Alys Johns

  Née brune, Alys est passée par tout un panel de décolorations et de colorations dans ses années rebelles qui ne se sont jamais vraiment arrêtées. Depuis son intégration dans les corps armés, elle privilégie des couleurs plus naturelles pour éviter de s’attirer les foudres de ses supérieurs. Actuellement blonde, ses cheveux sont coupés en carré long. Alys a de jolis yeux bleus, une silhouette musclée et taillée pour les interventions de terrain particulièrement physiques. Elle apprécie les vêtements confortables mais ne crache pas sur une jolie robe de soirée lorsqu’elle a l’occasion d’en porter une. Bref, c’est une femme tout ce qu’il y a de plus banal. Son expression toutefois peut attirer l’œil. Elle porte en permanence cet air curieux sur le visage, comme si elle voyait à travers les choses ; quant à ses yeux, ils ont ce brin d’amusement et d’ironie qui ne plaisent généralement pas à ses supérieurs hiérarchique. La belle fait bien moins que son âge, ce qui l’agace un peu. Difficile d’être prise au sérieux quand on nous prend pour une jeunette de vingt-cinq ans.
   

 
 Alys croque la vie à pleine dent. Passionnée de tout, elle aime apprendre et sympathise facilement avec les visages inconnus. Grande optimiste, elle poursuit sa carrière militaire sans se laisser écraser par la pression et la dureté de ses fonctions. La jeune femme n’en reste pas moins professionnelle et efficace sur le terrain. Elle s’efforce de relativiser, songeant que la vie est une grande aventure et que chacune de ses missions fait d’elle un être spécial, comme dans les jeux de son enfance. Alys a un humour spécial et bien à elle, parfois un brin ironique, qui ressort tout particulièrement dans les moments difficiles où elle est en situation de grand stress. Braquez-la avec une arme et elle risque bien de vous sortir une mauvaise blague cynique. Ce trait de caractère lui a valu plusieurs fois de se prendre des mauvais coups de ses agresseurs mais il faut croire qu’elle n’a pas appris la leçon. C’est sa manière de cacher sa peur, voilà tout. En parlant de peur, il lui arrive souvent de faire des cauchemars depuis sa mission en Irak… malgré la prise en charge psychologique, le traumatisme n’a pas encore été totalement évacué.

Son rêve ? Depuis qu’elle a appris l’existence de la porte des étoiles, elle fantasme à l’idée de pouvoir quitter sa planète pour découvrir d’autres modes de vies, civilisations et surtout… des dragons. Le pied si elle arrivait un jour à en trouver un quelque part ! Plus sérieusement, elle aurait adoré naitre à l’époque du SGC, lors des premières explorations, être une pionnière… A défaut d’être la première, elle donnerait n’importe quoi pour intégrer une équipe d’exploration. Ca tombe bien, son corps s’est enfin remis de sa dernière mission « mouvementée »… peut-être l’occasion pour elle de repartir à zéro ?

Sinon… ne le dites à personne mais Alys a une trouille bleue des chats. Et oui, ces adorables petits félins inoffensifs la font paniquer. Naturellement, aucun de ses collègues n’est au courant ; c’est déjà assez difficile de se faire respecter dans un corps d’élite de l’armée quand on est une femme alors évitons de leur donner matière à se foutre de sa gueule ! Quoi d’autres ? Alys a une véritable addiction… au chocolat. Et oui, une addiction parfaitement légale mais qui peut en faire rire certains. Notre belle amie a toujours une barre ou une plaquette de chocolat sur elle, et quand elle a épuisé ses réserves elle se tourne vers d’autres genre de friandise. Bref, une vraie accro au sucre !

   

 
Un jour une petite fille naquit et se posa alors la question du prénom. Alice, en référence au personnage de Carroll Lewis, mais peut-être un peu trop classique ? Alys, voilà, c’était nettement plus exotique. Alors que le papa, geek jusqu’au bout des ongles débattait sur l’orthographe du prénom, la maman se résignait :  « oui mon chéri, c’est bien. Si ça te fait plaisir ». Ainsi donc, la petite Alys vit le jour. Elle connut une enfance simple et heureuse, avec une mère militaire moyennement présente et un papa poule qui compensait bien le rôle des deux parents à lui tout seul. La petite grandit dans un univers peuplé de dragons et de licornes, d’anneau unique et de survie, et son imagination se développa au rythme des jeux vidéo, livres de fantasy et de sciences fictions, et des parties de jeu de rôle auxquels l’initiait son père. Ce dernier lui inculqua même les rudiments de l’elfique au grand damne de son épouse qui y voyait une perte de temps. Mais après tout, que pouvait-elle bien dire alors qu’elle était si souvent à l’étranger pour servir son pays ?

Contre toute attente, c’est vers un lycée militaire qu’Alys se dirigea, suivant doucement mais surement le parcours de sa mère qu’elle considérait comme son héroïne. Elle se découvrit peu à peu une passion dévorante pour les armes à feu et devint très vite incollable sur le sujet, tout en développant un goût prononcé pour la géopolitique et les langues étrangères. Après des études consciencieuses, où elle parvint, notamment, à apprendre couramment l’arabe et l’espagnol et à obtenir les bases du français, Alys fit ses premiers pas dans la sécurité intérieure, et plus particulièrement dans le contre-espionnage. Trois ans plus tard elle se fixait l’objectif d’intégrer les Forces Spéciales et y parvint en travaillant d’arrachepied. Les années passèrent et la jeune femme fut envoyée en Irak avec une équipe pour gérer une affaire de terrorisme. La mission vira à la catastrophe quand il fut évident qu’ils avaient été trahis ; un affrontement eut lieu et la jeune femme s’en tira de justesse, contrairement à ses collègues qui n’eurent pas autant de chance. Blessée à la jambe, elle dû se trainer littéralement sur près de 200km en territoire hostile avant d’être rapatriée en urgence aux Etats-Unis. Une fois de retour, il fut clair qu’elle ne pourrait reprendre ses fonctions avant un très long moment, sa blessure étant grave et nécessitant de la rééducation. Les premières semaines de convalescence furent un calvaire pour elle, l’inactivité la rendait folle et elle ne pouvait s’empêcher de se ressasser encore et encore la fusillade qui avait couté la vie au reste de son équipe. Lorsqu’un homme vint la trouver un jour pour lui parler d’un projet top secret et lui proposer un poste dans la zone 52, elle sauta sur l’occasion. Inutile de préciser les phases de  stupeur puis de fascination qu’elle traversa lorsqu’elle entendit parler pour la première fois de la Porte des Etoiles et de tout le reste. Si ses blessures ne lui permettaient toujours pas d’aller sur le terrain, sa connaissance des armes  et ses divers talents lui offrait une place parmi les ingénieurs de la base. Elle y travailla plusieurs mois et se passionna pour les technologies alliens tout en rêvant d’intégrer elle-même une équipe d’exploration et de partir à la conquête des étoiles. Lorsqu’elle retrouva enfin l’usage total de sa jambe, elle présenta sa candidature au JPS. C’était le début d’une nouvelle aventure.

   

- Camouflage, Espionnage, Corps à corps et Survie ; 5
- Torture et résistance ; 5
- Pilotage ; 0
- Précision de lancer et tir ; 30
-Déminage et armement ; 5
- Médecine d'urgence et premiers soins ; 5
- Diagnostic ;
- Chirurgie ; 0
- Génétique, Virologie ; 0
- Psychologie, Neurologie ; 0
- Physique et Astrophysique ; 0
- Archéologie et linguistique ; 0
- Biologie, Chimie et Géologie ; 0
- Technologie alien ; 5
- Informatique, robotique et sabotage. 5