Trois semaines. Trois longues semaines qu'Aynira était sur Terre. Honnêtement elle avait l'impression d'être en prison. On avait beau lui dire qu'elle avait les quartiers les plus luxueux de la base, il n'empêche qu'elle avait toujours deux gardes à sa porte et pas moyen de se promener librement dans la base. "Vous pourriez présenter un risque pour la sécurité de la Terre" Sérieusement ? Ce n'était pas elle qui avait flinguée la moitié d'une station spatiale hors de prix pourtant.
La renvoyer chez elle ? Ils ont refusés, toujours sous couvert de la "sécurité". Ils n'ont même pas voulue la laisser contacter les siens. Elle avait une vie de l'autre côté de la Porte. Des amis, de la famille qui pouvait s'inquiéter, mais apparemment sur ce monde, inutile de compter sur la compassion bureaucratique.
Ils l'avaient interrogée, comme une criminelle de la pire espèce. Ils ont tout voulue savoir ou presque, manquait plus que les anecdotes croustillantes et encore. Sa vie, son peuple, son histoire, sa culture, mais surtout ses capacités militaires et sa technologie. Bien sûr elle n'avait pas tout dit, parce que d'une elle n'avait pas réponse à tout et de deux elle ne voulait pas dire tout ce qu'elle savait.
D'ailleurs son arme, son équipement et même sa tenue avaient été confisquée, surement confié à un laboratoire ou une bande de primate qu'ils appellent ici "scientifiques" qui allaient la découpée en morceau pour en découvrir les secrets. Comment elles se sentaient? Volée, abusée, trahie, bref elle l'avait mauvaise.
Même le personnel de la base la regardait de travers comme une alienne... D'accord techniquement elle ne venait pas de la Terre, mais c'était une Humaine, elle n'avait pas la peau bleu avec des tentacules à la place des doigts et un troisième oeil sur le menton.
Bref la journée allait s'annoncer identique à toutes les autres : rester allonger sur le lit à rien faire que regarder le plafond. Elle pourrait utiliser son micro-ordinateur implantée dans le bras, seule chose qu'ils ne pouvaient pas enlever avec les implants cybernétiques, mais la chambre était dans le champ d'action d'un brouilleur, résultat ça marchait, mais impossible de se connecter au moindre réseau. Peut être qu'aujourd'hui une énième personne en costume et qui prend de haut allait venir lui poser des questions sur "les intentions de votre race à l'encontre de la Terre".
Bref, elle attendait... elle avait que ça à faire de toute façon.
La renvoyer chez elle ? Ils ont refusés, toujours sous couvert de la "sécurité". Ils n'ont même pas voulue la laisser contacter les siens. Elle avait une vie de l'autre côté de la Porte. Des amis, de la famille qui pouvait s'inquiéter, mais apparemment sur ce monde, inutile de compter sur la compassion bureaucratique.
Ils l'avaient interrogée, comme une criminelle de la pire espèce. Ils ont tout voulue savoir ou presque, manquait plus que les anecdotes croustillantes et encore. Sa vie, son peuple, son histoire, sa culture, mais surtout ses capacités militaires et sa technologie. Bien sûr elle n'avait pas tout dit, parce que d'une elle n'avait pas réponse à tout et de deux elle ne voulait pas dire tout ce qu'elle savait.
D'ailleurs son arme, son équipement et même sa tenue avaient été confisquée, surement confié à un laboratoire ou une bande de primate qu'ils appellent ici "scientifiques" qui allaient la découpée en morceau pour en découvrir les secrets. Comment elles se sentaient? Volée, abusée, trahie, bref elle l'avait mauvaise.
Même le personnel de la base la regardait de travers comme une alienne... D'accord techniquement elle ne venait pas de la Terre, mais c'était une Humaine, elle n'avait pas la peau bleu avec des tentacules à la place des doigts et un troisième oeil sur le menton.
Bref la journée allait s'annoncer identique à toutes les autres : rester allonger sur le lit à rien faire que regarder le plafond. Elle pourrait utiliser son micro-ordinateur implantée dans le bras, seule chose qu'ils ne pouvaient pas enlever avec les implants cybernétiques, mais la chambre était dans le champ d'action d'un brouilleur, résultat ça marchait, mais impossible de se connecter au moindre réseau. Peut être qu'aujourd'hui une énième personne en costume et qui prend de haut allait venir lui poser des questions sur "les intentions de votre race à l'encontre de la Terre".
Bref, elle attendait... elle avait que ça à faire de toute façon.