Avec un temps pareil, il aurait été dommage de ne pas profiter de la piscine. Nadja faisait des longueurs depuis près de trente minutes quand elle fut rejoint par le docteur Teoh.
« - Allez, encore deux et je te fou la paix, fit-elle en voyait l’asiatique arriver au bout de sa série. »
Depuis quelques mois, le médecin rechignait un peu moins aux exercices qu’elle lui imposait. Il faut dire que les exercices au soleil et dans l’eau était plus agréable que dans la salle de gym de l’Achille. Et le travail portait ses fruits. Mei n’aurait jamais nagée autant et si vite à peine un mois plus tôt.
Finalement, elle s’allongèrent sur les chaises longues pour sécher tranquillement, l’une et l’autre ne prenant leur service qu’en début d’après-midi. Son panama fermement vissé sur sa tete, Nadja avait pris gout à ses moments de détente, même si elle se méfiait à présent comme la peste des cops de soleils. Mais aujourd’hui, elle était perturbée par les nouvelles de la planète, sujet qu’elle finit par aborder à sa manière habituelle.
« - Dis, tu te souviens que j’ai obtenu la nationalité américaine il y a quelque mois ? J’ai lu hier que le gouvernement envisageait de retirer le personnel qu’il avait envoyé au SDT. Tu crois que ça me concerne ? J’aurai l’air maline si on me demande de rentrer chez moi. »
Elle plaisantait mais s’inquiétait en même temps réellement. Elle n’avait aucune envie de tourner le dos à la nation qui lui avait ouvert ses portes mais cela voulait dire abandonner ses compagnons d’armes. Et même si elle songeait de plus en plus à raccrocher, elle ne souhaitait pas le faire ainsi.
« - Allez, encore deux et je te fou la paix, fit-elle en voyait l’asiatique arriver au bout de sa série. »
Depuis quelques mois, le médecin rechignait un peu moins aux exercices qu’elle lui imposait. Il faut dire que les exercices au soleil et dans l’eau était plus agréable que dans la salle de gym de l’Achille. Et le travail portait ses fruits. Mei n’aurait jamais nagée autant et si vite à peine un mois plus tôt.
Finalement, elle s’allongèrent sur les chaises longues pour sécher tranquillement, l’une et l’autre ne prenant leur service qu’en début d’après-midi. Son panama fermement vissé sur sa tete, Nadja avait pris gout à ses moments de détente, même si elle se méfiait à présent comme la peste des cops de soleils. Mais aujourd’hui, elle était perturbée par les nouvelles de la planète, sujet qu’elle finit par aborder à sa manière habituelle.
« - Dis, tu te souviens que j’ai obtenu la nationalité américaine il y a quelque mois ? J’ai lu hier que le gouvernement envisageait de retirer le personnel qu’il avait envoyé au SDT. Tu crois que ça me concerne ? J’aurai l’air maline si on me demande de rentrer chez moi. »
Elle plaisantait mais s’inquiétait en même temps réellement. Elle n’avait aucune envie de tourner le dos à la nation qui lui avait ouvert ses portes mais cela voulait dire abandonner ses compagnons d’armes. Et même si elle songeait de plus en plus à raccrocher, elle ne souhaitait pas le faire ainsi.