Le Backfire
Treize heures de vole, le jour ne s'est pas encore levé. Deux heures avant atterrir a Mourmansk. Le temps est exécrable en ce jour de décembre 2001. Le Copilote Vladimir Illich Kouznetsov et le navigateur Sergueï Anichine sont pour le moment seule au poste de pilotage. Kouznetsov n'a pas de problème, malgré les bourrasques, pour piloter seul le puissant Backfire Tu-22M de l’aéronaval aux trois couleurs de la fédération de Russie. L'appareil longe la Norvège au niveau de Bergen, après sa mission au milieux de l'Atlantique frôlant le canal de l'Islande. Vladimir Illich vérifie encore une fois les paramètres de voles, tous est vert.
Soudain le radar long porté, signal la présence de deux objets en approchent, trop beau, pas moyen d'avoir une mission tranquille sans la présence des chiens de gardes de l'OTAN. Vladimir Illich demande confirmation à Sergueï qu'ils sont bien entrain de survoler les eaux internationales. Donc pas de problème, pas de quoi rappeler le commandant, qui se repose un peux, tant que ces pilotes ne jouent pas aux cow-boys! C'est sa quatrième missions, aller au milieux de l’océan et faire en sorte d'aller titiller les défenses de l'OTAN, le Backfire n'a pas son armement de guerre, mais il est couvert de capteurs, et de leurres, ils sont là, pour étudier, les paramètres radars. Les deux objets s'approchent rapidement, ce sont des chasseurs, vu la vitesse, certainement des F16 de la base de Bodø. La mission du Copilote et claire, continuer sa route quoi qu'il arrive. Le jour blafard se lève. Les avions de l'OTAN sont en ligne de collision, il rappelle le Commandant en activant son biper. Vladimir pourrait accélérer sa vitesse en changeant l'angle de ses ailes et ne pas se faire rattraper par les chasseur, mais sa mission est claire, il ne s'agit pas d'esquiver, mais d’apprendre les défenses et les contre-mesures de l’ennemi potentiel.
Le Commandant n'est toujours pas dans la cabine, quand les deux avions Norvégiens interceptes le Backfire, l'un au-dessous, et l'autre au-dessus. Par radio, ils veulent lui faire changer sa trajectoire. Vladimir, sait qu'il a le droit international pour lui et continue imperturbablement sa route. Il active, dans ce cas, comme lui prescrit son règlement, les cameras. La visibilité est médiocre et le Copilote doit jouer avec ses commandes et la vitesse de son avion, pour éviter une collision avec les deux F16. Le jeux devient de plus en plus en plus dangereux, et l'emprise des deux avions se fait de plus en plus insistante. C'est a ce moment que le l'avion d'en-dessous fait un écart et le nez du bombardier, fracasse, l'aile du F-16, aile qui passe de l'autre coté du fuselage du Tu-22M sans le toucher et percute l'autre F-16. Le Choc est violant. Dans son Cockpit, le tableau de bord se met à clignoter, un vrai arbre de noël, et un signal d’alarme hurle. L'avant de son avion est défoncé, et cela fait vibrer tout le fuselage. Le Copilote ralentit sa vitesse et change la configuration de ses ailes. Il ne faut pas qu'il décroche et se met en vrille. La structure du bombardier tient. Il voit que l'avion ne résistera pas jusqu’à Mourmansk en contournant la Scandinavie. Faire évacuer maintenant l'équipage serait suicidaire, dans l'eau à 5°C, on ne tient que cinq minutes......
Vladimir Illich, change sa route et prend le cape directe pour sa base, en passant par la Norvège, la Suède, et la Finlande....... Pas le choix, l'avion tremble trop. Par radio, il prévient l'équipage, de se préparer à sauter et à activer les charges d'auto destructions....... L'avion deviens de plus en plus difficile à tenir, et son Commandent , qui n'est toujours pas là...........
" *- По трубе мало отец народа."
*Par la pipe du petit père du peuple.
Dernière édition par Vladimir Kouznetsov le Mar 30 Mai 2017 - 15:28, édité 2 fois