Kousnesov à vos ordre Sœur

Kousnesov à vos ordre Sœur

Vladimir Illich était réveillé depuis un certain temps et il regardait son café avec un œil suspect. Il n'avait pas le goût ni l'odeur du vrais café, encore un ingénieur qui avait du appliqué une des recettes de la grande guerre patriotique lors du siège de Leningrad, enfin c’était chaud! C'était déjà çà.

Le Russe se demandait ce que voulait, le Capitaine Cook. Avoir des idées, étaient une choses, mais les appliquer en salle de "Nav & Com",c'était autre chose. Dans cette pièce, se trouvait réuni des officiers, des ingénieurs, des techniciens qui travaillaient constamment sur des simulations dévolutions de batailles virtuelle.s et réels Ils apprenaient a faire évoluer le CB-305 Achille, en situation de combats, pour que celui soit prêt a affronter l'ennemie....... Et bien sur il y avait les surprises! L'ennemie ne faisait jamais ce que l'on attendait de lui! cela serait trop facile. Le Pilote se demandait encore une fois ce que voulait le Capitaine?

Il lui faillait se préparer. Après s’être rasé de prêt, et prit une douche, Kousnesov enfila un uniforme fait de brique et de broque. Ses uniformes étaient resté sur le JPS et les Goaoul'ds n'avaient pas eux la gentillesse de lui faire parvenir sa malle, avec ses affaires. L’intendance lui avait fournit ce qui restait en stock. Le pantalon et la veste n’était pas de la même couleur et la cravate était d'un beau vert pétant. Il avait lui même cousu ses insignes de Sergent Chef, avec l'écusson bricolé de JP-2. Quand au chaussures elles étaient dépareillées, mais confortables. Il se regarda encore une fois dans une glace. Il était prêt.

Vladimir Illich se dirigeât vers le bureau du Capitaine Nadja Cook. Avait elle un lien de parenté avec son ancien chef? C'était ce qu'affirmaient certaine rumeur!

Il était devant la porte et il sonna les trois coups!

La nuit ne fut guère reposante. Si Nadja s’effondra sur son lit sitôt rentré, elle passa ses rêves dans cet étrange vaisseau qui la hantait depuis des mois.

Au petit matin, elle anima une séance d’entraînement de tir comme prévu avant de revenir dans son bureau pour préparer quelques croquis et du café. Parfaitement à l’heure, le chef Kouznetsov frappa à sa porte et elle l’invita à rentrer.

« - Repos Chef, asseyez vous. Un café ? »

Cette réunion n’avait rien de formel, autant le mettre à l’aise immédiatement, il devait se demander pourquoi elle le convoquait ainsi. IL avait essayer de se mettre sur son 31 et le résultat était pour le moins étrange, mais correspondait plutôt bien au personnage.

« - Je vous ai demandé de venir pour deux raison. La première est que, comme vous le savez, nous sommes coupé de toute hiérarchie en ce moment. Il ne peux donc y avoir d’avancement officiel. Au vu de votre travail, de votre implication et de vos résultats au combat, vous avez de mon point de vu amplement mérité une promotion que je ne peux vous remettre, et j’en suis navrée. »

Et cela valait pour tous les membres d’équipage mais prenait une certaine importance pour l’homme en face d’elle.

« - Je sais parfaitement ce qu’implique de devenir soudainement Officier, Chef. Ce qui m’amène à mon second point. Même si nous ne pouvons l’officialiser, je voudrais que vous preniez à votre charge une expérimentation, pour vous faire la main. »

Elle lui tendit les dessins qu’elle avait réalisé précédemment et qui montrait des orbites et des trajectoires complexes.

« - Lors de l’évacuation de la Terre, votre C101 a prit en charge une grappe de missile pour une frappe majeure. Cela à fonctionné et je voudrais étudier la possibilité de faire cela à plus grande échelle. Je souhaite savoir combien de projectile un C101 est capable de prendre en charge et combien de temps il lui faut pour une reprogrammer une trajectoire. »

Elle désigna le diagramme posé devant elle et expliqua son plan en essayant de ne pas y mettre trop de passion.

« - L’idée est de lâcher un très grand nombre de missiles depuis une position éloignée et dissimulé puis de leur faire parcourir le trajet vers leur cible sur une trajectoire balistique, moteur coupé, ce qui les rendra indétectable. C’est une course qui prendra plusieurs jours ou semaine mais ça n’a pas d’importance. Ce qui en a, c’est que vous les attendiez prés de la cible, invisible. C’est la ou la reprogrammation dont je parlais prend son importance. L’équipage doit être en mesure de désigner une ou plusieurs cibles précisément et de coordonner le rallumage des moteurs simultanément. Entre la vélocité initiale, l’accélération soudaine et la surprise, j’espère que nos adversaire n’auront même pas le temps de lever leur bouclier. »

Consciente de s’emballer et du sourire de loup cruel qui barrait maintenant son visage, elle fit une pause pour boire une gorgé de café avant de revenir à son visiteur.

« - Des questions ? »

Vladimir Illich ecouta le Capitaine Cook. Dans son âme intérieur, il se foutait de ne pas avoir de promotion, après tous, il était Major dans l'armée Russe. Mais la suite retenait son intention. Ce n'était plus, ni moins qu'une Matriochka, tel que l’Aéronavale Russe en faisait depuis  des dizaine d'années.

Le Russe se leva.

" - Je demande la parole Camar..... Pitaine Cook, dans l'Aéronaval, nous avions un plan similaire, Operation Tempete Rouge : des Tu-95 Bears de guerres électroniques devaient brouiller  une flotte de Bears. A l'approche de la deuxième flottes au milieux de l'Atlantique, ils devaient lancer des missiles qui se dirigeaient vers les portes avions de l'Otan, mais ces dizaines de missiles n’étaient que des leurres. La deuxième flotte devait épuiser  une grosse partie de ses munitions à anéantir tous ces missiles. Puis la force principale Russe composé de TU-22M intervenait à son tour, fonçant vers les portes avions à mach deux ! Arrivé à porté de tire, ils lançaient les missiles anti navires P-800 Oniks, qui volaient à quelques mètres de l’océan, pendant que trois TU-22M faisaient offices d'Awac indiquaient et signalaient au P-800 Oniks. Les missiles verrouillaient leurs cibles et fonçaient vers les navires. Il y avaient beaucoup de perte, de missile, mais il y en avaient qui passaient.
J'ai été formé à cela et nous pouvons faire un mixe d, la plus part des missiles servant a saturer et faire tomber le ou les boucliers, il suffit qu'un missile touche la cible pour l’anéantir.  Il faut que la cible en vaille la peine. Quand au nombre de missiles, je dirais qu'un contrôleur a trente missiles à s'occuper, pendant trois minutes, les missile finissant seules leurs missions, une fois les cibles acquises. Les Tu-22M avaient deux contrôleurs, il y a la place pour trois contrôleurs sur les C-101."

Le Sergent Chef Vladimir Illich Kousnesov avait les yeux qui brillaient.

La réaction enthousiaste du russe surprit Nadja. Il allait falloir s’y habituer. Le russe était extraverti et avait ses bizarreries mais son efficacité sous son commandement était indéniable. Elle pouvait donc lui pardonner,,jusqu’à un certain point ses moments fort peu protocolaire.

Elle écouta ses explications et hocha la tête. L’ex marine avait étudié cette stratégie à l’école militaire mais n’avait jamais eu l’occasion de la mettre en pratique avant de commander son propre bâtiment. Elle avait depuis employé une tactique similaire a ba se de leures lors du sauvetage d’Atlantis, l’année passée.

« - C’est effectivement l’idée. Deux points à noter cependant. Nous ne disposons pas de capacité industrielle, vous ne l’ignorez pas. Tant que nous n’avons pas résolu ce problème, nous ne pourrons pas lancer de diversions massives. De plus, souvenez vous qu’un ennemi avec les bouclier levé doit être sévèrement frappé la ou comme vous le soulignez un ou deux projectiles peuvent faire des dégâts fatals. Un maximum de dégâts en un minimum de temps sur des cibles trop désemparées pour riposter. Si vous cherchez une bonne allusion, pensez à Pearl Harbor… en plus efficace »

Ça n’était pas la bataille la plus glorieuse et ses conséquences n’avaient pas tourné finalement en faveur des attaquant mais l’idée était bien la même. Faire le plus de dégât possible très rapidement.

« - Je vous laisse faire vos calculs et vos simulations, Chef mais pensez bien a rester indétectables. La dernière fois, çà a faillit vous coûter cher et il n’est pas question que j’envoie mes pilotes à la mort si on peux l’éviter. Et je n’attend pas non plus un rapport dans la journée. Prenez le temps qu’il vous faut pour peaufiner un plan d’attaque réaliste.»

Echec

Le Russe aborda un grand sourire .

" - A Académie des ingénieurs de l'Armée de l'air Joukovski, Pearl Harbor est considéré, comme une bataille complètement raté par les Japonais, Capitaine Cook.
Richard Sorge faux Journaliste Allemand mais vrais espion du NKVD avait donné cette information capital, dés les préparatifs, ce qui voulait dire que les Japonnais n'attaqueraient pas la Rodina dans le dos et que Moscou fut sauvé, par l'arrivé de notre armée d’extrême orient, lors de l’opération Typhon. De plus les Pilotes Japonais ont attaqué d'une façon désorganisés, torpillant jusqu’à dix sept fois le même navire. Le rendement des torpillage et des bombes Japonaises a été lamentable. Aucun des portes avions Américains n'étant présent, les aviateur Japonais ce sont acharné sur les cuirassés. Ce qui a fait que ces bâtiments étant totalement obsolète ont été soit coulés, soit immobilisés, mais cela a libéré les milliers de Marins Américains survivant, très bien formé, et opérationnelles, qui ont put intégrer les destroyers et les portes avions sortant comme des petits pays des arsenaux !"

Le Sergent Chef regarda droit dans les yeux le Capitaine Cook

" - C'est vous, Camar.... Pitaine qui aurez le choix le plus difficile, Politiquement. C'est à vous, de nous donner la bonne cible, qui fera mal à l'adversaire. Ce genre d'attaque ne fonctionnant qu'une seule fois, nous savons que l'ennemie apprend vite. Je vais de ce pas trouver, le Lieutenant Jefferson, mon Analyste contrôleur spatial, pour élaborer, un plan de vole cohérent, et le Caporal Milan, mon Copilote pour qu'il commence a vérifier chaque pièce du C-101 pour un vole de longue durée. "

Le Pilote, après avoir salué, fit un demis tour, tel-que que le code militaire Russe le décrit à la page dix sept, alinéa quatre, modifié en deux milles dix sept!

Même si elle était globalement d’accord avec l’analyse du russe concernant l’assaut japonais, Nadja n’avait guerre besoin d’une leçon d’histoire ce matin.

« - La désignation des cibles au plus prés servira justement à éviter ça. A vous de ne pas m’envoyer une demi douzaine de missiles sur une cible d’entraînement. »

Elle hocha la tête à la fin du discours du Chef, décidément enflammé. Il avait raison et elle était loin d’être sure d’elle. Ce qui n’empêchait pas l’ex marine d’avoir une idée derrière la tête.

« - Nous aurons l’occasion d’en reparler mais je veux d’abord savoir si cette option est valable. Ne vous emballez pas pour l’instant, je veux une évaluation théorique avant de procéder à des essais grandeur nature. Merci Chef, rompez ! »

Elle salua en retour et le regarda sortir. Au moins ne s’était-elle pas trompé sur la personne à qui s’adresser. Il fallait espérer que les résultats soient à la hauteur de ses espérances. Nadja termina son café et prit une longue inspiration en notant qu’un message de Doyle était arrivé pendant sa réunion. Ca devait avoir un rapport avec le cristal qu’elle avait remis la veille au soir.

Avec un grognement, elle se releva et demanda au contrôle de la cité de la téléporter dans la tour centrale. Avec un peu de chance, les nouvelles seraient bonnes. Beaucoup de chance...