Aynira Leyva

Bien que n’était pas une Terrienne, Aynira ressemble à une jeune Humaine à la silhouette fine et élancée à la peau hâlée. Elle possède des yeux d’un vert intense très expressifs et long cheveux noirs avec une mèche teinte en mauve de façon permanente qui lui retombe sur le côté droit sur visage.

Certains peuvent se dire qu’avec son apparence, elle n’est pas vraiment faites pour la vie militaire, mais ce n’est qu’une apparence. En effet, les Narisiens ont largement recours au génie génétique et à la cybernétique pour améliorer leurs corps. Ainsi, malgré sa silhouette svelte, la jeune femme est capable de tenir tête à une armoire à glace jaffa aussi bien au niveau de la force ou de la résistance physique tout en gardant une grande souplesse et agilité. Enfin, en apparence, Aynira semblent ne pas avoir plus de 30 ans alors qu’en réalité, elle vient de dépasser la cinquantaine. En effet, les Narisiens ont une espérance de vie moyenne plus longue que celle des Terriens grâce à leurs connaissances médicales.

Son passé d’exploratrice ne se voit que très peu sur son corps. Pas de cicatrices, de marques ou de brûlures. Une peau parfaitement intact si ce n’est la présence d’un grand tatouage recouvrant son dos adoptant la forme stylisée d’une créature de son monde ressemblant par certains aspects au dragon terrien.

Ce n’est pas une grande adepte des bijoux et du maquillage, adoptant un style très minimaliste à ce niveau. Au niveau vestimentaire, la jeune femme n’est pas très exigeante. Elle porte à peu près tout ce qu’une jeune femme peut porter et a adopter la mode terrienne sans difficultés.

En résumé, Aynria, surnommée « Ayni » par ses proches, est une femme d’un naturel calme doublée d’un caractère bien trempé. Elle est intelligente et dispose, à l’instar de certains génies tels que Mozart, d’une mémoire dite absolue, un don octroyé par une thérapie génique, ce qui signifie qu’elle n’oublie jamais ce qu’elle voit, découvre ou apprend et qu’elle s’en rappelle dans les moindres détails. Cette faculté l’aide beaucoup dans son métier d’exploratrice en plus de sa grande capacité d’adaptation et d’observation, aidée par son acuité sensorielle amplifiée et une plus grande facilité d’apprentissage. Elle est également parfaitement ambidextre, pouvant se servir aussi bien de sa main droite que de sa main gauche avec la même précision.

Elle est considérée par beaucoup comme étant douce, gentille, résistante au stress et possédant un bon sens de l’humour et de la répartie. Mais ce qui ressort le plus chez elle, c’est un charisme rare qui pousse instinctivement à avoir confiance en elle, pour s’en remettre à son avis ou simplement pour s’attacher à elle. En plus d’une bonne capacité de leadership, elle est tout à fait apte à diriger une équipe.

Néanmoins, elle est aussi obstinée et très (trop) franche. Des facultés pas vraiment appréciables dans le milieu diplomatique où le compromis et le brossage dans le sens du poil sont les maîtres mots. Elle possède également un sens morale très élevée, elle ne lâche jamais le morceau et quand elle n’est pas contente, elle ne fait savoir. Toutefois, elle ne se met que rarement en colère, son éducation narisienne, hédoniste, lui faisant prendre instinctivement la vie du bon côté et de chercher un maximum à éviter toutes situation émotionnellement négative. Toutefois, les conditions de l’occupation sur Terre par Tonatiuh on fait naître en elle une certaine amertume envers la sphère politique terrienne, plus prompt à défendre leurs intérêts que le peuple.

Elle a une grande passion en ce qui concerne la recherche de connaissance et de découverte. Grande amatrice d’archéologie, elle possède sur sa planète une petite collections d’objets archéologiques et historiques en tout genres et de toutes races. Elle aime également le modélisme, comme le montre ses nombreux modèles réduits et comme toutes Narisiennes qui se respecte, c’est une bonne vivante et une adepte des activités sociales et culturelle.

Concernant sa vie amoureuse, Aynira n’est attirée que par les femmes et elle est déjà en relation avec deux personnes, les Narisiens étant polyamoureux. La première est Alyara, une Narisienne qui faisait partie de l’équipage de son vaisseau d’exploration. La seconde est Plume, rencontrée dans la Voie Lactée et qui a une opinion on ne peut plus négative sur ce genre de relation, qui n’est pas aidée par son passé pour le moins traumatisant en la matière. Aynira est incapable de choisir l’une ou l’autre, ce genre de difficultés n’existant pas chez elle et si Alyara n’a rien contre cette relation, Plume essaie plutôt de tout faire pour ne pas y penser et refuse tout simplement de lui adresser la parole à moins d’y être contrainte.

Elle se montre très débrouillarde dans de nombreux domaines. Sa mémoire absolue lui octroie une connaissance générale très étendue et ses facultés d’assimilation avancée font qu’est capable d’assister dans plusieurs domaines qu’elle n’aurait même pas put imaginer faute d’enseignement. Très loin d’être parfaite, faute de pratique et d’enseignement adéquat, mais bien plus compétente que la première personne venue. Elle sait également conduire une voiture, une navette ou un vaisseau de taille moyenne, bien que ce ne soit que pour des manœuvres « basiques » comme « voler tranquillement dans des espaces dégagés ou pas très étroit », décoller ou atterrir… mais ne lui demander pas de faire des acrobaties au milieu d’un champ d’astéroïdes ou des manœuvres de combat, elle en serait incapable.

Elle sait également se battre que ce soit au corps à corps ou avec une arme. Sa spécialisation originelle dans l’exploration lui octroie une grande discrétion et des capacités militaires assez poussée dans le domaine de la surveillance ou même de la survie. Des compétences qui lui ont été utiles durant l’occupation sur Terre où elle accomplie plusieurs missions pour le compte de la Résistance.

La petite Ayni vint au monde le 22 décembre 1969 d’après le calendrier humain dans la petite ville de Nady’Zah sur la lune de Narisa dans la galaxie naine du Phénix. Ses parents étaient des figures actives de la communauté, son père étant mécanicien avec un mandat de maire au compteur et sculpteur à ses heures perdues, tandis que sa mère travaillait dans l’électronique et était la responsable d’une association sportive pour les jeunes. Membre du clan Leyva, un des plus anciens de Narisa et un des plus « prestigieux », elle possède un arbre généalogique des plus touffus avec plusieurs célébrités dans de nombreux domaines, notamment l’inventrice du premier moyen de transport supraluminique chez les Narisiens.

Elle eut une enfance sans histoire ou événement notable et, rêvant de voyage et d’inconnu, elle décida de devenir exploratrice une fois sa scolarité terminée. Elle s’enrôla à la base militaire la plus proche de son domicile avant d’intégrer une installation du Corps Exploratoire Narisien sur l’un des nombreuses lunes accompagnant Narisa. Là, elle fut formée à l’exploration, la survie en milieu hostile, la défense, mais aussi à des disciplines scientifiques avant de se spécialiser en xéno-diplomatie. Pendant sa formation, ses parents moururent dans un accident de la circulation. Ayni fut profondément touchée par leurs morts mais parvint à tourner la page, notamment en se concentrant sur son travail.

Grimpant les échelons, elle intégra une équipe d’exploration et fit suffisamment ses preuves pour que l’état-major lui attribue un vaisseau et sa propre équipe.Vivant en vase clos pendant des missions pouvant durer plusieurs mois, l’équipage devint une nouvelle famille et plus encore. En effet, la Narisienne tomba sous le charme de la mécanicienne en chef de l’appareil, Alyara, et il n’en fallut pas plus pour qu’elles se mettent ensemble.

Découvrant plusieurs mondes et systèmes, le vaisseau et son équipage gagnèrent en prestige et renommé. Au point où il fut sélectionné pour explorer un nouveau monde étrange recouvert de ruines renascentus, une mystérieuse civilisation disparue qui avait créés les Narisiens. Au cours de cette exploration, ils découvrirent une sorte d’anneau métallique et des tonnes d’artefacts et de données. Les années passèrent et Aynira poursuivait son exploration de la galaxie quand, presque dix ans après la découverte de l’anneau, le gouvernement la rappela et la convia à une nouvelle mission, cette fois-ci en solo. Elle fut alors menée dans une base militaire secrète de Narisa où elle retrouva l’artefact où on lui expliqua sa fonction de voyage interplanétaire et où on lui proposa de devenir la première Narisienne à la franchir en raison de son expertise dans l’exploration et parce qu’étant la personne ayant découverte la porte des étoiles, il aurait été juste qu’elle soit la première à l’utiliser.

Après avoir réfléchit, elle accepta et emprunta la porte en mars 2014. C’est ainsi qu’elle se retrouva sur Chulak, dans une autre galaxie. Mais ça, elle ne le savait pas. Ne parvenant pas à retourner chez elle en raison manifestement d’un manque d’énergie, elle décida de suivre un chemin quittant la porte et se retrouva face à des Jaffas avec qui elle parvint à communiquer, malgré la barrière de la langue. Elle fut invitée dans leur ville où elle exposa son problème aux dirigeants locaux qui acceptèrent de l’aider, parlant d’une autre civilisation ayant des vaisseaux capable de franchir le vide intergalactique.

Peu après être arrivée dans le village, une épidémie fit son apparition. Les Jaffas infectés devinrent des prédateurs nocturnes enragés et rapidement, Aynira fut la seule survivante. Pendant plusieurs semaines, elle parvint à survivre aux infectés, mais toujours sans pouvoir rentrer chez elle. C’est alors qu’elle rencontra une équipe de Terriens qu’elle aida malgré une barrière de la langue présente. Ainsi elle arriva sur Terre, mais son séjour ne fut pas des plus agréables, composée d’une succession d’interrogatoire après une situation de crise qui vécu le JPS avec une forme mutante du virus de Chulak. Après un mois de détention, elle put enfin rentrer chez elle. Quelques semaines plus tard, elle revint sur Terre en tant que diplomate pour négocier un rapprochement entre Terriens et Narisien.

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