Entraînement acharné

Jimmy s'était reposé suite à leur dernière aventure. il avait participé au combat contre les Tatungs avec un russe étrange.

Puis il s'était offert des vacances à l'autre bout du monde, que de la détente.

Il était de retour depuis quelques semaines et avait apprit les problèmes survenus suite à l'attaque et à Climax. Tout cela n'annonçait rien de bon pour l'avenir.

Le militaire avait décidé en ce jour de s'offrir une séance intense d'entraînement dans le simulateur C-101 puis dans le simulateur F-311.

Il simulait le dernier combat et petit à petit il augmentait la difficulté, les coups en douce. Il devait être prêt à faire face à toutes les batailles. Il sentait que le combat final contre Tonatiuh s'approchait et il n'avait pas le droit à l'erreur.

Il allait détruire un vaisseau ennemi quand un autre vaisseau occulté surgit et le toucha de plein fouet. Son F-311 explosa.

Jimmy frappa le simulateur de colère et augmenta la difficulté pour repartir au combat. Il n'avait aucune envie de se laisser de la facilité car en combat il n'aurait aucune possibilité de simplifier la situation. Il devait vaincre.

Dernière édition par Jimmy Bolger le Lun 6 Nov 2017 - 14:08, édité 1 fois

Passerelle ===> Hangar

L’intelligence artificielle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle remarqua que quelques instants plus tard qu’elle était suivie. Il eut fallu que Delta la presse suffisamment pour que Rose s’arrête pour attendre Katell, un air embarrassé sur le visage.

« Désoler, j’étais tellement dans mes pensées que je suis partit immédiatement sans attendre. »

Elle eut un petit rire avant de pousser la porte du Hangar.

« Tant qu’on y est, vous pouvez me passer votre communicateur Bell ? J’en aurai besoin juste pendant quelques secondes. »

D’un geste rapide, l’IA dégaina le sien avant de s’afférer quelques instants sur les deux appareils, puis rendant quelques secondes plus tard.

« Je vous ai rajouté une petite application Maison qui regroupe les plans actuels de l’Achilles, dit-elle avec le sourire, Vous avez même une partie qui vous donne la trajectoire exacte et le temps que vous mettrez en fonction de votre vitesse de marche. »

Elle eut un rire alors que ses yeux balayèrent le hangar, avant de s’approcher de l’établis qu’elle avait placé dans un des coins.
L’Armure de son opérateur était encore posé en vrac, le torse posé sur la partie centrale à moitié ouverte, ses outils encore alignés sur le côté pour effectuer des calibrages. Le coffre avec le reste de son armure reposait toujours sur le côté, à moitié ouvert, révélant les bras et le casque d’alliage sombre.

« Au fait ? Vous vous appelez comment ? Je n’ai pas trop eu le temps de me pencher sur les nouveaux qui devaient rejoindre l’Achille… Je m’appelle Rose ! Enchantée de faire votre connaissance ! »

D’une main, l’IA attrapa les jambières qu’elle déposa à côté du torse, avant de glisser les outils qui trainaient sur la table dans leur réceptacle.

« Pourriez-vous me prendre la boite à outil, je vais m’occuper du reste, le coffre et l’établis seraient peut-être un peu trop lourd pour un humain normal… »

L’Achille plongea dans l’hyperespace sur ordre du capitaine. Ça y était, ils étaient partis. Il y avait beaucoup de monde sur la passerelle. Trop au goût de Nadja. Des médecins qui venaient faire leur rapport directement au capitaine, plutôt que passer par le premier officier, le CAG, une civile… qu’elle allait devoir se coltiner qui plus est. La compagne du général… Non, l’ambassadeur Leyva, ici.

« - Nous nous sommes déjà rencontré, capitaine. Ravie de vous revoir Plume. »

Elle espérait qu’elle savait se comporter sur le terrain, comme le disait le capitaine, parce qu’elle n’aurait sans doute pas le temps de faire du baby-sitting. Cela dit, elle l’avait vu s’entraîner avec Dame Khoumi et lui tenir tête. Et si elle connaissait les jaffas, elle serait sûrement utile.

Le Docteur demanda une escorte pour lui et son équipe. Allait-on vraiment lui confier des réfugiés ? Personne ne savait donc ce qu’il allait leur faire ? Non évidemment qu’ils ne savaient pas. Ça n’était pas « son » Docteur. Cela dit, vu le peu d’hommes dont elle disposait, de son point de vue, il pouvait toujours pleurer pour avoir une escorte. De toute façon, si leurs adversaires arrivaient jusqu’à eux, ça n’était pas quelques soldats qui feraient la différence.

Finalement, le vaisseau fit halte au point de rendez-vous et rejoignit les troupes de Rya’c et Tok’ras.  Cela faisait une belle flottille mais serait-elle suffisante ? Ils le sauraient bien assez tôt. Évidemment, les jaffas se plaignirent de la présence de leur allié inattendue. Mais qui a jamais vu un jaffa gai de toute façon ? Naître de mauvaise humeur devait avoir été codé génétiquement chez eux.

Alors qu’ils replongeaient vers leur objectif, Nadja se tourna vers Plume.

« - Madame, pourriez vous me donner un coup de mains. Je dois me préparer et c’est plus simple avec de l’aide. En même temps, vous pourrez me briefer sur les jaffas d’ici. »

Tout en s’équipant, Nadja sourit à la question que posait Plume. Elle avait souvent entendu cet argument.

« - L’idée n’est pas d’être discret, c’est certain. Mais vous ne courrez jamais plus vite qu’une lance jaffa. Au mieux de sa forme, l’armure peut encaisser plusieurs dizaines de tir avant de flancher. Et elle transporte assez d’armement pour anéantir une petite armée. Enfin en temps normal. Aujourd’hui, je dois me servir des armes de votre époque, ce qui va grandement réduite mon efficacité. Et sa résistance n’est plus ce qu’elle était non plus. »

Alors pourquoi la mettre ? Essentiellement parce que Nadja ne concevait pas de se battre sans. Et aussi parce qu’elle allait attirer l’attention de leur ennemi. Chaque coup qu’elle encaisserait serait çà de moins pour ces hommes.

Elle écouta l’exposé bref sur les jaffas de Tonatiuh. Ce n’était pas très différent de son époque, ce qui était rassurant. Au moins son expérience resterait utile. L’armure se verrouilla et le moteur démarra.

« - Bonjour Nadja, salua Emy. On repart au combat ?
- J’espère que t’es en forme, parce que ça va pas être facile.
- Pas vraiment… Mais on fera avec. Sois quand même prudente.
- Compte sur moi. »

L’armure se redressa de toute sa hauteur et fit quelque pas ce qui fit grimacer Nadja. Non, elle n’était pas au mieux de sa forme… mais personne n’avait jamais vu ça ici. Il fallait espérer que la surprise joue en sa faveur. En parlant de surprise, Plume lui expliqua ce dont elle était capable, ce qui donna une idée à l’ex marine.

« - N’essayez pas de les affronter seule. Laissez-nous nous en charger. Évidemment, si vous tombez sur une cible isolée, je ne voudrais pas de l’éliminer. Pouvez-vous vous équiper d’un traqueur? Ainsi je pourrais suivre déplacement et Emy se chargera de nous tracer un plan du complexe. Nous n’avons aucun plan de la zone et vous avoir en éclaireur sera un vrai avantage tactique. Ensuite, c’est une bonne idée de prévenir les prisonniers avant que nous débaroulions. Le temps va être un facteur critique et chaque minute gagnée signifie des dizaines de personnes sauvée. Ça vous convient ? »

Le plan commençait à prendre forme et même si Nadja rechignait à envoyer un éclaireur sans la moindre protection en territoire ennemi, Plume semblait savoir ce qu’elle faisait.

« - Emy, tu peux localiser la puce de madame Plume ?
- Affirmatif. Fréquence verrouillée. La portée risque d’être limité cependant.
- Parfait. Il sera utile de transférer le plan vers la passerelle.
- J’établis une connexion. 
- Très bien. Et il faudra aussi te synchroniser avec la caméra qu’elle portera. Image et son.
- Bien compris. Mais mes récepteurs ne sont pas au mieux. Je ne peux pas garantir une liaison parfaite.
- Je sais, ma belle. Fait au mieux.»

Avec la visière ouverte, la compagne du Général n’avait sans doute rien perdue de la conversation. Mais elle n’avait rien à cacher de toute façon.

Le plan de Plume pour marquer les prisonniers était intéressant, mais il ne prenait pas en compte un élément crucial.

« - Le problème est qu’il y a un quart de million de civil, si j’ai bien compris. Même avec une lance à incendie, ça prendrait des heures. Par contre, vous pourriez nous dégotter une zone assez grande pour que nous puissions les évacuer et la marquer ?

Mener un tel assaut à l’aveuglette était une folie. Et vouloir tenir des heures le temps que les prisonniers soient tous évacués illusoire. Tout cela allait mal finir.

Nadja était tellement habitué à converser avec son armure qu’elle en avait oublié que ça n’était pas si simple pour tout le monde.

« - Mon armure est équipée d’une IA, expliqua-t-elle. C’est elle que vous entendez.
- C’est un plaisir de vous rencontrer, Plume. Je vous promets de vous suivre à la trace et ne pas vous perdre. »

Une fois le plan au point, si on pouvait parler d’un plan tant il y avait d’improvisation et d’inconnus, Plume alla s’équiper et Nadja en termina avec les vérifications de son armure. Elle portait un P90 en bandoulière et un fusil de précision de gros calibre dans le dos. Tout cela lui semblait bien dérisoire mais la mitrailleuse toujours fixée a son bras resterait silencieuse, faute de munition adéquate. La vibrolame insérée dans l’autre bras était fonctionnelle mais le système d’éjection brisé rendait sa sortie complexe et fastidieuse. Il était peu probable qu’elle s’en serve.

Son inventaire final terminé, elle se rendit dans la salle de téléportation ou l’attendait le reste de l’équipe. Son entrée fut remarqué et elle réalisé que personne ici n’avait vu d’armure Goliath de sa vie.

« - Vous avez fini de bailler aux corneilles ? brailla-t-elle en relevant sa visière. Une fois en bas, il y aura des civils sur zone, donc soyez prudent dans vos tirs. L’important sera d’éliminer le plus rapidement possible toute poche de résistance. Soyez aussi brutal que nécessaire, on est pas là pour faire de la dentelle. Dès que Plume nous aura trouvé une zone sûre d’évacuation, on sécurise et on tient le siège le plus longtemps possible. Frappez fort ! frappez juste ! Restez en vie ! J’ai pas envie d’être seule à picoler ce soir. »

L’excitation du combat commençait à la gagner et son visage avait pris des airs de prédateur effrayant. Soudain l’Achille cessa de vibrer et une légère nausée leur appris qu’il sortait de l’hyperespace. Cette fois, ça y était.

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'Résolution (81-99)' :

Nadja venait de terminer son petit discours quand le docteur Teoh fit son apparition. Elle s’inquiéta, à raison, de l’absence de réel personnel médical dans l’équipe.

« - Le caporal Lamaison est formé aux premier soin, dit elle en désignant un soldat mal rasé.  Ça ne remplace pas un vrai médecin évidemment, mais je crois avoir compris que vous étiez tous très occupé.»

Elle pouvait difficilement leur en vouloir. La mission était quasiment un suicide et elle ne pouvait en vouloir à personne ne de pas se porter volontaire.

Évidemment, si Mei voulait se joindre à son groupe, elle ne refuserait pas, même si cela pouvait paraître égoïste. Il faudrait que celle-ci soit armé par contre, mais elle ne doutait pas que le médecin y penserait.

Les données sur la planète arrivèrent et l’ex marine jura entre ses dents. Comment le capitaine pouvait-elle espérer sauver tous ces gens? Pour surveiller tous ces prisonniers, il devait y avoir des centaines de gardes.

« - Ça va prendre des jours pour tous les évacuer. C’est de la folie furieuse. »

C’est toute la planète qu’il aurait fallut téléporter ! Un technicien se rapprocha d’elle pour lui confirmer qu’ils étaient prêt.

« - Allez on y va. Tout le monde en position ! Visez juste, frappez fort  restez en vie ! »

L’armure se verrouilla et elle se mit en position, arme pointé devant elle. Elle serait en première ligne à l’arrivée