Rencontre au sommet

C'est une vue dont Aeryn ne se lassait jamais. Elle n'avait que peu d'occasion de vraiment contempler la porte des étoiles mais elle n'en manquait jamais une. Et, comme à chaque fois, l'irlandaise se demandait quand elle pourrait la franchir à son tour. Elle avait, à de trop rares occasions, pu accompagner une équipe en sortie extra-planétaire. Des expériences inoubliables mais, bien souvent, ses obligations la retenaient sur le JPS.

Cette fois-ci ne faisait pas exception. Elle n'était pas là pour partir mais pour accueillir. Archibald ne devrait pas tarder à faire son entrée. Le scientifique venait récupérer des E2PZ pour Atlantis. Son équipe en avait plus besoin que le JPS même si Aeryn aurait aimer pouvoir en garder sous le coude en cas de coup dur. Une telle source d'énergie était toujours bonne à prendre.

La jeune femme tourna la tête vers la baie d'observation lorsqu'elle ressentit les première vibrations du sol, juste avant que l'énorme anneau ne se mette à tourner. Gary lui confirma d'un signe de tête qu'il s'agissait de l'adresse d'Atlantis et l'irlandaise reporta alors son attention sur le vortex qui ne tarderait pas à se former au centre de la porte. Voilà longtemps qu'elle n'avait plus revu son ami et c'était le genre de visite professionnelle qu'elle appréciait plus que d'autres, bien moins sympathique. Lorsque la haute silhouette dégingandée apparut devant elle, Aeryn ne put retenir un sourir.

"Salut Archie ! Ca fait un bail !"

/ Chris Liner Space Station / - / JPS /

Archibald saluait Ilias Gouliakos et montait sur la plateforme menant à l'horizon des événements de la porte lactéenne.
Retourner sur le James Parker Spaceport était toujours un grand moment pour lui. Mais il avait en tête ses équipes en mission.
Il traversa donc et quelques minutes pus tard débarquait en salle d'embarquement du JPS où l'attendait Aeryn Sincet.

"Aeryn ! La reine du tournevis ! Comment vas tu ?"

Il était heureux de la revoir, des souvenirs revenaient de ses débuts sur le JPS avant la prise de fonction d'Aeryn aux tout début du SDT.
Ils se voyaient enfin dans un cadre apaisé sans crise imminente à régler.

"Content de revenir sur ce bon vieux tas de ferraille. Parfois on se lasse de l'océan, des terrasses, de l'air frais et du soleil d'Atlantis ..."

Il éclata de rire, aimant taquiner sa collègue. Mais c'est vrai que l'environnement de travail sur Atlantis était plus aéré et clair que sur le JPS du fait de l'environnement direct totalement différent entre les deux bases.
Il n'imaginait même pas ce que ce devait être sur l'Achilles avec cet espace encore plus confiné qu'il avait eu l'occasion de voir sur le Lorion.

Aeryn sourit à la salutation de son homologue. La relation facile qu'elle avait avec Archibald était un souffle d'air frais dans son travail. Elle savait qu'avec lui, elle n'avait pas besoin de jouer l'offensive, tout se passait toujours au mieux pour chacun. Lorsqu'il la nargua sur son environnement de travail, l'irlandaise ne se laissa pas faire.

"On ne peut pas tous avoir la chance de pouvoir voir nos familles quand bon nous semble, … c'est triste, …"

Il était vrai que, niveau air frais et océan, le JPS n'était pas le mieux loti mais ils avaient la possibilité d'aller sur Terre quand bon leur semblait. Et là, le panel de loisir était infini. Il fallait bien des avantages et des inconvénients partout.

"Et si on allait discuter dans mon bureau ?"

La jeune femme le guida à travers les couloirs et referma la porte de son bureau derrière elle, désignant l'un des deux canapé à son ami.

"Tu veux boire quelque chose ? Comment ça se passe là-bas ?"

Autant se mettre à l'aise avant d'entamer les discussions sérieuses. Elle-même se servit un café et revint avec les boissons s'assoir sur l'autre canapé. Sa tablette était posée sur la table basse entre les deux.

"Alors ? Que me vaut l'honneur de ta visite ?"

Elle savait que cela avait un lien avec les E2PZ trouvés quelques mois plus tôt par l'Achilles mais n'avait pas plus d'infirmations.

"Toujours autant de répartie à ce que je vois !"

Il était impressionné par la force de caractère de la jeune femme avec toute la pression qu'elle avait, c'était elle en première ligne de défense de la Terre. Archibald était lui un peu plus loin des regards sauf de celui de Genevra malheureusement ...
Lorsqu'elle lui proposa d'aller dans son bureau il lui emboîta le pas.

"Allons-y je te suis."

Il circulait dans les couloirs gris de la station.

"Vous n'avez jamais pensé à mettre un peu de couleur ?"

Il n'était plus habitué à ces murs mais plutôt aux couleurs des vitraux d'Atlantis beaucoup plus vifs et joyeux.
Ils arrivèrent finalement dans le bureau d'Aeryn qui avait bien changé depuis l'époque où il était lui-même chef de la station, c'était plus convivial.
Il s'installait à son tour sur un canapé.

"Un café s'il te plaît."

Puis elle demanda des nouvelles d'Atlantis.
Archibald repensait à ses équipes.

"Là bas ... c'est compliqué, nous sommes menacés par les Hybrides, nous menons une guerre ouverte contre leur chef Alénir. Tu le sais déjà mais il y a deux ans quelques membres d'Atlantis ont subi un lavage de cerveau de la part d'un sbire d'Alénir et nous avons cru servir les Hybrides. Nous avons finalement pu faire face à temps mais avons perdu le BC-305 John Lorion. C'est il y a quelques jours que nous avons retrouvé un survivant qui s'est échappé des griffes des Hybrides et nous a donné des indices sur la position du Lorion et de son équipage, trois de mes équipes sont en ce moment même en mission pour récupérer le Lorion."

Il prit un mug sur la table.

"Et vous dans la Voie Lactée ça va ? J'ai appris que sur Terre tout n'était pas rose en ce moment ..."

Aeryn leva les mains en signe d'évidence.

"Faut bien que quelqu'un puisse clouer le bec aux crevettes dans ton genre !"

Souriant à son ami, la jeune femme le conduisit jusqu'à son bureau.

"Figure-toi que si, mais il a fallu faire un choix entre la peinture vive et l'électricité à bord, … Tu peux me croire, j'ai hésité longtemps !"

Lorsque le budget se resserrait à chaque période, il fallait savoir organiser des priorités.

"Même la machine à café c'est moi qui l'ai achetée !"

Parce que, même si elle ne pouvait pas faire passer ses besoins avant le bien collectif, il était impensable de se passer de café. Alors elle avait pris sur son argent personnel pour en mettre une dans son bureau. Ce n'était pas non plus un grand sacrifice. Le salaire des membres du SDT n'était pas ridicule et la plupart étaient entièrement logé, blanchi et nourri. De quoi faire de sérieuses économies.

Une fois arrivés dans son bureau, Aeryn écouta la situation sur Atlantis. Ce n'était pas tout rose et les Hybrides posaient de sérieux problèmes. Mais l'irlandaise ne doutait pas qu'Archibald et son équipe s'en sortirait. De plus, il savait pouvoir compter sur leur soutien au besoin. Lorsqu'il lui renvoya la question, Aeryn soupira.

"Comme d'habitude, les différents chefs d'Etats se menacent et se suspectent pour un rien. L'ONU est en train d'imploser et on doit jouer serrer pour garder un semblant de budget et de soutien. Je me demande combien de temps cela va durer. Bientôt, le problème Tonatiuh passer au second plan si ces abrutis de politiques refusent de faire front commun."

C'était un problème récurent qu'Aeryn désespérait de voir résolu un jour. Si seulement tout le monde pouvait se comporter en adulte plutôt que d'agir comme des gamins, le monde ne s'en porterait que mieux.

"Ah ne me parle pas d'économies, nous on doit se débrouiller avec des peuples de Pégase pour se nourrir et avoir des matière premières, d'ailleurs notre chef cuisto Mombassa se débrouille pas mal pour les adapter à notre goût et Mortimer Dunaïm est capable de faire un hélicoptère avec une paille ... du moment qu'il a sa flasque sur lui ... mais on est sur le problème."

Il écoutait la situation, elle s'était dégradée depuis sa dernière venue dans la Voie Lactée.

"Je vois, c'est terrible, ils ne sont pas capables de voir les menaces ... Enfin bon si besoin Atlantis pourra vous accueillir."

Il reprit une gorgée de café.

"Bien, je viens suite au message du SDT signalant que deux E2PZ étaient disponibles pour nous, un rempli et l'autre presque vide."

Il laissait Aeryn détailler la façon dont ils les avaient récupérés.

"Joli butin en passant. Après réflexion je pense que nous allons prendre l'E2PZ plein, l'autre devrait aller au fauteuil des Anciens en zone 52 avec un coeur au Naquadriah vous pourriez compléter sa charge pour refaire fonctionner le fauteuil à pleine puissance bien que le stock de drones des Anciens soit faible, ces drones sont plus puissants que ceux du JPS et en cas d'attaque de Tonatiuh vous aurez besoin de toute la puissance de feu disponible."

Il fit quelques calculs sur sa tablette.

"On ne pourra pas faire décoller la cité avec deux E2PZ mais on pourra tenir un siège en cas d'attaque probable des Hybrides."

Aeryn lui sourit.

"C'est gentil ! On apportera le dessert !"

La jeune femme souriait mais elle devait garder cette éventualité à l'esprit, même si cela ne lui plaisait pas. Le scientifique aborda alors le vif du sujet et l'irlandaise acquiesça.

"Oui. Vous nous piquez toujours nos meilleurs jouets !"

Elle enchaîna alors sur les informations relatives à la façon dont l'équipage de Lawrence s'était procuré ces E2PZ ainsi que les différents tests et conclusions qu'ils avaient subis. Evidemment, Archibald annonça qu'il repartirait avec l'E2PZ pleinement chargé, leur laissant le soin de compléter l'énergie de l'autre avant de l'utiliser à leur guise. Aeryn lui lança une petite pique mais elle savait que c'était le plus logique à faire. Atlantis, même loin, devait pouvoir se défendre, elle aussi.

Une fois cette affaire résolue, la jeune femme aborda un sujet plus personnel.

"Tu ne repars pas tout de suite, n'est-ce pas ? Tu as bien le temps de rester quelques jours et venir manger à la maison. Adam grandit vite et je veux qu'il connaisse son oncle Archi !"

La jeune femme sourit à son ami. Ils se voyaient tellement peu souvent qu'il fallait savoir profiter de chaque instant.

Archibald écoutait avec attention la façon de récupération des E2PZ.

"C'est fascinant ! J'aurais adoré visiter ce centre !"

C'est alors qu'Aeryn l'invita chez elle pour faire la connaissance d'Adam Sincet.

"Ce sera avec plaisir une prochaine fois car actuellement je vais devoir rapidement retourner sur la cité pour voir si mes équipes ont réussi leur mission, cette dernière est capitale."

Puis il enchaîna sur la seconde raison de sa visite.

"D'ailleurs ma visite a une seconde raison ... lors du retour de mission de mes équipes je vais avoir besoin de vérifier si mes équipes ainsi que l'équipage de l'Achilles ne sont pas sous influence Hybride. J'ai un psychiatre, Lloyd Allen qui a fait le travail sur une première équipe infectée, mais aujourd'hui il fait partie de ces équipes, je vais donc avoir un grand besoin de psys. A leur retour de mission, le personnel du Lorion sera débarqué sur le continent, il me faudra des psys pour s'occuper d'eux et vérifier qu'ils sont bien libérés. Si besoin on les rapatriera sur Terre pour des examens approfondis."

Puis il termina son mug de café.

"Et pour mes équipes je les ferais placer à l'isolement sur Atlantis et j'aurais besoin de
Charles de Bressignac pour mener les entretiens afin de déterminer s'ils ne sont pas passés sous contrôle hybride. Ce serait un emprunt temporaire, qu'en dis-tu ?"

Il espérait qu'elle accepte car ils avaient cruellement besoin de cette aide.

Archibald n'était pas disponible pour rester diner. Il devait repartir rapidement pour s'occuper de la cité Atlantis. C'était compréhensible, quoi qu'un peu décevant. Mais cela faisait partie du travail.

"Je comprends."

Il reprit alors la parole pour lui parler des hybrides, et de lavages de cerveaux. Leur psychologue se chargeant de ce travail était visiblement aussi soumis à ce risque. Il leur fallait donc un autre psychologue pour évaluer chaque membres revenant de mission. Cela semblait logique et légitime. Il lui demande d'emmener avec lui Charles de Bressignac pour une durée limitée. Aeryn grimaça.

"Je comprends ton besoin mais, je ne peux pas te laisser emmener de Bressignac. Je peux te fournir une liste de psychologues compétents qui peuvent te rejoindre mais Charles de Bressignac est celui qui suit de près un de nos membre disons, fragile. Leurs séances sont très régulières et également très importante. Je ne pense pas qu'il soit judicieux de les interrompre."

En effet, sans connaître le détail des séances de Plume, de Bressignac lui faisait un rapport régulier de leurs avancements et du statut de la jeune femme. De plus, son lien avec Aynira lui permettait aussi de comprendre à quel point leurs entretien étaient importants.

"Je lui en parlerai, si tu veux, mais je pense qu'il vaudrait mieux que tu emmènes quelqu'un d'autre."

Archibald écoutait la tentative de refus d'Aeryn en exposant ses réticences.
Le scientifique réfléchissait puis avala une gorgée de café avant de s'avancer vers Aeryn.

"Je comprends tout à fait tes contraintes. Mais je vais déjà devoir faire venir une armée de psy sur le continent qui mettront du temps à étudier le personnel du Lorion. Je ne peux pas me permettre d'avoir trois de mes équipes indisponibles sur une trop longue durée c'est pourquoi je fais appel à de Bressignac. Il connait bien le contexte de nos missions et son avis aura plus de poids qu'un psy non habitué aux problématiques de lavage de cerveaux. Si les Hybrides attaquent j'aurais besoin d'eux sur le pont donc pour les analyser j'ai besoin du meilleur."

Il regardait son homologue.

"Parles-en à de Bressignac."

Puis il termina son mug.

"Les menaces sur Terre sont graves et j'ai peur qu'ils ne décident que l'expédition Atlantis coûte trop cher et qu'on nous rappelle sur Terre ... c'est déjà arrivé pour la précédente expédition ça pourrait tout à fait arriver aujourd'hui ..."

C'était vrai et en ce moment les conditions étaient plus que réunies.

Aeryn écouta le discours sensé de son homologue et soupira.

"Je lui parlerai."

Elle ne savait pas ce que lui répondrait le psychologue. Il n'avait peut-être pas envie de se risquer dans une autre galaxie. Il rechignerait peut-être à laisser ses patients durant tout ce temps. Mais il pouvait aussi estimer que son absence ne serait pas préjudiciable et avoir envie de tenter l'expérience. Après tout, cela pouvait se comprendre aussi.

"Oui, cela leur ressemblerait bien, …"

La jeune femme grimaça à cette perspective. Ce que leur apportait l'expédition Atlantis était inestimable mais, malheureusement, la plupart des décisionnaires ne réfléchissaient pas comme ça. La situation n'était vraiment pas des plus glorieuses en ce moment.

"Vous tenez le coup là-bas ? N'hésite pas s'il y a quoi que ce soit que l'on puisse faire d'ici, … à notre niveau, …"

Parce que, même avec toute la bonne volonté du monde, si les grands patrons leur tenaient la brides, ils ne pourraient pas faire grand chose. Mais l'appareil de communication restait, en premier lieu, entre les mains d'Aeryn et elle ne comptait pas rester assise à ne rien faire si les choses empiraient.

"Merci."

Dit-il, le regard reconnaissant envers Aeryn.
La jeune femme était d'accord avec les soupçons du scientifique sur la menace actuelle pesant sur l'expédition Atlantis.
Ils avaient pourtant tant de choses à faire dans la galaxie de Pégase.
Aeryn proposa de l'aider mais il ne voyait pas comment, mais était reconnaissant de cette main tendue.

"Merci mais je pense que tu as les mêmes contraintes que nous ici. Nous avons des accords commerciaux avec plusieurs planètes qui nous fournissent des aliments, le sous-lieutenant Dunaïm travaille sur des champs sur le continent pour produire notre propre nourriture, nous n'en sommes qu'au début mais ça avance. Le major Beckett travaille aussi sur des plantes médicinales pour éviter d'avoir à trop demander de médicaments à la Terre."

Il regarda ensuite sa montre.

"Je vais devoir retourner sur la CLSS, la quarantaine n'attend pas ! Mon équipe ne devrait plus trop tarder et le temps de rétention sur la CLSS va peut-être même faire que je vais arriver après leur retour."

Il se leva.

"Merci Aeryn d'avoir prit le temps de me recevoir et pour les psychiatres que tu m'envoies. J'espère qu'on se reverra rapidement et n'hésite pas à venir nous voir sur Atlantis à l'occasion, il y a plein de technologies des Anciens à étudier et on est en sous-effectifs."

Archibald n'avait pas tort. Même si elle le voulait, le SDT briderait sans doute son action tout comme il pouvait le faire avec l'expédition Atlantis mais l'essentiel était que Delamarre sache qu'il avait du soutient en cas de besoin. Même si ce n'était que des mots, le moral était un point clé de leur profession à risque. Elle acquiesça lorsqu'il la remercia et annonça devoir se préparer à partir. Les délais de quarantaines retardaient grandement tout déplacements et les limitaient énormément. C'était dommage car un échange plus poussé pourrait s'avérer extrêmement profitable à tous. Mais la réalités de choses étaient souvent bien éloignée de ce que l'on souhaitait.

"Alors bon retour et à bientôt !"

Aeryn raccompagna son ami et revint ensuite dans son bureau d'où elle envoya un message à Charles de Bressignac pour lui demander un entretien professionnel. Dans la foulée, elle envoya une demande au SDT, dans le cas où le psychologue serait d'accord pour rejoindre la galaxie de Pégase durant un temps. C'est fou ce que la paperasse pouvait prendre comme temps et comme énergie. L'irlandaise inspira profondément avant d'ouvrir le dossier et de se lancer dans sa rédaction.

Archibald prit congé d'Aeryn et retourna sur le pont 1.
Il entra dans la salle de contrôle de la porte des étoiles et entra les coordonnées de la Chris Liner Space Station.
Il salua une dernière fois les personnes présentes tandis qu'ils se dirigeaient vers la salle de la porte des étoiles.
Lorsque le vortex fut établi et stabilisé, il monta sur la passerelle le menant vers l'horizon des événements.
Il regarda une dernière fois derrière lui en réfléchissant s'il n'avait rien oublié mais ce devait être bon.
Il passa la main dans l'horizon, c'était merveilleux comme sensation.
Il y avait une tension de surface un peu comme à la surface de l'eau.
Mais ici sa main n'était pas mouillée, une légère sensation d'aspiration tout au plus causée par la singularité du vortex.
Finalement Archibald fit un pas en avant et traversa l'horizon des événements qui le dématérialisa et l'envoyé à l'autre bout de la galaxie, sur la Chris Liner Space Station à mi-chemin entre la Terre et la cité d'Atlantis dans la galaxie de Pégase.
La cité était ainsi littéralement à deux pas de la Terre.