Le hangar désert fut inondé de lumière blanche avant d'être rempli par une escouade armée et un teltak qui avait connu de meilleurs jours.
Les ordres de la chef ne tardèrent pas à parvenir jusqu'à la grande pièce. Il fallait pénétrer à l'intérieur en abîmant l'appareil le moins possible et en restant extrêmement prudent. Deux techniciens se présentaient déjà près de la porte du vaisseau pour tenter de contourner les protocoles d'ouverture. Ils s'acharnèrent de longues minutes, fils connectés au clavier de commande, leur logiciel tournant à plein régimes. Finalement, ils parvinrent à décoder la séquence d'ouverture. Un déclic se fit entendre, suivit du mouvement des panneaux coulissants.
Les deux scientifiques reculèrent en laissant leur appareil sur place, ne souhaitant pas le moins du monde se retrouvé en première ligne.
Le cordon militaire se resserra, prêt à intervenir mais cela ne sembla pas nécessaire. Il n'y avait aucun mouvement à l'intérieur du teltak.
Prudemment, les soldats avancèrent, bien déterminer à trouver, neutraliser et enfermer les deux formes de vie en attente d'une décision en haut lieu.
Dans l'appareil, personne en vue. Le calme plat. La porte de la soute était ouverte sur des caisses empilées. On y trouvait de la nourriture, des pièces de vaisseau, des vêtements hétéroclites (des tenues normales et d'autres qui pourraient s'apparenter à des déguisement (de goa'uld, de tok'ra, ...) et enfin de nombreux objets d'origines goa'uld, notamment des zats, des lances jaffas, des facs et un appareil de guérison.