Ayni avait rapidement quitter la salle de la porte à la recherche d'un ordinateur. Pourquoi ? Elle avait une petite idée en tête pour apprendre rapidement la langue locale ainsi que 2-3 informations générales si possible. Elle marcha dans les couloirs qui contrairement à ce qu'elle pensait, était vide. Pas un seul garde. Au départ, cette absence de garde la fit penser qu'elle allait dans la mauvaise direction. En effet à quoi bon protéger une zone qui n'a rien à protéger ?

Mais elle se trompait et arriva rapidement dans ce qui ressemblait à une salle de contrôle. Aucun garde et des ordinateurs à foison. Néanmoins, la plupart était dans un sale état. Elle renonça à l'idée d'en trouver un en état de marche, mais une lumière au fond de la pièce l'interpella. Elle avança et enleva les quelques débris présent pour voir un écran allumer avec des diagrammes et des schémas, signifiant qu'il était relié à un ordinateur en marche. Elle remarqua aussi un clavier, ce qui l'a fit sourire, chez elle, ça faisait longtemps que les périphériques comme les claviers ont étaient remplacés par des hologrammes depuis belle lurette.

Bref, elle chercha à trouver l'ordinateur en question et finit par le trouver. Elle activa alors son propre ordinateur qui prenait la forme d'un hologramme recouvrant son avant bras et sa main. Elle tenta d'accéder aux fichiers de l'ordinateur à distance, mais les composants de l'ordinateur humain étaient trop vétuste pour permettre une telle chose. Une intervention directe était nécessaire.

Elle chercha un accès direct vers les composants de 'ordinateur et vit sur la façade deux ports rectangulaire avec, gravé dans le plastique, les lettres "U", "S" et "B". Elle ne savait pas ce que c'était, mais ça semblait être un accès direct aux composants de la machine. Elle approcha sa main entourée de l'hologramme quand une puissante détonation se fit sentir. La station trembla. On aurait dit un impact... un un missile. C'était assez fort pour que la jeune femme perde l'équilibre.

Les alarmes retentirent davantage. Il fallait faire vite. Ayni se releva et recommença l'opération. Elle approcha sa main du port USB, paume ouverte. Une sorte de lumière commença à être émise par l'hologramme, s'infiltrant dans le port. Après plusieurs secondes, l'écran de l'ordinateur commençait à vaciller. Si les gens dans d'autres parties de la base observeraient les écrans d'ordinateur encore en marche dans la station, ils verraient les écrans parasités avec des symboles en Anciens entre plusieurs deux interférences.

Pour Ayni, c'était loin d'être agréable. Les interfaces neurales étaient connues chez elle, mais leur utilisation devenaient de plus en plus fréquente depuis peu de temps seulement. Ce n'était pas la première fois pour elle, mais c'était la première fois qu'elle l'utilisait sur des objets qui ne sont pas prévus pour. C'était douloureux. Pendant le transfert, elle était tétanisés, les yeux révulsés, son nez saigné. Après plusieurs secondes, son appareil se coupa et la jeune femme revint à elle. Son crâne vrillaient si fort qu'elle avait l'impression que son cerveau était en feu et qu'il essayait de s'échapper de son crâne. Elle vacillaient, à deux doigts de tomber dans les vapes. Sa vision était flou tandis que les bruit n'était plus que des échos très lointains. Toutefois, son état ne dura pas plus de quelques longues et douloureuse secondes avant de commençait à revenir à la normale.

Sa première confirmation de sa réussite, elle l'eut en regardant l'écran de l'ordinateur. Un message écrit en rouge disant "DANGER : BRÈCHES MULTIPLES DANS LA COQUE". C'était parfaitement lisible pour elle. La coque? Mais quelle coque? Après quelques secondes à cogiter, elle eut la réponse : elle était dans une station spatiale. Une information "bonus" en plus de la langue locale. La vue et l'audition de la Narisienne revinrent peu à peu à la normale, elle entendait le personnel médical et surtout, elle les comprenait. Ils étaient en train d'enfiler des combinaisons ou des masques tandis qu'un haut parleur annonçait que le niveau d'air était en chute libre.

Fort heureusement, sa combinaison hazmat rafistolée avait une réserve d'air, mais elle n'allait pas durer. Il fallait qu'elle trouve un moyen de réparer ça. Pas question qu'elle crève si près de son but à cause d'un manque d'air. Elle sortit de la salle en titubant, essayant de trouver une salle en état avec au moins une porte étanche et une personne capable de l'aider...