Zander prenait son temps pour manger, mais au moins il était un peu plus enthousiaste par ce qu'il y avait dans son assiette, tout en discutant de tout et de rien avec Nadja. Il en avait aussi profité pour jeter un coup d'oeil au menu du jour pour le repas du soir et avait opté le couscous puis avait décidé de prendre aujourd'hui le filet de poisson avec purée et petits légumes. Peut-être aurait-il faim un peu plus tard, alors mieux valait prévoir.
Quand il entendit frapper, il se demanda qui cela pouvait bien être. Il laissa cependant Nadja s'en charger finissant sa tartine de confiture. Il se renfrogna en entendant la voix de Nadira. Il avait espéré avoir un peu de répit avant sa première visite de contrôle et qu'il aurait la paix au moins jusqu'au lendemain, mais non. Voilà qui assombrissait un peu sa journée.
« Dire que j'en ai ras-le-bol est un euphémisme. » rétorqua-t-il sur la défensive avant de soupirer et de secouer la tête.
Il ne l'avait pas montré, mais garder le moral pendant son hospitalisation avait été difficile en raison de l'isolement, de la solitude et de l'ennui. Il avait joué les patients modèles et toujours d'humeur égale, sauf les derniers jours où son séjour avait commencé à vraiment lui peser et où son agacement avait parfois transparu face au personnel, mais jamais face à Nadja.
Elle avait été là autant que possible, ce qui l'avait aidé, mais il restait des moments où elle devait partir, notamment la nuit et certains moments de la journée réservés aux examens et autres traitements, pendant lesquels il n'avait pas grand-chose à faire. Et c'était sans parler des soins intensifs où les heures et la durée des visites étaient très limitées. Cela aussi avait laissé des traces et jouait tout autant que la maladie elle-même. Et était venu s'ajouter les nouvelles concernant ses papiers qui avait ajouté encore à la situation, le faisant se demander ce qu'il faisait toujours là et pourquoi il devrait rester et s'impliquer, ce qui avait un peu plus plombé les choses.
« Désolé, tu n'y es pour rien, mais je suis un peu en délicatesse avec le corps médical en ce moment et ils me sortent vraiment par les yeux. » ajouta-t-il sur un ton las.
Ce n'était pas sa faute et il n'avait pas à se défouler sur elle. Il avait été surpris de ne pas la voir une seule fois pendant son hospitalisation considérant qu'elle était non seulement la responsable médicale du JPS, mais aussi sa chef. Il supposait que cela avait un lien avec le contexte global et l'intervention peu appréciée de l'équipe du SDT qui les avaient récupérés dans la jungle. Ces derniers étaient justement en train de s'entraîner dans le secteur à ce moment-là, par un très heureux hasard, d'après ce qu'il avait entendu.
Ce dont il était certain, c'est que si elle avait été impliquée dans le dossier d'une manière ou d'une autre, il n'aurait pas été ignoré comme il l'avait été lorsqu'il avait demandé à ce que sa planète soit contactée et consultée. Il entendait d'ailleurs récupérer son dossier et toutes les informations disponibles sur la maladie pour les envoyer à Hébrida afin que département médical se penche malgré tout dessus. Peut-être devrait-il envisager de faire de même avec les maladies terriennes les plus graves et les plus courantes, juste par précaution...
« Alors, c'est quoi le programme des réjouissances ? » demanda-t-il, maussade et résigné.
Il n'allait pas feindre d'être enthousiaste à la perspective d'un énième examen médical et des recommandations de ce qu'il devait faire ou non, d'autant qu'il ne pouvait pas s'y soustraire. De toute façon, ce n'est pas comme s'il pouvait berner l'une ou l'autre des présentes. Il se demandait soudain ce qu'il se passerait s'il décidait de disparaître pendant les deux semaines et d'aller passer sa convalescence ailleurs, genre sur une planète paradisiaque sur laquelle il serait accueilli à bras ouverts, et sans supervision...
Quand il entendit frapper, il se demanda qui cela pouvait bien être. Il laissa cependant Nadja s'en charger finissant sa tartine de confiture. Il se renfrogna en entendant la voix de Nadira. Il avait espéré avoir un peu de répit avant sa première visite de contrôle et qu'il aurait la paix au moins jusqu'au lendemain, mais non. Voilà qui assombrissait un peu sa journée.
« Dire que j'en ai ras-le-bol est un euphémisme. » rétorqua-t-il sur la défensive avant de soupirer et de secouer la tête.
Il ne l'avait pas montré, mais garder le moral pendant son hospitalisation avait été difficile en raison de l'isolement, de la solitude et de l'ennui. Il avait joué les patients modèles et toujours d'humeur égale, sauf les derniers jours où son séjour avait commencé à vraiment lui peser et où son agacement avait parfois transparu face au personnel, mais jamais face à Nadja.
Elle avait été là autant que possible, ce qui l'avait aidé, mais il restait des moments où elle devait partir, notamment la nuit et certains moments de la journée réservés aux examens et autres traitements, pendant lesquels il n'avait pas grand-chose à faire. Et c'était sans parler des soins intensifs où les heures et la durée des visites étaient très limitées. Cela aussi avait laissé des traces et jouait tout autant que la maladie elle-même. Et était venu s'ajouter les nouvelles concernant ses papiers qui avait ajouté encore à la situation, le faisant se demander ce qu'il faisait toujours là et pourquoi il devrait rester et s'impliquer, ce qui avait un peu plus plombé les choses.
« Désolé, tu n'y es pour rien, mais je suis un peu en délicatesse avec le corps médical en ce moment et ils me sortent vraiment par les yeux. » ajouta-t-il sur un ton las.
Ce n'était pas sa faute et il n'avait pas à se défouler sur elle. Il avait été surpris de ne pas la voir une seule fois pendant son hospitalisation considérant qu'elle était non seulement la responsable médicale du JPS, mais aussi sa chef. Il supposait que cela avait un lien avec le contexte global et l'intervention peu appréciée de l'équipe du SDT qui les avaient récupérés dans la jungle. Ces derniers étaient justement en train de s'entraîner dans le secteur à ce moment-là, par un très heureux hasard, d'après ce qu'il avait entendu.
Ce dont il était certain, c'est que si elle avait été impliquée dans le dossier d'une manière ou d'une autre, il n'aurait pas été ignoré comme il l'avait été lorsqu'il avait demandé à ce que sa planète soit contactée et consultée. Il entendait d'ailleurs récupérer son dossier et toutes les informations disponibles sur la maladie pour les envoyer à Hébrida afin que département médical se penche malgré tout dessus. Peut-être devrait-il envisager de faire de même avec les maladies terriennes les plus graves et les plus courantes, juste par précaution...
« Alors, c'est quoi le programme des réjouissances ? » demanda-t-il, maussade et résigné.
Il n'allait pas feindre d'être enthousiaste à la perspective d'un énième examen médical et des recommandations de ce qu'il devait faire ou non, d'autant qu'il ne pouvait pas s'y soustraire. De toute façon, ce n'est pas comme s'il pouvait berner l'une ou l'autre des présentes. Il se demandait soudain ce qu'il se passerait s'il décidait de disparaître pendant les deux semaines et d'aller passer sa convalescence ailleurs, genre sur une planète paradisiaque sur laquelle il serait accueilli à bras ouverts, et sans supervision...