But you are résistant ?

Finalement, le hackeur leur fila entre les doigts mais le projet vidéo avançait bien. Natalie travaillait toujours sur la diffusion alors que Plume et Aynira avaient suivi Beckett jusqu'à un hôpital de fortune. Aeryn en avait profité pour discuter un peu avec Archibald qui ne semblait pas se porter beaucoup mieux qu'elle. Puis, tournant en rond, la jeune femme reprit son travail sur son projet d'éolienne.

Le soleil commençait à se coucher et la lumière décroissait lentement mais Aeryn savait que, bientôt, il lui faudrait allumer le projecteur extérieur et sans doute enfiler sa lampe frontale pour continuer à travailler. Bressignac lui rappelait régulièrement qu'elle devait lever le pied mais le travail manuel lui occupait l'esprit et l'empêchait de penser à son mari et son fils sans doute à l'autre bout de la galaxie. Les reverrait-elle un jour ?

Chassant ces idées de son esprit, l'irlandaise secoua la tête et attrapa un tournevis. La sensation de l'objet dans sa main sonnait faux. Ce n'était pas le sien. Mais elle devait faire avec. Il lui fallait récupérer une bobine de cuivre pour l'éolienne et elle comptait utiliser le vieux grille-pain du camp mais les vis du boîtier lui résistaient. Est-ce qu'elles étaient collées ? Aeryn approcha l'appareil juste sous le projecteur et observa attentivement les mis. Aucune trace de colle. Les fixations avaient simplement été très bien serrées.

"Allez !"

La jeune femme commençait à s'énerver sur son outils en bandant ses muscles pour parvenir à desserrer les vis, sans succès. Lorsqu'elle relâcha la pression, elle faillit jeter l'appareil au sol mais se retint en soupirant.

"C'est pas vrai !"

Alors qu'il avait reprit son travail sur son moulin, il chercha un outil, en y repensant il l'avait sûrement prêté à Aeryn.
Il décida donc de rejoindre la jeune femme là où elle devait être en train de travailler.

La retrouver lui rappelait ses première années au SDT, il l'avait décelé au premier regard, c'était une femme de talent et capable de diriger le JPS.
Son intuition s'était confirmée depuis.
Après quelques discussions, il avait remarqué qu'elle se trouvait dans un état d'esprit similaire au sien.
Mais elle n'était en rien responsable de l'état actuel des choses.
Archibald, s'il avait réussi à vaincre la menace Hybride dans Pégase aurait pu venir en aide à la Terre et possiblement repousser Tonatiuh.

Il arriva finalement là où Aeryn était repassée en lampe frontal, en train de se battre avec un grille-pain.

"ça va Aeryn ? Ton projet d'éolienne se porte bien ? Moi je découvre le travail du bois."

Il montra des échardes dans ses mains.

"ça change, c'est plus difficile je trouve ..."

Il regarda le ciel.

"Tu pense que l'opération de Plume a commencé ?"

Il s'adossa à un arbre.

Dernière édition par Archibald Delamare le Mer 23 Oct 2019 - 20:45, édité 1 fois

Slade en avait plus que marre de passer le balai, ramasser toutes les ordures qui traînaient, il ne fessait que sa depuis deux jours, il voulait se rendre utile en fessant des raides chez l’ennemi, rapporter des provisions, etc. Puis il aperçut une femme au loin à l'arrière de la base qu'il n'avait jamais rencontré. Une personne lui avait enfin adressé la parole en lui disant que c’était Aeryn Sincet, mais restant très vague à son sujet. Slade commencé vraiment à douter qu'il était aux bons endroits.

Slade commence à s'impatienter et traverse toutes la base d'un pas très pressé en direction d'Aeryn.

Très énervée et inquiète de sa réaction car vue sa posture se devait être une personne importante Slade l'aborda.

" Bonjour, je suis Slade Wilson je suis arrivé il y a deux jours dans la base. Excusez-moi de cette question mais est-ce vraiment la résistance . Parce que je m'attends à autre chose avec toutes les rumeurs que j'ai entendues sur votre groupe. Écoutez, son fait déjà deux jours où je suis enfermé ici, je n'en peux plus j'ai besoin d'aller sur le terrain, et je n'ai toujours reçu d'affectation, ou alors la possibilité de faire mes preuves. "

Alors qu'Aeryn fixait le grille pain d'un air peu amène, elle entendit une voix familière et se retourna pour faire face à Archibald. Elle ne savait pas trop comment répondre à sa première question et préféra donc l'ignorer.

"Il nous faut des menuisiers. J'avoue que je ne suis pas loin d'une reconversion non plus. J'arrive à rien avec un simple grille pain. C'est pitoyable !"

La jeune femme soupira et essaya de nouveau à dévisser la plaque, sans succès. Peut-être que si elle dormait plus et mangeait normalement, elle n'aurait pas autant de mal à jouer du tournevis. Elle soupira en éteignant et enlevant sa lampe frontale.

"J'en sais rien. J'espère simplement que ça va bien se passer. On n'a pas besoin de plus d'ennuis ici et j'ose à peine imaginer ce qui arrivera si l'opération échoue, …"

Elle était tentée de lui demander comment il allait à son tour mais se retint. Cela ne devait pas être beaucoup plus brillant. Sauf que lui avait une chance qu'il n'avait pas.

"Et comment ça va avec Beckett ?"

Le scientifique et la médecin avait passé l'après midi ensemble, de quoi aplanir un peu les angles s'ils n'étaient pas trop idiots. Mais elle n'eut pas le temps de s'appesantir sur la réponse qu'une voix les coupa. En fronçant les sourcils sur le ton virulents, l'irlandaise se tourna vers l'importun. Bien qu'elle puisse comprendre la frustration du jeune homme, visiblement militaire, elle n'appréciait pas franchement son ton.

"Bonsoir monsieur Wilson, je suis Aeryn, voici Archibald et je suis bien désolée que ce ne soit pas comme sur la brochure mais il va falloir vous en contenter."

Bien consciente d'avoir été un peu expéditive, elle prit une seconde pour inspirer profondément et jeta un bref coup d'oeil à Archibald. Est-ce qu'il allait dire quelque chose ?

"Cela fait simplement deux jours que vous êtes ici. Qui nous dit que vous n'êtes pas un espion à la solde de Tonatiuh ? Qui nous prouve que vous êtes digne de confiance pour vous laisser sortir d'ici en connaissant l'emplacement et la population du camp ? Oui, c'est bien la résistance. Mais la résistance n'irait pas bien loin sans eau, nourriture, sans abri et sans matériel. Je me doute bien que ce n'est pas ce que vous aviez en tête en nous rejoignant mais ce n'est pas parce que vous ne voyez rien qu'il n'y a rien. On est actuellement en train de placer nos pions mais on ne dessine pas de cible rouge au sol pour attirer l'ennemi. Si vous vous montrez digne de confiance, vous aurez très bientôt des occupations plus adaptées à vos compétences."

Combien de militaires avides d'actions héroïque avaient été accueillis ici ? Dans quelques jours. peut-être quelques semaines, ce Slade seraient comme les autres et se serait fait à la situation. Quoi que, si tout allait bien, il y aurait de l'action rapidement.

"Votre accent, … vous êtes français ?"

Elle ne put retenir une vague de nostalgie transparaître dans son regard.

Archibald sourit.

"Le travail du bois est quelque chose de pas si simple, c'est une véritable science !"

Il regarda le grille-pain.

"On est plus habitués à de l'ingénierie de haut vol et plus vraiment à du bricolage basique."

Il prit un morceau d'un autre appareil en l'admirant.

"Pourtant ce bricolage c'est le cœur de notre métier, on devrait rester connecter à ce travail simple et tellement plus beau ..."

Il s'avança ensuite vers Aeryn.

"Tu devrais dormir un peu et manger quelque chose, ça ne sert à rien de se fragiliser ainsi, si on veut reprendre la planète un jour et revoir les autres, on doit être au meilleur de notre forme."

Il se crispa en entendant la question d'Aeryn sur Kaylee.
Il se passa une main dans les cheveux et regarda la lune.

"C'est compliqué ... après que j'ai mené Atlantis a sa perte, je n'ai pas eu le courage de lui faire face ... j'ai trahi toute l'expédition."

Il prit le stockeur de données des Hybrides qu'il ne quittait plus.

"J'ai risqué la vie de tout le monde pour ça, un stockeur de données des Hybrides qui semble contenir les plans des super-vaisseaux Hybrides qui nous ont chassés de Pégase. J'ai avancé dans son déchiffrage mais j’espérai pouvoir trouver ne serait-ce qu'une faille à temps pour les stopper. Mais j'ai échoué et j'ai laissé la cité et Kaylee aux griffes des Hybrides ..."

Il rangea le stockeur et se tourna vers Aeryn.

"Je pense continuer à vous aider pour chasser Tonatiuh, mais après tout ça je partirais, j'ai trop donné ... j'ai causé trop de souffrances ..."

C'est alors qu'une recrue s'avança à leur rencontre.
Archibald n'aimait pas son ton et Aeryn répondit efficacement au jeune militaire.

"Une résistance a besoin de s'organiser avant d'agir, la chute a été rude ... très rude. Nous ne pouvons pas nous permettre d'échouer, nous sommes la dernière ligne de résistance contre Tonatiuh. Très bientôt vous serez dans le vif du sujet mais d'ici là il faut vous préparer au mieux pour que le jour venu, aucune faille n'apparaisse. Vous devez être implacable. L'ennemi que nous avons est bien pire que ce que vous pouvez imaginer. Nous en avons affronté de nombreux de son espèce depuis 30 ans voire plus et c'est le premier à parvenir à prendre la Terre. Ne le sous-estimez pas ou ce sera la dernière chose que vous ferez."

Slade commença un peu à transpirer car Aeryn avait totalement raison. Cela fait que 2 jours qu'il est arrivé dans le camp fortifié, c'est un inconnu ici il doit d’abord faire ces preuves et aider au mieux pour la vie au sein du camp.

On pouvait lire dans son regard de l’inquiétude

Ce tournant vers Aeryn et Archibald il leur dit
"Toutes mes excuses si je vous aie tous les deux offenser, je suis à cran en ce moment, il y a quelques jours j'ai perdu un compagnon de voyage de la main des Jaffas de Tonatiuh."

En se tournant vers Aeryn
"Oui je suis français, plus particulièrement de Bordeaux. Écoutez j'ai vu des choses effroyables là-bas et je souhaite que donner un coup main. Mais je comprends toute fais votre méfiance envers moi, je ferais de même si un inconnu arriver dans le camp, vous ne savez pas qui je suis, j'en ai bien conscience, juste donné moi une chance de prouver ma loyauté envers vous et notre cause."

Puis Slade se retourna et commence à marcher dans la direction ou il est arrivé, il n'avait pas fini ces corvées

Après avoir marché quelque mètre il se retourna et dit à Aeryn et à Archibald
"Encore désolé de mon comportement, ça ne se reproduira plus."

À partir de ce moment le seul objectif de Slade était de tout faire pour gagner leur confiance, et leur prouvé à tous qu'ils peuvent compter sur lui.

Aeryn sourit légèrement à la remarque de son ami.

"C'est pas le bricolage de base qui m'embête, … c'est cette fichue vis qui ne veut pas coopérer !"

Puis, la discussion prit un tournant bien différent.

"Tu n'as trahi personne. Tu as fait ce que tu pensais être le mieux, j'en suis sûre. Et je suis plutôt mal placée pour te juger, …"

D'un geste large, elle désigna l'endroit où ils se trouvaient. S'ils en étaient là, c'était principalement sa faute. Du moins, c'était son impression. C'est alors qu'un nouveau venu arriva sur ses grands chevaux et reçu l'accueil correspondant. Cela sembla calmer un peu le militaire qui s'excusa platement. Aeryn soupira, se rendant compte qu'elle y était peut-être allé un peu fort aussi.

"Attendez !"

Slade avait commencé à s'éloigner et l'irlandaise ne voulait pas rester sur cette rencontre désagréable.

"Vous pouvez peut-être m'aider, en fait, …"

Ce n'était rien de très glorieux mais c'était toujours ça.

"Vous arriveriez à dévisser ça ? Cette vis me résiste depuis un bon moment et j'ai vraiment besoin de ce qu'il y a derrière cette trappe."

Elle tendit le grille pain et le tournevis au militaire en jetant un regard à Archibald.

"Bordeaux, hein ? Et, … vous savez ce qui est arrivé à Paris ?"

La famille de Thomas y était. Ses parents étaient-ils encore en vie aujourd'hui ? Elle l'espérait grandement.

"On est tous à cran ici. Et on a malheureusement tous perdu quelqu'un, … je suis désolée pour votre ami…"

Archibald sourit tristement aux tentatives d'Aeryn de le réconforter mais c'était peine perdue.
Il regarda l'homme qui s'était présenté à eux qui se confondait en excuses.

Archibald lui posa une main rassurante sur l'épaule.

"Ne vous inquiétez pas, c'est normal de réagir comme ça, la situation est inédite et on ne sait pas quelle sera l'issue de cette guerre."

Visiblement le nouveau était français.

"Un français ! Je suis normand d'origine !"

Aeryn posa des questions rapidement, Archibald voyait qu'elle pensait à son mari qui se trouvait on ne sait où en ce moment.
Il était aussi intéressé par les nouvelles venues de France. Sa famille était toujours là-bas, bien qu'il ne les ait pas vu depuis très longtemps.
L'homme avait connu des pertes personnelles, un peu comme tout le monde ici.

"C'est pour ça que nous nous battons ici, pour que leurs morts ait un sens, qu'elles n'aient pas été vaines."

Il laissa le jeune homme aider Aeryn tandis qu'il regardait sa montre, il se demandait comment se passait la mission en cours ainsi que l'opération de Plume.
Il espérait que les personnes qui les avaient aidés ne soient pas des agents de Tonatiuh.

Slade se retourna et marcha en direction d'Aeryn d'un air profondément soulagé.

"Oui, bien sûr je veux bien essayiez de vous le dévisser avec plaisir." Dit-il à Aeryn

Il prit le grille-pain avec un large sourire et il commence à dévisser la vis.

Puis il répondit à la question d'Aeryn
"A vrai dire quand j'étais poster en France on ne pouvait pas s'organiser à l’échelle nationale ce maudit Goa'uld avait détruit tous nos relais de transmission, mais le peut d'histoire que j'ai entendue sur Paris c'est que la situation était vraiment horrible, mais je n'ai pas beaucoup de détail. Je suis sincèrement désolé si vous avez perdu des proches tous les deux vraiment je sais ce que son fait de perdre des gens que l'on aime."

Slade marque une pause pour reprendre son souffle et se calmer, car le faite d'évoquer ceux qui sesont passés en France le marqua à tous jamais.

"A vrai dire je ne connais pas la situation de la Normandie mais je sais qu'une fois les grands axes coupaient, les Jaffas sont venuese à Bordeaux    et … c'était l'horreur, une vraie boucherie ils tuaient n'importe qui dans les rues. Une fois je m'en souviens ils ont réuni 20 personnes dont des amis très proches et ils les on exécute sur la grande place à la vue de tout le monde."

Slade était ému c’était la première fois qu'il se confiait sur toutes les horreurs qu'il avait pu voir à Bordeaux.

Aeryn laissa Slade jouer du tournevis en écoutant son histoire. C'était comme ça partout. Dans tous les pays du monde. Tonatiuh avait d'abord fait des exemples, semé la terreur. Puis, sur un terreur de crainte, il avait semé ses graines malveillantes. Il n'y avait que deux façons de se faire obéir. Le respect et la peur. Et il était peu probable qu'un goa'uld obtienne le premier. Ou du moins, soit suffisamment patient pour tenter de l'obtenir. Alors il fallait se faire craindre. L'irlandaise était paradoxalement contente d'avoir envoyé Adam et Thomas loin d'ici. Au moins, elle n'avait pas à craindre pour leur vie. Du moins, pas de cette façon-là, …

Lorsque le militaire lui tendit da vis, elle lui sourit faiblement.

"Merci."

La jeune femme posa l'objet et saisit le grille pain pour en retirer la trape et utilisa le tournevis pour extraire la bobine de cuivre.

"Enfin, te voilà !"

Elle se tourna alors vers l'éolienne et plaça la bobine à l'emplacement prévu.

"Vous pouvez m'éclairer s'il vous plait ?"

Une fois un peu de lumière acquise, Aeryn fixa la bobine et la raccorda au reste du circuit avant de décider que le reste pouvait attendre. Elle fit de nouveau face aux deux français.

"Je suis pourchassée par les français on dirait, … une bonne chose que nos pays soient historiquement alliés !"

Une faible tentative d'humour pour tenter de remonter un peu le moral de tout le monde.

"Est-ce qu'on vous a fait faire un tour des lieu monsieur Wilson ?"

La soirée était bien avancée et le bricolage du jour arrivait à son terme. Alors que le trio sortait de l’atelier ; ils virent Charles se diriger vers eux.

« - L’hôpital vers lequel sont partis le docteur Becket, l’ambassadeur Leyva et Plume va servir pour des prisonniers politiques, je viens de l’apprendre. Inutile de dire que la sécurité va dramatiquement augmenter. »

Inutile de dire qu’ils allaient avoir de soutient très rapidement. Le directeur du camps avait visiblement décidé de prendre les choses en main personnellement puisqu’il portait une arme à la ceinture.

« - Souhaitez-vous venir ? demanda-il au trio. »

Une fois deviser, Slade donna la vis à Aeryn et attrapa la lampe et commença à l éclairer pour finir de l'aider.

Il se mit à sourire à la remarque d'Aeryn et lui répondit.
"On dirait bien oui, il y a d'autres Français ici dans le camp ."

Il se mit à réfléchir pendant un court moment tout en regardant Aeryn et il lui dit.
"Non Madame, je n'ai vu personne depuis que je suis arrivé à par un David qui ma expliquer que je devais faire des corvées, puis il m'a montré ou se trouver la salle d’entraînement mais sinon non je n'ai pas visité le camp, justement j'allais vous demander si possible que vous me fassiez une visite des lieux si cela ne vous dérange pas bien sur ? Et on pourrait peut-être se tutoyer sa sera plus simple non . "

Slade entendit un homme parler derrière lui. Il se retourna mais ne reconnaît pas cet homme donc il s'avança vers lui pour se présenter.
"Bonjour, enchantais je suis Slade Wilson je suis arrivé il y a peu  dans le camp, je viens de France. Comment sa des prisonniers politique ? Des Jaffas ? "

Archibald écouta Slade expliquer ce qu'il savait sur la France.
Un ombre passa sur le visage d'Archibald, son pays était en piteux état ...
Aeryn demanda un peu de lumière, Archibald prit une petite torche dans sa poche pour l'éclairer mais Slade avait été plus rapide.
Archibald sourit à la remarque d'Aeryn.

"Et de bons alliés !"

Alors qu'Aeryn proposa une visite à Slade, Archibald décida qu'une balade ne lui ferait pas de mal.
Il croisèrent à deux pas de là Bressignac qui leur annonça une mauvaise nouvelle.

"Oh non ! Il faut les exfiltrer au plus vite !"

Le scientifique alla à la réserve s'équiper et apporter du matériel aux autres.
Ils n'avaient pas grand chose, mais c'était déjà mieux que rien, ils étaient peu nombreux, il ne fallait pas que Tonatiuh mette la main sur des résistants sinon ils risquaient de perdre leur avantage tactique.

"Il ne faut pas perdre une seconde !"

Il regarda Charles, prêt à le suivre, bizarrement son défaitisme habituel s'était éclipsé, Kaylee était en danger, il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir la sauver.
Il chargea son pistolet et mit un chargeur dans une poche.
Ce n'était pas un tireur d'élite mais il se débrouillait.

Aeryn baissa les yeux à la question de Slade. Elle ne voulait pas qu'il voit la tristesse qui devait certainement passer dans ses yeux.

"Non, pas que je sache, …"

Elle rangea les derniers outils le temps de reprendre une expression normale et demanda, d'un ton plus léger, au militaire si on lui avait fait faire un tour des lieux. La réponse négative la surprit. Que faisait donc Charles ? Mais la dernière question de Slade la surprit plus qu'elle ne l'aurait dû. Il était vrai que l'homme était français. Elle lui répondit avec un léger sourire.

"Dans cette langue, cela ne change pas grand chose, vous savez ?"

Il n'y avait bien que les français pour faire une telle distinction orale. Alors que le petit groupe se mettait en route pour faire une visite rapide des lieux, ils croisèrent de Bressignac. Celui-ci, visiblement nerveux, était porteur de mauvaises nouvelles. Le groupe médical avait des ennuis.

"Bien sûr ! Laissez-moi le temps de prendre quelques affaires."

Sur ce, elle s'éloigna pour récupérer un sac dans lequel elle fourra l'arme de soin goa'uld qu'elle gardait non loin et une valisette de la taille d'un livre contenant une seringue et deux doses de sérum goa'uld. Si les choses tournaient mal, elle serait peut-être obligée de tenter une guérison rapidement. L'irlandaise ferma le sac et le lança sur son épaule en attrapant le zat qui ne la quittait plus.

"Je suis prête. Est-ce qu'il y a d'autres renforts ?"

Slade regarda Aeyrn se précipiter pour prendre son arme, il la suivit du regard sans rien dire. Puis il décida d'aider pour défendre le centre médical au cas où car sa formation militaire pourrait peut- être aider à sécuriser les lieux.

Il regarda Aeryn et Archilbald et leur dit

"Je vais prendre un pistolet au cas où, on ne sait jamais avants tous cette histoire avec les Goa'uld j'ai été affecter à des protections de témoin je pourrai sûrement vous aider."

Il se mit à courir comme une fusée en direction de l'armurerie de la base pour prendre une arme de poing et un couteau. Une fois de retour avec le groupe il rangea son arme dans son dos et son couteau dans poche de son pantalon prévue à cet effet.

Et dit en regardant Aeryn

" Je suis prêt on y va ? Quels sont vos ordres ? "

Les yeux de Slade étaient très expressifs, ils laissaient paraître une once d'inquiétude mais surtout on pouvait lire qu'il savait ce qu'il avait à faire, et ce qu'il était prêt à faire au cas où ça dérape.