dit-il simplement. Cotridge souffla en observant les deux soldats silencieusement. Il les fixait tour à tour, croisant ses bras et caressant sa joue gauche d’un air absent.

* L’une de ces deux portes me mène à la suite de mon test. Très bien je participe donc à une évaluation. Voilà déjà une information intéressante. Je sais au moins pourquoi je suis là. Voyons voir, je ne veux un accès qu’à une porte si je veux connaître le fin mot de cette histoire. Ces jeunes gens savent quelle porte est la bonne. Je n’ai droit qu’à une question. Malheureusement l’un de ces petits est un menteur. Procédons par élimination. Si je demande quelle porte mène à la suite de mon test chacun m’indiquera une porte différente. Je dois donc démasquer le menteur. Si je demande à celui qui me dit la vérité quelle porte le menteur m’indiquerait si je lui demandais laquelle est la bonne il me pointera la sortie. Si je demande au menteur quelle porte son collègue me pointera si je lui demandais laquelle est la bonne il m’indiquerait également la sortie. Ce bougre ne peut pas m’indiquer la vérité, il m’indiquera donc la porte que celui disant la vérité n’indiquerait pas. Peu importe qui est qui finalement, ils m’inqueront tous les deux la sortie. *

Les fines lèvres de Cotridge se pincèrent. Son regard cessa de sauter d’un soldat à l’autre et il les considéra finalement tous les deux :

« Messieurs, si je demandais à votre collègue quelle porte mène à la suite de ce test…laquelle m’indiquerait-il ? »

Cotridge cessa tout mouvement en attendant sa réponse. Il plissa les yeux en signe d’impatience de constater le résultat de sa question.

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Aucun des deux soldats ne réagit. N'étant pas spécifiquement questionnés, ils avaient ordre de ne rien faire. L'invité n'avait le droit qu'à une seule question et posé à un seul d'entre eux. Une question commune ne donnerait aucun résultat.




[HRP : Si tu repose la question à un seul d'entre eux, considères qu'il te pointe la porte de gauche. A toi de voir quel chemin tu emprunte ^^]

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Aucune réaction, aucun effet. Le résultat de la question de Cotridge était plutôt décevant. Le britannique émit un claquement d’agacement et regarda à nouveau les deux soldats. Au diable le choix de toute façon ces deux ânes allaient lui pointer la même porte. Cotridge s’approcha du soldat blond et le jaugea de la tête au pied. Il souffla avec un mélange de mépris et d’épuisement :

« Ha n’oublions pas qu’un seul d’entre vous peut répondre à une seule question. Prendre des initiatives ou agir en dehors du cadre des consignes n’est pas vraiment la doctrine de votre armée… »

Il reposa sa question de son accent traînant :

« Si je demandais à votre collègue quelle porte est celle qui conduit à la suite de ce test. Laquelle m’indiquerait-il ? »

Cotridge observa la porte pointé par l’homme. Il s’agissait de celle à sa gauche. Il roula des yeux et plaque l’enveloppe sur la poitrine de l’homme avant de se diriger vers la porte de droite. Le vieil homme maugréa quant à son agacement face à ses enfantillages et le fait qu’il avait passé l’âge pour ce genre de petits jeux. L’ex-militaire attrapa fermement la poignée de la porte et l’ouvrit en grand. Il observa ce qui se trouvait au-delà en espérant ne pas retrouver une autre énigme mais des réponses sur sa présence ici.

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Le soldat n'esquissa pas un geste pour prendre l'enveloppe qui s'échoua lamentablement au sol, à ses pieds, dans l'indifférence collective.

Lorsque William passa la porte, il déboucha sur une autre pièce. Celle-ci ne comportait qu'un bureau et une porte, verrouiller par un clavier alpha-numérique. Sur le bureau, une feuille de papier, un crayon et une note.



Code:

ZU IKYI CYUKN GKU TYUK
ZU IKYI FYHU GKU BU TYQRBU
BUI FQKLHUI C'EDJ
BUI HYSXUI D'EDJ FQI RUIEYD TU CEY
IY ED CU CQDWU, ED CUKHU
GKY IKYI-ZU ?



Si on prend le temps de retourner la feuille, on peut lire, dans un coin de celle-ci un simple mot. "Avocat".

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Cotridge entra dans la nouvelle pièce qui l'attendait et se figea. Il grimaça en voyant un simple clavier alpha numérique l'attendant accompagné d'une note et d'un simple crayon. S'approcha en claudiquant. Il se jura silencieusement qu'il ferait avaler le contenu de sa valise à quiconque l'avait fait venir ici. Il avait raccroché ses années de service il y a bien longtemps et ne se déplaçait plus que pour des cas exceptionnels et intéressants. Il s'approcha et s'empara de la note devant lui. Il la parcourut du regard, il devait s'agir d'une nouvelle énigme. Une question, en retournant le papier il lut un simple mot "avocat". Un sourire se dessina sur le visage de l'homme. Il prit place au bureau, et s'empara de la feuille ainsi que du crayon. Par habitude il en humidifia la pointe et commença à noter les lettres de l'alphabet. Une fois fait il estima que la première lettre devait être un "J". Il compta ensuite le nombre de lettre séparant le Z du J. Une fois fait il fit une rapide transposition des lettres :

je suis mieux que dieu
je suis pire que le diable
les pauvres m'ont
les riches m'ont pas besoin de moi
Si on me mange, on meurt
qui suis-je ?

Il sourit pour lui même et retourna la feuille.


* J'aurais pu craquer enigma si j'étais assez vieux. *

Cotridge gloussa à sa propre réflexion et se mit à traduire le mot avocat :

QLESQD

Il se pencha ensuite sur le clavier et commença à chercher les lettres à taper. Du bout des deux indexes il entra la combinaison avec une infini lenteur. Entre chaque lettre s'écoulait 4 à 5 minutes. Après ce qui parut être une éternité il attendit pendant une dizaine minutes. Puis il se rendit compte qu'il devait valider la combinaison et pressa le bouton pour ce faire.


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Le clavier émit un bip grave mais la porte resta obstinément fermée. Ce n'était pas la bonne combinaison.

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La réponse de Cotridge resta sans effet. Il haussa les sourcils et reprit ses notes. Reconsidérant l'énigme et la note au dos. L'homme grimaça en relisant chaque ligne.

* Ces bougres d'avocats sont pourtant pires que le diable en personne. Mais il est vrai qu'ils ne sont pas meilleurs que Dieu. Et ce sont les riches et leurs frasques ridicules qui y font le plus souvent appel. Bien si je trouve l'andouille qui a noté ça ici je lui fais avaler ce papier avec le reste de ma valise. Bien reprenons un peu sans cette données. Une chose meilleure que Dieu et pire que le Diable. Je pourrais répondre moi. *

Un nouveau sourire traversa ses fines lèvres.

* Soit qu'est-ce que les pauvres n'ont, pas plus que précédemment et moi ils ne m'ont certainement pas. Soit les riches eux...n'ont pas besoin de quoique ce soit... *

Il marqua une pause dans le cours de ses pensées. Son regard ennuyé revint.

* La réponse est rien William. Ils auraient aussi bien pu te demander pourquoi tu es venu que la réponse serait la même. *

Il se repencha sur clavier et reprit la traduction.

HYUD fut taper après une nouvelle éternité du bout de ses deux doigts.

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Toujours aucune réaction positive du clavier.

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" Et bien voilà qui est pour le moins décevant... "

William se caressa à nouveau la joue gauche. Il se mit à réfléchir à ce qui pouvait bloquer dans ce qu'il avait rentrer jusque là. Le message était codé et sa traduction avait été plutôt simple. La norme aurait voulu que la réponse soit également codée. Mais peut-être était-ce aller trop loin. Considéraient-ils vraiment qu'une traduction n'était pas nécessaire ? Après tout il n'avait pas vraiment d'autres options et il était plutôt certain de sa réponse. Pour sa troisième tentative le britannique se pencha sur le clavier et prit son temps pour entrer le mot "Rien". Il n'avait pour compagnie que le cliquetis des touches du clavier. Tout était silencieux autour de lui.
Il marqua une pause au moment d'appuyer sur la touche de confirmation. Son regard se posa sur la porte lui faisant face. Sa mâchoire se contracta légèrement trahissant son impatience et son agacement. Finalement et dans un geste très théâtrale il pressa le bouton du clavier. Pendant un court instant il crut à un nouvel échec.

La porte émit un bruit de claquement et s'entrouvrit finalement. William se ré-adossa sur le dossier de sa chaise. Il poussa un soupir et se leva. Il reprit sa canne et fourra le crayon qu'il avait utilisé dans sa poche. Il reprit sa démarche traînante jusqu'à la porte qu'il poussa sans effort.

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La porte finit par s'ouvrir sur une autre pièce. Entièrement vide. Une fois l'ouverture franchie, la battant se referma et se verrouilla de nouveau sur le pauvre homme. Les murs lisse et l'absence de tout mobilier était déroutant. La seule autre issue était solidement verrouillée.

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William poussa la porte et se retrouva face à une pièce vide. Elle ne présentait à première vue aucun relief et ne contenait aucun mobilier non plus. Une simple porte se trouvait de l’autre côté. Ne voyant rien d’intéressant le vieil homme avança d’avantage et laissa la porte derrière lui se refermer. Un cliquètement sourd lui fit comprendre que cette issue venait de se verrouiller. L’homme inspecta la pièce du regard, plafond et sol à la recherche d’un indice quelconque. Il s’approcha de la paroi la plus proche et en effleura la surface pour essayer d’en deviner un relief dissimulé. Il toqua contre le mur occasionnellement pour essayer de trouver un creux derrière celui-ci. Il arriva finalement à ce qu’il supposait être la porte de sortie. Le vieille homme essaya de l’ouvrir et découvrit qu’elle était verrouillée.

« Bien entendu. » Dit-il d’un ton égal.

Il s’écarta simplement de celle-ci et recommença son opération sur l’autre mur. Quand il eut terminé il se plaça au centre de la pièce et la scruta une dernière fois.

« Rien, ce n’était pas la réponse de l’énigme précédente mais la description de cette pièce. »

Cotridge se rapprocha de la porte de sortie à nouveau et frappa à celle-ci.

« Bonjour, je crois que vous avez oublié de déverrouiller cette porte. Voudriez-vous bien m’ouvrir je vous prie. Je me rends compte que je n’ai pas utilisé les commodités depuis mon arrivée à l’aéroport et je m’en voudrais de dégrader votre charmante installation… »

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Personne ne répondit à William et les lumières s'éteignirent après quelques minutes. Il n'y avait pas d'interrupteurs.

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Cotridge ne comprit pas de suite ce qu’il s’était passé. La lumière s’était coupée et il ne s’agissait pas d’un clignotement temporaire. L’homme leva la tête par réflexe mais ne distingua rien dans l’obscurité totale qui régnait. Il n’avait eu aucune réponse non plus après avoir toqué à la porte. L’homme ne bougea pas en attendant un possible nouvel évènement. Il repassa mentalement en revu son environnement et la situation.
La pièce dans laquelle il se trouvait été vide au possible. Il n’y avait eu ni indice d’issue dérobée, ni quoique ce soit de notable au plafond ou au sol. Dès qu’il avait montré un signe de présence la pièce s’était plongée dans le noir. William regarda autour de lui et cherchant un quelconque indice comme le clignotement rouge d’une caméra en marche ou quelque chose de similaire. Il se racla la gorge et s’exprima à voix haut et sur un ton ferme :


« Votre petit jeu ne me distrait guère plus. Avez-vous véritablement la moindre idée de qui je suis ? J’ai rédigé plus de manuels et formé plus d’individus que quiconque à ce genre d’enfantillages. »

Il fit quelques pas, d’abord vers la droite, puis vers la gauche, poursuivant son monologue :

« Croyez-vous sérieusement m’intimider ? Votre pièce vide et inhospitalière, l’extinction des feux, vous voulez sans doute que je perde mes repères ? D’où viendra le faisceau de lumière devant m’aveugler et me mettre en situation d’inconfort ? Ou alors ce sera de la musique death metal comme on l’appelle qui m’agressera ? Ha et n’oublions pas les classiques, l’eau glacé, les changements de température ou même pourquoi pas un courant électrifié au sol, profitons que le courant soit continu et stable dans ce pays ! Allons, vous ne m’inquiétez même pas. Faites nous gagner du temps à tous les deux et dites-moi dont pourquoi je suis là ? »

Au fur et à mesure de ses mots William continuait sa progression à travers la pièce. Posant la main de ci de là sur les parois, jaugeant le moindre changement d’odeur, de pression de l’air ou prêtant oreille aux sons étouffés qui pourraient lui parvenir et l’aiguiller.

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Alors que William Cotridge parlait à lui-même seul dans le noir, un bruit de cliquetis se fit entendre et une faible lueur rouge se mit à éclairé une partie de la paroi sur sa droite.

A 60cm du sol, une partie du mur de déplaça légèrement et s'ouvrit révélant une sorte de strapontin.
Juste au dessus, une petite trappe dissimulée dans le mur se mit à coulisser faisant apparaitre un levier.
Au dessus de ce levier, une petite plaque gravée indiquait:

" La vérité n'emprunte jamais le passage le plus rapide "

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Le vieux Cotridge avait fini son monologue quand un bruit attira son attention à sa droite. Une sorte de cliquetis se fit entendre et une lumière rouge baigna faiblement la pièce. L'homme fit face à la source de lumière et il vit apparaître un strapontin. Le britannique s'en approcha lentement cherchant à deviner un quelconque piège dissimulé dans la paroi. A priori rien ne laisser deviner un mécanisme supplémentaire. Escalader les 60 cm de hauteur lui demandèrent de s'assoir d'abord sur le strapontin avant de basculer ses deux jambes sur celui-ci et de se relever à l'aide de sa canne.
Une nouvelle trappe dissimulée se révéla alors et fit apparaître un unique levier avec une inscription juste au dessus. Cotridge s'approcha et posa la main sur le plaque tout en plissant les yeux pour deviner l'inscription dans la faible luminosité ambiante.
" La vérité n'emprunte jamais le passage le plus rapide".
L'homme émit un grondement pensif à cette inscription. Il considéra alors le levier. Après quelques secondes de réflexion il sortit sa petite montre gousset de son gilet et à la faible lueur rouge compta exactement 15 minutes en attendant une nouvelle réaction de la pièce.
Il revint ensuite au levier et haussa les sourcils.


* Les apparences ne sont certainement pas ce qu'elles prétendre être ici. J'imagine qu'activer ce levier n'ouvrira pas la porte qui paraît être le chemin le plus rapide comme c'est écrit ici. Il doit activer autre chose. Un autre levier certainement ou alors une autre plateforme. Il pourrait aussi bien ouvrir le sol et révéler un accès différent. Mon cher William nous avons tout notre temps. Pourquoi ne pas essayer et voir ce que cela donne, nous pourrons aviser par la suite. *

Cotridge saisit le levier et l'activa avant de tourner son attention vers la pièce en attendant une prochaine réaction.

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A peine William eut il bougé le levier que la porte par laquelle il venait de passer s'ouvrit de nouveau et qu'un jingle sonore retentit annonçant sa défaite:
"Pouin Pouin Pouin Poouuiiinnn"

De l'autre côté de la porte, les deux gardes avaient disparus, Blumberg était posé contre le mur et se mit à applaudir à rythme lent.


"Bravo, vous avez magistralement échoué ! Je vais donc vous reconduire à la sortie et vous dire adieu " dit-il avec une joie non dissimulée.

A peine eut-il le temps de terminer sa phrase que son portable se mit à sonner. Il le sortit de sa poche et leva les yeux au ciel.


"Quoi ?" lâcha l'instructeur en se retournant contre le mur pour parler plus discrètement.

Cotridge pouvait deviner que l'interlocutrice parlait sur un ton plutôt exaspéré.


"..Non mais .... ça ne peut pas se passer toujours comme ça.... ET ALORS ?....Je m'en tape ! ...C'est ça , mais oui c'est ça...."

Le ton était plutôt sec entre les deux et Blumberg raccrocha au nez de son interlocutrice.

Il se retourna de nouveau vers Cotridge.

" Suivez-moi " lâcha t-il d'un air sombre.

Blumberg emmena Cotridge devant une porte et lui tendit la main. Il serra celle du vieil homme sans un mot, puis disparu à l'angle d'un couloir.




[HRP: Tu peux aller en breifing avec Karlsson ! Smile ]


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La fonction du levier n’était pas celle que Cotridge lui avait prêtée finalement. La porte s’ouvrit sur le désagréable instructeur qui lui annonça l’échec à ce dernier test. Le visage du vieil homme se referma un peu plus, pour peu que ce fut possible. Il commença à descendre lentement de la petite estrade en fixant l’instructeur. Une sorte de détermination baignait son regard.

* Fort bien jeune prétentieux. Si je n’ai pas réussi à briser l’énigme de ce test je repartirais en ayant brisé ce désagréable personnage… *

A nouveau le regard de William balaya le lieutenant Blumberg. Son uniforme n’était pas tiré à quatre épingles, il était mal rasé et se permettait bon nombres de commentaires déplacés. Il n’avait pas le maintien d’un officier. Il devait donc sortir tout droit du rang, avait gravi les échelons à la dure et devait être fier de ses actes passés. Voici donc l’angle d’attaque qu’il utiliserait. Dans le même temps le seul intérêt que devait porter cet homme à son recrutement devait concerner des militaires, jeunes et malléables. Un militariste fier de son parcours et qui au vu de son laissé aller capillaire n’affectionne pas particulièrement son affectation. L’homme qui se tenait devant lui était un cas d’école en matière de pression psychologique et d’interrogatoire. La poitrine du vieil homme se gonfla et ses fines lèvres s’entrouvrirent. Il était sur le point de balayer le sourire du visage de Hans. La sonnerie de portable de Hans coupa le britannique dans son élan. Cotridge s’immobilisa dans son avancée vengeresse. Le simple "Quoi ?" qu’il lâcha fut suffisant pour faire naître un sourire satisfait sur le visage de l’interrogateur. Il se redressa, il s’était légèrement penché en avant sans s’en rendre compte il avait eu l’air d’un vieux loup affamé. William n’entendait pas le propos exact de la personne à l’autre bout du fil mais le ton le laissait imaginer que la personne devait être aussi exaspérée que lui. Lorsque Blumberg se retourna Cotridge arborait une insupportable expression de satisfaction.

William devait l’admettre il était surpris de voir le lieutenant lui tendre la main au moment où ils avaient atteint tous deux une nouvelle porte. Le vieil homme serra la main du lieutenant et lorsqu’il repartit le suivit du regard aussi chaleureusement que l’aurait fait un désignateur laser sur sa cible. Il se retourna et décida d’ouvrir la porte en se jurant qu’il mettrait le feu au bâtiment s’il recelait une nouvelle énigme.

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