SGZ est un forum RPG, c'est-à-dire que vous incarnez un personnage avec une vie, un passé, des émotions, des envies, des manies, etc ...
Vous le faites vivre, parler et tout ça par écrit.
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Une femme entra dans le bar. Elle avait une allure militaire et Aeryn lui fit un signe courtois de la tête en réceptionnant son café. Elle eut le temps d'en avaler quelques gorgées avant qu'une voix familière lui fasse tourner la tête.
"Monsieur Auditore ?! Si je m'attendais à vous trouver ici !"
En effet, cela faisait un moment qu'elle n'avait pas croisé son voisin, ou plutôt, le voisin de ses parents.
Rachel vida lentement le contenu de sa bouteille. La fraicheur de la boisson apaisait ses souffrances psychologiques la faisant expirer de soulagement à chaque fois qu'elle faisait claquer doucement le bas de la bouteille sur le comptoir. Elle y allait doucement, consciente qu'elle se doit de savourer un tel moment sans prendre en compte ce qui se passait autour d'elle, elle méditait intérieurement, se posant des questions sur son état, sur son futur.
Apparemment non, personne n'avait l'intention de faire une partie de fléchette. Mais l'une des jeunes femmes l'avait reconnus.
* Impossible, c'est une agent ennemi ? *
Il posa lentement sa main droite sur son couteau qu'il gardait dans sa manche et fit comme s'il n'avait pas entendue, finissant sa boisson lentement.
Évidemment, il s'était fait repérer, il fallait toujours que la malchance joue contre lui. Il regarda discrètement la jeune femme qui l'avait interpellé, pas celle qui broyait du noir, assis avec sa boisson. C'était,..... Non ? .... Impossible ?? C'était la petite S'fallen ?!
* Que venait-elle faire dans un coin pareil ? Au dernières nouvelles, elle avait un nouveau métier. *
Jacob enleva sa capuche en affichant un sourire de circonstance et pivota sa chaise de 90 degrés.
" Je vous retournerais biens la question ! Que faite vous par une heure pareil, mademoiselle S'fallen, dans un endroit aussi éloigné ? "
Jacob n'avait pas dormis de la nuit tellement il avait été stressé par son travail d'espionnage. Il avait cherché de partout comment retrouver l'homme qu'il recherchait sans trouver la moindre information. Pourtant il était sûr qu'il se trouvait dans cette ville, il avait ses informateurs.
Malheureusement, au petit matin, la connexion internet de l'hôtel tomba en panne et n'ayant pas prévu cela, il fut prit de cours. Il avait encore de nombreuses caméras de surveillance à pirater pour retrouver son homme. Il ne manquait plus que ça!
N'ayant pas de temps à perdre, il décida de trouver un établissement avec wi-fi pour continuer son travail pénible. Arrivant devant la porte du bar du russe assoiffé, il remarqua l'affiche indiquant une wifi gratuite et illimité, tout ce dont il avait besoin sans parler de la collation qu'il allait pouvoir se permettre pour se remonter après sa nuit blanche.
Entrant, il remarqua que le bar était relativement vide puisque seulement trois personnes étaient présentes, deux femmes, l'une semblant dépressive, l'autre plus joyeuse et une autre personne, habillée de façon relativement vulgaire et caché par une capuche.
Bien sûr, Jacob ne pu s'empêcher de penser sur l'instant que c'était celui qu'il recherchait. Il tint fermement son semi-automatique 9mm dans sa poche, espérant ne pas avoir à s'en servir et que son homme allait coopérer et se rendre tout seul.
Il s'approcha discrètement...ou pas, et enleva rapidement la capuche de l'homme avant que celui-ci ne puisse réagir. Il le reconnu immédiatement.
Oui, c'était bien lui. Il tira immédiatement son arme de sa poche et la pointa sur l'homme.
"Soyer coopératif si vous ne voulez pas que je tire."
*La douleur est une putain de bénédiction! Elle te rappelle que t'es toujours en vie!* * Arrête un peu tes conneries, regarde-toi on dirait une suicidaire.* *T'as perdue ton père et ton petit-ami dans une explosion et t'en fais autant? Tourne la page bordel!* *Faut que tu reprenne le travail, rester assise sur une chaise à bouffer des cachets ne te servira à rien.* *La fameuse lettre reçue, va jeter un oeil à leur programme top secret tu perds rien du tout.*
*Et aller voilà que je deviens schizophrène.*
Tellement de pensées se bousculaient dans sa tête. Elle termina sa bière en la claquant sur le comptoir tout en poussant un souffle de relaxation en levant sa tête. Rachel fit demi-tour sur son tabouret afin d'observer le bar d'un air revivant. Elle était toujours renfermée sur elle même, pas souriante à pleines dents mais au moins elle ne broyait plus du noir.
*Qu'est-ce...*
Son regard portait sur le dernier arrivant, son avant-bras replié à 90° à côté d'un homme faisait immédiatement réagir les pulsions de Rachel.
*Il tient une arme. C'est sûr, faut que je vérifie ça.*
Rachel se leva délicatement en allant vers les toilettes là où elle pouvait être tranquille. Restant cependant au coin sans y être entrée, elle pouvait avoir une vue sur la salle sans pour autant être remarquée. Elle prit son M1911 sous sa ceinture en bas du dos qu'elle tint fermement de la main droite à l'abri des regards indiscrets.
*Il a un 9 mm. Pas besoin d'hurler dans tout le bar il risque de tirer si il panique. Quoi que faire ça de cette manière est plutôt gonflé, ça doit être un pro.*
Jacob semblait perdue. Il eut un moment d'hésitation avant de la reconnaître et lui répondit par une autre question.
"J'ai demandé la première !"
Une sourire amusé éclairait son visage et elle s'approcha pour déposer un baiser sur la joue de son ancien voisin.
"Ne vous vexez pas mais je vous ai déjà vu plus élégant."
Il l'avait vouvoyé. Un petit jeu qui semblait l'amuser depuis qu'Aeryn avait eu l'âge de sortir sans chaperon et de conduire une voiture. Comme si cela pouvait atténuer les années entières où il l'avait côtoyée alors qu'elle ne dépassait pas le mètre dix.
Mais les retrouvailles insolites furent de courtes durée. Un autre homme entra et braqua un révolver sur Auditore. Aeryn perdit son sourire et fit face à l'assaillant.
*Ah, trop tard. Il faut que j'intervienne avant que tout ne parte en cojone.*
Sur ces mots Rachel bondit hors de son abris le pistolet tenu par ses deux mainsen hurlant:
"Officier Sanchez du S.W.A.T, lâchez cette arme immédiatement et sans geste brusque avant que j'aère votre cerveau à coup de plomb!"
Evidemment elle bluffait, elle était toujours au SWAT malgré sa suspension le temps qu'elle suive les soins, il faut dire que cette intervention lui redonnait un second souffle à son existence, elle était prête à revenir dans les rangs le lendemain. Elle bluffait sur son état certes mais pas sur ses envies de tirer à la moindre occasion...
Jacob avait souhaité que tout se passe bien lors de l’arrestation de l'espion qui, d'ailleurs portait le même prénom que lui.
Il avait pensé en effet que, l'homme étant sous son joug, il n'y aurait aucun soucis et ne pensais certainement pas que, dans ce bar, se trouvaient des personnes assez courageuses pour tenter de contrecarrer un homme possédant une arme.
De plus, il savait très bien qu'il devait rester secret et que son empressement avait tout cassé. Une jeune femme s'approcha d'eux et le questionna. Il ne chercha même pas à mentir.
"cet homme est un espion irakien. Il a volé des documents de la plus haute importance au Kremlin sur un accord militaire americano-russe. Son action peut tout mettre en péril."
Soudain, une autre femme, visiblement sûr d'elle, celle qui pourtant semblait dépressive quelques minutes plus tard, pointa à son tour une arme sur lui. Il conserva tout de même sa concentration car savait que le moindre manque d’attention pouvait tout faire louper.
Il était maintenant obligé de donner son identité pour que ces femmes ne gâchent pas tout son travail.
"Madame, je suis membre du FBI à la poursuite de cet homme depuis un bon bout de temps donc lâcher votre arme s'il vous plait, sinon, il sera noté dans mon rapport que vous avait été complice de cet espion."
Jacob soupira. Il fallait toujours que des complications arrivent alors qu'il est tranquille, avec un bon verre de vin blanc , et en de bonne compagnie. Apparemment c'était un gars du FBI, qui semblait être tombé sur sa proie un peu par hasard. Et la fille du Swat avait la gâchette facile.
*"avant que j'aère votre cerveau à coup de plomb!", sérieusement, ils apprenaient pas la diplomatie au Swat ?*
Dans le pire des cas le gars prenait Jacob en otage afin de s'en servir comme bouclier humain. Malgrés que ce genre de situation était à son avantage. Il finis sans se presser son vin blanc et nettoya la trace du rouge à lèvre d'Aeryn. C'était tentant de garder ce souvenir pour les gars de la section, mais a tout les coups il risquait de se faire prendre en photo et si sa femme l'apprendrait, il pouvait considérer qu'il dormirait pendant un mois sur le canapé du salon. Jacob se leva, et regarda l'homme dans les yeux. Il eu un sourire sarcastique quand il entendis l'homme le lier au services secrets Irakiens.
" Je suis citoyen Irlandais si vous voulez savoir, vous voulez que je vous sort mon passeport ? "
Jacob se dirigea vers son sac, en faisant abstraction de l'arme qui était pointée sur lui. Si l'homme du FBI tirait sur lui alors qu'il allait simplement sortir ses papiers, il serait en faute. Et en plus lors d'une infiltration, houlaa ! Il mit la main dans son sac et sortit son passeport, tout en appuyant sur le bouton d'appel de son téléphone. Il ne restait plus qu'a attendre. Jacob fit glisser son passeport au pied de l'agent du FBI et retourna s'asseoir à coté d'aeryn.
" Je suis de passage, un congré sur la psychologie infantile, et toi ? " dit-il en répondant cette fois-ci à la question de la petite S'fallen. Il fronça les sourcils, il avait gardé cette vielle habitude de changer de personne lorsqu'il parlait avec les prisonniers qu'il interrogeait, et elles revenaient parfois trop souvent.
Rachel baissa son arme, garda cependant le doigt sur la gâchette au cas où, il était malgré tout étrange qu'un agent du FBI agisse de la sorte. Il aurait pu tout simplement respecter le protocole. Rester à distance en venant avec des renforts discrètement afin de boucler les lieux et l'embarquer en pointant leur arme sur le suspect. Mais l'identification était nécessaire certes cela ne justifiait pas de venir seul. Le fait que la personne visiblement innocente présente son passeport en règle indiquait qu'il était clean. Il avait une tête d'irlandais après tout et connaissait la personne qui n'avait pas une tête d'espionne, enfin bref ce n'était pas vraiment ses oignons.
"Diplomatie? Je suis membre du groupe d'assaut pas négociatrice. Mon job est de neutraliser le suspect en suivant les ordres de le prendre vivant ou pas..."
Puis elle revint à l'agent du FBI d'un air taquin.
"FBI, hein? Je vous laisse faire, vous n'aimez pas trop faire comme vos amis en suivant le protocole hein? Absence d'identification, de renforts et j'en passe. J'aime ce côté freelance je dois l'admettre. Sinon vous me montrez votre plaque? Paraît que celle des fédéraux rendrait quelqu'un aveugle tellement qu'elle brille."
Elle jouait la comédie parce qu'en vrai elle n'aimait pas trop les fédéraux, les voyants comme des parasites en jouant les gros bonnets entravant le travail des autres. Et puis à vrai dire elle en avait que faire des sanctions, les chances que son rapport ne se répercute sur elle était minces, elle était officiellement suspendue. Sur ses derniers mots elle montra sa plaque qui était en vérité factice. Un cadeau de son patron lorsqu'elle était dans le coma. La seule erreur possible se trouvait dans le numéro d'immatriculation qui était inexistant.
Jacob était vraiment de plus en plus confus. L'homme en face de lui ne souffrait d'aucune peur face à l'arme qui était pointée sur lui et pourtant il se décrivait comme un simple civil? Tout ceci paraissait très bizarre à l'agent du FBI qui ne trouvait pas cela normal du tout.
Il était sûr à cent pour cent que l'homme devant lui avait été entraîné à ces genres de situations et en avait peut-être d'ailleurs déjà vécu et ceci était bien loin du simple habitant irlandais. Malgré le passeport qui semblait en ordre, Jacob ne fut pas sûr de ce qu'avançait son interlocuteur.
"Ça ne marche pas avec moi, rien n'est plus facile que de falsifier des passeports."
Suite à la demande de la jeune femme qui le tenait en joug, il n'eut pas de mal à répondre.
"Excusez-moi mais je pense que la situation n'est pas à la rigolade. Je ne sais pas si vous le voyez mais je n'ai pas trop le temps pour ça!"
Jacob décida ensuite d'en finir vite. Ainsi, il reparla à nouveau au soi-disant psychologue et commença à parler.
"Je ne vois pas un psychologue avec votre look. Je vous prie de bien vouloir me suivre sans résistance jusqu'au poste le plus proche. Là, nous pourrons vérifier si votre identité et correcte et si vous avez en effet rien fait de mal. Ainsi, si vous êtes clean, tout se passera bien."
Jacob savait qu'en agissant de la sortes, il était sûr de savoir si l'homme était bien celui qu'il recherchait. En effet, s'il résistait, il était l'espion et s'il coopérait, il le saurait grâce aux bases de données et aux renforts qu'il pourrait appeler pour l’interrogatoire.
Rachel soupira de nouveau en reprenant l'arme en joue tout en changeant de comportement. Est-ce son stress post-traumatique qui intervenait? La bière qui revenait à l'assaut? Ou tout simplement son côté chieuse et accro au protocole.
"Désolé mon vieux, sans la plaque cela fait de toi un civil armé et dangereux. Tu sais pas garder l'arme dans une main et te servir de l'autre pour aller chercher ton badge qui repose dans ton costard hors de prix? T'es pas le premier à jouer ce coup là, la dernière fois le mec à descendu mon collègue. Alors soit tu montre ta plaque et je te laisse aller au poste sans renforts, chose que n'aiment pas trop les fédéraux quand il s'agit de pas respecter les règles. Soit je vais être dans l'obligation d'appeler les renforts qui arriveront pour t'embarquer toi au poste. Dernier avertissement, j'ai eu une salle journée et je suis plutôt chiante aujourd'hui."
Rachel ne bluffait pas cette fois-ci. Elle avait le numéro du central et était bien placée pour tirer. Si le pseudo agent du FBI n'en était pas un et souhaitait lui tirer dessus, ses réflexes auraient prient le dessus en lui faisant presser la gâchette avant.
La jeune femme qui tenait Jacob en joug ne semblait pas très lucide. Elle continuait de le viser tout en précisant qu'il devait lui montrer son badge rapidement.
*c'est le comble, se faire prendre par un agent du SWAT en pleine mission pour le FBI.*
Maintenant, il n'avait pas trop le choix et s'il voulait que toute cette histoire se termine tranquillement, il devait sortir son badge, tout en gardant l'espion en vue. Le seul problème c'est qu'en fouillant dans sa veste, il ne trouva rien.
Dans sa précipitation pour sortir de l'hôtel avec la fatigue qui s'était accumulée, il avait dû l'oublier dans sa chambre surtout qu'il ne pensait pas en avoir besoin en allant dans un bar quelconque.
Ses collègues lui disaient toujours qu'un jour il oublierait sa tête et là, le danger était bien réel car il ne voulait surtout pas reperdre de vue l'agent irakien qu'il avait enfin retrouvé.
"Euh, Madame, veuillez vous calmer, j'ai laissé mon badge dans ma chambre d'hôtel. La seul chose que je peux vous proposer c'est de me suivre jusqu'au poste, comme ça vous serait sûr que je ne fais pas n'importe quoi."
IL savait bien que son histoire était peu crédible mais il espérait que sa proposition allait alléger l'atmosphère et que la jeune femme était assez intelligente pour comprendre que si le soi-disant psychologue était bien un agent ennemi, il ne fallait pas le perdre.
Tout s'enchaîna très vite. Après le nouvel arrivant, c'était à la femme taciturne de sortir une arme.
"Tout le monde se ballade armé ici ?!"
Elle, la seule pseudo arme dont elle disposait était un tournevis offert par ses frères. mais quand on savait tout ce que l'on pouvait accomplir avec cet outil, on pouvait bien le considérer comme une arme, non ?
Son voisin ne semblait pas du tout impressionner par le soi-disant agent du FBI, ni par le membre du SWAT, il poursuivit sa discussion comme si de rien n'était, ce qui n'était pas pour rassurer la jeune femme.
"Bien sûr qu'il est irlandais ! C'est mon voisin ! Et il est aussi psy, je peux vous l'assurer !"
Auditore n'avait vraiment pas la tête d'un terroriste oriental et Aeryn pouvait attester de sa nationalité et de sa profession.
Elle qui était venu prendre un café, la voilà au milieu d'un braquage fédéral.
Rachel sourit lorsque l'inconnu fouilla dans ses poches sans rien trouver. Elle éclata de rire sans quitter le suspect des yeux ni sans baisser son arme.
"Un agent du FBI qui oublie sa plaque? Bah voyons tu vas me sortir quoi encore?"
Rachel prit un instant pour regarder avec attention l'allure du type. Un type en costard aussi calme pouvait peut-être signifier qu'il en était un. Ou tout simplement un fou qui joue très bien la comédie...
"Bon. Voilà ce qu'on va faire."
Sur ces mots Rachel attrapa son téléphone dans sa poche droite et composa un numéro sans quitter la cible des yeux. Elle glissa ensuite le téléphone entre son oreille et son épaule droite.
"Central? Je souhaiterai vérifier l'identité d'un agent, je vous donne le matricule?"
Elle fit signe de la tête en ouvrant le regard vers Jacob dans l'attente d'une réponse. Si il connaissait son matricule par coeur, chose que tout les policiers du capitaine à l'agent de circulation savaient, il était libre. Sinon elle contacterai des renforts pour l'embarquer au poste.
L’autre Jeune femme commençait à s’y mettre aussi en affirmant qu’elle connaissait le soi-disant psychologue et que celui-ci n’était pas un agent ennemi.
Cependant, comme la femme n’était en rien dangereuse et semblait juste être une simple civile, Jacob ne prit pas la peine de répondre et continua avec l’agent du SWAT.
Celle-ci lui ria au nez lorsqu’il dit qu’il avait oublié sa plaque. Il ne s’en offusqua quasiment pas car lui-même aurait fait pareil face à une telle situation. Il jugeait même que la jeune femme en face de lui devait être expérimentée et intelligente.
La femme armée appela ensuite son centrale, selon elle, en précisant qu’elle allait vérifier par le matricule si Jacob était bien un agent du FBI.
Elle lui indiqua ensuite qu’il pouvait parler pour donner son matricule. Il n’aimait pas trop ça mais pour le coup, n’avait pas trop le choix. Il commença donc à parler.
« Bon, si vous insistez ! »
dit-il d’un air sarcastique.
« c’est le 2704285461 ».
Puis il ajouta après quelques secondes.
« c’est bon, je peux continuer mon travail ? Et j'ajouterais que j’apprécierais des excuses une fois que vous saurez que je n'ai pas menti! "
"2704285461... Je reste en attente... Je vois... Très bien merci."
Aussitôt, Rachel baissa son arme. Hochant ainsi la tête tout en rangeant son téléphone dans sa poche. L'agent Smith avait dit la vérité, elle avait prit soin de ne pas donner son identité en public, par mesure de sécurité. Elle afficha un sourire d'un coin de la lèvre quand il lui demanda des excuses avant de retourner s'asseoir au comptoir en lui tournant le dos tout en déclarant d'une voix froide.
"Vous débarquez sans renforts, braquez une arme sur un civil sans vous présenter ni avoir de preuves concrètes pour l'inculper. Et en plus vous oubliez votre badge? Vous déconnez ou quoi? Vous avez de la chance que je n'aime pas les affaires internes, ils aiment bien les gros poissons du genre... Les fédéraux vous voyez. Dans tout les cas, ce pauvre homme ne partira pas d'ici sans des preuves concrètes."
Elle tourna sa tête en direction du barman qui semblait stressé, calmant ainsi l'ambiance.
"Je vais prendre une autre bière et désolée du dérangement, faut dire qu'il peut arriver de tout dans un bar hein?"
Elle n'était pas seule à garder un sang froid exemplaire. Faut dire que les deux autres clients aussi étaient relaxés. N'importe qui serait déjà loin à cette heure.
*Ces deux-là m'impressionnent, n'importe qui aurait appelé la police ou se serait enfui en courant.*
Enfin bref, cette petite dispute lui avait redonnée la pêche datant d'il y a plus d'un an.
Jacob soupira, il lui semblait que les choses ne se passaient pas comme prévu. Il allait avoir besoin de sa diversion tout de suite, maintenant. La femme qui avait dégainer son arme s'était rassit, cela lui avait fait gagner quelques minutes, mais toujours pas assez. Il fit pivoter son siege, et se dirigea vers ses affaires. C'est à ce moment la qu'un homme entra. Il était vêtu d'un manteau très chaud qui empêchait de discerner son visage. Il s'approcha de l'homme du FBI et lui montra sa plaque. Il était de la maison. « Monsieur Smith ? Vélazquez Dominguez, vous n'avez pas reçu le message ? Les suspects on été apercu sortant de la ville dans une camionnette rouge, ils demandent que vous traquer le camion avec les caméra de circulation des autoroutes. » Il lui tendit une clée. « Allez y, moi je vais rejoindre les autres » Et il sortit sans plus de cérémonie. Jacob eu un mince sourire très vite caché.
* Here come the decoy ! * Il enleva son gant et fit tinter sa main en fer sur la rambarde, en attendant la réaction de l'homme du FBI.
La jeune femme armée eut enfin une réponse et, bien évidement, elle était positive. Elle ne broncha pourtant pas et renchaîna en l'attaquant directement, sachant pourtant maintenant qui il était.
"Je ne vous permet pas, on voit que ce n'est pas vous qui recherchez un homme depuis des jours, enchaînant les nuits blanche et les déceptions dans un pays que vous n'avez pas particulièrement dans le coeur"
Après cette dernière réflexion, il remarqua que le barman le regardait d'un regard noir. Il ne faut pas insulter la Russie dans un bar russe. Jacob n'était pas de la meilleure humeur possible malgré sa découverte de l'espion. En effet, il attendait des excuses de l'agent du SWAT.
Malheureusement, un autre homme arriva, se présenta et expliqua l'erreur de Jacob.
"Quoi, mais...mais, il est là notre espion"
dit-il en montrant le soi-disant psychologue. Malgré ce qu'il venait de dire, son collègue partit, lui laissant des clés d'une Toyota. Jacob commençait à ne plus rien comprendre à ce qui arrivait mais il semblait qu'il avait fait une bourde monumentale.
Alors qu'il allait sortir, il entendit des cliquetis et, se retournant vers le bar une ultime fois, vit la main en fer de l'homme qu'il tenait en joug quelques secondes plus tôt.
*Mais, je rêve ou quoi?*
[HRP] Euh, Jacob, pourrait-tu me dire où tu veux aller car moi même ne sait plus trop quoi faire? Tu est un espion ou pas? pourquoi une main en fer? [/HRP]
Jacob se leva de sa chaise, cachant discrètement un grand sourire devant l'état de confusion de l'agent du FBI. S'il n'avait pas préciser qu'il était du FBI, il y aurait eu comme diversion une grenade flash lancé dans le bar, mais dans le cas présent, un faux agent du FBI avait fait l'affaire.
* Jonathan a très bien jouer l'agent du FBI !*
Il se dirigea vers sa valise, et referma son ordinateur. Il fallait bouger, profiter de la confusion de son adversaire afin de disparaître. Il sortit une petite sacoche de son sac et se dirigea vers les toilettes.
" Un soucis de prothèse, je ne serais pas long !"
Mais c'était un tout autre genre de prothèse qu'il allait enfiler. Il se dirigea vers une cabine de vide, ferma le verrou, et ouvris sa sacoche. Lorsqu'il ressortit des toilettes, il avait caché en dessous de son sweat un M-10 avec silencieux, et sa prothèse était désormais d'un noir mat. Il se dirigea vers ses affaires et rangea le tout, avant de retourner vers sa chaise son sac à la main.
" Désolez Aeryn, mais je vais devoir te laisser, je suis simplement de passage, mon avion part dans une heure, passe me voir un de ses quatre si tu passe en Irlande d'accord ? "
Il ne restait plus qu'a se diriger vers la sortie en priant que l'homme du FBI ne réagisse pas tout de suite qu'il s'était fait avoir en beauté.
