L'intérêt de Mei fut à nouveau piqué lorsqu'elle entendit qu'ils n'avaient pas de nanites dans le corps, ce qui n'était au final pas tout à fait vrai puisque celles-ci étaient simplement désactivées et seraient évacuées naturellement. Elle tenait néanmoins à s'en assurer elle-même que de croire leurs hôtes sur parole à ce niveau-là.
« J'aimerais pouvoir vérifier cela moi-même et vérifier de l'état de santé du reste de notre équipe pendant les jours à venir. Il s'agit de mon travail et si nous devons rester ici, j'aimerais pouvoir continuer à le faire avec le matériel disponible. J'espère que vous comprenez et que vous n'y verrez pas d'inconvénient. » dit-elle.
Puis elle continua à manger, comme tout le monde, lorsque le chef de Kilaris vit son apparition. Elle se contenta d'écouter l'échange sans rien dire, la discussion n'étant pas de son ressort.
Même si on pouvait prendre d'assaut un vaisseau ennemie, à quoi cela pourrais t'il leur servir.Le mieux pour le moment est encore de discuter, et cela c'est le travail de son Chef. Il semble que les aliments soient sans danger. Alors autant manger! Le Russe, prend sur la table différent met. Il préparer aussi un casse croûte pour plus tard, et il remplit sa gourde avec un produit orange. Le Russe cherche une position de tire, défensive en cas ou la situation dégénérerait. Un nouveau venue se présentent, Ammok, le Big Boss et il les traite de Tau'ri. La conversation continue mais le Russe n'intervient pas!
Plume avançait discrètement dans le complexe et découvrit quelques salles vides et d'autres qui semblaient être des chambres d'hôpital. Dans l'une d'elle, la jeune femme assista à un évènement pour le moins surprenant. Ces goa'ulds fabriquaient leurs propres corps de façon artificielle. Elle se savait pas quoi en penser mais il ne lui servait à rien de rester là.
Reprenant ses investigations, elle finit par tomber sur la salle où l'équipe mangeait en compagnie des parasites. L'un d'eux, visiblement leur chef, se présenta et retarda le moment de contacter la Terre. Un subterfuge pour gagner du temps, sans doute. Méfiante, la jeune femme se faufila en silence vers la table et glissa doucement sa main dans celle d'Aynira pour lui signifier sa présence. Elle écouta les propos du goa'uld en se faisant violence pour ne pas le tuer sur le champ. Mais la salle était bien trop remplie et, si elle agissait maintenant, cela se retournerait contre le groupe et ils pouvaient être blessés, ou pire. Elle grimaça en entendant Mei parler de rester plusieurs jours. Il n'était pas question qu'ils restent autant de temps dans le nid des serpents !
Finalement, Plume lâcha la main de la narisienne pour s'éloigner dans les salles suivantes. S'il y avait vraiment un moyen de communication ici, il fallait qu'elle le trouve. Et si les goa'ulds mentaient comme elle le supposait, elle devait le savoir. Si cela se trouvait, il n'y avait plus personne en surface. Ou alors, ils possédaient des vaisseaux qui pourraient les ramener chez eux.
Nadja étudia avec soin le schéma tactique autour de la porte. La disposition était classique mais c’était le nombre qui faisait leur force. Avec une escouade de marines, elle aurait peut être tenté le coup, mais seule, c’était un suicide. Pire, un suicide inutile : elle ne couvrirait pas l’équipe jusqu’à la porte.
Elle écouta les échanges puis les déclaration de celui qui se déclarait comme le chef du petit groupe. Ce petit groupe isolationniste lui en rappelait un autre, connu des années auparavant. Et si ca n’était pas forcement un bon souvenir, elle avait une bonne idée de certaines dynamique à l’œuvre ici. « - Si je puis me permettre, Monsieur, intervint-elle. Ces soldats sont la pour un moment. Je conçois que vous ayez confiance dans vos techniques de camouflage mais dans tous les cas, vos vie vont changer. Notre présence ici n’en est qu’un symptôme parmi d’autres. Si vous avez les moyens de fuir ou de leur botter le cul, je pense qu’il vous faudra les envisager rapidement. »
Faire de long discours ou griller la politesse aux officiers n’était pas dans ses habitudes mais elle parlait d’expérience ici et pensait pouvoir se le permettre.
Manger fit beaucoup de bien à la Norvégienne. Et il semblait qu'un début de discussion se profilait. Ce qui était gênant c'était d'avoir à le faire dans de telles conditions. Ils étaient calmes les Kelarisiens malgré ce qui se passait dehors. Et Hilda aurait bien voulu être comme eux mais elle trouvait que ce n'était pas justifié. Pensaient-ils qu'ils ne craignaient vraiment rien ?? Comment pouvaient-ils être sûrs d'eux à ce point là ? Elle nota toutefois que l'on ne répondit pas à la question de Mei concernant leur site de repli.
Elle salua Anmok et se présenta à son tour. Vladimir remplit sa gourde tandis que Mei souhaitait examiner les Terriens pour voir si tout allait bien. Et Hilda ne savait pas bien quoi penser de tout ça. Il lui semblait que l'ordre des priorités n'était pas le même que d'habitude. Ca parlait de porter une nouvelle pour rétablir une réputation Goa'uld alors que dehors c'était la guerre. D'ailleurs même ici des goa'ulds voulaient leurs morts. Ce qui était un peu plus habituel. Quoi qu'il en soit Hilda venait de décider de cesser autant que possible ses questions. Tant qu'ils se la joueraient méfiants la partie d'en face le serait aussi.
- Eh bien si vous tenez à votre isolement j'imagine que porter une nouvelle vous concernant, quelle qu'elle soit, n'est peut-être pas ce qui conviendrait.
Elle trempa ses lèvres dans un gobelet
- A moins que vous ayez choisi de prendre le risque de vous montrer. En tous cas je ne peux pas parler au nom de tous les Tau'ris mais il me parait difficile d'associer le terme Goa'ulds à autre chose que du...euh...négatif. Mais en tant que Kelarissiens peut-être ?
Plume retrouva le groupe dans la salle de banquet et fit savoir sa présence à la Narisienne en tenant sa main qui répondit en laissant doucement son pouce passer sur sa main. Elle lâcha quelques instants plus tard pour partir à l'exploration du bâtiment. Les différents membres du personnel ne semblait pas faire attention à elle. Elle était certes invisible, mais le naquadah dans son sang pouvait rendre sa présence remarquable assez facilement. Heureusement, l'avantage d'une population entièrement composée de Goa'ulds est que tout le monde à du naquadah dans le sang, donc la présence de la jeune femme pouvait être facilement imputable au passage d'un résident quelconque des lieux.
Observant les différents écrans holographiques, la jeune femmes put glaner quelques informations. La colonie n'utilisait pas d'E2PZ, mais l'activité géothermique naturelle de la planète pour subvenir à ses besoins en énergie. Un autre chiffre qui pourrait lui glacer le sang était 257 622. Oui, c'était bien le nombre de résidents vivant ici. D'autres schémas indiquaient des plans des lieux. Cet endroit était fortifié, les défenses incluant entre autre un occulteur additionnés à un puissant bouclier. En revanche, niveau armement, c'était assez pauvre. Il y avait une milice équipés d'armes individuelles, mais aucune armes lourde ou plate-forme d'artillerie. Des forces purement défensive donc qui comptaient beaucoup sur la technologie des Anciens qui les dissimulaient aux yeux de la galaxie. Elle trouva également l'emplacement d'un hangar avec suffisamment de vaisseaux pour évacuer tout le monde. Peut-être le ticket de sortie de JP2. Elle allait quitter la pièce quand elle surprit la conversation entre deux des membres, une femme manifestement assez âgés au regard de la communauté et un homme, jeune, à peine la vingtaine :
"Tu crois vraiment qu'on va partir ? -Tonatiuh va finir par nous trouver. Ton père a demandé de nous tenir prêt à évacuer sur le champ et d'activer l'autodestruction des lieux. Il ne faut pas qu'il trouve les technologies que nous avons ici. -On ira où ? -Je ne sais pas. On trouvera bien un nouvel endroit où s'installer. -On va donc aider les étrangers à partir ? -Je ne sais pas non plus. Tu les aiderais toi ? -Ils ont tués Râ et presque tout les Grands Maîtres ! Les Tau'ri sont pas aussi mauvais qu'on le dit... -Ils ont fait ça pour se protéger eux-même. Comme tous les étrangers, ils sont égoïstes, ils ne pensent qu'à leur petite personne. -Moi je pense pas. Si c'était le cas, ils auraient prit la place des Grands Maîtres ! Au lieu de ça, ils sont restés sur leur monde -Sans imaginer les conséquences de leurs actes. Tuer les Grands Maîtres n'étaient que la partie facile. Avec leurs morts, les autres ont essayer de prendre l'ascendant, plongeant les Goa'ulds dans une guerre de succession pour prendre la place des Grands Maîtres... Et ce sont les peuples asservis qui en souffrent les premiers. Ça n'as pas l'air de leur faire grands choses a tes vaillants Tau'ri... -Pourquoi est-ce qu'on ne les aident pas nous ? -C'est la leçon à retenir mon fils, Tout le monde à ses qualités et ses défauts. Certains comme toi ont un feu ardent en eux. Ils veulent tout faire pour se dresser face à l'injustice, que ce soit par altruisme ou par vengeance personnel. D'autres s'estiment impuissant et acceptent leur sort sans même essayer de résister. D'autres veulent simplement vivre leur petite vie sans prendre part aux évènements. Nous sommes dans ce derniers cas. Certains ne comprennent pas, mais si tu vis dans la paix et la prospérité grâce au seul fait que tu vis isolés et cachés des autres... pourquoi voudrais-tu que ça change ? -Mais Mère, ce n'est pas juste... -Tu es encore jeune. Un jour, tu comprendras..."
Entretemps, dans la salle du banquet, la discussion avec JP2 et Ammok se poursuivit. Mei voulait faire des analyses sur JP2 pour confirmer que les nanites les ayant soigner, voir ramener à la vie pour certains n'allait pas se révéler nocives à l'avenir. Nadja suggéra de ne pas rester inactif et de faire un choix entre la fuite ou la bataille et Hilda suggéra que si la communauté avait décidé de se montrait au grand jour, de prendre un autre nom que "Goa'ulds", trop connotés péjorativement :
"Vous êtes libres de mener tout les examens que vous souhaiterez utiles, Docteur. Toutefois, votre amie à raison. L'heure n'est plus à l'inaction. À ce moment même, nous préparons l'évacuation totale des lieux. Tonatiuh ne va pas tarder à nous découvrir. Que ce soit la raison ou pas de sa venue ici est sans importance. Nous n'allons pas nous battre. Nous avons jurés de ne pas faire couler le sang, aussi noir soit-il. Nous ne vaudrions pas mieux que nos "frères" que vous avez l'habitude d'affronter. Nous allons partir vers une autre planète isolée où nous reconstruiront notre société. Nous n'allons prendre aucun partis, nous ne nous ferrons pas connaître de la galaxie. Nous allons restés cachés aux yeux de tous. Peut-être allez vous trouver ça inconscient de notre part ou même lâche, mais c'est cet attitude même qui nous a permis de survivre jusque là et de préserver une culture et un mode de vie que la galaxie à oubliée."
La déclaration tomba comme un couperet, révélant la "part sombre" de ces individus. Certes, ils ne voulaient pas conquérir la galaxie, se faire vénérer comme des dieux et semblait être des individus tout à fait fréquentable, mais ils menaient une vie farouchement isolationniste. En l'état actuel des choses, la galaxie pourrait bien brûler autour d'eux qu'ils ne lèveraient pas le petit doigt pour y faire quoi que ce soit, en bon comme en mauvais :
"Mademoiselle Haraldsen. Savez-vous que le mot "Goa'uld" lui-même signifie "Dieux" dans notre langue ? Si c'est le nom que l'on associe le plus à notre espèce et que les Grands Maîtres se sont donnés, ce n'est pas le nom véritable de notre peuple. Celui-ci à été oublié. Nous seuls semble nous en rappeler et refusons de l'employer. Trop de regrets et de peine y est associé. Comme nous ne voulons pas nous faire connaître du reste de la galaxie, la manière de nous nommer est sans importance, même si j'apprécie cette volonté de nous distinguer de vos ennemis. Ces derniers nous appelaient les Aken'Ra, littéralement les "Insoumis à Râ". Si vous cherchez tant que ça un nom à nous associer, je pense qu'il reste le plus approprié."
Un certain silence tomba dans la pièce suite à ça, jusqu'à ce qu'Aynira ne le brise :
"Vous allez quand même nous aidez à contacter les nôtres malgré votre volonté d'isolement ? - Oui. nous disposons d'un appareil de communication supraluminique que vous pourrez utiliser pour contacter les vôtres et les rassurez. Une fois l'évacuation commencée, nous allons aussi vous fournir un vaisseau pour rallier votre monde ou un monde avec une porte à votre convenance. Mais comprenez bien que c'est la seule aide que nous vous donnerons. -Vous en avez déjà énormément fait et je pense que je peux dire que nous vous en sommes tous reconnaissant."
Un médecin arriva en courant, chuchotant à l'oreille du Goa'uld :
"Mais avant ça, il y a un autre problème à régler. Votre amie semble avoir disparue. Elle n'est plus dans la salle de repos. -Ah... elle doit être partie à notre recherche -Si je peux émettre un conseil, je vous suggérerais de la retrouver rapidement. Nous sommes en plein préparatif d'évacuation. Ce n'est pas le moment le plus appropriée pour se perdre dans un lieu inconnu. -Est-ce que je peux aller à sa recherche ? -je vous en prie. D'après ce que j'ai compris, elle serait terrorisée si c'était nous qui la recherchons. On ne l'approchera pas."
Il transmit les ordres au médecin qui partit aussi rapidement qu'il était venu. La Narisienne se leva et salua poliment le chef de la communauté avant de partir à l'extérieur. Plume avait prit son talkie-walkie en même temps que son occulteur, ce qui la rendait joignable. Il restait plus qu'a espérer qu'elle n'était pas en train de fureter trop près de l'un des membres quand elle recevra l'appel :
"Plume, c'est moi ! Il parait que tu as quittée la salle de repos ? Ils disent que tu n'es plus là bas. Je sais que ça ne va pas être facile pour toi, mais il va falloir que tu nous rejoigne avant qu'ils ne mettent tout le monde en état d'alerte. On est dans le bâtiment administratif, c'est celui qui devant une grande fontaine qui ressemble à une sorte de flocon de neige."
Elle devait jouer le jeu, faire comme si elle ne savait pas où était réellement Plume, ce qui était partiellement vraie...
Mei ne broncha pas à la réflexion de leur hôte. Pour elle, ce n'était pas de l'inaction. Il était important qu'elle s'assure qu'ils étaient vraiment en bonne santé. Elle n'allait tout simplement pas les croire sur parole. Elle devait le constater par elle-même et s'assurer qu'il n'y avait pas anguille sous roche. C'était la moindre des précautions à ses yeux. Et même si les machines confirmaient qu'ils allaient bien, un doute persiterait dans son esprit et celui-ci ne serait levé que lorsque cela serait confirmé par une équipe médicale du JPS après un examen médical complet.
Elle se contenta ensuite de picorer dans les plats devant elle, écoutant la suite de la discussion. Elle n'avait rien à dire ou aucune question à poser sur les propos échangés qui en fin de compte n'apportait pas grand-chose. Elle ne voyait aucun mal dans leur volonté de vouloir rester cacher et de continuer à vivre leurs petites vies dans leur coin.
« Comment comptez-vous vous y prendre pour rebâtir votre société sans les technologies de cette planète ? »demanda-t-elle, curieuse.
En revanche, si leur équipe pouvait aussi, pour une fois, ne pas se battre, elle n'aurait rien à y redire. Peut-être pourraient-ils simplement évacuer avec eux et, si leur nouvelle planète disposait d'une Porte, ils pourraient peut-être ensuite rentrer par leurs propres moyens. Enfin, ce serait l'idéal, mais elle ne pensait pas que ce serait aussi simple.
Quand elle entendit que Plume n'était plus dans la salle de repos, elle préféra laissa Aynira s'occuper de la situation et attendit de savoir ce qu'ils allaient ensuite faire.
Vladimir Illich écoute de toutes ses oreilles. Il désespère. Il semble qu'il y est une opportunité de quitter cette endroit. Un navire, ils pourraient quitter cette endroit, dans un navire. Mais..... Cela serait un vaisseau extra terrestre, un engin qu'il ne peut pas piloter. Il a commencé à apprendre le fonctionnement de ces bâtiments, mais il est très loin de savoir le faire fonctionner. Il regarde Hilda qui vient tout juste d'arriver, elle doit comme lui rien y contraire! Peut être son chef? Non, La Diplomate n'a jamais évoqué ses connaissance dans ce sujet! Plume!? Elle doit connaître la langue Goaoul'd! Il y a peut être un moyen de faire quelque chose.
Le Russe pense qu'il n'y a personne d'autre dans l'équipe, qui sache piloter, dans l'équipe. Peut être tout simplement le vaisseau sera fournit avec un pilote, qui nous déposera prêt d'une porte. Oui c'est la solution la plus simple.
Pour moment le Cosmonaute se tait, il n'est pas d'une grande aide. C'est à ce moment que son entourage parle de la disparition de Plume. Il a déjà vu la jeune femme s'évaporer. Elle doit être en train de chercher des renseignement! Pendant que le diplomate essai de la joindre par radio, Il réfléchit à comment il pourrait l'aider, si la situation s'envenime.
Plume continua de fureter dans le complexe et put se rendre compte que l'énergie utiliser pour alimentait toute la zone était uniquement géothermique. Une information extrêmement intéressante pour la géologue en herbe. Les planètes pouvaient fournir, elles-mêmes l'énergie suffisante si on savait l'exploiter. Elle nota mentalement les informations glanées sur les moniteurs et continua ses recherches. La jeune femme tomba, avec effroi, sur le nombre d'habitants des lieux. 257 622. Plus de deux cent cinquante mille goa'ulds étaient présents autour d'eux.
Après le frisson de peur qui la parcouru de part en part, Plume se fit une réflexion qui pouvait paraître monstrueuse. Si elle sabotait un transformateur, elle pouvait détruire cet endroit et tous ces occupant d'un seul coup. La jeune femme envisagea très sérieusement cette opportunité mais il lui fallait également être sûre que son équipe s'en sorte indemne avant de tout faire sauter.
Sur un autre écran, elle visualisa les plans des lieux et repéra le hangars à vaisseaux. Elle pourrait conduire l'équipe là bas, voler un appareil et revenir ici pour poser une charge. Elle n'aurait plus qu'à activer la détonation une fois suffisamment éloignée. Malheureusement, elle n'avait aucun explosif fonctionnant avec détonateur sur elle. Les autres en aurait sans doute. Elle devait les rejoindre.
C'est alors qu'une discussion débuta non loin d'elle et l'espionne resta pour l'entendre. Elle pouvait apprendre des choses intéressantes. Au lieu de ça, la conversation la mit mal à l'aise. Ces parasites semblaient vraiment croire à leur propre histoire. Mais Plume en avait trop vu pour faire la même erreur. Une fois hors d'ici, il feront comme les autres si personne ne les en empêchait. Bien décidée à y mettre un terme, Plume se faufila à l'extérieur en entendant le message d'Aynira. Elle voulait qu'elle les rejoigne. Et qu'elle se montre. La jeune femme soupira et fit marche arrière, retrouvant le petit groupe. Elle continua sa route jusqu'au couloir, désert, d'où elle était sensée venir. Là, elle s'assura qu'il n'y avait aucun regard indiscret et désactiva son occulteur. Armes en mains, elle avança prudemment jusqu'à rejoindre le groupe. Une fois près d'Aynira, elle parla suffisamment doucement pour qu'elle soit la seule à l'entendre.
"Je sais comment partir."
Son regard dévia jusqu'à Nadja. Elle avait sûrement prévu des explosifs, au cas où. Il faudrait qu'elle les lui demande une fois qu'ils seraient moins entourés.
Oui, Nadja trouvait cette décision lâche. De son point de vue, ne rien faire face à un tel adversaire revenait à de la complicité. A deux doigts de leur cracher son mépris au visage, elle se souvint qu’elle n’était pas diplomate (fort heureusement) ni même responsable de cette mission. Elle laissa donc faire le général Leyva qui se montra effectivement bien plus conciliante.
Au moins, le dirigeant de cette petite enclave leur promit-il un vaisseau pour repartir. Il fallait bien que les trouffions retournent se battre, pas vrai ? Passablement agacée, elle termina son repas sans plus rien ajouter. Soudain, le problème de Plume revint se poser mais Nadja s’en moquait. La compagne du général avait préféré faire cavalier seul plutôt que de rester pour protéger ses équipiers et sa compagne. Crime quasiment impardonnable aux yeux de l’ex marine pour qui la fidélité aux siens étaient inaliénable.
Plutôt que de se préoccuper lus longtemps de ce sujet, elle regarda les deux pilotes qui étaient avec eux.
« - Vous saurez piloter un vaisseau Goa’uld ? demanda-t-elle. Ou il faudra un pilote en plus ? »
Elle préférait largement la première solution, mais préférait arriver en vie, surtout après être passée si près de la mort.
Hilda ignorait totalement la signification première du nom Goa'uld et fut plutôt intéressée d'en connaître la véritable traduction. Ca avait bien plus de gueule que ces histoires de faux Dieux tout de même. "Insoumis à Râ". La pilote préféra ne pas juger la volonté de leurs hôtes à vouloir demeurer cachés. Quand on avait subis de trop gros traumatismes il était rationnel de se replier sur soit même le temps de cicatriser ses plaies. Elle sourit
- Aken'ra...c'est entendu.
Aynira rappela avec justesse que le temps n'était plus à l'inaction. Apparemment on allait leur prêter une navette pour qu'ils puissent rentrer chez eux. Puis on leur parla de Plume parait-il introuvable. La pilote ne s'en émut pas plus que ça. Plume était bien la dernière personne pour laquelle elle s'inquiétait. Elle n'avait besoin de personne...même pas de Harley Davidson. Nadja demanda alors si il était possible de piloter cette navette à deux.
- Il faut voir de quel type de navette il s'agira. Il n'est pas dit qu'elle soit de manufacture Goa'uld mais Ancienne peut être ? Dans l'absolu ça doit être faisable. Qu'en dites vous Vladimir ?
Le pauvre pilote allait devoir sortir de ses réflexions intenses.
- Toutefois...j'ai du mal à croire que tout se passera de cette façon. Ca me semble trop...facile.
Hilda ne voulait pas aller plus loin dans ses propos pour l'instant mais elle trouvait les Aken'riens particulièrement confiants dans une situation qui était pourtant périlleuse...
Aynira ne tarda pas à retrouver Plume qui lui dit qu'elle avait découvert un moyen de partir. La Narisienne était d'accord avec elle sur le fait de ne pas trop traîner dans les parages en raison de l'évacuation d'une part et surtout de la présence des hommes de Tonatiuh de plus en plus massive d'autre part. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne découvrent ce lieu...
"Des vaisseaux ? Ils nous en donne un pour qu'on puisse partir au moment où ils vont évacués."
Revenant vers le bâtiment d'une marche lente main dans la main, Aynira en profita pour discuter un peu :
"Alors ? T'as découvert quoi ? C'est des manipulateurs qui se foutent de nous où ils ont l'air sincère ? Ils ont dit s'appeler les "Aken'Ra", tu connais ?"
Après tout, on n'était pas à l'abri d'une mauvaise surprise et ça ne serait pas la première fois que des Goa'ulds passent pour ce qu'ils ne sont pas. Des dieux d'abord, mais aussi des bienfaiteurs aidant les équipes SG, mais le faisant pour mieux les poignarder dans le dos. Elle aimerait croire que les Aken'Ra étaient vraiment différent. Certes isolationniste et peu ouvert au dialogue, mais au moins ne voulant pas asservir toute les formes de vie qu'ils voyaient. Il y avait aussi la question du vaisseau à régler. Si c'était un vaisseau goa'uld, la Narisienne doutait que les pilotes de l'équipe ne sachent le piloter. Plume pourrait, mais depuis l'accident sur la grosse boule à trou noir, elle ne voulait plus toucher les commandes d'un vaisseau...
Elles rejoignirent les autres toujours à table où le leader des lieux parlait à Mei sur le fait de savoir comment ils allaient réussir à survivre sur leur nouveau monde sans les installations des Anciens présentes ici :
"Nous sommes sur ce monde depuis plus de 20 000 ans. Nous avons eut tous le loisir d'étudier ces bases de données et comprendre la technologie des Anciens au point de pouvoir la reproduire et même l'adapter à nos besoins. Par exemple, les nanites que nous avons utilisés pour vous soignez sont dérivés d'un programme militaire des Anciens. Ils voulaient les utiliser comme arme offensive avant de renoncer en raison d'un trop grand risque que cette technologie ne devienne incontrôlable. Nous respectons cette sage décision, mais nous avons utiliser leurs travaux pour mettre au point une version moins évoluée, sans intelligence artificielle, mais remplissant parfaitement sa fonction. Il en va de même pour tous ce que nous avons trouvé dans ces bases de données. Avec ça nous aurions pu vaincre les Goa'ulds avant qu'ils ne s'imposent dans la galaxie, mais... en faisant cela, nous aurions simplement prouvés que nous ne vallons pas mieux qu'eux et rien nous dit qu'une fois au sommet de l'échelle, nous en aurions abusés à notre tour et commit les même exactions qu'eux, peut-être même pire... Le pouvoir à un effet très... addictif pour notre espèce. Une fois gouté, il en faut toujours et encore plus. Mais ça, je pense que je ne vous l'apprend pas."
L'arrivée des deux femmes fut remarquée par Ammok qui se leva pour saluer la nouvelle arrivant :
"Bienvenue à vous Mademoiselle. Ravi de vous voir vous joindre à cette table. Je vous en prie, asseyez-vous et servez-vous."
Il accompagna son mouvement d'un geste courtois de la main, indiquant la tablée. Il avait senti que Plume était en ancienne Hôte et en avait logiquement déduit que l'expérience avait été tous sauf agréable au point qu'elle n'ai pas voulue suivre le groupe. Aussi avait il respecter une certaine distance pour ne pas la mettre mal à l'aise. Il se réinstalla alors qu'une femme vint lui parler dans un vieux dialecte goa'uld, parlant de vaisseau :
"Nous vous avons trouvés un vaisseau que nous vous donnions gracieusement. Nos équipes sont en train de le préparer. Il s'agit d'un teltak. Il est différent de ceux que vous connaissez, mais il ne sera pas différent à piloter. -C'est très généreux à vous. -Mais c'est tout à fait normal. Dès que vous serez prêt, je vous conduirez à notre station de communication où vous pourrez prévenir les vôtres que vous êtes toujours parmi les vivants."
Mei écouta poliment les explications de leur hôte qui répondait à sa question. Ainsi donc, ils étaient capables de reproduire la technologie des Anciens et auraient eu les moyens d'arrêter leur congénères, mais n'en avait rien fait, laissant le reste de la galaxie se débrouiller avec eux. Elle comprenait la logique derrière, mais n'était pas certaine de l'approuver, pas plus que le fait qu'ils aient gardé pour eux toutes les découvertes qu'ils avaient faites.
Elle vit Aynira revenir avec Plume, ce qui était une bonne nouvelle. Au moins étaient-ils tous là désormais. Une deuxième bonne nouvelle suivit lorsqu'ils apprirent qu'un vaisseau allait leur être fourni pour rejoindre les leurs, mais qu'ils allaient surtout pouvoir avertir le JPS de leur situation. La question restait de savoir si quelqu'un saurait le piloter parmi eux, et ça elle n'en savait rien.
* Bla bla bla ......*Ces personnes sont plein de condescendance. Ils nous montrent encore qu'ils sont la paix, mais laisse sans problème le reste de l'Univers se déchirer, sans remord. Ils fond penser à ces pays neutres pendant la grande guerre patriotique. Laisser le Peuple Russe se faire manger tout crus par l'Hydre Nazie, mais commencer à paniquer quand le Général Hiver à changer le cour de cette guerre, que la vague rouge pouvait les submergeraussi, que ses sous hommes Slaves commençaient à damer le pion aux Germains triomphant, que le T34 Rustique se montraient supérieur au Tigre sophistiqué..... Ces personnes ne comprennent pas qu'un jour, c'est eux qui seront la cible d’être démoniaque, ils devront se mesures seules contre des gents qui d'office ne joueront pas avec les mêmes règles qu'eux!
Pour le moment ils ne sont pas hostiles, c'est le principale. Mais leurs existences est maintenant connue, et quelque part une main dans l'Univers, à changer de sens du grand sablier, leur temps est dorénavant compté. A vouloir fuir on revient toujours à son point de départ!
On leur propose un Teltak, différent mais pas différent à Piloter. Vladimir Illich, a reçut quelques cours théorique sur cet engin. Si on doit rentrer tranquillement à la maison avec cela devrait suffire à condition qu'il puisse établir, avec les autres, un plan de vol. Si il doit combattre ou fuir avec ce véhicule, le Russe ne sera pas à la hauteur! Mais pour le BA A BA, sans trop de complication, cela devrait suffire!
Plume fronça les sourcils à la remarque d'Aynira. Des goa'ulds allaient leur donner un vaisseau pour partir ? L'instinct de la jeune femme lui criait qu'il s'agissait d'un piège. Il ne pouvait pas en être autrement. Mais elle n'avait pas le temps d'argumenter sur le sujet maintenant, elle aviserait plus tard, bien décider à inspecter l'appareil qu'on leur donnerait. Ou à en prendre un autre.
"Peut importe leur nom ou ce qu'ils racontent. Ce sont des goa'ulds. Ils sont manipulateurs et cruels."
L'avis de Plume était clair à leur sujet et l'avait toujours été. Ce n'était pas parce qu'un groupe se proclamait différent que c'était le cas. Mentir était facile et ils faisaient ça très bien. Elle accentua la pression de sa main dans celle d'Aynira et celle de l'autre sur son arme lorsque l'un des parasite s'adressa à elle. Le regard froid, elle ne répondit rien, resta debout et ne toucha à rien.
C'est alors qu'une autre goa'uld vint lui parler dans leur langage et Plume y fit particulièrement attention. Il s'agissait d'un vieux dialecte et certains mots restaient pour elle un mystère mais elle saisit l'ensemble. Mais comme il s'agissait de créatures intelligentes, leur interlocuteur leur traduisit correctement l'échange. Alors qu'Aynira le remerciait déjà, Plume ne put retenir une question quelque peu agressive.
"Pourquoi ils sont en train de le préparer ? S'il s'agit d'un tel'tac, il n'y a rien à faire."
Est-ce qu'ils en profitaient pour le saboter ? Pour y implanter un moyen de localisation ?
Nadja bouillonnait intérieurement. Ces gens avaient les moyens de précipiter la fin de la guerre mais refusaient de s’en servir à cause d’une philosophie qu’elle ne pouvait pas comprendre et d’une peur d’eux même qui pouvait paraître sage au premier abord, mais condamnait tous le reste de la galaxie à la lutte et la souffrance.
C’était de son point de vue de la lâcheté pure et simple.
Au moins, l’une des deux pilote pensaient être capable de les ramener sur Terre, ce qui lui convenait bien. Elle n’avait pas envie de s’encombrer d’un pilote, d’autant qu’il ne survivrait sans doute pas à un séjour en promiscuité avec Plume non loin.
Celle-ci avait d’ailleurs refait surface et continuait à déverser sa haine à la face de tous le monde. Si ces Aken’ra avaient eut soif de conquête, vu leur nombre et leur technologie, il y a belle lurette que aurait été fait. Elle continua à laisser dire, n’ayant de toute façon que peu de prise sur les événements. Si elle espérait que le général ne se laisse pas influencer, elle suivrait ses ordres, quoi qu’il arrive.
Hilda admirait la sagesse de leurs Hôtes. Ils savaient leur espèce avide de pouvoir alors ils faisaient en sorte d'atténuer leur rapport aux nouvelles technologies. Ils avaient du traverser de nombreuses épreuves pour atteindre un tel point d'équilibre. Et au final, Hilda pensa comprendre qu'en les aidant, eux les Terriens, ils avaient enfreint leurs règles. Puisqu'ils étaient sensés ne pas intervenir. Pourvu que le Leader des Aken'ra n'aie pas de mauvais retours à cause de sa décision!
- Par bien des côtés il serait bon que nous atteignons un peu de votre philosophie. Mais nous ne sommes pas prêts.
Elle sourit a Leader et à leurs Hôtes qui savaient qui ils étaient et où les trouver.
- Nous ne nous reverrons probablement pas, alors merci pour votre bienveillance.
La pilote, dans cette histoire, se sentait aussi utile qu'une valise sans poignet. Et elle avait hâte de rentrer enfin en action et d'échouer à piloter un vaisseau qu'elle ne connaissait que sur schéma. Et à en juger par l'ensemble de ses co-équipiers eux aussi en avaient un peu assez de patienter.
- J'aimerais bien participer à ces fameuses réparations.
Elle regarda ses collègues
- Du coup on dit qu'on est tous prêts ? Ca marche comment pour débloquer l'étape suivante ?
Les réactions des Tau'ri étaient... mitigés quand à leurs hôtes. Certains semblaient les respectaient, d'autres estimer que ce n'était que des couards se cachant dans leur coin au lieu d'aider les autres et d'autres enfin devait estimer que les Goa'ulds devaient tous être exterminer jusqu'au dernier. Mais ça, le leader des Aken'Ra semblait royalement s'en moquer. Même quand Plume demanda d'une manière un peu agressive pourquoi ils étaient en train de "préparer un vaisseau" alors que les Tel'tak sont simple d'utilisation :
"Pour la bonne raison que ces vaisseaux n'ont pas volés depuis plusieurs millénaires au bas mot. Même si nous les entretenons bien, il est plutôt bien avisé de faire une ultime vérification avant de s'en servir pour éviter un imprévu fâcheux. Vous ne pensez pas ?"
L'une des femmes sembla voir la raison du comportement de cette communauté et demanda si elle pouvait participer aux opérations de préparation du vaisseau :
"Nous allons d'abord vous aidez à contacter les vôtres afin que vous puissiez les informer de votre situation. Après nous vous conduirons au hangar où vous pourrez assister à la préparation de votre appareil. Si vous voulez bien me suivre..."
L'homme se leva et quitta la pièce par un des accès menant à une autre partie du bâtiment. Au fil de plusieurs couloirs, ils arrivèrent dans une grande salle circulaire avec en son centre une sorte de gyroscope géant. Autour, un hologramme représentant un vaste champ d'étoiles :
"Cette appareil permet une communication interstellaire instantanée vers toutes les planètes possédant une porte des étoiles dans la galaxie. Il suffit de sélectionner la planète et vous pouvez diffuser une communication visuelle ou sonore en utilisant la porte comme un récepteur. Les Anciens utilisaient ce système pour communiquer entre leurs mondes avant de mettre au point d'autre méthodes plus performantes."
Il demanda aux membres présent de la salle d'ouvrir un canal de transmission vers la Terre. L'hologramme commença à bouger en même temps que le gyroscope alors que l'adresse de la porte de la Terre apparut sur l'appareil. peut-être là un autre signe de leur non-hostilité : Ils avaient les coordonnées de la planète et largement les moyens d'y faire de sacrés dégâts, mais ils n'en faisaient rien. Le gyroscope s'arrêta et différents voyants s'illuminèrent alors qu'il semblait pointer sur une étoile précise de l'hologramme. Les radios des différents membres du groupe réagirent comme s'ils étaient à portée d'émission des canaux programmés dans les appareils, indiquant une communication possible avec le JPS :
"Communication établie et stable. C'est quand vous voulez."
La Narisienne en profita donc pour entrer en contact avec la station :
"JP-2 à JPS à vous. -Ici JPS. La porte n'est pas activée. Comment vous... -C'est une longue histoire; la planète a été prise par Tonatiuh et la porte est injoignable. Nous avons trouvés un avant-poste des Anciens et des résidents... plutôt singuliers. Ils nous fournissent un vaisseau pour pouvoir rentrer. Nous serons en route pour le retour dès que possible. -Entendus JP-2. -Une dernière chose... Çà sera un vaisseau goa'uld donc... évitez de nous abattre à l'arrivée, ça serait sympa. JP-2 terminé."
Elle coupa sa radio alors que le Goa'uld fit signe de couper la transmission avant de prendre la parole :
"Si vous voulez bien me suivre à nouveau, je vais vous conduire à votre vaisseau..."
Une alarme commença alors à retentir alors qu'un message d'alerte en ancien goa'uld commença à se faire entendre. Même si on ne parlait pas la langue, il n'était pas difficile de deviner ce qui se disait au vue du contexte actuelle :
"Les forces de Tonatiuh se dirigent vers ici ! Balik ! Amenez les au hangar ! Il faut que je m'occupe de l'évacuation ! -Entendu ! C'est par là !Suivez-moi !"
L'homme partit au pas de course vers le hangar qui se situait apparemment dans une caverne aménagée visible au loin. D'autre messages, d'Ammok cette fois-ci, se faisaient entendre. Toujours en goa'uld et annonça l'évacuation du site. Bien sûr, les forces de Tonatiuh pouvaient simplement passer dessus sans les trouver, mais le fait qu'ils se dirigeaient précisément vers ce coin précis de la planète n'envisageait rien de bon...
Mei, n'ayant rien à dire, écouta les différentes discussions puis se contenta de suivre le groupe en silence. Elle éprouva un certain soulagement lorsque le message fut transmis au JPS, mais ils n'étaient pas encore sortis de l'auberge. Ils devaient encore prendre possession de l'appareil promis et trouver quelqu'un parmi eux qui arrive à le piloter décemment.
Quand l'alarme se déclencha, elle retint un soupir.
*Surprise, surprise…* se dit-elle.
Ils n'allaient vraisemblablement pas pouvoir quitter les lieux tranquillement sans combattre à nouveau. Elle espérait en tout cas que cette fois-ci, l'affrontement tournerait à leur avantage et qu'il ne finirait pas comme le précédent, avec tout le monde sur le carreau. Parce que cette fois-ci, ce serait pour de bon, car personne ne les ramèneraient.
* Un? quoi? Il sont d'accord pour que je pilote l’engin?, mais ils sont fou? *
Vladimir Illich a beau retourner le problème, dans sa tête, il ne voit pas d'autre solution que de piloter cet appareil. Il connaît les commandes pour les avoir étudiés en cours, mais il n'a aucune pratique. Quand on dit aucune , c'est aucune.
" -Par la barbe sacré du petit père du peuple. J'essayais de conduire ce piège, mais je vous laisse la joie de nous tracer un chemin!Je me concentrai sur le pilotage pas sur la route " En cas de problème, il a un copilote, et il peut compter sur elle, elle conduit un F-16 les yeux fermé et ce n'est pas rien. Quand il pense qu'il y a à peine un ans il pouvait se vanter de pouvoir piloter n'importe quoi....... Oui mais sur terre! Pas dans l’univers.
le Cosmonaute ravive ses souvenir, en se remémorant ce qu'il a apprit, au tableau noir. Il a les yeux fermé, mais il a ses mains qui évoluent à la recherche de l'emplacement des commandes. Soudain on le secoue comme un prunier. Le Russe comprend que la situation a évoluer et qu'il faut bouger. Il suit son groupe, une gros boule d'angoisse dans le ventre.
Plume allait dire qu'elle pouvait s'occuper des vérifications lorsque Hilda proposa son aide durant les réparations. La jeune femme devait bien avouer que la démarche de la blonde était bien plus diplomatique. Et puis, cela lui donnerait peut-être l'occasion de mettre son plan à exécution.
Alors que le goa'uld leur demandait de les suivre en prenant la tête du groupe, Plume ralentit Aynira et attendit d'être au niveau de Nadja.
"Vous avez des explosifs ? J'ai repéré la salle des machines. Si on en place au bon endroit et qu'on les fait exploser à distance, on peut tous les tuer d'un coup et rentre sur Terre."
Elle avait parlé suffisamment bas pour n'être entendu que d'elles deux et fixait Nadja en attente de sa réponse.