Noa avait une sale mine lorsqu'il se réveilla en sursaut sur la chaise inconfortable de l'infirmerie. Il se frotta le visage en soupirant et regarda sa montre. Il s'était assoupit dix minutes. On avait beau être de bon matin, il était déjà épuisé. Epuisé par le travail, ses nuits de cauchemars sans sommeil et l'angoisse toujours omniprésente dont il ne pouvait se débarrasser. Les cauchemars n'avaient fait que se multiplier suite à son expédition sur le site Alpha. L'image de Nadira qui venait le hanter la nuit était donc entrelacée par une série de corps fumants dont les visages étaient plus que familier. Noa poussa un soupir puis regarda son commutateur.
Le message qui l'avait tiré de sa courte sieste l'invitait à rejoindre la salle du Conseil. Noa releva les yeux vers le corps allongé sur le lit devant lui. L'état de Sarah n'avait pas changé d'un iota et chaque jour qui passait faisait monter cette angoisse sourde qui venait s'ajouter à toutes les autres. Il passait la voir au moins une fois par jour, parfois il restait une petite heure, parfois juste une minute. Il essayait de lui parler de temps en temps, lui murmurer quelques mots, mais il avait l'impression que ses efforts étaient vains. Aussi, il se leva, serra la main de la jeune femme dans sa main et glissa un " A plus tard" un peu triste avant de s'éloigner.
Il ne discutait plus avec les infirmières, ce n'était pas la peine, c'était toujours le même refrain. Il savait qu'au moindre changement de situation, il serait le premier prévenu.
C'est donc la tête basse et les épaules voutées qu'il quitta l'infirmerie.
--> Salle du Conseil / Nouveaux départ, nouveaux problèmes
Le message qui l'avait tiré de sa courte sieste l'invitait à rejoindre la salle du Conseil. Noa releva les yeux vers le corps allongé sur le lit devant lui. L'état de Sarah n'avait pas changé d'un iota et chaque jour qui passait faisait monter cette angoisse sourde qui venait s'ajouter à toutes les autres. Il passait la voir au moins une fois par jour, parfois il restait une petite heure, parfois juste une minute. Il essayait de lui parler de temps en temps, lui murmurer quelques mots, mais il avait l'impression que ses efforts étaient vains. Aussi, il se leva, serra la main de la jeune femme dans sa main et glissa un " A plus tard" un peu triste avant de s'éloigner.
Il ne discutait plus avec les infirmières, ce n'était pas la peine, c'était toujours le même refrain. Il savait qu'au moindre changement de situation, il serait le premier prévenu.
C'est donc la tête basse et les épaules voutées qu'il quitta l'infirmerie.
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